Ceci est la fic-cadeau de Noël d'Eliah. Joyeux Noël Eliah.
Albus avait toujours aimé le jour de Noël. En général, depuis la veille, il était très impatient, éprouvant de grandes difficultés à s’endormir et suppliant le matin d’arriver rapidement. Il se réveillait souvent une ou deux heures avant l’heure correcte de lever prévue par ses parents et se rendormait alors, malgré l’impatience qui le tenaillait de sauter hors du lit et de se précipiter dans le salon pour découvrir tous les paquets qui avaient été déposés sous le sapin à l’intention des différents membres de la famille.
Mais ce matin, ce n’était pas la mère d’Albus qui était venue le réveiller, mais son frère James. Albus grogna un peu en se réveillant comme il le faisait toujours, mais quand il vit son frère, assis sur le lit, beaucoup plus calme et moins taquin qu’il ne l’était d’ordinaire, il commença à se poser des questions et se força à se réveiller. James semblait attendre patiemment que son frère ouvre les yeux, ce qui était vraiment étrange de la part de James Potter.
- James ? Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu t’offrir mon cadeau de Noël, petit frère !
- Ton cadeau ?
Albus était éberlué. James ne lui avait jamais rien offert à Noël. D’ailleurs, l’idée même que James lui offre quelque chose l’aurait inquiété d’habitude parce que James avait une tendance poussée à la farce et qu’il n’était pas vraiment évident de savoir si le cadeau n’allait pas exploser dans les mains de son heureux destinataire. Mais Albus fut encore plus surpris quand James sortit un bout de parchemin apparemment vierge. Albus le prit dans ses mains, le tourna dans tous les sens mais ne trouva rien.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il en se doutant qu’il y avait quelque chose de spécial, sinon James ne la lui aurait pas donnée.
James posa sur son frère un regard un peu malicieux et le jeune garçon comprit qu’il allait certainement être initié à un grand secret. Il était impatient de savoir ce que son frère lui cachait. James prit le parchemin et sa baguette magique. Il le pointa sur le papier et prononça une sorte d’incantation mais qui surprit son frère. Ca ne ressemblait pas vraiment à une incantation en vérité. C’était même un peu étrange. Ca n’était même pas tout à fait une formule magique.
- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
Le parchemin se couvrit d’inscriptions et de schémas. En y regardant plus attentivement, Albus reconnut le plan de l’école. Il aperçut plein de petits points un peu partout qui indiquaient diverses personnes, allant du directeur de l’école Albus Dumbledore lui-même au Premier Année de Serpentard que Albus avait rencontré dans le train en début d’année. Le jeune Potter ouvrait des yeux sidérés devant la cadeau que James lui faisait. C’était un cadeau extraordinaire.
- Ca s’appelle la Carte du Maraudeur, lui apprit James. Elle a été créée par notre grand-père, qui avait le même nom que moi, et trois de ses amis. Remus Lupin, le père de Teddy. Sirius Black, le parrain de Papa. Et Peter Pettigrow, dont je ne sais pas grand-chose. Teddy m’a offert cette carte quand j’étais en Première Année, à Noël. Il l’a reçu de notre père de la même façon. A mon tour, je te l’offre. Mais j’espère que tu accepteras que je te l’emprunte de temps en temps.
James accorda à son frère un clin d’œil complice et Albus sourit avant de tourner à nouveau ses yeux vers la carte. Il la contempla un instant avant que l’on ne frappe à la porte et que sa mère ne surgisse soudainement dans la pièce.
- Vous êtes là, les garçons ? Qu’est-ce que tu fais là, James ?
- Je donnais son cadeau à Albus, Maman, répondit James avec un sourire.
- Oh ! s’écria Ginny sans parvenir à cacher sa surprise. Très bien ! Vous descendez ? On va échanger les cadeaux.
- On arrive, promit James et Ginny referma la porte.
- Merci, James, lui dit alors Albus, c’est un très beau cadeau et j’y ferai très attention.
- Je le sais bien, petit frère. Allez viens, on descend ! Méfait accompli ! lança-t-il sur la carte qui redevint simple parchemin.
Et les deux frères rejoignirent le reste de la famille, un bonheur complice au creux du cœur.