Je suis Nymphadora Tonks
Nymphadora Tonks fêtait aujourd'hui ses sept ans. Pour l'occasion, sa maman l'avait habillée d'une robe rose avec de la dentelle blanche. Nymphadora détestait cette robe. Ça faisait trop fille, et Nymphadora n'aimait pas faire trop fille. Nymphadora n'était pas comme les autres petites sorcières qu'elle voyait quand maman recevait ses amies. Elle n'aimait pas jouer à la poupée, même celles qui marchaient toutes seules, ni celles qui faisaient des pirouettes. Ces poupées faisaient trop filles, avec leurs bouclettes blondes bien disposées, leurs grands yeux bleus, leur sourire bête et surtout leur robe rose avec de la dentelle blanche.
Non, Nymphadora n'aimait pas jouer à la poupée et elle n'en était pas une non plus. Tant mieux si les autres petites sorcières aimaient jouer à la dînette, à la poupée ou à la marchande, Nymphadora, elle, était d'une autre trempe. Nymphadora préférait aller jouer dehors, sauter dans les flaques d'eau, se rouler dans la boue, et surtout, monter sur un balai pour jouer au Quidditch. Nymphadora ne comprenait pas comment on ne pouvait pas aimer jouer au Quidditch, et comment on pouvait lui préférer une poupée trop blonde pour être honnête.
Son père trouvait ça trop dangereux pour une fillette de son âge. En fait, son papa trouvait le Quidditch trop dangereux pour n'importe qui. Car son papa était un moldu, et Nymphadora adorait son papa pour cette raison, car son papa était unique. Qu'il n'utilise pas de baguette magique le rendait spécial à ses yeux, et Nymphadora savait que rien ne pourrait jamais la séparer de son cher papa.
Sa maman aussi trouvait que monter sur un balai était dangereux, mais Nymphadora arrivait toujours à la convaincre. C'était si facile.
Nymphadora se regarda dans la glace. Elle n'aimait pas sa robe rose avec de la dentelle blanche. Ça faisait trop fille. Et puis, Nymphadora était petite. Et elle marchait en canard. Et elle trouvait ses oreilles trop décollées. Et il lui manquait une dent qu'elle avait perdue il y avait quelques semaines. Tout ça, avec cette horrible robe rose avec de la dentelle blanche donnait un mélange presque insupportable pour les yeux de Nymphadora. Mais le pire, c'était ses cheveux. Longs et bouclés. Et noirs.
« Maman, je ne peux vraiment pas mettre un pantalon ?
- Tu sais bien que non, ma chérie. Aujourd'hui, c'est ton anniversaire. Tu te dois d'être jolie pour recevoir tes amies. »
Nymphadora fit la moue. Si fêter ses sept ans consistait à ressembler à un gros bonbon rose hideux, elle n'avait pas envie de les fêter. Sa mère se plaça derrière elle et commença à la peigner et à démêler les nœuds. Nymphadora n'aimait pas avoir les cheveux longs. Ça faisait trop fille.
« Maman, est-ce que je...
- Non, tes cheveux sont parfaits comme ça. N'y touche plus. »
Nymphadora avait envie de s'énerver contre sa maman. Elle n'était pas obligée de porter cette robe et les cheveux longs. En plus, ça la gênait. Il y avait des nœuds et ça tirait, et elle n'aimait pas ça. Et ça n'allait pas du tout avec son visage.
Et ce n'était même pas ses amies. C'était les filles des amies de sa maman, mais pas les siennes. Elle n'était pas amie avec ces filles aux cheveux longs et bien coiffés, toujours en robe et qui ne voulaient jamais lâcher leurs poupées et s'approcher d'une flaque d'eau.
Non, ça c'était des filles nulles. Leurs mères ne voulaient jamais qu'elles aillent jouer au Quidditch avec elle.
C'est pour ça que Nymphadora s'ennuyait beaucoup. Elle n'avait pas de sœur, ni de frère, et rester à l'intérieur à jouer à servir du thé alors qu'il pleuvait dehors, c'était nul, et pas drôle.
Nymphadora n'aimait pas être une fille. Elle devait porter des robes roses avec de la dentelle blanche pour son anniversaire, devait être bien coiffée, et ne pas aller à l'étang comme elle le faisait tous les jours, et dire bonjour, merci, même si les cadeaux de ses amies qui n'en étaient pas ne lui plaisaient pas.
Même son prénom, elle ne l'aimait pas. Nymphadora. Elle ne savait pas où ses parents avaient été chercher ce prénom, mais elle aurait préféré qu'ils aillent le chercher ailleurs. Elle préférait qu'on l'appelle par son nom, Tonks, mais ses parents refusaient de le faire. Au mieux, ils l'appelaient Dora, et Nymphadora s'en contentait.
Mais quand elle serait plus grande, Nymphadora obligerait les gens à l'appeler Tonks, et pas Dora, ni Nymphadora. Et quand elle serait grande, elle ne porterait plus les cheveux longs, ni des robes roses avec de la dentelle blanche. Quand elle serait grande, elle jetterait les poupées blondes qu'on lui avait offertes, et elle irait dans la boue et à l'étang quand elle le voudrait. Et quand elle serait grande, elle jouerait au Quidditch avec un vrai balai, et elle ferait de la vraie magie avec une vraie baguette magique. Et surtout quand elle serait grande, Nymphadora changerait d'apparence tous les jours.
Car la seule chose que Nymphadora adorait chez elle, à part son nom, c'était son truc, comme elle l'appelait. Car elle était une métamorphomage, et ça, Nymphadora adorait l'être. Elle adorait changer de visage quand elle le voulait, avoir le nez crochu et deux minutes après en trompette, avoir un petit menton et ensuite un grand et ainsi de suite.
Mais ce qu'elle aimait le plus, c'était changer sa couleur de cheveux et sa coiffure. Passer du rose au bleu, en passant par le vert, le jaune, le rouge, le violet, et les raccourcir si courts que sa maman la grondait à chaque fois.
Si aujourd'hui pour ses sept ans Nymphadora avait les cheveux noirs et longs, c'était parce que sa maman le lui avait imposé, sinon, elle les aurait laissés verts et courts.
Nymphadora devait beaucoup se concentrer pour changer son visage, mais quand elle serait grande, elle savait qu'elle arriverait à le faire en deux secondes, et qu'elle pourrait garder ses cheveux bleus tant qu'elle le voudrait.
C'était aussi ça qui faisait que Nymphadora n'était pas comme les autres. Les amies de sa maman et leurs filles la regardaient bizarrement, et désapprouvaient ce qu'elle faisait. Nymphadora n'aimait pas quand une amie à sa maman disait qu'une fille de bonne famille ne devait pas avoir les cheveux oranges. De toute façon, la maman de Nymphadora ne pouvait rien y faire, seule Nymphadora avait le pouvoir de changer ce qu'elle voulait chez elle.
« Tes amies ne vont pas tarder, descendons. »
Nymphadora fit comme si elle était heureuse que ses « amies » viennent la voir aujourd'hui, mais elle aurait préféré aller jouer dehors toute seule près de l'étang et se salir, plutôt que de rester jouer à la poupée avec des petites filles qui ne savaient sûrement pas ce qu'était une tâche.
Nymphadora courut vers son papa, qui lui sourit, et lui donna une petite tape sur la tête.
« Cette robe est moche.
- Tu peux bien faire plaisir à ta maman pour aujourd'hui ? C'est juste une fois dans l'année. Demain, tu retrouveras tes cheveux roses. »
Nymphadora sourit. Son papa aimait bien quand Nymphadora changeait de couleur de cheveux et de nez, ça le faisait rire, même si ça l'impressionnait toujours. Mais elle aimait bien quand il disait à maman : « mais laisse-là donc avoir les cheveux courts, ça lui va mieux ».
Mais le sourire de Nymphadora s'estompa lorsqu'on sonna à la porte. Une de ses « amies » était arrivée. Sa moue fit rire son papa.
« C'est vrai qu'avec un ou deux garçons, la fête ne serait pas pareille. »
Nymphadora ne répondit pas. Elle n'aimait pas les garçons. Les garçons, c'était méchants. Ils se moquaient d'elle et de ses cheveux. Et de ses oreilles un peu décollées. Et de ses pieds en canard. Non, Nymphadora n'aimait pas les garçons. Même s'ils se roulaient dans la boue eux aussi, même s'ils pouvaient jouer au Quidditch, et même s'ils pouvaient aller à l'étang. Car ils ne voulaient pas qu'elle vienne avec eux, parce qu'elle était une fille. Quand elle serait plus grande, Nymphadora les pousserait dans l'étang pour se venger, et elle leur montrerait qu'elle était meilleure qu'eux sur un balai.
Et puis les garçons, ça veut toujours regarder au-dessous des jupes des filles, et même si elle n'en portait pas souvent, elle trouvait ça nul et méchant. Et ça faisait glousser les filles en plus. Si un garçon faisait ça à Nymphadora, elle savait qu'elle n'allait pas glousser et qu'elle allait mettre son poing dans le nez de celui-ci, et qu'il l'aura bien mérité, mais que c'est elle qu'on punirait parce que c'est une fille et que les filles ça ne doit pas faire de bêtise et ça doit bien se tenir.
Et les garçons, ça veut aussi embrasser les filles.
Beurk. Nymphadora trouvait ça dégoûtant. Elle, elle ne se laisserait jamais embrasser par un garçon parce que c'était dégoûtant. Et quand elle serait grande, elle vivrait tout seule. Nymphadora n'avait pas besoin de garçon dans la vie, elle se débrouillait toute seule. Et de toute façon, elle n'avait besoin que de son papa et de sa maman.
Si les autres petites filles se prenaient pour des princesses et voulaient porter de belles roses et se marier, Nymphadora préférait aller chasser les grenouilles à l'étang. Le mariage, beurk. Les belles robes, beurk. Les carrosses, beurk. Les princes charmants, beurk beurk beurk et re-beurk. Et les bébés, plus que beurk.
Quand elle serait grande, Nymphadora vivrait seule comme une grande fille, et elle n'aurait pas besoin de s'occuper de bébés qui pleurent tout le temps et de repasser les chemises de son mari, comme le faisait maman avec papa.
Non, quand Nymphadora serait grande, elle chasserait les méchants. Aucune autre fille ne rêvait de faire ça, mais Nymphadora n'était pas comme les autres filles.
Nymphadora se força à dire bonjour aux amies de sa maman et à leurs filles qui la regardaient bizarrement même si elle n'avait pas les cheveux verts aujourd'hui. Nymphadora fit aussi semblant d'aimer les poupées qu'on lui offrit, et se força à dire : « merci, elle est jolie, je l'aime beaucoup », alors que le soir même, elles finiraient dans la poubelle, et que sa maman la gronderait et qu'elle les mettrait sur l'étagère à poupées, destinées à prendre la poussière.
Nymphadora fut contente quand 17h arriva et qu'elle put dire au revoir à ses « amies ». Enfin débarrassée ! Si sa maman était contente de sa journée, ce n'était pas le cas de Nymphadora. Elle s'était ennuyée.
Elle regarda les poupées alignées et soupira. Peut-être qu'un jour elle aurait une vraie amie, qui irait avec elle à l'étang et ne lui dirait pas que ses oreilles sont décollées. Une amie qui jouerait au Quidditch et qui rirait de son nez en trompette.
Son papa s'approcha d'elle et la prit dans ses bras pour la réconforter. Lui aussi voulait que sa fille ait des amies.
« Il te manque encore un cadeau. »
Nymphadora regarda son papa, mais celui-ci refusa de lui dire de quoi il s'agissait. Il lui dit juste d'être patiente, et même si elle essaya de lui tirer les vers du nez, il ne dit rien et se contenta de sourire malicieusement. Nymphadora savait que ce que son papa lui réservait lui ferait plaisir mais elle ne tenait plus en place, elle voulait savoir de quoi il s'agissait.
Finalement, son papa regarda par la fenêtre et rit.
« Ton cadeau arrive. »
Nymphadora se précipita à la porte que son papa ouvrit. Et Nymphadora fut heureuse. Car se tenait devant elle son seul ami. Ce n'était pas vraiment un ami, mais le seul membre de la famille de sa maman qu'elle voyait.
« Sirius ! »
Sirius était le cousin préféré de Nymphadora. Pas seulement parce que c'était le seul cousin de Nymphadora. D'abord, c'était le cousin de sa maman avant d'être le sien. Nymphadora ne savait pas pourquoi, mais sa maman ne parlait plus à sa propre maman, ni à sa sœur, et ni au reste de sa famille d'ailleurs. Nymphadora avait entendu un jour sa maman dire à une des autres mamans que c'était parce qu'elle avait épousé son papa, mais Nymphadora ne comprenait pas pourquoi son papa dérangeait la famille de sa maman, car son papa était un super papa.
Mais Sirius restait le seul membre de la famille de maman qui venait voir maman. Et Nymphadora aimait quand il venait les voir. Sirius était beaucoup plus vieux qu'elle, c'était un grand, lui. Il pouvait jouer au Quidditch avec ses amis, lui. Parce qu'il avait des amis, et un balai. Nymphadora adorait Sirius, car c'était un grand qui était gentil avec elle. Lui ne se moquait pas de ses oreilles, et il aimait la voir avec les cheveux violets. Et Sirius venait avec elle à l'étang, et il avait une vraie baguette, même que parfois il la lui prêtait pour qu'elle attrape les grenouilles plus vite. Et il l'appelait Tonks, et pas Nymphadora, ni Dora.
Nymphadora aimait vraiment son cousin Sirius. C'était le seul garçon - à part son papa - qu'elle aimait.
Elle se jeta sur lui alors qu'il se mettait à sa hauteur pour la prendre dans ses bras.
« Salut ma Tonks préférée ! Joyeux anniversaire ! Tu ne pensais pas que j'allais t'oublier quand même ! »
Sirius l'embrassa sur le front, mais pas trop, car il savait que Nymphadora n'aimait pas trop ça, et lui donna un paquet cadeau, qu'elle s'empressa d'ouvrir. Un sourire illumina le visage de Nymphadora, qui se mit à rire à gorge déployée.
« Maman ! Maman ! Regarde ce que Sirius m'a offert ! »
Nymphadora se mit à courir en direction de sa mère, sous le regard attendri de son père et de Sirius, tenant un petit chaton gris dans ses mains.
« Sirius, tu n'aurais pas dû !
- Ça me fait plaisir, Andromeda. Tonks doit se sentir seule parfois, ça lui fera un peu de compagnie. Et puis, il t'aidera à attraper les grenouilles. »
Nymphadora serra la petite boule de poils contre elle. Qu'est-ce qu'elle était heureuse, alors que sa journée avait été désastreuse jusqu'à maintenant.
« Merci, merci beaucoup Sirius ! »
Nymphadora fit un bisou à son cousin préféré, quand quelqu'un toussa.
« Mais tu n'es pas venu seul, Sirius ? » demanda le papa de Nymphadora.
Nymphadora se rendit soudain compte que son cousin préféré était accompagné d'un grand, comme lui, mais qui ne lui ressemblait pas du tout. Alors que Sirius était grand et fort, avec les cheveux noirs, et souriait tout le temps, le garçon a coté de lui était plus petit, plus maigre, avec des cheveux blancs alors qu'il devait avoir le même âge que Sirius, et semblait triste. Mais ce qui choqua le plus Nymphadora, ce fut les nombreuses cicatrices qui parsemaient son visage, ce qui lui fit peur. Elle ne voulait surtout pas savoir comment cela lui était arrivé.
Nymphadora se rendit compte qu'elle fixait l'ami de Sirius avec trop d'insistance, quand sa maman lui donna une petite tape sur le bras. Mais cela fit rire Sirius qui présenta son ami.
« Voici mon ami Remus. On ne fait que passer, on allait voir Lily. »
Nymphadora avait déjà vu Lily et son mari James une fois. Elle savait que c'était les meilleurs amis de Sirius, et que Lily avait eu un petit garçon il y avait quelques jours. Mais elle n'avait jamais entendu, ni vu ce Remus, qui lui faisait peur.
« Dis bonjour, Nymphadora. » lui dit sa maman en la poussant vers Remus, mais Nymphadora ne voulait pas aller dire bonjour à ce grand avec des cicatrices partout, et elle fit non de la tête, ce qui fit rire Sirius.
« Il n'est pas méchant tu sais, tu peux lui dire bonjour.
- Bonjour, Nymphadora. Ou devrais-je dire Tonks, si j'ai bien compris. »
Nymphadora fut contente qu'on l'appelle Tonks sans qu'elle ait besoin de le dire, et elle se dirigea vers Remus, doucement.
« Je sais que c'est ton anniversaire aujourd'hui. »
Nymphadora regarda le paquet que lui tendait Remus, et accepta de le prendre quand Sirius lui fit comprendre du regard qu'elle pouvait.
Le paquet était lourd, et dur, et Nymphadora le défit doucement.
« Sirius m'a bien fait comprendre que tu aimais le Quidditch. »
Nymphadora sourit en découvrant Le Quidditch à travers les âges entre ses mains. Elle avait fait tomber le sien dans l'étang le mois dernier, et sa maman n'avait pas voulu lui en acheter un neuf. C'était un super cadeau et elle s'empressa de dire merci au dénommé Remus, qui ne lui paraissait plus si effrayant d'un coup.
« Tonks, Remus aimerait bien voir comment tu fais ton truc. » lui dit Sirius avec un clin d'œil, qui voulait dire aussi « ces cheveux longs ne te vont pas ».
Nymphadora, qui ne demandait que ça depuis le matin, ne se fit pas prier pour faire raccourcir ses cheveux, et les faire virer à l'orange, tout comme elle fit allonger son nez, sous le rire de Sirius. Et de Remus.
Nymphadora ne comprit pas pourquoi, mais entendre Remus, un grand comme son cousin préféré Sirius, rire, lui fit tout drôle dans son ventre.
« Tu es une bien jolie fille et très drôle. »
Nymphadora sentit ses joues rosirent sans qu'elle ne puisse se contrôler, et sans comprendre pourquoi. Elle l'aimait bien Remus, finalement.
Sirius dit alors à son papa qu'ils devaient partir, et il promit à Nymphadora de revenir vite la voir, pour s'assurer qu'elle s'occupait bien de son nouvel ami. Nymphadora dit au revoir à son cousin préféré, et à son ami Remus.
« Tu reviendras me voir toi aussi ? demanda Nymphadora à Remus d'une voix timide.
- Bien sûr. Je n'ai pas l'occasion de voir des jolies filles comme toi tous les jours. »
Nymphadora se posta à la fenêtre pour les regarder partir. A cet instant, Nymphadora ne trouvait plus les garçons nuls et méchants. Elle ne pensait plus à les pousser dans l'étang pour se venger, ni à les battre au Quidditch quand elle serait grande.
Car quand Nymphadora Tonks serait plus grande, elle épouserait Remus, l'ami de son cousin préféré Sirius.