Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K. Rowling, je ne fais que les mettre en scène.
Coucou :D Eh oui, encore moi, décidément ! Aujourd'hui, il s'agit du cadeau pour Eliah, que j'ai enfin fini d'écrire après avoir bataillé comme pas possible !
J'espère qu'il vous plaira, je crois qu'elle l'a bien aimé :D
A sept heures quarante-cinq, il lance un regard à son père qui hoche la tête, et tous deux transplanent dans le hall du Ministère de la Magie. Ils se donnent rendez-vous à la fin de la journée et Percy se dépêche de se rendre au niveau cinq, Mr Crouch doit arriver d’ici une dizaine de minutes. Dans l’ascenseur, il salue Mrs Umbridge avec déférence et lance à peine un regard au nouveau stagiaire du département des sports. Ludo Verpey lui adresse un sourire bonhomme et Percy sent son agacement monter d’un cran. Avec l’organisation du tournoi des Trois Sorciers et de la Coupe du Monde de Quidditch, leurs départements travaillent en coopération, mais Verpey est plus souvent en train de s’amuser qu’autre chose, et Percy déteste ce genre de personnes. Mr Crouch dit d’ailleurs qu’il était inutile de faire appel à lui, il ne fait qu’apporter des ennuis et retarder les préparatifs.
– A plus tard, Wistily, lanc Verpey en sortant lorsqu’ils atteignent le niveau sept.
Percy sent plus qu’il ne voit ses oreilles devenir rouges de colère. Mr Crouch ayant énormément de travail, Percy n’a pas encore eu le temps de le corriger concernant son nom de famille. Cela l’arrange, d’un côté, il peut faire ses preuves sans qu’on l’associe à son père. Mais Verpey ne fiche rien de la journée, il peut bien faire l’effort de prononcer son nom correctement ! Retenant un juron, il croise les bras et attend que l’ascenseur atteigne le niveau cinq avec une certaine impatience. Enfin, il sort, saluant une fois de plus Mrs Umbridge et ignorant à nouveau le stagiaire qui se renfrogne et remet sa main dans sa poche.
Arrivé à son bureau, il ouvre la porte, constate avec satisfaction qu’il est encore le premier. Sur son poste de travail, de gros tas de dossiers et de lettres, si bien qu’il ne voit plus un centimètre de bois. Avec un petit soupir, Percy s’installe sur sa chaise et commence le tri des dossiers. Ce dossier concerne la norme des fonds de chaudron, celui-ci le tournoi, celui-là l’arrivée d’une délégation Birmane pour la Coupe du monde, le quatrième les membres de Beauxbâtons qui viendront à Poudlard au mois d’octobre. Il lui faut cinq minutes pour classer le tout en différentes piles. Ceci fait, il s’attaque au courrier, le triant en fonction de la provenance et de l’importance lorsqu’il peut la déterminer. Enfin, il ouvre chaque lettre et les lit en détail.
Perceval,
Madame Maxime me charge de vous prévenir que mademoiselle Hubert sera présente, finalement, et vous demande de bien vouloir prévenir votre supérieur de sa venue.
Cordialement,
Audrey.
Rougissant un peu en voyant son nom entier en entête, Percy la place sur la pile Poudlard et continue sa lecture.
Bonjour msieur,
Je voit pas pourquoi mes chaudron y ne serez pas conforme, l’épéçeur du font est très bonne, je comprend pas, et je perd des client, alors je voudré les récupérer si vous plai.
Cordialment,
Johnny Trubble
Percy grimace à chaque faute et décide de la mettre de côté, et d’y répondre en dernier. Johnny va l’entendre ! Non, le fond de ses chaudrons n’est pas conforme, plusieurs ont fondu durant l’utilisation et ont blessé des testeurs du ministère. Pinçant les lèvres et secouant la tête d’un air affligé, il passe à la lettre suivante.
Monsieur,
Comme annoncé dans la précédente correspondance, le nombre de participants à la Coupe du Monde ne cesse d’augmenter, ici en Espagne, et je ne peux pas encore vous donner le nombre exact d’emplacement à réserver.
Bien à vous,
E. Vasquez
Percy lâche un juron contre l’espagnol qui devait lui donner le nombre de billets vendus et d’emplacements à réserver depuis déjà deux semaines. Tous les autres ont déjà répondu, et cette complication n’est pas la bienvenue, avec Verpey qui ne fait rien à longueur de temps. Il la marque d’un point rouge, pour être certain de traiter ce problème avant la fin de la journée. Avec un profond soupir, il ouvre la lettre suivante. Il s’agit d’un marchand de tapis volants du Pakistan qu’il ne connaît que trop bien.
Monsieur,
Est-ce que vous êtes sûrs de ne pas vouloir de mes tapis ? Ils sont de très bonne qualité, et les couleurs plaisent souvent aux femmes qui n’aiment pas les balais, c’est un truc d’homme. Le rangement est simple, ils ne prennent pas de place et sont facilement nettoyés avec le produit que je vends (voir prospectus ci-joint).
En attendant de vos nouvelles (que j’espère bonnes),
Tariq.
Percy ferme les yeux, se masse les tempes et soupire pour se calmer. Cela fait la sixième lettre de Tariq qui insiste pour lui vendre des tapis volants, alors que la législation l’interdit. Quand va-t-il enfin le comprendre ? Posant la lettre dans un coin, il continue. L’enveloppe suivante, provenant de Norvège, est plus épaisse et contient une petite boîte circulaire rouge. Percy déplie la lettre.
Monsieur,
Je me nomme Fored Gegeert*, président de Snømus** & Snømus à Oslo, créant des engrais spéciaux, et je vous envoie ci-joint l’échantillon de notre plus célèbre produit, Djevelen***, qui j’espère, vous persuadera de son efficacité, afin de laisser nos produits entrer sur le sol britannique.
Espérant avoir de vos nouvelles rapidement,
F. Gegeert.
Quelque peu surpris, Percy repose la lettre et se saisit de la boîte rouge. Il est écrit « tourner », alors il tourne. Il soulève ensuite le couvercle en plissant les narines lorsque l’odeur les atteind et là, le drame. La substance brunâtre lui explose à la figure et il remercie le ciel de l’avoir fait si myope. Il est persuadé qu'elle l’aurait rendu aveugle s’il n’avait pas porté ses lunettes.
– Merlin Wistili ! résonne une voix derrière lui, et Percy sent son sang se glacer.
Il se tourne doucement vers Mr Crouch qui le dévisage avec dégoût.
– Mais que faites-vous donc ? Qu’est-ce que cette substance immonde ?
– De l’engrais, monsieur, affirme Percy. De l’engrais de Norvège. Je suppose que la distance a créé une bulle d’air, ce qui a provoqué … ça, termine-t-il en pointant son visage.
Rouge comme une pivoine, il s’excuse rapidement et se rend aux toilettes pour nettoyer son visage d’un coup de baguette et enlever la substance malodorante de sa robe. De retour dans le bureau, il voit Mr Crouch froncer des sourcils.
– Wistili, vous puez ! Rentrez chez vous changer cette robe, je ne pourrai pas travailler dans ces conditions.
– Oui monsieur.
Non sans un soupir, Percy se rend dans le hall en essayant d’ignorer le regard des autres employés qui le dévisagent avec un air dégoûté, et transplane au Terrier.
– Percy ? s’étonne sa mère. Qu’est-ce que tu fais ici si tôt ? Quelle est cette horrible odeur ?
– Une entreprise norvégienne nous a envoyé un échantillon d’engrais, et j’en ai reçu sur le visage et la robe, Mr Crouch m’a autorisé à rentrer me changer.
– Mets ta robe à la fenêtre dès que tu l’as enlevée, manquerait plus que cette odeur se répande dans toute la maison !
Percy hoche la tête et monte dans la chambre. Il fait fi des rires des jumeaux qui s’esclaffent à s’en rompre les côtes et se dépêche de changer de vêtements. Il soupire. La journée n’est pas si bonne que ça, finalement.
*Fored Gegeert : anagramme de Fred et George
**Snømus : belette en norvégien
***Djevelen : dragon en norvégien
Merci à LYA pour son avis et surtout sa trouvaille : Donner à l'entreprise fictive de Fred et George le nom de Belette en Norvégien !! A bientôt :)