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News

Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Programme de juillet des Aspics


Bonsoir à toustes !

Un peu de lecture pour vous accompagner en cette période estivale... Vous avez jusqu'au 31 juillet pour, d'une part, voter pour le thème de la prochaine sélection ici et, d'autre part, lire les textes de la sélection "Romance" du deuxième trimestre 2024, et voter ici !

Les sélections sont l'occasion de moments d'échange, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur le forum ou directement en reviews auprès des auteurices !


De L'Equipe des Podiums le 11/07/2024 22:30


Assemblée Générale 2024


Bonjour à toustes,

L'assemblée générale annuelle de l'association Héros de Papier Froissé est présentement ouverte sur le forum et ce jusqu'à vendredi prochain, le 21 juin 2024, à 19h.

Venez lire, échanger et voter (pour les adhérents) pour l'avenir de l'association.

Bonne AG !
De Conseil d'Administration le 14/06/2024 19:04


Sélection Romance !


Bonsoir à toustes,

Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, sur notre page d'accueil s'affichent désormais des textes nous présentant des tranches de vie tout aussi romantiques ou romancées les uns que les autres ! Et oui, c'est la sélection Romance qui occupera le début de l'été, jusqu'au 31 juillet.

Nous vous encourageons vivement à (re)découvrir, lire et commenter cette sélection ! Avec une petite surprise pour les plus assidu.e.s d'entre vous...

Bien sûr, vous pouvez voter, ça se passe ici !


De Jury des Aspics le 12/06/2024 22:31


145e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 145e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 14 juin à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
À très bientôt !


 


De L'équipe des nuits le 12/06/2024 12:33


Maintenance des serveurs


Attention, deux interventions techniques prévues par notre hébergeur peuvent impacter votre utilisation de nos sites les 28 mai et 4 juin, de 20h à minuit ! Pas d'inquiétudes à avoir si vous remarquez des coupures ponctuelles sur ces plages horaires, promis ce ne sont pas de vilains gremlins qui grignotent nos câbles ;)

De Conseil d'Administration le 26/05/2024 18:10


Unexpected par Eliah

[23 Reviews]
Imprimante
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

La scène se déroule l'année du Tournoi des Trois Sorciers à Poudlard, et Cédric Diggory est en sixième année (et non pas septième comme certains penseront, croyez-moi j'ai vérifié avant de publier ^^).
Comme à mon habitude, je reste dans le canon et vous trouverez sans doute quelques petites allusions aux écrits de Rowling dans mon histoire... ;)

Harry Potter et son univers magique appartient à notre déesse J.K. Rowling, et Olivia Cauldwell est à moi, aucune utilisation de son personnage ne pourra être faite sans mon autorisation.

Note de chapitre:

Un grand merci à erwan pour son précieux bêtatage sur mon texte. T'es trop géniale Choupette ! (attention je vais finir par t'enrôler pour mes fics longues XD)
Merci aussi à Lou pour son avis IRL, j'adore toujours autant avoir tes réactions en live ;)
Merci enfin à Winzing pour son concours, sans qui je n'aurais jamais écrit cette fic qui me tient vraiment à cœur.



Bonne lecture !
Unexpected

Ça vous est déjà arrivé d’être tellement malheureux, au point de vous dire que la situation ne pourrait pas être pire, et l’instant d’après, la vie vous fait comprendre que vous avez eu tort ? Evidemment, si je vous pose la question, c’est parce que j’en ai fait l’expérience.

Je m’appelle Olivia Cauldwell et comme vous l’avez sans doute deviné, je suis à Poufsouffle, dans la même classe que Cédric Diggory. La première chose qui me distingue des filles dont je partage le dortoir, c’est que je suis la seule à ne jamais lui avoir demandé de sortir avec moi. Non pas que je n’en aie jamais eu envie, seulement j'ai réalisé très tôt je n’avais pas assez confiance en moi pour croire que je puisse l’intéresser. Il faut dire que mon parcours à Poudlard ces cinq dernières années ne fait pas rêver beaucoup de monde. Je sais que je suis là pour vous parler de Cédric, alors je ne vais pas m’éterniser sur mon histoire, mais il est tout de même important que vous sachiez certaines choses.

Il y a cinq ans, j’ai fait le voyage dans le Poudlard Express avec Eurydice Deauclaire, et on s’est très vite bien entendues. Malheureusement, elle a été répartie à Serdaigle, et lorsque j’ai fait la connaissance des quatre filles de mon dortoir à Poufsouffle, elles m’ont clairement fait comprendre qu’elles avaient déjà sympathisé dans le train et qu’il n’était pas question qu’elles acceptent quelqu’un d’autre dans leur petit groupe. Evidemment, sur le coup, leur attitude m’a blessée, mais plus les jours passaient et plus je me rendais compte que je n’avais rien à voir avec elles. Eurydice et moi sommes restées amies : elle me propose toujours de venir manger avec elle dans la Grande Salle ou de venir s’asseoir à côté d’elle en classe. Quant aux filles de mon dortoir, elles sont toujours collées les unes aux autres et ont un sujet de prédilection dont elles parlent du matin au soir, surtout depuis la troisième année : Cédric. Les garçons de notre année sont au nombre de quatre, mais elles n’ont d’yeux que pour lui et n’hésitent pas à se vanter ouvertement qu’elles partagent la même Salle Commune que lui auprès des filles des autres maisons.

Je n’ai aucune idée de ce que Cédric pense de tout ça. Je crois que ça l’amuse plus qu’autre chose, en tout cas ça n’a pas l’air de lui faire particulièrement plaisir d’avoir autant de succès auprès des filles. Il passe la plupart de son temps avec ses amis, et Merlin sait combien il en a. Et ça ne se limite pas aux garçons avec qui il partage son dortoir : Cédric est ami avec tout le monde. En même temps, il est tellement gentil. Et puis c’est un élève modèle qui ne dit jamais de mal des autres. A ma connaissance du moins. J’aimerais que ce soit aussi facile pour moi, mais ça n’est pas le cas. Je suis maladroite avec les gens, et à chaque fois que j’ai l’opportunité de discuter avec un autre élève, il faut toujours que je gâche tout, soit par une blague débile, soit par une remarque blessante.

Je démarre donc ma sixième année à Poudlard dans le train, partageant un compartiment avec Eurydice et ses amies de Serdaigle qui, malgré l’absence d’affinités entre nous, acceptent tout de même de faire le trajet avec moi. Quand c’est comme ça, je me fais toujours toute petite. Je ne dis pas grand-chose mais j’écoute et observe beaucoup, et je réalise que les filles de Serdaigle ne sont pas si différentes de celles de mon dortoir. Par exemple, en quatrième année, elles m’ont accueillie chaleureusement dans leur compartiment et m’ont posé des tonnes de questions sur Cédric. Puis, lorsqu’elles se sont rendues compte que je ne pouvais pas y répondre, elles m’ont toutes dévisagées et depuis, aucune d’elle ne me parle, à l’exception d’Eurydice, mais même elle n’est jamais aussi enthousiaste avec moi en présence de ses copines que lorsqu’on n’est que toutes les deux.

Et puis le quotidien de chacun des habitants de Poudlard est bouleversé à l’annonce de Dumbledore, à propos du Tournoi des Trois Sorciers. Je ne vais pas vous refaire toute l’histoire, vous la connaissez par cœur, mais sachez qu’Eurydice s’y est inscrite, et que lorsque le nom de Cédric sort du Choixpeau, je ne peux m’empêcher de m’en réjouir devant elle. Vous pouvez aisément imaginer sa tête : elle me dit qu’elle n’apprécie pas du tout le fait que je ne la soutienne pas. Sur le coup, j’en rajoute une couche en râlant que c’est tout à fait normal que j’encourage Cédric parce qu’il est dans la même maison que moi.

Quelques mois plus tard, pourtant, je regrette sincèrement de ne pas avoir tourné ma langue sept fois dans ma bouche, croyez-moi. Eurydice et moi sommes fâchées depuis, et elle est l’une des seules élèves de Poudlard qui ne soit pas à Gryffondor et qui apporte son soutien à Harry Potter. Rien que pour m’embêter.

Je me retrouve donc à Poudlard, l’année du Tournoi des Trois Sorciers, enfin quatre, et je suis seule. Et c’est à ce moment-là que je dis qu’il ne peut rien m’arriver de pire.

Mais je suis loin d’imaginer ce que Merlin m’a réservé.

Au matin de la troisième tâche du Tournoi, le stress qui me tord le ventre n’est pas celui des Champions. Non, il est le même que celui du reste des élèves de l’école, à savoir la perspective d’une semaine d’examens. Quoi de plus normal au mois de juin, mais faire ça le même jour que la troisième tâche, je trouve ça un peu tiré par les poils de licorne, si vous voulez mon avis.

Ainsi donc, pendant que Cédric et les autres champions, dispensés à juste titre des épreuves de fin d’année, reçoivent la visite de leurs familles, moi et mes « camarades » de sixième année bûchons sur - au choix - l’examen de Runes anciennes (comme moi) ou celui d’Arithmancie (ou les deux, ce qui est le cas d’Eurydice et de bon nombre de Serdaigle prêts à tout pour avoir le maximum de travail). L’examen de Sortilèges suit dans la matinée, et j’avoue qu’en arrivant dans la Grande Salle pour le déjeuner, j’ai l’impression d’avoir le cerveau lessivé. Je fais partie des derniers à venir manger et il y a un attroupement à chacune des tables, précisément là où les champions prennent leur repas.

A la table de Serpentard, Viktor Krum est entouré de ses parents, ainsi que quasiment tous les élèves de Durmstrang qui ont fait le déplacement, et un nombre non négligeable de Serpentard qui attirent l’attention de leur champion pour que ses parents croient qu’ils sont amis avec lui. Juste à côté, à la table de Serdaigle se trouve Fleur Delacour, en grande discussion avec sa mère et sa petite sœur, toutes les deux presque aussi belles qu’elle. Les garçons sont en totale admiration devant ce tableau familial. J’ai remarqué depuis un petit bout de temps que Fleur n’y fait plus attention, mais la petite Gabrielle a l’air d’adorer ça. Je pense que si sa mère n’était pas là, elle en aurait peut-être profité un peu plus. Ça me rend triste, parce que cette fille doit avoir aux alentours de onze ou douze ans. Si jeune, et si bête, déjà.

Enfin bon, je m’égare. A notre table, Cédric est assis avec ses parents, seul, et ils ont l’air tellement plongés dans leur conversation que personne n’a cherché à venir s’incruster. Je cherche une place pour m’asseoir mais à chaque fois que je fais une tentative, on m’empêche de venir m’installer en me disant que la place est prise. Finalement, je prends une grande inspiration et vais m’asseoir non loin de Cédric, presque en bout de table. Il me jette un coup d’œil, qui n’est pas particulièrement amical mais qui au moins n’a rien d’agressif. Je me racle doucement la gorge et je commence à manger.

Juste en face de moi, à la table des Gryffondor, il y a Potter, qui me tourne le dos. Il mange, non pas avec des membres de sa famille, mais avec la mère des jumeaux Weasley. Je reconnais d’ailleurs Bill, le frère aîné, qui a passé ses ASPIC alors que j’étais en première ou en deuxième année, je ne sais plus bien. Il est en face de Potter et lance des coups d’œil à quelqu’un derrière moi. Je me retourne : la destinataire est apparemment Fleur qui a l’air de le trouver à son goût.

Alors que j’entame le dessert, un groupe de filles s’approche de Cédric pour lui souhaiter bonne chance. Elles gloussent toutes comme des idiotes en sortant de la Grande Salle. J’essaye de ne pas montrer mon agacement, mais au fur et à mesure, les filles sont de plus en plus nombreuses à venir l’encourager, et je me fais tellement peu confiance pour m’empêcher de leur dire de lui ficher la paix que je bondis hors de table, laissant à contrecœur la dernière bouchée de gâteau au chocolat dans mon assiette. Tant pis pour le café qui était supposé me requinquer avant l’examen de Métamorphose l’après-midi même, je devrai m’en passer.

Après deux heures à gratter furieusement une liasse de parchemins sur la partie théorique de la métamorphose des vertébrés, j’avoue que je prends un malin plaisir à plaindre les élèves de ma classe qui doivent passer l’examen de Potions. Ils ne sont plus très nombreux après les BUSE, et puis il faut bien l’avouer, c’est un soulagement pour beaucoup d’entre nous de ne plus avoir à supporter Snape. Comme vous êtes peut-être en train de le comprendre, je n’étais pas une bonne élève en Potions. J’ai eu un Acceptable aux examens l’an dernier, ce qui m’a obligée à renoncer à passer les ASPIC dans cette matière, mais je n’en suis absolument pas contrariée. En sortant de la classe de McGonagall, j’ai subitement envie d’aller prendre un peu l’air avant de retourner m’enfermer à la bibliothèque pour le restant de l’après-midi.

La troisième tâche a lieu après le dîner, et je sais que je ne pourrai pas réviser de la soirée, alors j’essaye de me donner bonne conscience en me promettant de ne pas dépasser une demi-heure de pause avant de retourner au château. Je programme ma montre pour qu’elle siffle au cas où je ne voie pas le temps passer, puis je sors dans le parc. Il est presque désert, tous les élèves étant, à ma connaissance, soit en révisions, soit en examens.

Je marche sans vraiment me soucier de là où mes pas me mènent, et à mi-chemin vers le lac, j’ai envie d’aller m’asseoir à l’ombre du grand arbre juste à côté. Mais je m’aperçois que je ne suis pas la seule à avoir pensé à profiter du beau temps. En reconnaissant quelques-uns d’entre eux, je déchante : j’avais oublié que les cinquième et les septième année ont déjà fini leurs BUSE et ASPIC.

Je change de cap vers la cabane de Hagrid et croise Potter, Bill Weasley et sa mère engagés dans une conversation très animée qui a l’air de faire beaucoup de bien au champion. Tant mieux pour lui, après tout, mais je m’abstiens de toute remarque parce que je ne suis pas sûre d’avoir totalement accepté le fait qu’il ait été intégré au Tournoi. Pour une fois que Poufsouffle avait le beau rôle, il a fallu qu’il l’entache.

Avec un pincement au cœur, je réalise que j’arrive presque au terme des trente minutes de ma récréation, alors je rentre au château. Je reprends une marche rapide, la tête baissée comme à mon habitude, et à hauteur de la Tour Ouest, je tombe nez-à-nez avec…

« Cédric ! »

« Tiens, salut, » murmure-t-il, jetant un coup d’œil tout autour de lui.

Il agit assez bizarrement, le dos plaqué contre le mur de la tour, tournant sans cesse la tête.

« Tu te caches ? » je fais en rigolant.

« Ouais, » me dit-il d’un ton très sérieux.

Subitement, je m’en veux d’avoir ri et je sens mes joues devenir toutes rouges. Cédric m’accorde un bref regard, les lèvres pincées, comme s’il regrettait de m’avoir dit ça. Je réalise que je suis plantée depuis plusieurs secondes au même endroit et je me sens vraiment bête.

« Ça n’a pas l’air d’aller, » je fais remarquer.

Et à l’instant où je prononce cette phrase, je la regrette aussitôt. C’est évident qu’il ne va pas bien, à voir son visage… Et puis même sans ça, il s’apprête à passer la troisième tâche du Tournoi, ce n’est pas rien.

« Si, si, » répond-il d’un ton qui n’arrive même pas à le convaincre lui-même.

Je n’ai pas tellement envie de rester là, et sa réponse, bien qu’elle ne soit probablement pas sincère, me donne une bonne excuse pour partir.

« Bon, ben… »

Je fais mine de m’en aller, et au moment où je tourne la tête, il m’appelle.

« Attends… Olivia ! »

J’ai un moment d’hésitation. D’un côté, je suis vraiment mal à l’aise en sa présence, mais de l’autre, je ne peux pas faire comme si je ne l’avais pas entendu. C’est à ce moment-là que ma montre sonne. Je sursaute, puis je panique un peu à l’idée de causer autant de bruit. Je finis tout de même par sortir ma baguette et arrêter la sonnerie.

« Tu… Tu es attendue quelque part ? » demande Cédric. « Vas-y, t’en fais pas pour moi. »

Je me retourne et vois qu’il affiche une mine triste que je n’ai jamais vue sur son visage.

« Non, pas du tout, c’est juste… »

Je me vois mal lui dire que je dois y aller parce que mes notes d’Histoire de la Magie m’attendent. Mes examens sont peut-être des problèmes assez ridicules à côté de ses soucis à lui… Et puis je peux bien rester cinq minutes de plus, ce n’est pas comme si j’avais du retard dans les révisions.

« C’est rien, » je déclare. « Qu’est-ce que tu voulais me dire ? »

Il prend une profonde inspiration et me regarde droit dans les yeux. Je suis tellement terrifiée par ce qu’il s’apprête à me dire que j’en oublie que beaucoup de filles rêveraient d’être à ma place.

« J’ai la trouille, pour ce soir… » finit-il par admettre. « Et… j’espérais que voir mes parents me ferait du bien, sauf que mon père n’arrête pas de casser du sucre sur le dos de Potter, lançant à tout bout de champ que c’est de sa faute si la Gazette n’a pas parlé du fait que moi aussi, je suis un Champion… »

Je dois avouer que sur le coup, je ne comprends pas grand-chose de ce qu’il dit. Je ne lis pas la Gazette, Merlin m’en garde. Alors forcément, je ne sais pas quoi lui dire, et il croit que c’est une invitation à se confier un peu plus.

« Ils vont divorcer, » fait-il en affichant un sourire faux, « mes parents. Ils m’ont annoncé ça tout à l’heure. »

Ses aveux me choquent. Le visage de Cédric à l’heure du déjeuner me revient en tête. Ses parents affichant tous les deux une mine grave, ce n’était pas pour la raison que je croyais. J’en oublie la gêne, le fait que c’est la première fois que j’ai une vraie conversation avec lui, enfin une vraie conversation tout court, depuis que je suis à Poudlard. Mes parents sont toujours ensemble, et ils s’aiment, du moins c’est l’impression qu’ils donnent, alors je sais que je ne peux pas compatir, parce que je ne peux pas imaginer ce que ça me ferait. Seulement, je trouve ça ignoble qu’ils lui aient confié ça juste avant qu’il n’aille affronter les ultimes dangers du Tournoi. Ça va le déstabiliser, c’est sûr !

Et mon tact légendaire, celui qui a fait tout le tour de Poudlard et peut-être même dépassé les frontières d’Ecosse, revient à la charge.

« Franchement, ils auraient pu attendre que tu sois sorti du labyrinthe pour te l’annoncer, c’est vraiment débile d’avoir fait ça, » fais-je en râlant.

Je lève les yeux au ciel. Les adultes m’exaspèrent, parfois. Puis je regarde à nouveau Cédric, et à ma plus grande surprise, il éclate de rire. Je regarde autour de moi pour voir si quelqu’un ne lui aurait pas lancé un sortilège d’allégresse : il n’y a personne d’autre.

« Ça va ? »

C’est tout ce que j’ai pu dire sur le coup, je crois avec le recul que j’étais terrifiée par sa réaction. Cédric rigole encore un moment que je qualifierais de long, bien que ma notion du temps soit un peu perturbée à cet instant. Puis il parvient à se reprendre et déclare :

« Tu es géniale, tu sais ? »

J’ai l’impression d’avoir reçu un Cognard en plein dans l’estomac. Non pas que ça me soit déjà arrivé, je ne joue pas au Quidditch.

Cédric s’avance d’un pas. Il ne se soucie plus de se cacher, on dirait.

« Ça fait une heure que je m’imagine annoncer ça à mes amis, et à chaque fois que j’essaye de savoir comment ils réagiraient, je les vois tous s’apitoyer sur mon sort, compatir à ma douleur, m’envoyer des tapes dans le dos… Certaines filles m’offriraient des chocolats en battant des cils et priant que je m’intéresse à elles… »

Je le regarde sans dire un mot. Cédric n’a pas besoin de savoir ce que je pense de ces groupies.

« Et toi, tu viens avec tes gros sabots… »

Je le coupe précipitamment.

« Désolée, je sais que je n’aurais pas dû… C’est mon gros défaut. Enfin, j’en ai plein d’autres, mais celui-là… »

« Ne t’excuse pas ! » s’exclame-t-il en me coupant à son tour. « Au contraire, tu as dit exactement ce que je pense depuis ce matin mais que je n’ai pas encore réussi à extérioriser… »

Il sourit, sincèrement cette fois-ci, et je rougis à nouveau. Je baisse les yeux.

« C’est ce que tout le monde pense, » fais-je en haussant des épaules, « mais personne ne voudra te le dire parce qu’ils auront peur de te faire mal. C’est la contrainte d’être entouré par des Poufsouffle, ils sont tous trop gentils pour te dire les choses en face. »

« Ils ? » répète Cédric en riant. « Parce que tu n’es pas à Poufsouffle, peut-être ? »

Je hausse les sourcils en faisant la moue. Je m’apprête à répondre quelque chose, bien que je ne sache pas exactement quoi, mais Cédric prend à nouveau la parole.

« Je suis désolé, je ne suis qu’un idiot. »

Il recule de quelques pas, retournant près de la tour.

« Désolé de quoi ? » je lance.

Il se retourne à nouveau et balaye l’air du revers de la main avant de la mettre dans la poche de son pantalon.

« Je t’embête avec mes états d’âme depuis tout à l’heure, alors que je n’ai jamais été là pour tes problèmes depuis ces six dernières années… »

Je fais un pas en arrière, surprise. Je m’attendais à ce qu’il me dise qu’il s’en voulait de prendre mon temps alors que je devrais être en train de réviser. N’ayant pas tellement envie de dire quelque chose à ce sujet, je hausse les épaules. En face de moi, Cédric est en train de se traiter de tous les noms.

« Quel abruti je fais, vraiment ! » s’exclame-t-il en donnant un coup de pied dans un petit caillou qui vole quelques mètres plus loin.

« Mais non, » dis-je en serrant les poings dans mes poches. « Tu n’y es pour rien, de toute façon. »

Il s’avance subitement dans ma direction, et j’ai un nouveau mouvement de recul.

« Un peu, si, » dit-il en baissant le ton de sa voix. « Depuis six ans qu’on est dans la même classe, je ne suis jamais venu vers toi. »

J’ai soudainement envie de lui rétorquer qu’il vient de le faire, et surtout qu’il me fiche la trouille, mais je me retiens. C’est précisément ce genre de remarque que je dois arrêter de faire.

« Malheureusement, » poursuit-il, « et peut-être que je vais t’étonner en disant ça, mais je ne suis pas tellement à l’aise avec les filles. »

J’avale ma salive de travers. Etonnée ? Tu parles. Plutôt éberluée. Je n’arrive pas à imaginer que Cédric Diggory, Capitaine et Attrapeur de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle, Préfet-en-Chef et Champion (enfin, l’un des champions) de l’école, soit intimidé par les filles.

« Tu ne me feras pas croire que tu ne les as pas vues, à me regarder comme si j’étais un morceau de viande particulièrement appétissant… »

Cette fois-ci, c’est moi qui éclate de rire. Je crois que ça ne m’est pas arrivé depuis bien longtemps. En tous cas c’est la première fois à Poudlard, et ça fait du bien. Je suis en train d’évacuer une petite partie de la rancune des six longues années pendant lesquelles j’ai souffert de l’indifférence des autres.

« Heureux de te faire rire, » fait Cédric après un temps de réflexion, « mais ça ne les empêchera pas de discuter de la meilleure façon de m’assaisonner. »

Son ton désinvolte me fait devenir complètement hystérique. Vous dire que je suis pliée en deux serait un euphémisme, et si vous ne me croyez pas, c’est que ça ne vous est jamais arrivé.

« Je crois que tu es bien la seule que je fasse rire avec ça, » fait remarquer Cédric.

L’état d’hilarité dans lequel je suis rend mes nerfs encore plus sensibles. Pire : je me tords tellement que je finis par tomber en arrière. Heureusement, Merlin soit loué pour ça, j’arrive à maîtriser la chute et mon geste passe in extremis comme une volonté de m’asseoir sur l’herbe.

Après un long moment, Cédric décide de s’asseoir lui aussi. Il m’adresse un sourire, je le lui rends et nous restons là, au pied de la Tour Ouest, à prendre l’air, et surtout, pour ma part, un beau coup de soleil (si, même en Ecosse, c’est possible), entouré par deux arbustes et un arbre qui m’a l’air centenaire à vue d’œil. On ne dit pas un mot, ni l’un, ni l’autre pendant une période de temps que je ne peux même pas estimer. Loin de moi l’incapacité de trouver des choses intéressantes à dire, pour une fois, j’ai la sensation qu’il a seulement besoin d’une présence, après tous ces aveux qu’il m’a faits. Quant à moi, je suis contente de ne plus avoir à écouter, au moins je ne passe pas chaque seconde à réfléchir sur la meilleure attitude à adopter.

Bon, je ne vais pas faire durer le suspens encore plus longtemps, autant vous dire franchement que mes révisions de l’après-midi sont entièrement passées aux oubliettes. C’est seulement lorsqu’on entend les élèves qui étaient au bord du lac remonter vers le château que je pense à regarder l’heure, et Cédric en fait autant.

« Mince ! Déjà ? » s’exclame-t-il.

Je ne peux pas m’empêcher d’être un peu flattée à l’idée de savoir qu’il n’ait pas vu le temps passer en restant avec moi.

« Cho va m’en vouloir… »

Soudain, j’ai un pincement au cœur. Ça m’ennuierait qu’il soit en retard pour un rendez-vous avec sa petite amie.

« Désolée, » je fais de façon machinale.

Cédric me regarde à nouveau dans les yeux.

« Ne le sois surtout pas, au contraire, c’est moi qui te demande pardon de t’avoir retenue tout ce temps, surtout en plein milieu des examens… »

Je rougis. Il est vraiment gentil, et sans avoir à se forcer : même avec Eurydice, parfois, j’avais l’impression qu’elle n’était pas toujours sincère avec moi.

« T’en fais pas, j’ai assez révisé comme ça ce week-end. »

Il sourit à nouveau.

« Merci, ça m’a fait du bien, » dit-il simplement.

« Moi aussi, » je réponds précipitamment.

Il se relève, et j’en fais autant. Il me propose de retourner au château ensemble, et je hoche la tête, un peu intimidée. Qu’est-ce que les autres vont dire s’ils voient qu’il traîne avec moi ? Et comme s’il a lu dans mes pensées, il déclare :

« Tu es une fille bien, Olivia. »

J’ai envie de m’enfuir en courant. Je sais bien qu’il ne flirte pas, c’est juste un compliment comme un autre, mais comme je n’en reçois pas souvent, je me sens toute bizarre.

« J’en sais rien, » je lui réponds, essayant de cacher ma gêne.

« Moi je le sais, » renchérit-il. « Ceux qui ne le croient pas, c’est parce qu’ils n’ont pas pris le temps de s’en rendre compte. »

« Ouais, » je fais en riant, « il faut beaucoup de patience pour me supporter, je crois… »

Il rigole doucement et hausse les sourcils, les mains dans les poches.

« En même temps, la patience est une vertu de Poufsouffle… Si tu fais partie des nôtres, c’est peut-être parce que le Choixpeau a pensé que tu trouverais plus probablement ta place parmi des gens sympas, patients et loyaux… »

Je soupire.

« Sauf qu’il ne s’est peut-être pas rendu compte à quel point les filles de notre classe sont impitoyables, maniaques, sectaires… Et complètement dingues de toi, tant que j’y pense ! »

Cédric esquisse un sourire moqueur.

« Au moins elles ont du goût, » marmonne-t-il, mais d’une voix tout de même suffisamment forte pour que je l’entende.

« L’autodérision devrait être une qualité indispensable pour être à Poufsouffle, » fais-je remarquer en lui adressant un clin d’œil, poussée par l’intuition du moment.

« Tu devrais soumettre ta proposition à Dumbledore ! » s’exclame Cédric.

Nous arrivons devant une volée de marches qui mène à la cour de Métamorphose. Je réalise qu’on a fait un détour pour ne pas rentrer par la grande porte, et si j’avais eu un esprit tordu, j’aurais pu me sentir vexée à croire que Cédric ne veuille pas qu’on me voie avec lui. Mais si ça avait été le cas, il ne m’aurait pas proposée de repartir vers le château en sa compagnie. Il m’aurait dit en bas de la Tour qu’il devait filer, et il m’aurait laissée sur place.

« Peut-être bien, » je finis par répondre, tentant de faire dissiper mes doutes. « Au moins le Choixpeau n’accepterait plus n’importe qui dans notre maison… »

Tous les jours, les Poufsouffle sont victimes des élèves des autres maisons qui nous charrient à propos du fait que les qualités requises chez nous n’exigeraient pas de talents exceptionnels comme le courage de Gryffondor, l’ambition de Serpentard ou la créativité de Serdaigle.

Cédric se doute bien de quoi je parle. Même lui reçoit les moqueries des autres. Moins souvent que la plupart d’entre nous, mais ça arrive. Nous ne sommes jamais en tête du classement pour la Coupe des Quatre Maisons, parce que nous n’avons pas chez nous des compétiteurs prêts à tout pour prouver notre supériorité, et que gagner des points n’est qu’une tâche secondaire dans nos études. Loin d’être des cafteurs, de passer trois jours à réviser sans prendre le temps de s’amuser ou de ruser pour bien se faire voir des professeurs, nous pouvons au moins nous vanter d’avoir gagné tous nos points de façon honnête.

« Un jour, » déclara Cédric, « il faudra que je te raconte ce que Flitwick m’a dit à propos de la répartition du temps des Fondateurs. Helga était loin d’être la naïve qui accepte tout le monde, contrairement à ce que laisse supposer le Choixpeau quand il chante au banquet de début d’année… »

« Tu veux dire que… ? »

Je ne finis pas ma phrase. J’allais lui demander s’il était sérieux en disant qu’il viendrait me reparler un jour, et je crois que je me suis retenue à temps. J’ai l’impression d’avoir complètement changé de personnalité depuis le début d’après-midi, et pourtant je suis toujours la même.

Nous quittons la cour de Métamorphose en direction de la partie principale du château, et nous aboutissons dans un couloir étroit, parallèle à celui qui mène à la Salle Commune de Poufsouffle.

« Je t’abandonne là, » fait Cédric en s’arrêtant.

Je sais qu’il a utilisé le terme en exagérant, et ayant fait deux pas de plus, je me tourne vers lui et lui fais un signe de la main.

« Bonne chance pour ce soir, » dis-je. « J’espère que ça va s’arranger avec tes parents. »

Il m’adresse un nouveau sourire.

« Merci, Olivia. »

Puis il s’en va. Je le regarde s’éloigner quelques secondes en sifflotant, les mains dans ses poches, et je mets du temps avant de réaliser que je souris, peut-être un peu bêtement, mais je m’en fiche. Je pousse la porte et me retrouve dans le Grand Hall. Il est presque désert. Je jette un nouveau coup d’œil à ma montre, il reste une bonne demi-heure avant le banquet, alors je décide de retourner dans la Salle Commune pour réviser, histoire d’empêcher ma bonne conscience de tordre le cou du diable sur mon autre épaule.

***

J’ai passé le meilleur après-midi de ma vie aujourd’hui, et tout va très bien jusqu’au soir, jusqu’à ce que Potter revienne du labyrinthe, la main crispée sur le corps sans vie de Cédric. Je pleure en réalisant qu’il est mort, mais pas comme toutes ces filles qui déplorent le fait qu’elle ne pourront plus jamais l’admirer en secret, bien qu’aucune d’entre elles n’ait jamais été discrète, en fin de compte.

Pour être plus précise, je verse quelques larmes, mais en silence, parce que même si personne ne fait attention à moi, je ne veux pas donner l’occasion à quiconque de savoir que Cédric a passé le dernier après-midi de sa vie avec moi. Il était avec moi pour les derniers rayons du soleil qu’il a laissés caresser son visage, pour ses derniers doutes à propos du Tournoi, pour ses dernières confidences concernant le divorce de ses parents, qui au final n’aura jamais lieu. Après la mort de leur fils, ils resteront ensemble, se soutenant l’un l’autre, et quand Mrs Diggory mourra à l’âge de soixante-quinze ans, son mari la suivra sept jours plus tard, accablé par le chagrin.

Quelques jours après la fin du Tournoi, pourtant, pendant l’heure d’étude, j’éclate subitement en sanglots sans pouvoir m’arrêter de pleurer. Les professeurs sont très inquiets à mon sujet, et je passe la nuit à l’infirmerie, juste après que Potter en soit sorti. En fait, je réalise à ce moment-là que Cédric n’a pas eu le temps de me raconter son histoire à propos d’Helga.

Le jour du retour à Londres, je me décide à aller voir le professeur Flitwick dans son bureau, priant Merlin de toutes mes forces pour qu’il s’en souvienne. A mon plus grand bonheur, il me sourit, malgré son air fatigué et triste, et se met à m’expliquer :

« A l’époque où les Fondateurs s’occupaient eux-mêmes de la répartition, Godric et Salazar menaient un combat sans égal pour s’accaparer les élèves qui avaient du caractère. De temps à autre, Rowena sortait les griffes lorsqu’elle repérait un élève faisant preuve d’une curiosité exceptionnelle et à qui le travail ne faisait pas peur. Et lorsqu’Helga voyait que personne ne se battait pour un des enfants, elle le mettait à l’épreuve en lui faisant croire qu’il n’était pas digne d’étudier la magie et qu’il devait rentrer chez lui. En fonction de sa réaction, l’élève pouvait montrer des signes d’impatience, ce qui était rédhibitoire pour elle, sauf qu’en général, il était tellement désemparé qu’il démontrait une qualité valable pour les autres maisons. Rowena consentait ainsi à prendre ceux qui promettaient d’étudier avec assiduité, Salazar ceux qui faisaient un acte de magie sous la colère, et Godric ceux qui tentaient de prouver qu’ils étaient tout autant dignes que les autres de rester à Poudlard. Aujourd’hui, le Choixpeau ne peut pas tester les élèves de cette façon, mais il ne place à Poufsouffle que les élèves qui ont suffisamment de force en eux pour accepter sans broncher le fait d’être dans une maison qui fait la risée de beaucoup de monde. »

Il se tait quelques instants, puis il conclut :

« Vous savez, Miss Cauldwell, prendre sur soi n’est pas une qualité, c’est un véritable don de la nature…. »

Son histoire est une vraie révélation pour moi. Sur le coup, je n’ai pas beaucoup de temps pour y penser : il faut que je me dépêche pour ne pas rater le train. Je remercie Flitwick et je pars en courant à Pré-au-Lard. Je ne sais pas pourquoi, mais connaître cette histoire me paraît encore plus important que le fait que Cédric n’ait pas eu le temps de m’intégrer dans notre classe.

Rien ne changera de ce côté-là. Enfin si, une seule chose : je vais commencer à apprécier ma solitude. En fait non. J’apprécierai dans ma solitude tout ce que Cédric n’aimait pas de sa popularité.

Et tandis que je monte à bord du Poudlard Express et que je me trouve un compartiment isolé, je me remémore les six années que j’ai passées jusque-là à Poudlard. Ce n’est pas un hasard si le Choixpeau m’a envoyée à Poufsouffle : j’y suis afin de comprendre la vraie richesse des qualités que sont la patience, la loyauté et la justice.

Ce ne sont pas des vertus permanentes que l’on peut prétendre posséder ou maîtriser à la perfection, mais elles sont tout aussi utiles que la hardiesse, la ruse ou l’érudition dans certains cas. Et lorsqu’un mage noir tue un jeune sorcier sans aucune raison, juste parce qu’il en a envie, là où les qualités des autres maisons vous aident à aller de l’avant, que ce soit pour combattre les forces du mal ou les embrasser, il n’y a que la patience pour vous préparer au pire, que le goût de la justice pour croire tout au fond de vous que tout se paye un jour, et que la loyauté pour que vous n’oubliiez pas que la vie n’est jamais faite de hasards.

J’aime penser que Cédric n’a pas voulu prendre la Coupe pour lui tout seul parce qu’il a eu assez de patience pour réfléchir au fait que Potter la méritait tout autant que lui. Il a fait preuve de loyauté en se battant, même brièvement, aux côtés de l’Elu, et de justice en aidant tous ces fantômes dans le cimetière à faire gagner du temps à celui qui était destiné à mettre fin à la pire des guerres que le monde sorcier ait jamais connu.

Je crois que s’il y a un seul élève dans toute l’école pour qui le Choixpeau ne s’est vraiment pas trompé, c’est bien Cédric.

Note de fin de chapitre :

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