Voici une autre fiction :)
Ici on trouvera une Rose plutôt cynique et froide envers les hommes externes à la famille.
Scorpius sera un homme plutôt... SURPRISE! xD
Voilà! Je vous laisse découvrir ma nouvelle fiction, en espérant qu'elle vous plaira!! :)
Bonne lecture!
Voici le premier chapitre! j'espère qu'il vous plaira :)
Bonne lecture ^^
Rose se réveilla, sentant une présence chaude et plutôt robuste l'entourer de ses bras musclés. Elle tourna son regard vers son amant d'une nuit, Marc Longsdale.
Elle soupira. Encore une nuit en parfaite compagnie, ce n'était pas ça le problème. Le problème était qu'elle ne l'aimait pas. "Ne jamais dire: je t'aime" s'est-elle toujours dit. La liberté, il n'y avait que ça de vrai. Elle adorait se sentir libre, et non emprisonnée à un seul homme. Elle n'était pas une garce, loin de là, mais, ses précédentes vies amoureuses étaient désastreuses au point de vouloir vivre célibataire jusqu'à la fin de ses jours.
Elle entendit alors la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. "Sûrement Albus" pensa-t-elle.
En effet, juste après avoir fini leur scolarité à Poudlard, ils s'étaient tous les deux pris un petit appartement au coeur d'une banlieue de Londres. Petit, mais tout à fait à leur goût.
Elle se leva, sans réveiller l'homme qui dormait à poings fermés, enfila un peignoir et alla rejoindre son cousin, qui se trouvait dans la cuisine. Celui-ci, occupé à préparer du café, ne se rendit compte de la présence de sa cousine qu'en entendant sa voix:
- Tu as passé une bonne nuit, Roméo?, demanda-t-elle un sourire sournois aux lèvres.
Albus se retourna et sourit à sa cousine, adossée contre la chambranle de la porte de la cuisine. Il la contempla et lui répondit, un sourire moqueur aux lèvres:
- Je ne suis pas le seul, on dirait...
Rose éclata de rire. Elle s'avança alors vers lui, et lui dit d'une voix blasée:
- Moi, c'est pas de l'amour, mais du plaisir. Tandis que toi...
Albus alluma la cafétière, et mis des croissant sur le tosteur. Un sourire rêveur, éclairait son visage, malgré ses cernes sombres.
Rose se hissa sur la table et s'y assit. Elle contempla son cousin, qui s'affairait à préparer le petit-déjeuner. Cela dit, elle remarqua que son cousin évitait de la regarder dans les yeux. Elle reprit:
- Et sinon, comment s'est passée ta nuit d'amour?, demanda-t-elle, l'air de rien.
Il s'arrêta, et se tourna vers elle. Son sourire avait quitté son beau visage, et ses yeux verts émeraude la fixaient à présent, désemparés.
- Tu crois que je... Avec Elle?, lui demanda-t-il gêné.
Elle écarquilla les yeux, surprise.
- Ben... Je ne pense pas que tu puisses faire autre chose, si tu veux mon avis, avoua-t-elle en roulant des yeux.
Albus baissa les yeux. Il se passa une main dans les cheveux. Il afficha un air embêté.
- En fait, on ne fait pas spécialement... ça.
Rose fronça les sourcils. "Comment...?", pensa-t-elle.
- Mais alors, que faites-vous depuis presque trois semaines? Tu vas chez elle pratiquement tous les soirs. Vous ne faites... rien?
Albus secoua la tête négativement. Rose en resta incroyablement surprise et étonnée.
- Tu es sûre que c'est la bonne?
Il soupira, excédé.
- Oui, et je crois que c'est pour ça qu'il ne s'est encore rien passé, répondit-il. Je... je veux prendre tout mon temps avec elle...
Rose ouvrit des yeux grands comme des soucoupes. Ensuite, elle s'exclama:
- Mais alors ça veut dire que tu l'as trouvée!
Albus sursauta. Il regarda sa cousine avec étonnement.
- Hein?
Rose soupira, en levant les yeux au ciel.
- L'amour de ta vie, Albus. L'amour de ta vie!, répondit-elle en secouant les bras de bas en haut en direction de son cousin, d'un air désepéré.
- Ah bon?
- Pfff... T'es pas croyable! La femme de tes rêves te côtoie presque tous les soirs, et toi, tu ne sais même pas que c'est Elle!, s'exclama-t-elle en insistant sur le "elle".
Albus affichait un regard perdu, qui s'illumina à mesure de penser à la jeune femme qui faisait battre son coeur.
Rose sourit, heureuse pour son cousin.
- Vous vous êtes déjà embrassés?
- Oui. Mais légèrement.
Elle rit de soulagement.
- C'est clair: c'est la femme de ta vie!
Et sur ces mots, elle entreprit de faire la dance de la joie, faisant sourire son cousin, qui la rejoint quelques secondes plus tard.
Rose s'arrêta, et face à son cousin, elle avança sa main vers ses cheveux, et les ébouriffa tendrement.
- Je suis sincèrement heureuse pour toi, Al'.
- Merci. Je n'aurais jamais cru La trouver de cette façon...
- Oui, hein? Merci à Teddy et Victoire! Et à la petite Liliane!
Ils éclatèrent de rire.
En effet, Teddy et Victoire, mariés, avaient eut une petite fille, de six ans déjà, et un jour, il y a un mois, Teddy demanda à Albus s'il pouvait s'occuper de sa Liliane pendant une journée, pour que Victoire et lui puissent célèbrer leurs 7 ans de mariage. Albus, n'ayant rien à faire au bureau des Aurors accepta, et il emmèna donc la petite au parc. Et là, il rencontra Selena Goldstein.
Elle était venue avec son petit neveu de neuf ans. Celui-ci jouait tranquillement près de la mare aux canards du parc alors que Selena le surveillait de près. Mais, elle fut alors déconcentrée par un jeune homme qui voulait la séduire, et ne vit pas son neveu tomber dans la mare. Une belle jeune femme de 23 ans ne passe pas inaperçue après tout! Albus, qui était justement là avec Liliane, réagit au quart de tour, poussé par son instinct, plongea dans la mare afin d'aider l'enfant. La jeune femme se détourna alors de son soupirant et se précipita vers la rive, l'air affreusement inquiète. Albus ressortit, trempé de la tête aux pieds, tenant l'enfant dans ses bras. Celui-ci, un air ahuri au visage, était incapable de prononcer le moindre mot. Et lorsque sa tante commença à le sermoner du fait qu'il ne fallait pas se jetter dans la mare comme ça, il baissa les yeux, honteux. Albus, rejoint par Liliane, essayait d'essorer ses vêtements, le mieux qu'il pût. La jeune femme, s'approcha et remercia chaleureusement Albus, laissant le soupirant sans un regard pour lui. Lorsque leurs regards se croisèrent, l'expression "coup de foudre" se fit ressentir. Elle l'invita alors chez elle afin de se sècher lui et son neveu. Ils discutèrent alors, se rapprochèrent fortement se trouvant des tas de points communs, et... L'idylle commença.
Albus regarda alors sa montre et s'exclama:
- Merde! On doit se rendre au bureau!
Rose le regarda étonnée avant de se précipiter en catastrophe dans sa chambre, en criant:
- Merde! Merde! Merde! La réunion! Le patron va nous tuer!
Son amant, qui dormait a poings fermés, se réveilla en sursaut à l'entrée en furie de la jeune rousse.
- Que se passe-t-il?, demanda-t-il d'une voix endormie.
- Notre nuit est finie, alors si tu veux bien te rhabiller et retourner chez toi, Daniel..., dit-elle sans le regarder, se dépêchant de se trouver des vêtements, à la vitesse de l'éclair.
- C'est David, la corrigea-t-il.
- Peu importe!, s'exclama-t-elle, excédée. Ce n'est pas comme si on allait se marier non plus!, rajouta-t-elle, cynique.
Cette dernière phrase dite, elle se précipita en courant vers la salle de bains. Avant de sortir, elle lança tout de même:
- Ciao, Davis!, lança-t-elle d'une voix hypocrite.
Le jeune homme fixa le point où Rose disparût d'un air perdu. Il commença alors à ranger ses affaires, s'habilla et sortit de la chambre de la rouquine. Albus, qui préparait la table, leva les yeux vers l'amant de sa cousine, et lui dit d'une voix neutre:
- Nous devons aller au Ministère, donc il faudra que tu te dépêches de partir.
David le regarda inccrédule.
- Bonjour, à toi aussi.
Albus le fixa, les sourcils froncés, l'air de dire "on n'est pas potes, alors, pas la peine que je te cause", et se détourna afin de terminer sa tâche.
David, voyant la table préparée, s'avança vers elle mais Albus l'arrêta:
- Je peux savoir ce que tu fais?
- Ben je vais déjeuner...
Albus esquiça un sourire ironique.
- T'es pas à l'hotel, bonhomme. Si tu veux déjeuner, il y a un café juste au coin de la rue.
David le regarda en fronçant les sourcils. Il allait lui dire à ce crétin qu'on ne lui parlait pas de la sorte, lorsque Rose réapparut, telle une fusée, en se précipitant vers la table, où elle prit un croissant. Cette dernière le regarda surprise et lui demanda:
- T'es encore là?
David, surpris, ne répondit pas tout de suite.
- A mon avis, un bon discours s'impose, Rosie..., déclara Albus.
- Quoi?, demanda le jeune amant, confus.
Rose soupira et engloutit ce qu'il restait de son croissant. Elle avala et plongea ses yeux azur dans ceux marrons de son "invité".
- Ecoute: c'était super cette nuit, mais chez nous (elle se montra elle et Albus d'un geste de la main), les mecs que j'invite, ne restent jamais jusqu'après 10 heures. On a passé un bon moment, et c'est tout. Je ne te suis pas liée, et je ne le serais jamais. Faudra que tu cherches ailleurs si tu veux une gentille femme pour te caser avec, car moi, je suis in-dé-pen-dante. Oh, et ne t'inquiète pas, tu n'es pas le premier à vivre ceci. Plusieurs avant toi ont essayé de rester pour le petit-déj', mais n'ont pas survécu...
- Heu... N'ont pas survécu... à qui?, demanda David, un brin soucieux.
- A mon père, quelle question!, s'exclama-t-elle en levant les yeux au ciel. Alors si tu tiens à ta tête tu ferais mieux d'y aller, car il risque de débarquer à n'importe quel moment...
- Bon, Rose, faut qu'on y aille...
- Oui! On va te reconduire à la porte, dit-elle en parlant à David.
Celui-ci, ne comprenant rien à rien, se laissa entraîner par ses hôtes, sans aucune résistance. Après tout, il n'avait aucune chance...
Une fois dans le couloir, le jeune homme voulu s'avancer pour faire la bise à Rose, en toute politesse, mais Albus l'écarta de lui, en s'exclamant:
- Pas le temps! Salut!
- Mais...
- Ouais! Salut et mets-moi au courant quand tu auras trouvé la femme de ta vie!
Les deux cousins s'éloignèrent en courant, et traversèrent la grande porte principale de l'immeuble, laissant David, penaud, les bras le long du corps, sans effectuer un seul mouvement, les sourcils froncés.
- Bizarre..., marmonna-t-il avant de mettre les mains dans les poches et de se diriger vers la rue, afin de se rendre chez lui.
***
Dans une ruelle sombre...
- Hahaha! T'as vu la tête qu'il a fait?, s'exclama Albus, un grand sourire aux lèvres, plié en deux, les mains sur ses genoux, fatigué d'avoir couru.
- Hahaha! il faut vraiment que je colle une charte sur le mur de l'entrée en y inscrivant les règles de l'appart... Dont celle de ne pas rester pour le petit-déjeuner!
- Ouais! En plus j'avais tout préparé et à cause de lui on n'a même pas pu manger...
- Pffff! J'ai faim! tu crois qu'ils nous laisseront manger au bureau?
- Sans doute. T'oublie, que mon père est chef des Aurors et que le tien est chef adjoint. Sans oublier, que tu es la petite princesse à son papa!
- Mmm... Il y a d'énormes avantages à être les rejetons des patrons.
- Bon, allons-y.
Albus tendit son bras, tel un gentleman. Rose rit, de son geste exagéré, mais accepta tout de même.
Avant de transplaner, Albus déclara:
- Ah, au fait! La prochaine fois, évite d'ammener des pauvres types, Rose.
- Maiii-eûh! Ce sont les meilleurs!
- C'est ton problème! Pas question que je vois des abrutis dès le matin chez moi...
- Pfff! D'accord! J'imagine que j'aurai besoin de ton accord à chaque fois que j'en ammène un...
- Tout à fait! Vérification de la marchandise, cousine!
- Pff! T'es chiant!, s'exclama Rose, un sourire aux lèvres.
- Et toi, une chieuse!, répondit Albus, un large sourire moqueur aux lèvres.
Ils rirent de bon coeur. Ben oui! Vous pensiez qu'ils étaient vraiment en train de se disputer pour de vrai? Jamais! Albus et Rose, sont aussi proches que l'étaient leurs parents. Et la dispute entre eux deux, ça n'existe pas.
Ils transplanèrent alors, bras dessus-bras dessous, les rires les suivant jusqu'au bureau des Aurors.
Bon, un peu de mise en bouche, me suis-je dite...
Qu'est-ce que vous en pensez?
Allez-y! Que ce soit, pour encourager, pour se plaindre ou pour me dire que vous avez aimé, une petite revieuw m'aiderai pour la suite... Merci à vous! Et j'espère que ce premier chapitre vous a plu :) Bisous!!!!