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News

Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Programme de juillet des Aspics


Bonsoir à toustes !

Un peu de lecture pour vous accompagner en cette période estivale... Vous avez jusqu'au 31 juillet pour, d'une part, voter pour le thème de la prochaine sélection ici et, d'autre part, lire les textes de la sélection "Romance" du deuxième trimestre 2024, et voter ici !

Les sélections sont l'occasion de moments d'échange, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur le forum ou directement en reviews auprès des auteurices !


De L'Equipe des Podiums le 11/07/2024 22:30


Assemblée Générale 2024


Bonjour à toustes,

L'assemblée générale annuelle de l'association Héros de Papier Froissé est présentement ouverte sur le forum et ce jusqu'à vendredi prochain, le 21 juin 2024, à 19h.

Venez lire, échanger et voter (pour les adhérents) pour l'avenir de l'association.

Bonne AG !
De Conseil d'Administration le 14/06/2024 19:04


Sélection Romance !


Bonsoir à toustes,

Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, sur notre page d'accueil s'affichent désormais des textes nous présentant des tranches de vie tout aussi romantiques ou romancées les uns que les autres ! Et oui, c'est la sélection Romance qui occupera le début de l'été, jusqu'au 31 juillet.

Nous vous encourageons vivement à (re)découvrir, lire et commenter cette sélection ! Avec une petite surprise pour les plus assidu.e.s d'entre vous...

Bien sûr, vous pouvez voter, ça se passe ici !


De Jury des Aspics le 12/06/2024 22:31


145e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 145e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 14 juin à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
À très bientôt !


 


De L'équipe des nuits le 12/06/2024 12:33


Maintenance des serveurs


Attention, deux interventions techniques prévues par notre hébergeur peuvent impacter votre utilisation de nos sites les 28 mai et 4 juin, de 20h à minuit ! Pas d'inquiétudes à avoir si vous remarquez des coupures ponctuelles sur ces plages horaires, promis ce ne sont pas de vilains gremlins qui grignotent nos câbles ;)

De Conseil d'Administration le 26/05/2024 18:10


Merlin ! Je suis un homme par ExtraaTerrestre

[13 Reviews]
Imprimante
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

Voici ma participation au concours (qui ne se fera peut-être pas : "Harry Potter, Potter Harry et Vice-verça".

Edwige Nott est un OC que j'ai déjà utilisé dans une autre fics (et d'autre à venir.) Si ça vous intéresse :

Une Chouette idée

Merlin ! Je suis un homme



-Non, Fred. Je ne viendrai pas jouer à ce... jeu.
-Allez Edwige ! Tu vas voir, c'est amusant !
-Si c'est pour que James s'acharne à me lancer ces trucs puants dessus, ça va aller pour moi. Merci.

Le Gryffondor tira la langue à son amie et se retourna vers ses cousins et cousines pour commencer la partie. Edwige, quant à elle, alla s'asseoir sur une chaise pas très loin et commença à écrire son précieux journal.





26 août 2020


Je pensais avoir fait la plus grosse bêtise de ma vie.

Mais finalement, ce n'est pas le cas.

Avant de commencer notre sixième année, Fred a tenu à m'inviter chez sa grand-mère. Bon, c'est en partie à cause de mon père. Il est parti en voyage d'affaire il y a trois jours. Et je pense que mon idiot de meilleur ami a eu pitié de mon pauvre petit moi. Bref, du coup, il m'a dit que finir les vacances seule, c'était triste et qu'aller acheter ses fournitures scolaires seule, c'était triste. Aussi. Donc je suis venue chez sa grand-mère.

Molly Weasley est une femme charmante. Enfin... sauf quand elle parle à son mari en le reprenant de ne pas être assez sévère. Là, elle est plutôt effrayante. Mais sinon, elle est gentille, elle cuisine bien, et n'a aucun a priori contre les Serpentard. Ce n'est pas le cas de toute sa famille. Je vous fais une liste :

-> Ceux qui m'aiment bien  :

- Fred , pas besoin de plus d'explications.
- George Weasley , il n'arrête pas de me faire essayer ses inventions de farces et attrapes. Je pense qu'il m'aime bien. Sûrement comme sa femme, parce que je suis la meilleure amie de leur fils.
- Roxanne , nos caractères ne sont pas trop compatibles mais je l'aime bien. Et je pense qu'elle est l'une des seule a avoir assez d'esprit pour comprendre que, si je suis l'amie de son frère, je ne suis pas une adepte de magie noire.
- Molly Weasley , mais elle, on dirait qu'elle aime tout le monde. Ou presque.
- Hugo , il est vraiment trop mignon. Je sais, moi ? Dire ça ? Mais c'est vrai. Je l'aime bien et il est drôle.


-> Ceux qui s'en fichent :

- Arthur Weasley , mais entre sa femme, ses enfants et petits-enfants, je ne sais même pas s'il a remarqué ma présence.
-Pour faire simple, tous les adultes qu'il reste. En même temps, c'est normal.
- Lucy et Molly , elles ne s'occupent pas de moi. Ni vraiment trop de leurs cousins et cousines d'ailleurs. Mais ça, ça les regarde.
- Dominique , la sœur de Victoire. Je ne lui ai jamais vraiment parlé
- Albus Severus , il me supporte parce que nous venons de la même maison, à mon avis.
- Teddy et Victoire , depuis notre rencontre dans le train en première année, les choses ont évoluées. Teddy n'est pas un idiot provocateur et m'as-tu-vu comme je le pensais. Non, ça c'est James.


-> Ceux qui ne m'aiment pas  :

- James , ça vous surprend ?
- Louis , le frère de Dominique. Pourtant, comme sa sœur, je ne lui ai jamais vraiment parlé. Je ne sais même pas ce que je lui ai fait.
- Lily Luna et Rose , je crois qu'elles se sont liguées contre moi. Elles ont due être embarquées dans le groupe d'Annabelle Wilson, la future petit amie de James vu comment elle en parlait l'année dernière.



La dernière liste est bien entendu non-exhaustive vu le trop grand nombre de personnes qui ne me supportent pas. Et comme vous avez pu le remarquer, James Potter en fait partie. Eh oui, en acceptant la proposition de Fred, je me suis moi-même enfermée en territoire ennemi. Et vous savez quoi ? Depuis le temps où nous nous détestons mutuellement, ce petit séjour ne fait que nous conforter dans notre idée que l'autre est la personne la plus détestable qui existe sur terre.

Ah ! Je n'ai malheureusement pas pu rencontrer la célèbre Ginevra Weasley... J'aurais voulu lui demander un autographe, même si cela m'aurait apporté les moqueries de James le débile. Mais c'est ma joueuse de Quidditch préférée. Quand elle est sur un balais, on ne la voit pas voler tellement elle va vite. Et puis elle est magnifique. Dommage que James n'ai pas hérité de la beauté de sa mère.

Je n'ai pas pu non plus rencontrer son mari, le célèbre Harry Potter. Avec son meilleur ami, Ronald Weasley, ils ont dû partir le jour où j'arrivais... Dommage aussi.
Mais, j'ai pu faire la connaissance des jumeaux les plus étranges de la planète. Enfin... Je les connaissais déjà mais je ne leur avais jamais parlé. Ce sont Lorcan et Lysander Scamander. Ils sont en deuxième année, à Poufsouffle. En réalité, juste leurs noms sont étranges. Et dès qu'ils ouvrent la bouche, ils ne vous parlent que de choses qui ne doivent exister que dans leur monde.

Pour l'instant, nous n'avons pas fait grand chose. Et aujourd'hui n'a pas fait exception. Il est bientôt 19 heures et j'ai l'impression de n'avoir rien fait de ma journée. Je dirais même






-Edwige...! Attention !

Aux cris de Fred, la jeune fille se redressa vivement. Mais elle n'eut pas le temps d'esquiver le sort perdu qui la frappa. Lentement, elle tomba au sol, tandis qu'autour d'elle, tout s'assombrit pour disparaître définitivement.



Et puis ce fut le néant.



-Eh ! Edwige... Tu m'entends ? fit une voix nouée d'anxiété. Fred ! Fred, je crois qu'elle reprend conscience !
-Roxanne, arrête de hurler comme ça, je vais finir sourde !
-Elle... Euh... Ouais, elle va bien !

Edwige se redressa difficilement sur ses coudes et entre-ouvrit les yeux. Devant elle, la famille Weasley troisième génération au complet la regardait avec un mélange de surprise et de moquerie. Roxanne la fixait de ses yeux noirs. Puis, passant une main dans ses cheveux aussi sombres que sa peau, elle se recula légèrement laissant la place à Fred. Ce dernier vint s'agenouiller aux côtés d'Hugo qui tenait la main de la Serpentard avec anxiété.

-Ça va, Edwige ? lui demanda-t-il inquiet.
-J'ai connu mieux. Mais ça peut aller, fit-elle en s'asseyant et prenant sa tête entre ses mains.
-Ecoute Edwige, tu...
-Haaah !

Elle coupa Fred dans sa phrase. Je... Mes cheveux ne sont plus là ! remarqua-t-elle avec horreur. Elle eut la terrible sensation de passer sa main dans du vide. En effet, ses cheveux étaient devenus courts et hirsutes.

Je n'y crois pas ! C'était un Chauve-Furie ?

Ramenant ses mains devant son visage, elle fut surprise par leur grande taille. Se mordant la lèvre inférieure, elle épargna à tous ceux qui la regardaient un nouveau cri strident. Ses mains...

Son regard se détacha d'elles pour aller rencontrer celui de Fred. Son visage prenait un rictus étrange tandis qu'il se retenait de sourire pour garder une expression qu'il voulait neutre. Mais ce n'était pas le cas de Roxanne qui, sur sa gauche, était déjà secouée de spasmes. Si ce n'était qu'elle ! Lucie, elle aussi avait du mal à garder son sang-froid et presque la totalité des personnes présentes riaient à gorge déployée.

Je redoute le pire, pensa-t-elle.

-Ne me dites pas que...

Elle ne prit pas la peine de finir sa phrase et observa le reste de son corps. Ses jambes longues et à moitié-fines avaient été remplacées par d'autres plus épaisses et poilues. Non...
Je suis un garçon ridiculement saucissonné dans une robe à fleur, fut tout ce qui lui traversa l'esprit.

-Qui... Qui a fait ça ? hurla-t-elle en se relevant d'un bond. Qui a lancé ce sort ?

Plus personne ne rit. Ça leur apprendra à se moquer d'une Serpentard ! Comme un seul homme, ils se décalèrent sur les côtés, laissant une personne lui faire face.

-Tout va bien la Chouette ?

Elle serra les poings et le regarda méchamment. Il ne semblait pas effrayé et lui souriait avec suffisance.

-Toi...

En quelques enjambées, la jeune fille arriva à sa hauteur. Pour une fois, elle n'eut pas besoin de lever la tête pour le dévisager. Elle le saisit par le col de son T-shirt et lui siffla méchamment.

-Qu'est-ce que tu m'as fait ?

Sa voix se saccada tandis que le rouge lui montait aux joues.

-Moi ? Mais je n'ai absolument rien fait.
-Fred... ? reprit Edwige la voix vibrante.
-Euh... Oui ?
-Puis-je étriper ton idiot de cousin, puis le découper en morceaux et les enterrer dans le fond du -au combien splendide- jardin de ta grand-mère ?

Le fier sourire qu’arborait James délaissa le visage de celui-ci. Finalement, elle avait un côté assez effrayant cette fille. Aucun des adolescents et enfants présents n'osèrent parler. Ils attendaient tous avec attention la suite de ce fabuleux spectacle. Seule Roxanne explosa du rire cristallin qu'elle avait lorsqu'elle s'amusait. Fred, s'appuyant sur l'épaule de sa sœur, sourit de toutes ses dents.

-Tu devrais éviter, Edwige... Ma grand mère ne te le pardonnerait pas. Elle aime trop son jardin pour que tu le détruise pour rien.

Sous l'humour si agaçant mais rassurant de son ami, la Serpentard se détendit un peu plus. Cependant, elle ne lâcha pas du regard son ennemi qui était en mauvaise posture. Et il s'y était fourré tout seul en voulant ridiculiser la sorcière. Mais on n'apprenait qu'à ses dépens, qu'il ne fallait jamais sous-estimer Edwige Nott. Car, comme l'avait toujours soutenu Fred, le Choixpeau l'avait mise à Serpentard uniquement pour que Mr. Nott ne déshérite pas sa fille. D'après le Weasley, Edwige aurait eu sa place à Gryffondor. Même si celle-ci le niait catégoriquement.


-Dis, Edwige, fit une voix fluette et hésitante. Tu vas pas tuer James, hein ? Tu ne vas pas lui faire mal, oui ?

À la voix inquiète du petit Hugo, la Serpentard lâcha avec fermeté son ennemi. Celui-ci épousseta son T-Shirt avec dignité tandis qu'elle se retournait vers son protégé. Se baissant, elle lui sourit chaleureusement et tapota sur la tête de l'enfant.

-Bien sûr que non, Hugo. Je plaisantais. Je plaisantais...

Edwige se releva et lança un regard menaçant à James. « Je n'en ai pas fini avec toi », fit-elle comprendre au sorcier. Mais celui-ci ne se laissa pas démonter et n'y fit presque pas attention, songeant déjà à trouver un moyen de la mettre mal à l'aise.

-Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

La voix sévère de Molly Weasley sembla résonner jusqu'au village le plus proche. Son tablier tordu et un chiffon dans les mains, elle était rouge de colère. Précédée de Lucy, elle accourait vers la troupe. Tous se reculèrent, laissant Edwige et James au milieu et sans défense.

-C'est James qui a lancé un sort à Edwige, murmura le petit Hugo.
-James ! hurla Molly perdant le peu de sang-froid qu'elle avait jusqu'alors conservé. Tu as de la chance que tes parents ne soient pas là, sinon ! Mais... Que fait cet inconnu dans mon jardin ?
-Il... C'est Edwige.
-Tu... te... qu-quoi ?
-Bonsoir Mme Weasley...

Molly laissa errer son regard entre les deux jeunes hommes qui lui faisaient face. Son visage qui était déjà rouge, tournait cramoisi.

-Tu es dans la bouse de dragon, James Potter, glissa sournoisement Edwige à l'oreille de son ennemi. Et pas qu'un peu...

Le brun déglutit difficilement, essayant de se convaincre que peu importe la punition qu'il encourrait, il ne devait pas regretter d'avoir lancé ce sort.

-Vous tous, hurla Mme Weasley, allez vous laver ! Et que ça saute ! Vous empestez !

Sans se le refaire dire une seconde fois, toute la troupe Weasley et compagnie s'enfuit à l'intérieur de la maison. Seuls James et Edwige restèrent devant une Molly Weasley énervée.

-Quel sort lui as-tu lancé ? demanda-t-elle à James.
-Je ne sais pas trop... fit-il tout doucement. Mais je n'ai pas fait exprès ! Et de toute façon, à minuit elle redeviendra une fille. Enfin... normalement.
-Comment ça, normalement ?

Cette fois-ci, ce fut au tour d'Edwige d'élever la voix. Elle se plaça devant son ennemi et mit ses poings sur ses hanches.

-Laisse-moi faire, Edwige-chérie, l'interrompit Molly.

Elle aimait bien cette petite. Et vu qu'elle était la meilleure amie de Fred, le fait qu'elle soit à Serpentard n'était pas un problème.

-Comment ça, normalement ? répéta la grand-mère de sa voix tonitruante. James, toi qui te vantes d'être un Gryffondor, assume tes erreurs et ais le courage de réparer tes bêtises ! Excuse-toi !

Aux derniers mots de Molly, Edwige jubila. James Potter allait lui présenter des excuses, à elle, la détestable Serpentard, petite-fille de Mangemort. Elle afficha un sourire victorieux tandis que James cherchait un endroit où perdre son regard. Mais à chaque fois, il venait s'empêtrer dans les yeux verts d'Edwige, seuls vestiges de son apparence initiale.

-Je m'excuse, mâchonna-t-il.

Et tu vas le regretter, pensa-t-il très fort.

-Bien, conclut Molly heureuse de la docilité qu'avait démontré son petit-fils. Allez-rejoindre les autres, et lavez-vous bien derrière les oreilles, surtout ! Ah ! Et Edwige-chérie, je vais demander à Fred de te prêter des vêtements pour la nuit parce que...

Elle regarda la jeune sorcière de bas en haut et se tourna vivement pour cacher un sourire naissant. D'un pas rapide, Mme Weasley retourna à l'intérieur du Terrier, suivie de près par James qui riait aux éclats.








.









26 août 2020 (suite et fin, je l'espère)

Ah ! Je déteste ne pas finir mes phrases et laisser ce que j'écris sans suite. Et évidemment, c'est encore la faute de James Potter ! Et là, je me retrouve ridiculement serrée dans une robe d'été et dans le corps d'un garçon !

à minuit elle redeviendra une fille... gnagnagna. C'est pas une raison ! Comme si c'était pas grave ! Je voudrais bien l'y voir, tiens ! Parce que bon, pour l'instant, je me demande comment je vais faire. Il faut que j'aille me laver, m'habiller, et imaginez que j'aie envie d'aller au toilettes ! Je suis trop jeune pour voir ce genre de trucs moi ! Et quand je parle de truc, vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ? Pas besoin que je vous fasse un dessin...

Heureusement, Fred a eu la gentillesse de m'apporter un de ses pyjamas. Et il a été sympa, sur ce coup là. Il m'a épargné celui violet avec les nounours qui jouent de la musique. Imaginez, moi, porter ce genre de chose... Oh non ! James m'a bien eu une fois, mais c'est tout pour la journée !

Sinon... évidemment, les filles m'ont chassée de la chambre et de la salle-de-bain. Donc, je dois attendre que Fred vienne me donner le feu vert pour que je puisse aller me doucher tranquillement dans la salle d'eau déserte des garçons. Ah ! Quand on parle du loup...






La jeune fille délaissa son journal lorsque son meilleur ami passa en coup de vent dans la pièce où elle attendait pour lui dire que la voie était libre. Sans plus attendre, Edwige se sépara de son journal qu'elle prit soin de dissimuler sous le coussin du fauteuil qu'elle occupait. Elle se leva et, courant pour éviter le plus de monde, alla se réfugier dans la petite salle-de-bain. Lorsqu'elle referma la porte derrière elle, Edwige soupira de soulagement. Pour l'instant, elle n'avait eu aucun problème.

Elle déposa les habits de son meilleur ami ainsi que sa serviette de douche sur une chaise et avança vers le centre de la pièce. Ces pieds nus s'enfoncèrent dans des flaques qui recouvraient le sol et elle frissonna de répulsion. Ce que les garçons pouvaient êtres sales et désordonnés ! Vivre au Terrier la changeait vraiment de chez elle.

Avisant une douche à peu près propre, elle s'y glissa entièrement habillée. Le plus dur restait à venir. Elle ouvrit la fermeture éclaire de sa robe et essaya de s'y extirper. Au bout de quelques minutes au bout desquelles elle eut la conviction qu'elle ne pourrait plus jamais la mettre, elle réussis enfin à l'ôter. Elle la jeta par-dessus la porte de la cabine et ferma momentanément les yeux. Elle ne voulait pas voir ça. Edwige n'était pas comme Annabelle Wilson et ses copines, à se dépraver à tout bout de champ. Non, son père l'avait éduquée correctement et lui avait inculqué les bases du savoir vivre. Elle n'avait jamais failli aux règles qu'il avait imposées, et ce n'était pas maintenant qu'elle allait commencer à le faire.

Elle défit son soutien-gorge et l'envoya valser au même endroit que sa robe. Puis, du bout des doigts, elle ôta sa culotte quelle laissa tomber au sol. Réprimant un frisson, la jeune sorcière chercha à tâtons le robinet. Dès qu'elle l'eut sous la main, elle fit couler l'eau chaude sur son dos. N'ayant pas le courage d'aller plus loin, elle s'épargna la séance savonnage et se contenta de se frotter les bras et le torse.

Une fois sa courte toilette finie, Edwige coupa l'eau et sortie de la douche. Aussi vite que possible, elle s'empara de la serviette qui lui était destinée et entreprit de se sécher, évitant les endroits sensibles. Puis, posant sa serviette, elle enfila le pantalon de pyjama que lui avait prêté son cousin.

Et ce fut seulement à ce moment là qu'elle se permit de souffler. Elle se le promit, ça serait la dernière fois qu'elle changerait son corps pour celui d'un garçon ! Edwige se pencha devant le miroir de la salle qui surplombait l'unique lavabo. D'un geste de la main, elle effaça la buée qui l'avait recouvert et elle se dévisagea. Elle n'était plus elle, bien évidemment. Ses pommettes hautes s'étaient légèrement effacées et son coup s'était épaissi. Son nez retroussé avait laissé place à un long nez droit et des sourcils étaient devenus beaucoup plus épais. Seuls ses yeux n'avaient pas changé. Et c'est ce qui lui indiqua qu'elle était restée Edwige Nott.

Au même moment, la porte de la salle-de-bain s'ouvrit à la volée. Edwige attrapa sa serviette et se couvrit le torse tout en se retournant pour faire face à l'intrus. Et tomber nez à nez avec James. Evidemment, il avait fallut que ce soit lui. Non, ça n'aurait pas pu être Fred ou encore Albus. Non. Le destin s'acharnait sur elle et lui envoyait le plus détestable des Potter vivant sur cette planète.

-Ah ! La Chouette ! s'exclama James quand il reconnut la personne qui lui faisait face. Alors ? T'en as profité pour apprendre un peu comment sont fait les garçons ? Tu as enfin découvert ce qu'on appelle ''pénis'' ?

Edwige rougit brusquement et aurait voulu lui répondre quelque chose de cinglant, comme elle avait l'habitude de le faire. Mais elle était tellement gênée, que les seuls mots qui sortirent de sa bouche formèrent un baragouinage incompréhensible qui se perdit dans les pas du garçon. James s'avança jusqu'à une cabine de douche et passa sa serviette sur la porte. D'un air décontracté, il se retourna vers la pauvre Serpentard et lui sourit sournoisement.

-C'est pas la peine de te cacher le torse avec ta serviette, j'ai presque le même.

Il ôta sa chemise tandis qu'Edwige détourna le regard, gênée de la situation. Le sorcier, quant à lui, se délectait de celle-ci prenant un malin plaisir à faire durer ce moment.

-Quoique, vu ta poitrine -habituelle, je précise- tu dois avoir pris l'habitude de cacher quelque chose qui n'existe pas.

Cette fois, la jeune fille ne put le supporter. Dans un excès de rage, elle ramassa ses affaires et jeta un regard froid au garçon.

-La ferme, Potter. Et puis... C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Parce que je te rappelle que mettre une casquette ou un bonnet, dans ton cas ça revient au même. Tu tentes tant bien que mal de cacher quelque chose que tu n'as pas. Un C-E-R-V-E-A-U.

Et sur ce mot qu'elle prit soin de décortiquer, Edwige quitta la pièce à une vitesse phénoménale. Retournant dans la pièce où elle s'était réfugiée quelques minutes plus tôt, elle vérifia que son journal n'avait pas mystérieusement disparu et se laissa tomber dans le fauteuil. Elle soupira très fort comme pour chasser ce mauvais moment de sa mémoire puis enfila son T-Shirt.

Et ce n'est qu'au moment où Mme Weasley les appela pour manger, qu'elle se rendit compte d'une chose. Elle avait laissé sa culotte dans la douche.



.




-Bonne nuit, Edwige-chérie, chuchota Mme Weasley quelques heures plus tard avant de faire disparaître la lumière du salon et de monter se coucher.

La jeune fille ramena des jambes contre son torse et posa sa tête sur ses genoux. Tout en soupirant de manière lasse, elle se balança d'avant en arrière. Edwige n'allait pas pouvoir trouver le sommeil. Ce corps la stressait. Et dormir dans le salon, à la merci de James qui pourrait lui faire n'importe quel coup tordu, l'inquiétait énormément. C'est pourquoi, elle ne cessait de ruminer des pensées noirs et des souvenirs peu agréables.

Puis soudain, la jeune fille revint à la réalité. Se rendant compte du ridicule dont elle faisait preuve, mettant ainsi un garçon dans une position de faiblesse, elle se redressa. Elle prit le plaid que Mme Weasley lui avait prêté pour dormir et l'enroula autour de ses épaules. Et, prenant garde de ne faire aucun bruit, elle sortit à pas de loup de la maison.

Assise dans l'herbe, elle laissa ses cheveux courts s'empêtrer dans le vent. Elle détestait James Potter. Elle le détestait tellement ! Et pourtant, certaines fois il avait réussi à se faire apprécier. Mais rien qu'un peu. Et à chaque fois que ça s'améliorait entre eux deux, il recommençait à être l'insupportable idiot qu'Edwige avait rencontré dans le train, à l'aube de leur première année.

-J'étais sûr de te trouver ici, fit une voix dans son dos.

Sortant de sa torpeur, Edwige leva la tête vers son meilleur ami qui venait d'arriver et lui sourit. Celui-ci se laissa tomber à ses côtés sans aucune grâce.

-Dis, Fred... Ça ne te gène pas d'avoir une Serpentard, petite fille de Mangemort comme meilleure amie ? questionna la jeune fille après quelques minutes de silence.
-Non, pas du tout. Ça devrait ?

Edwige haussa les épaules tandis que Fred arrachait machinalement des petites touffes d'herbes sèches.

-Non... C'est juste que certaines personnes se méfient... et d'autres ne me supportent absolument pas.
-Comme James ? éclata le garçon d'un rire sonore. Laisses-tomber, Ed. James est un abrutit congénital qui n'a malheureusement ni hérité de l'intelligence de son père, ni de celle de sa mère. Quand aux autres... laisses-les parler. Ils n'en valent pas la peine.
-Tu sais que tu parles de ta propre famille ? Tu ne devrais pas.
-Ils sont ma famille. Mais tu es bien plus pour moi. Par rapport à Molly ou Lucy à qui je ne parle jamais, tu es LA personne que je ne voudrais quitter pour rien au monde !

Il y eut un silence gêné. Ils ne parlaient pas souvent de leurs sentiments. Pas souvent... pour eux frôlait le jamais. Et en vérité, Edwige tout autant que Fred n'était pas douée pour exprimer ses sentiments. Parce qu'elle venait d'une famille rigide. Parce qu'il n'était qu'un grand farceur maladroit.

-Tu sais... moi aussi je...

Edwige baissa la tête et se tritura les doigts nerveusement.

-Moi aussi je... Je t'aime. Tu es mon... mon meilleur ami, finit-elle avec une toute petite voix.

Cela faisait longtemps qu'elle le considérait ainsi. Et elle pensait que c'était réciproque. Mais c'était la première fois qu'elle l’énonçait à voix haute. Contrairement à ce qu'elle s'était imaginé, elle ne semblait pas ridicule ou quoique ce soit. Non, elle n'était qu'une personne qui avouait la vérité.

Fred ne répondit pas. Au contraire, il se détourna de son amie pour regarder dans la direction inverse. Edwige regretta ses paroles, craignant d'en avoir trop dit, craignant que le garçon ne partage pas ses sentiments. Mais ce n'était pas ça. Le Weasley se tordait de rire.

-Excuse-moi, Ed, dit-il entre deux spasmes. C'est juste que tu avais un visage si sérieux. J'ai vraiment cru qu'un garçon me faisait une déclaration d'amour. C'est assez perturbant !
-C'est toi qui est perturbé ! grogna Edwige en croisant les bras et prenant une mine renfrognée.
-Allez, viens ! conclut-il après s'être calmé. C'est l'heure d'aller dormir.

Tous deux se levèrent et Fred invita son amie à dormir dans sa chambre. Au début réticente, elle se laissa convaincre, se persuadant qu'elle ne craignait rien vu qu'elle avait le corps d'un garçon. Il ne lui restait plus qu'à se lever la première et le tour serait joué. Et puis... se disait-elle, vu que Fred partageait sa chambre avec James, ça ne pourrait qu'embêter ce dernier.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans la petite pièce, le Roi des Gryffondor dormait à poing fermé. Fred lui fit signe d'avancer silencieusement et, tandis que la jeune fille s'aventurait au cœur du territoire ennemi, il referma la porte doucement. Puis, il lui indiqua son lit, qu'elle refusa poliment. Elle ne voulait pas le déranger. C'est donc sur la couverture de Fred étendue au sol, qu'Edwige se coucha. Après s'être salués une bonne dizaine de fois, Edwige commença à voir ses paupières s'alourdirent. Mais soudain, un détail lui revint en mémoire.

-Fred ? demanda-t-elle, chuchotant.
-Hmm ?
-Tu n'aurais pas vu une petite culotte dans la douche des garçons ?

Le métisse rigola fortement puis plaqua une main sur sa bouche.

-Non, pouffa-t-il. Mais promis, si je la retrouve, je n'en fais pas un tableau de chasse et te la rendrai.
-Merci...

Et sur cette discussion extrêmement gênante pour Edwige, ils s'endormirent tous deux.




Au petite matin, James papillonna des yeux sous la lumière qui filtrait des volets. S'asseyant sur son lit, il se frotta d'abord les yeux puis s'étira magistralement. Se grattant la tête avec peu d'élégance, il se retourna pour voir Fred dormir comme un gros bébé.

Ayant une soudaine envie d'uriner, il posa les pieds sur le parquet grinçant du Terrier et se leva d'un bond. Marchant d'un pas lent, il ne vit pas l'obstacle qui avait été mis sur sa route et trébucha. Amortissant sa chute de ses bras, il atterrit avec silence au sol. James se retourna et son regard se posa immédiatement sur le corps d'une jeune fille à moitié dévoilé. Il en était sûr ! Fred n'avait pas pu s'empêcher de ramener la Chouette pour dormir avec eux.

Non, pas la Chouette ! Edwige. Car lorsque personne ne l'entendait, il n'était pas obligé de faire semblant. Il n'était pas obligé de la détester. Car en vrai, prononcer le doux nom d'Edwige était un délice pour ses oreilles. Mais pourtant, il n'avait pas le droit d'y goûter. Et pour cela, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. S'il n'avait pas été si arrogant en première année, peut-être se seraient-ils bien entendus ?

Se redressant, il examina la Serpentard. Son corps encore jeune prenait une position étrange. Sur le ventre, elle dormait profondément, son oreiller serré entre ses bras. Son visage était serein et reposé. Elle avait retrouvé son visage doux et son nez retroussé. Ses cheveux longs reposaient sur son dos et tombaient légèrement sur le sol. Comment pouvait-elle être si jolie ?

Continuant de la détailler des yeux, James ne put s'empêcher de rougir. Le pyjama que lui avait prêté Fred la veille, lui allait à présent beaucoup trop grand. Le T-shirt était légèrement remonté, dévoilant le ventre presque plat de la jeune fille. Ne pouvant se résigner à la laisser comme ça, James rabattit le plaid qui la recouvrait à moitié, cachant ainsi son ventre. Mais d'avoir été gentil avec elle, le mettait mal-à-l'aise. Puis il eut une brillante idée.

Sortant une feuille et une plume, il griffonna un mot puis le déposa ainsi que l'objet qu'il avait récupéré juste à côté d'Edwige. S'accordant un dernier sourire, il se releva et sortit de la chambre.


Lorsque ce fut le tour de la Serpentard d'ouvrir les yeux, elle eut la désagréable impression d'avoir été épiée.

Relevant la tête, elle aperçut un mot. Elle le prit et déplia la feuille en deux pour y lire :


Tu n'as plus 10 ans. Arrête de voler les culottes de ma cousine.


De rage, elle chiffonna le mot et jeta la boule de papier plus loin. À peine réveillée, James lui pourrissait déjà la vie. Mais bon... Il y avait au moins une bonne nouvelle. Elle avait récupéré sa petite culotte.
Note de fin de chapitre :

Alors? Qu'en pensez-vous? Aimez-vous Edwige? :)

Je ne demande pas grand chose, juste une minute de votre temps pour que vous me donniez votre avis !!

ET SI VOUS EN VOULEZ ENCORE :
Le passionnant Journal d'Edwige NOTT
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