Merci de vous êtres laissé tenter par ma fanfiction. Bonne lecture.
- James, descends, les invités seront là dans moins de deux heures et rien n’est prêt !
Pour toute réponse, j’entendis un grognement venant du premier étage où se trouvait les chambres.
Ne connaissant que trop bien James, je prit Harry dans mes bras et d’un coup de baguette, fit l’éviter un seau remplie d’eau fraîche.
- Aller vient Harry, il est temps de réveiller papa. dit-je avec un sourire en coin.
Et comme s’il me comprenait l’enfant sourit à son tour. Ensemble nous montâmes les escaliers à pas de loup tout en veillant à ne pas renverser d’eau par terre. Une fois devant la porte de notre chambre, Harry tendis sa petite main vers la poignée de la porte, et l’ouvrit sans un bruit.
Nous nous plaçâmes devant le lit afin de mieux profiter du spectacle qui allait se dérouler devant nous. Je plaçais le sceau au dessus du visage endormi de James et après un dernier regard vers Harry qui jubilait d’impatience dans mes bras, j’effectuais un geste souple de la main tenant ma baguette, ce qui eu pour effet de déverser le contenu du sceau sur la tête du dormeur. Sursautant en hurlant de surprise, James, les yeux hagards chercha des yeux le fautif. Lorsque son visage tomba sur nous, nous étions déjà en train de rire tout en tentant, en vain, de prendre la fuite. Car à peine arrivés devant la porte que celle-ci se referma avant que l’on en ait franchi le seuil. Lorsque je me retournai je vis James, les cheveux dégoulinant et la baguette à la main nous fixer d’un œil vengeur. Puis il se jeta sur nous, nous prît sur ses épaules comme de vulgaires sacs à patates pour finir par nous lâcher sur le lit où je m’effondrais de rire, Harry à coté de moi. Quand il vit son père approcher il se jeta dans mes bras tout en riant de plus belle. Dès qu’il fut à notre hauteur, il prit Harry entre ses mains et le fit tournoyer dans les airs.
- Alors comme ça on veut s’en prendre à son père, petit chenapan.
Le petit riait aux éclats tandis que son père approchait sa tête de la sienne pour lui planter un énorme baiser sur la joue. Puis doucement, il reposa Harry par terre qui partit vers moi pour se blottir entre mes bras. Attendri par ce spectacle, James vint vers moi pour m’embrasser tendrement. Ses cheveux encore trempés se collèrent contre mes joues et me chatouillèrent, si bien que je me remis à rire. S’en apercevant mon cher mari se les sécha d’un coup de baguette et après un dernier baiser se dirigea vers la salle de bain pour finir de se préparer, Harry le suivit à quatre pattes ayant encore du mal à marcher.
Je redescendais en bas et préparais du café pour nos futurs invités et d’un coup de baguette magique, les couverts s’envolèrent vers la table de la salle à manger. Peu après, je disposais les petits four sur un plateau puis les fit chauffer à température ambiante. C’est au moment où je refermais la porte du four que choisirent mes deux hommes pour apparaître derrière moi. Après avoir déposé Harry dans ce qu’on appelait le coin jouets, James se servit un énorme bol de chocolat chaud agrémenté de la moitié de la boîte de céréale Sorcichoco.
- Tu as vu l’heure ? Tu ne vas plus pouvoir avaler quoi que ce soit après, le réprimandais je.
James releva la tête masquant son visage par une expression d’enfant suppliant sa mère de le laisser encore un peu jouer avec ses peluches avant d’aller manger sa compote à la mandragore. Expression à laquelle je ne pouvais résister et il le savait. Aussi j’abandonnais les fourneaux pour vérifier ce que mon coquin de fils faisait. Je le trouvais jouant à faire voler un faux vif d’or télécommandé. Lorsqu’il me vit, il fit se diriger la balle vers moi pour que je l’attrape. Je la relâchais pris la télécommande qu’il me tendait pour faire tournoiller le vif d’or autour de lui. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, Harry tendit les bras avec vivacité et attrapa le vif, il se tourna vers son père qui le regardait avec une expression de fierté débordante sur le visage.
La sonnette retentit dans la maison, il était bientôt treize heure et les petits four n’allaient pas tarder à griller. Je laissai Harry jouer et allais dans la cuisine pour éviter l’incendie. Pendant ce temps James ouvrit la porte à Rémus et Sirius qui, comme d’habitude lancèrent négligemment leurs manteau à James tout en se dirigeant vers Harry pendant que Rémus me prenait dans ses bras pour me saluer. Lorsqu’il desserra son étreinte, je pus remarquer un James boudeur regarder son fils et moi même avec une jalousie enfantine mais qui plaçait tout de même les manteaux sur notre vieux rocking chair. Remarquant son air boudeur, Rémus s’approcha de lui pour lui mettre une tape amicale derrière le dos. Sirius qui serrait Harry contre lui, contempla un instant son meilleur ami avant d’aller le serrer dans ses bras. Puis il vint vers moi, puis, joueur, me fit un baise main avec un sourire.
- Toujours en retard, pour changer ! Lançai-je avec un sourire indulgent.
- Et oui, les bonne habitudes ne se perdent jamais, répliqua Sirius à la cantonade.
Les trois Maraudeurs sourirent, d’un air complice, avant de s’asseoir sur le canapé.
Pour être plus à l’aise, Sirius déposa Harry à ses côtés, celui-ci sauta ni une ni deux sur les genoux de Rémus pour lui pincer doucement le nez. Absorbée par ma contemplation je ne remarquais pas immédiatement les pieds de Sirius sur MA table basse. A peine ce fut le cas qu’il se retrouva la tête en bas, suspendu dans les airs.
- Ose encore une fois mettre tes pattes de sale cabot sur ma table basse et je te jure que je te fait manger tes satanées chaussures à la petite cuillère, lui dit-je en pointant un doigt accusateur dans sa direction.
- Promis, je ne recommencerais plus Lily, mais je t’en pris, fait moi descendre ! Supplia t’il.
- Oh le gentil toutou aurait il le vertige, rit James en fixant son ami d’un air provocateur.
Rémus , lui, fixait la scène en souriant en même temps que Harry gazouillait des petits « tonton, tonton » qui à cet instant ressemblaient juste à des petits « concon, concon », rajoutant un effet comique à la scène. Je me décidais enfin à relâcher Sirius pour aller chercher les petits fours que j’avais laissé refroidir dans la cuisine. Lorsque je revins, j’eu le privilège de voir James et Sirius faire un duel dans MA MAISON.
Le résultat de leur petit règlement de compte fut un sortilège de chauve-furie. Ça les calma aussitôt tous le deux.
- Vous ne pourriez pas vous conduire en adultes responsables pour une fois ? Ou dois-je emmener Harry ailleurs pour éviter qu’il ne soit blessé lors d’une de vos idioties ? Hurlais je, hors de moi.
- Et oui les gars, ne jamais se frotter à la colère de Lily Evans Potter, s’exclama Rémus hilare.
Je lui jetais un regard noir et allais poser le plateau sur la table. Je m’assis sur le canapé et tendis un petit four à Harry qui les contemplait avec une envie débordante. Mon cher mari et son ami se rassirent avec des airs de chiens battus sur leur visage. Ils avaient la tête baissée comme des enfants prient en faute. Ils ne grandiront décidément jamais.
- Pourquoi Queudver n’est pas encore là ? Il est plus ponctuel que ça d’habitude, demanda James.
- Oh, il m ‘a dit qu’il ne pourrait pas venir, il a attrapé un mauvais rhume, répondit Rémus.
- Et bien tant pis pour lui , nous ne serons que trois Maraudeurs aujourd’hui ! Il ne sais pas ce qu’il rate, lança James, à moitié déçu.
Je souris, puis pris un petit four dans mes mains.
J’écoutais les trois compagnons parler Quidditch, mais, n’étant pas une grande fan, je décidais qu’il était temps pour Harry de faire une petite sieste. Alors que je commençais à dire à Harry qu’il était temps de faire dodo, Sirius s’interposa :
- Attends un peu Lily, je n’ai pas eu le temps d’offrir mon cadeau à mon filleul.
Sur ces mots, il se leva et sorti de l’étoffe que je croyais être un manteau un énorme paquet cadeau, aussi grand que Harry. Il revint vers nous et donna le cadeau à mon fils qui s’empressa de le déballer. De ce paquet sortie une réplique miniature du nouveau Brossdur. Je fronçais les sourcils, inquiète que mon enfant se blesse sur cet engin, mais lorsque ses yeux émerveillés tombèrent dessus, je ne pus m’empêcher de sourire
- Ne t’en fait pas Lily, il ne pourra pas aller à plus de 50 centimètres du sol et sa vitesse n’excède pas les 10 kilomètres par heure, me rassura Rémus.
Je me détendis un peu, rassurée par ces informations. Après quelques minutes James plaça Harry sur le balai, dés que ce fut fait il démarra. Harry enchaînait les tours, hilare, James sur ses talons tandis que Sirius prenait quelques photos souvenir.
Au bout d’une demi-heure de ce petit jeu, je vis Harry se frotter les yeux sous l’effet de la fatigue et l’emmenais dans sa chambre pour qu’il se repose, avec les protestations de son parrain et de son père en prime.
Quand je redescendis, je les découvris en intense conversation au sujet de celui qui se faisait appeler le seigneur des ténèbres. Je remarquais sur la table un journal avec le jour d’hier inscrit dessus et pour gros titre :
"Une famille de sorciers disparut dans le Nevada, une enquête est en cours !"
Après avoir servis le café à chacun d’eux, je pris place aux cotés de James.
- Il est en train d’essayer de prendre le contrôle du ministère de la magie, si ça continu comme ça il aura le monde entier à ses pieds avant la fin de l’année, disait Rémus avec gravité.
- Le ministère est bourré d’aurore et de membres de l’Ordre, Voldemort ne pourra pas y accéder sans combattre, répliqua James.
- Sauf si il réussit à corrompre le directeur du bureau des aurores, m’immisçais je. Après tout, le ministère est plein d’espions qui travail pour lui, il leur serait facile de lancer un Imperium à Scrimgeour.
- Elle n’a pas tout à fait tord, appuya Sirius.
- L’Ordre surveille de près Scrimgeour et le ministère, ils sont quasiment inatteignable, intervint Rémus.
- Oui, presqu’aussi bien que nous, dit James sur le ton de la plaisanterie.
Nous sourîmes gentiment à cette remarque plus qu’incongrue vu notre situation puis changions de sujet.
- Oh fait, est ce que Dumbeldore vous a rendu ma cape d’invisibilité ? demanda James
- Non, il a dit qu’il en avait encore besoins pour une semaine ou deux, répondit Sirius.
- Je me demande bien ce que Dumbeldore veut faire avec ce vieux bout de tissus, me demandais-je, plus pour moi-même que pour les garçons.
- La cape d’invisibilité, un vieux bout de tissus ? Je t’interdis de parler de ma cape comme ça, je la considère comme ma plus vieille amie. De plus, elle nous est toujours rester fidèle lors de nos excursions nocturnes, s’offusqua James.
J’éclatais de rire lorsque je vis les visages outrés des trois Maraudeurs. Même la guerre qui se préparait n’avait pas changé totalement le caractère des adolescents que j’avais connus à Poudlard. Quelques secondes plus tard, les garçons me rejoignirent dans mon fou rire, apparemment communicatif.
Nous bûmes encore un peu de café avec du cake tout en discutant de tout et de rien, et quand l’horloge sonna seize heure, je me levais pour aller réveiller Harry. Alors que je faisais le tour du canapé, je sentis quelque chose m’agripper le bras. Je me retournais et vis Sirius qui me souriait comme lorsqu’il voulait me demander une faveur.
- Puis-je avoir l’honneur de réveiller mon filleul moi-même ? me demanda-t-il.
- Bien sûr mon cher, et tant que tu y es, tu pourras aussi avoir l’immense privilège de changer sa couche, répondis-je, trop heureuse de pouvoir échapper à la corvée pour ne pas profiter de cette aubaine.
Sirius, qui au début était si heureux d’aller lever son filleul, se leva avec une grimace de dégoût peinte sur son visage, à l’idée de ce qu’il allait devoir faire.
Quelques minutes plus tard, nous vîmes apparaître un jeune Potter aux cotés de son parrain. Ses cheveux était en bataille et ses petits yeux se posait sur tous ce qu’il y avait autour de lui, comme si il redécouvrait la maison. Arrivé derrière le canapé, Sirius le posa délicatement sur es genoux. Je tendis la main vers sa balle couverte de vif d’or, restait sur la table, pour la lui donner. Il la prit précautionneusement et se mit à l’observer attentivement comme pour savoir ce qu’il allait en faire. Après un instant de réflexion supplémentaire, il la jeta à son père. Celui-ci l’envoya à Rémus qui le renvoya à Sirius qui l’envoya à Harry qui la relança à son père. Au bout de quelques minutes de ce petit jeu Harry se lassa et envoya la balle de l’autre coté de la pièce. La balle rebondi sur le mur pour tomber dans la corbeille à papier situer en dessous. Sirius poussa une injure que je trouvais bien mal venue tandis que James applaudissait et que Rémus ébouriffait un peu plus les cheveux de mon petit garçon.
- Au moins si ton fils n’est pas attrapeur, il pourra au moins jouer au rang de poursuiveur ! s’exclama Rémus admiratif.
Sur ces entre faits, Sirius nous donna une photo de Harry sur son petit balai en nous disant que ça nous feras un souvenir à lui raconter quand il sera grand. Nous le remercions d’un sourire, puis la nuit approchant à grand pas, ils prirent congé puis partirent en transplanant.
Épuisés par cette journée harassante, je m’effondrais sur le canapé pendant que James faisait à nouveau monter Harry sur le petit bolide. Une fois que se fut fait, il vint s’asseoir à coté de moi pendant que je regardais Harry foncer un peu partout dans la maison, n’évitant que d’un cheveux les objets les plus fragiles. Puis il se leva, alla dans la cuisine chercher de quoi nous préparer un petit repas. Il revint un peu plus tard avec un plateau remplit de divers victuailles, ainsi que d’une bouteille de Whisky pur-feu. Il déposa le plateau sur la table basse avant de partir à la poursuite de notre petit ange.
Lorsqu’il revint un peu plus tard, il assit Harry dans son petit fauteuil et lui donna à manger, de la bonne purée de navet, que celui-ci s’empressa de recracher à la figure de son papa avec une moue dégoûté sur le visage. Hilare, je donnais une serviette à James afin qu’il puisse s’essuyer convenablement pendant que je tentais de sermonner Harry tout en essayant de calmer mon fou rire. Hélas ce fut peine perdu et je renonçais rapidement face au sourire amusait de mon fils et à la mine boudeuse de James.
Après avoir fini notre petit repas, nous montâmes dans la salle de bain pour faire prendre sa douche à notre fils. Pendant que je lavais Harry, James l’occupait à lancer des petites étincelles multicolores que mon tout petit essayait d’attraper en vain. Il riait aux éclats si bien que j’eu du mal à le rhabillait. Un bruit sourd se fit alors entendre au rez de chaussée, la bruit de la porte tombant au sol à grand fracas brisa notre petite bulle d’insousiance tandis que les derniers jets de lumière se dissolvaient dans l’air.
Je regardais James dans les yeux, puis prit Harry dans mes bras pour le rassurer, on n’entendait plus que le bruit de la pluie qui entrait dans la maison.
- Ça doit être le vent, allez dans la chambre et restez y, je vais voir ce qui se passe, nous conseilla James abandonnant sa baguette sur la commode à coté de la baignoire.
Je précédais prudemment James puis, une fois la porte franchie je la refermais le plus calmement possible. J’avais laissée ma baguette dans le salon pensant la récupérer une fois Harry endormi, désormais je le regrettais. Je vis James descendre les marches à toute vitesse, le froid commençait à s’engouffrer dans la maison et je ressérais mon étreinte sur Harry.
Je commençais à m’impatienter à attendre en haut des escaliers quand un bruit de verre brisé se fit entendre. Quelques secondes après, j’entendis un rire froid faisant remonter un long frisson le long de mon échine puis des bruits de bagarre. Dans la cohue je réussis à distinguer la voix de James.
- Allez vous cacher, je le retiens, cria t’il.
Juste après il y eut un éclair vert, puis un silence, un long silence, trop long, trop oppressant, puis de nouveau ce rire cruel. Mes yeux s’arrondir d’effroi et des larmes menaçaient de couler le long de mes joues.
Non, pas ça, pas lui ! Ce ne pouvait pas être réel, les pleures de Harry me firent reprendre mes esprits et je courus le long du couloir jusqu’a sa chambre. Les pas montaient l’escalier à toute vitesse, enfin j’arrivais devant la porte. Je l’ouvrit et alors que je la refermais à toute vitesse, je le vis. Ses yeux était rouge couleurs de sang et sa longue capuche ne réussissait pas à cacher le sourire de reptile qu’il affichait alors.
Rapidement je posais Harry dans son petit lit avant de me précipiter sur la grosse commode située à coté de la porte et de la repousser juste en face de manière à bloquer la poignée. Mon coeur battait la chamade, je savais que ça ne le retiendrait pas longtemps mais il ne fallait pas qu’il touche à Harry. Je ne permettrais à personne de faire du mal à mon fils, JAMAIS. Je posais encore quelques objets tout en m’efforçant de rassurer Harry en lui parlant.
- Calme toi mon amour, lui murmurais’je.
Je m’accroupit en face de lui pour mettre ma tête à sa hauteur et l’embrassais tendrement sur le front, et lui caressais la joue tout en séchant ses larmes.
- On t’aimes fort mon ange, quoiqu’il arrive, il faudra rester fort. Tu es courageux mon bébé, maman est fière de toi et ton papa aussi d’accord ?
Le bruit de la serrure se tournant se fit entendre derrière moi, je serrais délicatement la main d’Harry pour le rassurer. Il ne fallait pas que je pleure, il fallait que je soit forte, pour mon bébé. Alors que je donnais un dernier baisé à mon fils, la porte vola en éclat et la commode fut projetée de l’autre côté de la pièce. Je me relevais d’un bond pour faire face au monstre qui m’avait enlevé mon mari.
- Vous ne toucherez pas à Harry, m’exclamais je d’une voix forte.
Il éclata de rire une nouvelle fois mais à ce moment là je n’eus plus peur, je le défiais du regard.
- Pousse toi, et je consentirais peut être à te laisser la vie sauve, me dit t’il.
Je ne bougeais pas d’un millimètre, non, moi vivante il ne toucherait pas à mon fils, d’un coup de baguette il me projeta contre le mur, où je m’éffondrais. Alors qu’il levait sa baguette vers Harry je me relevais pour faire rempart entre lui et ce monstre. Je l’entendis à peine formuler le sort mortel.
- NOOOON, m’écriais je en me jetant devant lui.
Le sortilège m’atteignit de plein fouet, et je m’effondrai sur le sol. Je savais que j'étais morte, que tout était finis pour moi. Mais je savais aussi une chose, une chose très importante. Mon fils était en vie, et il allait pouvoir grandir, je l’avais vu dans ses yeux pendant que je m’écroulais, j’y avais lu sa force et son courage. Mais j’y avais aussi vu la vie qui m’avait quitté précédemment.
Oui, mon bébé aurait une vie hors du commun, je le savais depuis longtemps, mais je n’en pris vraiment conscience qu’à l’instant ou la vie me quitta.
Merci de votre petit passage, j'éspère que ça vous a plu.