Je pense qu'ici ça fait un peu paradoxal suite à ma fiction "La belle et le tyran"... Parcequ'en fait ici, c'est Scorpius qui souffre, mais Rose n'est pas la tyrannique ^^
Voilà c'est tout ce que j'avais à dire!
J'espère que vous aimerez! :)
Voici une nouvelle fiction! Décidément je ne m'arrête plus! :D
Je tiens à vous rassurer que les autres fictions seront poursuivies, je ne les laisserai pas tomber! Ce sont mes petits bébés... Je déraille là, je crois... Bref.
J'espère que cette nouvelle fiction vous plaira ^^
Enjoy it :)
Bonne lecture
Albus leva les yeux de son magazine de Quidditch pour me regarder. Il haussa les sourcils, et déposa son magazine en lâchant un soupir à en fendre l'âme.
- J'ai déjà parlé avec lui, Rose... Il dit que c'est pour te protéger.
- Me protéger? Mais de qui? A mon avis il ne se rend pas compte que c'est de ses potes, dont il doit se méfier...
- Ah bon?
J'écarquillai les yeux de surprise.
- Tu n'as donc pas remarqué qu'ils regardent bizarrement Lily, Roxanne, Lucy, Molly,...
- Rose!, m'interrompit-il. Viens-en au fait.
- Ce sont ses "amis" les ennemis "pathogènes", expliquai-je en insistant sur les mots "amis" et "pathogènes".
Albus me regarda sans aucune expression au visage. Sur un éclair de lucidité, il se leva brusquement du canapé de la Salle Commune des Gryffondors, me faisant sursauter, et se précipita vers son dortoir. Je n'eûs pas à attendre longtemps, qu'il revennait, un pli soucieux au front et dans les mains un parchemin que je reconnus comme étant la fameuse Carte du Maraudeur. Je m'assis sur le canapé tandis qu'il murmurait la formule qui nous permettrait de voir n'importe quel être vivant dans l'enceinte de Poudlard. Il s'installa à mes côtés, et déplia la carte sur la table basse. Tout de suite, il se mit à chercher je-ne-sais-quoi.
- Hum... Albus, tu cherches quoi?
- Attends... Ah, le voilà! Regarde!, me dit-il en me montrant une partie de la carte.
Je me penchai pour voir ce qu'il me montrait et je fus surprise de voir, non pas le nom de James Potter, mais de voir ce dernier dans la bibliothèque. Qui plus est, dans la partie interdite de la bibliothèque: la Réserve.
Je fronçai les sourcils.
- Mais que fait-il là?
- Il est en septième année, c'est normal qu'il ait le droit de pouvoir entrer légalement dans la Réserve...
- Non, non! Je ne parle pas de ça! Je m'en fiche qu'il soit à la Réserve! Ce qui me choque vraiment c'est qu'il est dans la bibliothèque! C'est invraisememblable!
- Ils font peut-être des recherches...
Je me tournai alors brusquement vers lui, et dit d'un souffle:
- Tu crois qu'il fait des recherches interdites?
Albus me fixa dans les yeux, songeur.
- Tu sais, à mon avis, c'est rien de grave. Ils doivent faire un devoir pour un de leurs cours...
- Dans la Réserve?, ajoutai-je sceptique.
Albus soupira de nouveau et se leva. Il rendit la carte du Maraudeur à nouveau vierge à l'aide de la formule en murmurant: "Méfait accompli!".
- Ecoute, s'il y a bien une chose que j'ai appris avec James c'est de ne pas me mêler de ses affaires. Je me souviens encore de la fois où il m'avait enfermé dans le grenier du Terrier, faisant ainsi croire à toute la famille, que j'étais sûrement en train de jouer quelque part dehors, dans le jardin, seulement parceque j'avais été témoin de la préparation d'une de ses farces. Il était déjà assez impitoyable à cette époque, imagine maintenant! Il n'est pas n'importe qui: c'est un Serpentard!
- Donc, tu as peur de lui. De la part d'un Gryffondor, c'est franchement impardonnable. Tu me déçois beaucoup, Albus Séverus Potter, terminais-je en croisant les bras.
Ce dernier leva les yeux au ciel, exaspéré et amusé en même temps. Son regard s'accrocha alors à quelque chose derrière moi... ou quelqu'un. Je me tournai et vit Scorpius Malefoy, le visage plus pâle que jamais, et marchant d'une démarche non-assurée et légèrement inclinée, comme s'il avait mal quelque part.
- Salut, le salua Albus, un sourire aux lèvres.
- Salut..., répondit Scorpius d'un souffle.
Albus et moi, nous dévisageâmes, soucieux. Il n'était jamais bavard, Scorpius. D'ailleurs je sais qu'Albus est le seul qui arrive à avoir une conversation complète et sensée avec lui.
Je regardai ses yeux anthracite avec plus d'attention, et y vit quelque chose qui attira ma curiosité: la douleur. Je lui demandai aussitôt, presque sans réfléchir:
- Pourquoi tu souffres?
Scorpius sursauta et me dévisagea d'abord surpris, puis en colère et ensuite impassible.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Rose..., essaya d'intervenir mon cousin.
- Je sais que ça ne va pas... Tu as des problèmes? continuai-je sans prêter attention à mon cousin.
Le visage pâle du jeune Malefoy exprima la colère de nouveau, non pire: la rage.
- Mêle-toi de tes affaires, Weasley!
Dur, hein? Dire que je voulais juste l'aider, moi!
- Mais...
- Quand on ne sait pas, on la ferme!, continua-t-il en s'avançant vers moi d'un air menaçant.
- Ok, stop! ça suffit, tous les deux!, intervint Albus en s'interposant entre moi et Scorpius.
Ah? De colère, je m'étais levée et je ne m'en étais même pas rendue compte. Je faisais à présent face au jeune Malefoy, mon cousin entre lui et moi.
- C'est inutile que je reste ici. Oublie-moi, Weasley, me dit-il. Salut, Albus, ajouta-t-il en direction de mon cousin.
Après un dernier regard noir en ma direction, il se dirigea vers son dortoir, la tête haute. Je lançai un regard d'excuse à mon cousin. Ce dernier me regarda d'un air las, mais triste aussi. Il me dit alors:
- Scorpius est quelqu'un de solitaire. A ton avis, pourquoi je ne l'oblige pas à rester avec nous la plupart du temps?
- Il est vraiment imprévisible...
- Oui! La voilà, la réponse! Il est imprévisible!, explosa mon cousin, d'un air ironique.
Il se mit alors à tourner en rond, en se frottant les tempes. il était perdu. Il se tourna alors vers moi, une expression indéchiffrable au visage.
- Je vais voir comment il va..., me dit-il au bout d'un moment.
Je le regardai s'en aller vers son dortoir.
Une fois disparu de ma vue, je m'affalais sur le canapé. Et en regardant les flammes de l'hâtre, je me murmurai:
- Scorpius Malefoy, tu es un bien étrange garçon...
J'étais bien décidée à trouver ce qui ne clochait pas chez lui. Quitte à me faire menacer de mort. Mais je m'en fichais: ma curiosité était mon plus vilain défaut...
Alors?
Oooo, revieuw, viens à moi, chère revieuw...
Mmmh, ne prêtez pas attention les examens sont proches, et je pète un cable :s
xD Qu'en avez-vous pensé? Dites-moi tout! :)