Disclaiemer : Rien n'est à moi, même si j'aimerais beaucoup avoir la prodigieuse imagination de Madame Rowling.
Merci à Extraterrestre pour ses encouragements. J'ai cru que je l'écrirai jamis ce texte.
Comme le lui avait répété sa mère, elle devait être patiente. Ses onze ans et Poudlard, c'était pour l'année prochaine. Une fois, en bas, elle hésita à prendre un des balais de ses frères pour voler. Cela la détendait toujours, elle se sentait aussi libre et légère qu'un oiseau, plus courageuse aussi. Elle préféra se diriger vers son arbre préféré et l'escalader plus haut que la dernière fois.
Elle aimait bien cet arbre où elle et ses frères, s'amusaient à aller le plus haut le plus vite possible. Les gagnants étaient presque toujours Fred et Georges. Une fois, Ron était allé plus haut qu'eux, et comme par hasard, les jumeaux avaient passé le reste de la journée à lui faire des farces. Percy, perdait toujours parce que ce qui lui importait était de se caler contre une branche de l'arbre avec un livre. Cela faisait beaucoup rire les autres qui s'amusaient à lui envoyer des feuilles et des brindilles pour l'embêter.
Elle, en général, elle restait au niveau de Percy mais aujourd'hui, elle avait dix ans, elle devait réussir à grimper davantage. Parce que grandir, c'était avancer et elle aimait aller de l'avant. Elle avait hâte d'être à Poudlard mais elle ne pouvait pas avancer le temps. Ces temps-ci, elle en avait voulu un peu à Ron de ne parler que de sa prochaine rentrée dans la célèbre école. Elle, il faudrait qu'elle attende encore un an, et qu'elle reste au Terrrier, presque vide. C'était une des rares choses qu'elle n'aimait pas, plus elle grandissait, plus ses frères partaient.
« Ginny, Ginny... Ginny réveille-toi ! » Ginny sursauta en voyant Percy assis en face d'elle, en train de la secouer, et, elle rougit aussi. Elle avait voulu regarder le soleil se lever mais elle s'était endormie dans l'arbre. Son frère le plus sérieux et le plus calme, sourit tendrement mais d'un sourire un peu taquin. « Percy, s'il-te-plaît ne raconte pas ça aux autres.
_ Et pourquoi pas ?
_ Parce que c'est mon anniversaire.
_ Et alors ?
_ Alors tu dois être gentil avec moi et faire tout ce que je veux, sinon j'aiderai Fred et Georges à fabriquer une potion imbuvable pour toi.
_ C'est du chantage, répondit Percy, en descendant de l'arbre. »
Ginny le suivit en rouspétant un peu, puis soudain, elle demanda : « Percy ? C'est quoi mon cadeau ?
_ Tu verras bien.
_ Allez, dis-moi
_ Non, sinon ça ne sera plus une surprise.
_ Est-ce-que c'est encore un livre ?
_ Ginny, sois patiente
_ Ha non !!! J'en ai marre d'être patiente, marre de ne pas avoir onze ans. Je veux aller à Poudlard moi aussi.
_ Je sais. »
Ginny se tut un instant mais juste avant de rentrer dans le Terrier, elle regarda Percy d'un air inquiet : « Percy, comme t'es celui qui écrit les plus longues lettres, tu m'écriras.
_ Ginny, je t'ai toujours écris.
_ Oui mais je vais être toute seule, donc, je veux plus de lettres, exigea Ginny. »
Percy, sourit, Ginny avait toujours réponse à tout et savait toujours ce qu'elle voulait. Il aimait cela chez elle. Elle avait l'air vulnérable mais elle était très volontaire, et quand elle se serait davantage affirmée, elle serait redoutable. Il monta dans sa chambre, suivit, par sa sœur et sourit parce que pour ses dix ans, il serait le premier à le lui donner.
Ginny pensa que son cadeau était un livre. Il en avait la forme mais elle eut la surprise de découvrir un album photo, d'elle et de tous ses frères, depuis qu'elle était née. Elles étaient toutes belles mais celle que préférait Ginny, était celle avec la fratrie entière réunie. Bill et Charlie, étaient appuyés chacun d'un côté de l'arbre. Percy, était en bas avec un livre que Ginny, assise sur la même branche essayait de lui prendre. Ron était sur la branche du dessus et tirait la langue. Fred et Georges, tout en haut, avaient le fou rire parce que leur mère depuis le bas de l'arbre était en train de les gronder pour être monté si haut.
Ginny sourit, et, serra Percy dans ses bras. Ce n'était pas un livre qu'il lui avait offert, mais un cadeau plus personnel, parce qu'il avait compris, qu'elle était angoissée de se retrouver, toute seule, sans tous ses frères pour la taquiner, la mettre en colère, jouer avec elle, la faire rire ou lui faire un calin. Aucun d'eux ne serait là, à partir de septembre mais à chaque fois, qu'elle regarderait les photos, ils seraient tous un peu avec elle, par la pensée.
Si vous m'aimez moi, reviewez SVP. Même si c'est pour dire que ça va pas parce que ça aide à s'améliorer. Si vous aimez Ginny, grâce à tous ces textes, venez dire tout le bien que vous pensez d'elle dans son "fan club"