Disclaimer : La potterverse appartient à Jo
Cet OS est une réponse au concours Chez Ollivander de Popobo, qui avait pour règles :
- Un personnage choisi par un auteur ne peut pas être repris.
- Les jeunes sorciers ont au moins 11 ans et ont forcément reçu leur lettre de Poudlard avant de recevoir leur baguette.
- Seuls les sorciers anglais connaissent Ollivander. (On oublie Viktor Krum ou Fleur par exemple)
- Ollivander, prisonnier de Voldemort, ne pouvait assurer la fabrication ni la vente de ses baguettes entre l’été 1997 et l’été 1998.
- Une partie ou la globalité de votre texte devra avoir lieu dans la boutique d’Ollivander.
Merci à harry gryffondor pour sa correction :D
Même Minerva, qui adorait son père et dont elle était très proche, bien qu'elle ait comprit depuis longtemps qu'elle n'était pas "normale", comprenait que son père puisse se sentir blessé et en colère. C'est pourquoi elle restait en retrait quand ils "discutaient" de son nouveau statut. Elle ne voulait pas prendre position et choisir le parti d'un de ses parents qu'elle aimait tout autant l’un que l’autre. Elle ne voulait pas en décevoir un en choisissant l'avis de l'autre. Et puis elle n'était qu'une enfant, elle empirait sûrement la situation plus qu'autre chose, si elle intervenait.
Elle vivait donc comme auparavant, en allant voir des amis, en aidant à la paroisse de son père, en jouant et s'occupant de ses frères et en aidant sa mère aux tâches ménagères. Habituellement elle aurait aussi un peu travaillé ses cours pour la prochaine rentrée. Mais si elle devait aller dans une école pour sorciers, ses cours habituels ne devraient pas être très utiles. Et puis, bien qu’elle soit bien occupée par ses autres tâches, ça lui fera quelques moments de libre supplémentaires.
Après avoir silencieusement mais chaleureusement embrassé ses deux frères, Minerva leur trouva une bonne occupation. Il était inutile qu'ils s'inquiètent trop et surtout qu'ils n'entendent rien de ce que leurs parents se disaient. Ils n'étaient pas encore au courant de ce que contenait précisément la lettre qu’elle avait reçu, bien qu’ils en connaissant l’existence, par la force des choses. Et moins ils n’en savaient, plus cela attisait leur curiosité d’enfant, mais la plupart du temps Minerva arrivait à les occuper et à leurs faire penser à autre chose.
Pour une enfant qui commençait tout juste son adolescence, elle était sage et mature. Elle était aussi introvertie que son père et avait la même détermination. De sa mère elle tenait bien sûr tout ce qui attouchait à la sorcellerie, mais aussi l’humour et l’amour de ses proches.
Le temps qu’elle termine avec ses frères et qu’elle redescende, les parents de Minerva avaient fini leur discussion, et chacun était retourné à leur occupation habituelle : ses textes paroissiens pour le père, et la cuisine pour la mère. Minerva se dirigea donc à la cuisine pour proposer son aide à sa mère, qui refusa. Elle se tourna donc vers son père pour lui proposer une partie d’échecs. C’est ainsi que la journée se termina, semblable aux précédentes.
Le lendemain elle se décida enfin à évoquer à sa mère une question qui la turlupinait depuis qu’elle avait reçu sa lettre. Comment et où aller acheter le matériel dont elle avait besoin et qui avait été listé sur un parchemin joint au courrier de Poudlard.
- Il est au cœur de Londres une rue nommée le Chemin de Traverse, où se trouve de nombreux magasins sorciers. Seuls les sorciers en connaissent l’existence et comment y accéder. Tu apprendras que dans de nombreuses villes Moldus, se trouvent des lieux sorciers importants, comme le chemin de Traverse ou encore le Ministère de la Magie, ces derniers se trouvent tous à Londres. Il existe aussi des villages composés uniquement de sorciers, dont les Moldus ne connaissent bien sûr pas l’existence.
- Quand est-ce que tu m’amèneras au Chemin de Traverse ?
Elle dut attendre quelques instants avant d’avoir une réponse. Bien que leurs yeux se croisent, Minerva devinait aisément que sa mère réfléchissait à une réponse appropriée à donner à sa fille. Dès qu’elle commença à parler, sa fille sut tout de suite qu’elle prenait ses précautions et qu’elle avait peur que ce qu’elle comptait dire n’allait pas lui plaire.
- Mon chaton, tu sais comment est ton père depuis que tu as reçu ta lettre et qu’il a tout appris. Certes cela commence à aller mieux. Mais je ne veux pas empirer les choses en t’accompagnant durant tout un après-midi dans un lieu qu’il ne comprendrait peut-être jamais. Tu comprends, mon chaton ?
Elle esquissa un sourire, qui se voulait détendu et rassurant, mais elle le faisait plus pour elle-même que pour Minerva. Cette dernière pouvait le voir.
- Je comprends. Mais si ça ne te dérange pas j’aimerais quand même demander à Papa avant s’il m’autorise à aller seule m’acheter des fournitures scolaires. Je ne serais pas obligée de parler du Chemin de Traverse. Après tout sait-il qu’il faut nécessairement des objets sorciers ? Il n’a pas vu la liste de fournitures.
- Tu es si mature, mon chaton. Je suis si fière de toi.
Minerva se leva et quitta la pièce en déclarant rejoindre ses frères en attendant que le repas soit prêt. Comme elle l’avait prévu, son père préférait qu’elle y aille toute seule, mais à l’aide d’indications très précises de la part de sa mère, qui l’amènerait au Chaudron Baveur et viendrait l’y chercher à une heure précédemment fixée. Ainsi cela convenait à tous. Cela permettrait par la même occasion à Minerva d’être tranquille pendant quelques heures et de découvrir calmement et à son rythme le monde sorcier.
Dans les jours qui suivirent, après avoir pris le train, l’aînée des enfants McGonagall suivait sa mère dans les rues de Londres. Après avoir tourné à un carrefour, Isobel s’arrêta en fixant une devanture sombre et discrète : le Chaudron Baveur. De quelques mots, elle rappela à sa fille que c’était grâce à l’arrière-boutique de cette taverne, où se trouvait un passage, que l’on accédait au Chemin de Traverse. La petite fille suivit sa mère jusqu’à l’entrée du café, et ainsi jusqu’à la petite arrière cour. En chemin, Minerva remarqua que malgré son absence au sein du monde sorcier, Isobel reconnaissait et était reconnu par certaines personnes présentes dans la taverne, notamment Tom, le barman.
- Regarde bien, Minerva. C’est ainsi que nous ouvrons le passage vers le Chemin de Traverse.
Suivant le geste à la parole, Isobel leva le bras au bout duquel se trouvait sa baguette et l’y appuya sur l’une des pierres du mur, juste au-dessus des poubelles. Quelques secondes plus tard le dit mur s’embrela et laissa place à une petite arche donnant sur la rue commerçante.
La petite fille, après un moment de stupeur dû aux mouvements du mur, jetait des regards dans toutes les directions, allant de la devanture de Fleury & Bott, aux chapeaux pointus excentriques de certaines sorcières ou encore aux robes sombres que portaient les hommes. Sans vraiment sans rendre compte elle s’était lentement avancée durant son exploration comme muée par un instinct pour avoir un meilleur panorama de ce monde qu’elle n’avait encore jamais vu.
Sa mère la laissa analyser et découvrir l’environnement pendant quelques minutes, puis lui suggéra de sortir sa liste de fournitures. Cela fait elle prit sa fille dans ses bras.
- Surtout surveille bien l’heure pour notre rendez-vous.
- Oui mère.
Ce n’était pas habituel connaissant la nature de sa fille, mais Isobel nota un peu d’appréhension dans la voix de sa fille. Comme pour la rassurer elle lui lança un regard et un sourire chaleureux, avant de l’embrasser et de partir en lui faisant un signe de la main. Une fois le mur refermé sur sa mère, Minerva se tourna vers la rue et après quelques derniers coups d’œil intrigués, elle sortit la liste de sa poche.
Avisant la librairie près du passage vers le Chaudron Baveur, elle décida d’y aller en dernier afin d’éviter d’avoir tous ses manuels sous les bras et d’être ainsi trop chargée. Elle avança donc dans la rue à la recherche du magasin de vêtements sorciers pour y prendre ses robes. C’était bien étrange de vagabonder ainsi au milieu d’une foule sorcière qui connaissait par cœur ce monde et qui y naviguait à l’aise et assuré, tandis qu’elle, seule et à onze ans, n’y connaissait pas grand-chose, pour ne pas dire rien. Elle était à la fois intriguée et excitée par ce nouveau monde qui l’entourait, mais l’inconnu qui y demeurait l’appréhendait et l’effrayait un peu. Bien que la dame, qui s’occupait de prendre ses mesures pour les robes tout en discutant avec elle, fût gentille, les sentiments de la jeune fille demeuraient toujours aussi forts. Une fois les mesures terminées, Minerva suivit la sorcière jusqu’à la caisse afin de payer les robes et ses services. Bien que sa mère lui ait indiqué la valeur des Gallions et autres Mornilles, sous le coup de la découverte de ce nouveau monde, elle ne s’en souvenait plus très bien. Et c’était naturellement et gentiment que la vendeuse l’aida tout en le lui expliquant à nouveau, avec douceur et patience. Minerva la remercia timidement, et sortit de la boutique avec ses premiers paquets dans les bras.
Elle voulait commencer par ce qui caractérisait le plus un sorcier, ainsi après avoir fait les robes et le chapeau pointu, elle se dirigea vers la boutique Chez Ollivander, qui vendait des baguettes magiques. Avant d’entrer elle s’arrêta sur le pas de la boutique et regarda la vitrine, bien que poussiéreuse, on voyait que le magasin était rempli dans le moindre minuscule espace par des baguettes. Passant juste derrière elle, la jeune sorcière entendit une mère parler à sa fille, qui venait aussi apparement faire ses courses pour sa première année à Poudlard, elle lui expliquait qu’Ollivander était le meilleur vendeur de baguettes de Grande-Bretagne, si ce n’était pas plus. Cette nouvelle rassura un peu Minerva, qui prit son courage à deux mains et entra dans le magasin.
Au moment où elle passait la porte, un couple et leurs enfants quittèrent la caisse et sortirent de la boutique, la laissant ainsi seule avec l’homme, qu’elle supposa être Monsieur Ollivander. Ce dernier s’approcha d’elle.
- Ne sois pas effrayée, ma chère. Je suppose que tu ne connais pas encore très bien le monde sorcier, n’est-ce pas ?
- Oui, monsieur.
- Voyons, voyons. Tu n’as pas besoin de m’appeler monsieur.
Il avait un sourire très chaleureux, qui rassurait beaucoup plus Minerva que celui de la dame qui lui avait préparé ses robes.
- Suis-moi, nous allons essayer de trouver ta baguette.
- Puis-je vous poser une question ?
- Bien sûr !
- Comment faut-il procéder pour choisir la bonne baguette ?
- Oh, mais ce ne sont pas les sorciers qui choisissent leurs baguettes, mais elles qui nous choisissent, voyez-vous.
- Mais comment sait-on dans ce cas qu’elle nous choisis nous plus qu’une autre ?
- Chaque baguette réagit différemment face à chaque sorcier. Comme nous elles sont toutes uniques, avec leur particularité.
Tout en discutant, Ollivander attrapa une baguette près du comptoir à quelques centimètres du sol. Il enleva le couvercle et tendit la boîte à la jeune fille. Elle prit la baguette ci-trouvant de la main droite et leva un regard interrogateur au vendeur.
- Faites donc le geste !
Minerva s’exécutait en faisant tourner son poignet, comme on pouvait le voir dans les films. Mais rien ne se passait.
- Nous allons en essayer une autre.
Il se dirigea vers l’étroit couloir se trouvant à la droite du comptoir, et revint avec une seconde baguette cette fois rangée dans une boîte cylindrique et fermée par un ruban, qu’il dénoua. Il en sortit la baguette qu’il tendit à la jeune fille.
Dès qu’elle eut le petit morceau de bois entre les doigts, elle sentit des frissons tout le long du bras et comme des fourmis qui courraient dans les veines de ses doigts. On pouvait aussi remarquer au bout de la baguette quelques étincelles qui crépitaient.
- Vous voyez elle vous a choisi ! C’est une très bonne baguette ! Rigide, 23,75 centimètres, en sapin et avec un ventricule de dragon.
- Excusez-moi, mais en quoi sait-on que c’est une bonne baguette ?
- Le bois ou encore ce qui s’y trouve au milieu a une particularité bien à elle.
- Et pour celle-ci ?
- Le dragon décrirait un très bon potentiel en sorts, et le bois de sapin ici présent démontre un caractère sage, courageux et juste.
Ollivander, encore jeune, observait la jeune fille et voulait lui demander ce qu’elle en pensait, si elle trouvait qu’elle héritait d’une baguette qui lui correspondait et qu’elle la trouvait forte. Mais son père lui avait toujours inculqué de ne pas trop se lier aux clients et de ne pas leurs poser des questions trop personnelles. Les sentiments ne font pas les affaires, disait-il. Alors il se retint, et retourna de l’autre côté du comptoir.
De son côté Minerva observait sa baguette, elle était trop longue pour ses petites mains, mais elle la trouvait belle et élégante. Du moins c’était son avis. Le manche était d’une couleur brune et légèrement cuivrée, il n’était pas simplement tout droit mais avec des courbures comme des sphères de différentes tailles. Le reste de la baguette quant à lui était on ne peut plus droit, sans courbes ou autres fantaisies et d’un noir sombre comme de l’encre. Elle aimait sa baguette et les sensations qu’elle avait sentie en la prenant en main. Elle l’observait encore quelques instants, avant de se tourner vers le marchand non seulement pour ranger sa baguette dans son étui et payer.
Une fois sortie du magasin de baguettes, Minerva vagabondait un peu plus loin dans la rue, non pas attentive aux magasins l’entourant, mais à cette étrange et nouvelle sensation qui la prenait depuis qu’elle s’était successivement aperçue avec une tenue et surtout une baguette sorcière. C’était une chose de recevoir un courrier lui apprenant qu’elle était particulière, qui lui faisait se découvrir sorcière. C’était tout autre chose de tenir en main ce petit objet d’apparence juste fait de bois et qui permet de faire toutes sortes de choses. Son imagination regorgeait d’images de sorts aussi farfelus qu’attractifs. Mais elle se doutait bien qu’elle était loin de se douter de toute l’étendue de ce que l’on pouvait faire avec une simple baguette.
Sous le coup d’une impulsion soudaine, elle rebroussa chemin et retourna au début du Chemin de Traverse, afin d’aller acheter tout de suite ses manuels. Curieuse de nature, Minerva voulait pouvoir les feuilleter le plus tôt possible. Alors en les achetant dès à présent et en prenant le reste rapidement peut-être aurait-elle le temps de les regarder avant que sa mère ne vienne la récupérer.
Plus assurée et déterminée, elle entrait dans la librairie suivit du tintement des clochettes se trouvant au-dessus de la porte. Elle se sentait bien ici. Cela restait tout de même le magasin le plus ressemblant à l’un de ceux qu’elle avait l’habitude de voir dans le monde moldu. Apercevant du monde au comptoir elle décida d’observer un peu les étalages et les étagères, avant de demander de l’aide pour trouver ses manuels. Elle voyait passer des titres dont elle ne comprenait pas les références. Juste au moment où elle tendait le bras pour attraper un livre qui l’intriguait, le Quidditch à travers les âges, une vendeuse lui proposait son aide. Ainsi elle oublia rapidement ce livre en cuir et aux dorures intriguantes.
Moins d’une heure plus tard elle avait fini tous ses achats, et c’était les bras chargés que Minerva s’installa sur une petite table ronde isolée en terrasse du glacier sorcier se trouvant non loin de l’accès au Chaudron Baveur. Elle voulut commander, par cette chaleur, une citronnelle, mais le serveur-sorcier l’observait de façon étrange. Mais il comprit rapidement qu’il avait affaire à une toute jeune sorcière.
- Je t’apporte la carte.
- Merci
Soulagée durant un court instant, elle se retrouva malgré tout perdue quelques instants plus tard quand elle vit sur la carte qu’elle ne savait aucunement de quoi était fait la plupart des boissons s’y proposant. Elle opta finalement pour une boule de glace Chocogrenouille, supposant qu’elle était au chocolat, mais sans comprendre à quoi faisait exactement allusion la grenouille. Elle comprit rapidement pourquoi. Elle se retrouvait avec un cornet sous forme de coupelle remplit non pas de boules de glace, mais de minuscules petites grenouilles chocolatées et givrées, qui croassaient.
Passé l’instant de surprise, elle y goûta et les trouva délicieuses. Il lui restait tout juste une heure, avant de retrouver sa mère. Elle en profita donc pour observer certains passages de certains de ces livres, comme celui de Sortilèges, ou de Métamorphose. Elle était tellement prise par ce qui s’y racontait que c’est Isobel elle-même qui la trouva là, une heure plus tard.
- Alors tu as tout ce qu’il te faut ?
- Tout ce qu’il y a sur la liste, oui.
Elle observa sa fille, à la fois fière et attendrie.
- Ça ne doit pas être facile pour toi à la maison en ce moment. Mais tu n’as aucunes inquiétudes à avoir, ce n’est pas contre toi que ton père est énervé. Tu le savais je pense, n’est-ce pas ?
- Oui, mère.
- Au fond il est juste blessé et en colère contre moi, parce que j’avais peur de le lui dire. J’ai été lâche. J’ai attendu le dernier moment pour le faire. Mais maintenant c’est fait. Tu verras ça passera, une fois qu’il se sera fait à l’idée, tout redeviendra comme avant. Ou presque tu es une sorcière désormais. Et tu verras, le meilleur est à venir, mon chaton. Le meilleur.
Heureuse et fière de sa fille, Isobel ouvrit les bras dans lesquels Minerva se jeta. Cette dernière se sentait si bien. Elle allait découvrir un nouveau monde palpitant auquel elle appartenait depuis toujours sans qu’elle ne le sache. Mais en plus de ça elle ne s’était jamais sentie aussi proche de sa mère. Et rien que pour ça elle était heureuse d’avoir reçu cette lettre de Poudlard. C’est alors que sa mère relevait le visage pour l’embrasser sur le front, avant de la lâcher.
- Ta glace était bonne ?
- Très ! Les grenouilles croassaient !
En cet instant, Minerva se sentait exactement comme n’importe quel enfant à l’approche de Noël. Elle parlait de son après-midi, comme s’il elle décrivait à sa mère la liste de cadeaux qu’elle allait demander au père noël.
Alors qu’elles se partagèrent les sacs et rentrèrent à la maison, Isobel racontait à sa fille qu’un jours en prenant une glace aux chocogrenouilles, une des grenouilles avait même fait un léger saut. Pendant les jours qui suivirent, Minerva continuait bien sûr à aider ses parents, à jouer avec ses frères, mais durant les heures où elle travaillait habituellement ses cours moldus elle les passait à regarder et étudier les manuels qu’elle venait d’acheter pour sa nouvelle vie, pour ses nouveaux cours. Car de toute façon elle ne pouvait pour l’instant n’utiliser qu’eux.
Les ingrédients et son chaudron étaient laissés de côté, non seulement parce qu’elle ne savait pas les utiliser correctement, elle voulait éviter toute explosion ou autres désagréments, mais aussi car elle supposait qu’elle n’en avait pas le droit en dehors de ses cours, et surtout en dehors de Poudlard. De même pour sa baguette, à la différence qu’elle aimait l’observer, la maintenir entre ses petits doigts. Elle s’amusait même parfois à faire un ou deux gestes alambiqués, mais sans aucunes formules qui allaient normalement avec. C’est ainsi qu’elle passait ses dernières journées avant sa première rentrée à Poudlard, l’école de sorcellerie et de magie.
J'espère que cela vous a plu x)