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News

Nuit de Noël de décembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 150e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 13 décembre. Il s’agira d’une édition spéciale ‘Noël autour du monde’, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'Équipe des Nuits le 01/12/2024 21:51


Recrutement - Grand Ménage Orange


Appel à candidatures - Renfort sur le Grand Ménage Orange

Comme le titre de ce message l'indique, les modératrices sont en recherche (un peu) désespérée de plusieurs volontaires pour nous prêter main forte sur le GMO (pour rappel : lecture et vérification des fics des adhérents qui ne sont pas passées par la modération manuelle sur la période 2020-2024).

Au stade actuel, nous avons vérifié environ 970 chapitres sur 4800, soit près de 21 % du total, pour un GMO lancé en mars 2024... En raison de nos contraintes personnelles, nos vies IRL, notre motivation souvent fluctuante et le fait que nous sommes peu nombreuses, nous voyons avec difficulté le bout du tunnel.



Nous aurions besoin donc de plusieurs volontaires (tout renfort est le bienvenu, donc on accueille toustes celleux qui le veulent bien !), pour la durée qui conviendra à chacun.e (si vous n'êtes disponibles que pour 1, 2 mois, aucun problème, et si vous êtes d'accord pour nous épauler plus longtemps, c'est parfait aussi !), à partir du 1er décembre.

 

Les candidatures sont ouvertes du 13 novembre au 30 novembre, et vous pouvez postuler ou demander de plus amples informations sur ce que serait votre mission en envoyant un MP sur le forum à l'une d'entre nous (Eanna, Violety ou PititeCitrouille).

Merci par avance à celleux qui se proposeront !

Les Modératrices d'HPFanfiction


De Equipe de Modération d'HPFanfiction le 13/11/2024 15:50


Nuit de novembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 149e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 30 novembre. Il s’agira d’une édition spéciale, dédiée à la gastronomie, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'équipe des Nuits le 03/11/2024 17:05


Les Podiums en automne !


Bonsoir à toustes !

Félicitations à Tiiki et Juliette54 qui remportent respectivement le coup de coeur des lecteurices avec "Le Jeu de la Bruine" et le coup des Podiums avec "Et cincta ferro Bella", pour la sélection "Poésie" !

Nous nous retrouvons dans un mois avec notre sélection de texte sur le thème qui a remporté le vote pour l'hiver 2024 : la résistance !

 


De Equipe des Podiums le 01/11/2024 23:10


Nuit du vendredi 25 octobre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 148e édition des Nuits d'HPF, placée sous le signe de l’épouvante, se déroulera le Vendredi 25 octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 09/10/2024 12:52


Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Et nous brûlons... par Eleann

[4 Reviews]
Imprimante
Table des matières

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Note d'auteur :

Bonjour à tous,

Cet OS (un peu court) a été écrit dans le cadre du concours "Historien d'un autre monde" de Albus Dumbledore.

Je vous rappelle ici les grandes lignes :


Règle 1 : L’histoire pourra se présenter sous la forme d’un OS, à condition de faire plus de 1500 mots, ou d’une fic longue. Quel que soit l’option que vous prenez, le texte doit être fini avant le début des votes.

Règle 3 : Si vous choisissez un évènement sorcier, votre personnage principal devra être un Moldu (ou une Moldue bien sûr). Si vous choisissez un évènement moldu, votre personnage principal devra être un sorcier (ou une sorcière).

Règle 4 : Toutes les époques sont acceptées. La seule contrainte est que l’évènement doit avoir marqué durablement le monde pour avoir des répercussions sur les deux Communautés.

Règle 7 : Un évènement n’est pas exclusif, mais l’Histoire, Moldue comme sorcière, est suffisamment riche pour qu’on se retrouve avec plusieurs évènements. Essayez de prendre un évènement dont l’Histoire vous a marqué vous.

Règle 9 : Quel que soit l’évènement, essayez de coller le plus possible aux faits.

Voila bonne lecture
Note de chapitre:

Une petite précision pour la route, le 24 août 79 est la date à laquelle nous avons associé la catastrophe de Pompéi. Dans le calendrier julien cela correpond à peu près au 26 août donc : 26 Augustus.

J'espère que ce texte vous plaira =)
Eleann'
Ce matin-là, je fus réveillée par l’horrible sensation des tremblements, j’ouvris rapidement les yeux, prête à violemment rabrouer celui qui m’extirpait de mon sommeil. Mais personne ne me secouait réellement, ou plutôt tout était secoué de la même façon.


Les pierres de l’Ecole de Magie de Pompéi vibraient dans un vacarme assourdissant et les tremblements de la terre jetaient à bas tous les objets en équilibre sur les meubles. Le bruit d’une amphore qui se brise réveilla ma voisine de chambrée, elle se redressa sur son matelas aussi vite que je venais de le faire et nous nous regardâmes, le cœur battant à cent à l’heure, horrifiées et pétrifiées.


Le séisme sembla se calmer quelques secondes et je profitais de l’accalmie et de ma sérénité passagère pour sauter hors de mon lit et m’approcher de la fenêtre.

Chaos, anéantissement, fin du monde… Apocalypse.

Je ne sais pas lequel de ses mots pouvait le plus approchaient la réalité de ce que je voyais. Peut-être aucun d’eux n’était encore assez fort.


Les tremblements ont repris encore plus fortement, et je me suis accrochée aux bords de la fenêtre pour ne pas chuter. J’entendais Anna m’appeler, me demandait ce qui se passait mais j’étais paralysée par la vision que j’avais de Pompéi.

La barrière qui séparait l’Ecole de Magie du reste moldu de Pompéi s’effritait, on la voyait faiblir et trembler elle aussi à chaque nouvelle pierre qui lui tombait dessus. Le paysage habituellement si calme et apaisant était apocalyptique, des nuages plus noirs que jamais, mais pas une goutte d’eau, à la place de la pluie, c’était de grosses pierres couleur charbon qui explosaient dès qu’elles touchaient quelque chose que les nuages nous envoyer.


Et au loin, seule tâche de couleur dans ce monde monochrome, le Vésuve exultait de joie ou peut-être de colère. Qu’importe.
Il fulminait, libérant sa puissance trop souvent sous-estimée. Il punissait cette ville qui avait cru le dompter un jour. Il explosait en crachant ces nuages sombres qui nous annonçaient la mort, il hurlait cette lave rougeoyante qui nous faisait frissonner même à des kilomètres de là. Nous pouvions voir les coulées qui serpentaient sur les flans de la montagne. Lentement, centimètre par centimètre. J’aurais juré qu’elles faisaient exprès de prendre tout leur temps, pour que nous puissions trembler en attendant leur sentence, pour nous narguer de leur puissance.


Je commençais à me reprendre et à tenter de me persuader que tout ceci n’était qu’un cauchemar mais j’avais beau cligner des yeux, le spectacle qui s’étendait sous mes yeux n’était que plus désolant au fur et mesure que des secondes s’égrenaient.


J’avais entendu le hoquet de stupeur d’Anna quand elle m’avait rejoint près de la fenêtre.

— Lucya ! Il faut partir ! m’avait-elle hurlé, mais le vrombissement du séisme couvrit son cri qui ne m’apparut plus que comme un murmure.

Elle me tira par le bras pour m’enlever à ma contemplation morbide et lorsqu’enfin je réagis, nous nous mîmes à courir vers la sortie.

J’observais le décor de l’Ecole avec l’impression que je ne le reverrai plus jamais.
Ces colonnes blanches, ces tentures célèbres et ces frises couleur ocre, ces escaliers de marbre noir et ces arches d’un bleu semblable à celui de la Mer Tyrrhénienne. Les tapisseries mouvantes qui racontaient l’histoire de cette Ecole d’exception.

Seule berceau magique de la ville de Pompéi, enclavée au beau milieu d’une ville romaine typique, protégée par un sort d’une simplicité infantile qui ne faisait que changer son apparence aux yeux des moldus, se dressait un palais aux allures de temple grec.
Avec toutes ces colonnes et son toit en pierre plate, l’Ecole de Pompéi était magnifique.
Des sorciers de tout le monde romain venaient visiter ses hautes salles richement décorées et ses cryptes abritant les plus grands sorciers de leur temps.


Je ne pus m’appesantir plus longtemps sur l’architecture splendide de mon école puisqu’Anna et moi débouchâmes sur la cour extérieure. La petite place était à l’image de la ville. Habituellement si calme, elle grouillait pourtant de monde à cet instant, des gens qui couraient dans tous les sens, qui hurlaient, se heurtaient, se bousculaient.

Nous pouvions entendre des bribes de phrases un peu partout autour de nous « Par ici », « Les boucliers nous empêchent toujours de transplaner », « Par là », « Gardez vos baguettes » « L’illusion anti-moldue ne tient plus »... En fin de compte il n’y avait rien de bien intéressant puisque qu’avant même qu’une information soit donnée, une autre la contredisait.


Nous ne pouvions pas transplaner, certains disaient que c’était à cause des boucliers, mais depuis ma fenêtre j’avais vu la protection s’effriter. J’étais certaine, du haut de mes vingt ans que les professeurs, qui hurlaient qu’il fallait sortir du champ de sécurité de l’école, étaient en réalité aussi paniqués que nous. Ils ne cherchaient plus qu’à fuir et s’accrochaient à l’espoir que c’étaient les boucliers qui nous empêchaient de partir loin du carnage qui s’annonçait. L’espoir encore et toujours qui les faisaient s’occuper de nous, sans même prendre garde aux moldus qui s’étaient glissés dans nos rangs.
L’Espoir – ou peut-être le Désespoir – qui les faisaient agripper leur baguette comme un naufragé s’accrochait à une bouée.

La panique se lisait sur tous les visages alors que la terre continuait à trembler, alors que le volcan exhortait ses torrents de lave qui atteignaient désormais les premières habitations de la ville. Nous pouvions maintenant entendre les cris résonnaient dans les rues et même le bruit assourdissant du séisme qui nous secouait sans cesse ne parvenait plus à les couvrir.


Et nous courions…


Nous courions après ce fol espoir que je savais vain. Les boucliers étaient tombés, ce n’était pas eux qui nous empêchaient de transplaner. Je fixais les nuages de cendres qui planaient au-dessus de nos têtes, c’étaient eux les coupables, eux et leurs bombes volcaniques qui nous empêchaient de nous sauver.

Au loin, dans les rues droites de Pompéi, on voyait la lave rougeoyante inexorablement progresser, accompagnée par des appels au secours, des pas précipités pour tenter de s’échapper et les derniers cris de ceux qui n’avaient pas réagi assez vite.
Et nous, fous que nous étions, nous courions vers le berceau de la terreur, avec l’Espoir… toujours.

Nous avions dépassé les limites de ce qui fut un jour l’Ecole de Magie de Pompéi et qui n’étaient plus qu’un bâtiment vide où résonnait les tremblements de la terre et les cris de panique.
Et le Vésuve exultait toujours, le panache de fumée était sans doute le plus impressionnant, il avait obscurci les rayons du soleil aussi sûrement que l’odeur de souffre s’était répandue dans les rues en même temps que la cendre.
Qui aurait pu dire que nous nous trouvions encore à Pompéi, l’une des villes les plus ensoleillée de la côte tyrrhénienne ? que nous étions au beau milieu du mois le plus chaud de l’année ? et qu’il n’était pas encore midi ?


Le XXVIème jour d’Augustus de l’an LXIX, c’était le jour de la fin du monde, de la fin de mon monde. Je me souviens que Donna Florenz s'était arrêtée de courir quand elle avait compris que peu importait jusqu’où nous courions, le torrent nous rattraperait, peu importait l’Espoir qui nous faisait fuir, le transplanage était exclu.

Au moment, où elle s’était tournée vers nous, je crois qu’elle voulait encore nous faire croire que s’était possible. Son visage exprimait toute la détermination dont elle était capable.
Elle brandit sa baguette en nous hurlant les sorts que nous avions appris pour parer le feu. Elle y croyait tellement que j’avais presque envie de me figurer qu'elle avait raison, que c'était possible. Que jamais nous ne brûlerions.


A mes côtés, Anna pleurait, tremblante et paniquée. Que dire ? Que faire ? Nous n’avions plus de temps de rien, c’était le châtiment que nous réserver une montagne depuis trop longtemps endormie.
Et le Vésuve crachait sa haine envers le monde avec son geyser de lave, il nous narguait avec ses nuages toxiques qui nous punissaient d’avoir toujours trop compté sur le transplanage et la magie en général.
La lave avançait vers nous, pendant qu’on entendait les sorts fuser de tous les côtés.

Protego...

Aguamenti...



Et la lave avançait et nous pétrifiait sur place. Nous aurions sans doute pu courir dans le sens inverse comme tous ses moldus qui hurlaient en nous dépassant, mais nous ne bougions plus. Nous la regardions se rapprochait de nous avec ses glougloutements qui sonnaient à mes oreilles comme des rires malsains.

Elle n’était plus qu’à quelques mètres de notre groupe et la valse des sorts s’étaient stoppée, tout le monde attendait, retenait son souffle de peur de briser le charme qui nous faisait espérer.

Quelques centimètres de Donna Florenz. Elle serrait les dents en psalmodiant :

— Les Sorciers ne brûlent pas… nous ne brûlons pas…

Et puis elle hurla dans la vague la toucha. Et la seule chose qui me vint à l’esprit avant de m’évanouir de peur ou de douleur, je ne savais plus.

« Même la Magie ne peut rien contre tant de puissance, peut-être est-ce là notre punition d’avoir oublié qu’il n’y a pas que la magie dans le monde.

Aussi sûrement que le bois, la chair brûle…
Aussi sûrement que les moldus, nous sommes faits de chair et de sang…
Et nous brûlons… »

Note de fin de chapitre :

Voila c'est terminé, j'espère que ça vous a plu =)

N'hésitez pas à me faire part de vos impressions ;)

Eleann'
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