Alors déjà, bienvenus sur ce modeste OS. Je vous assure, mes frustrations sexuelles n'ont rien à voir avec ce que j'ai écris... Rien :mg: Breeef.
Pour ceux qui ne le savent pas, c'est-à-dire, beaucoup d'entre vous (ok... tous) Augusta est future Augusta Londubat :mg: Oui, oui... Cette femme là.
Sur ce, bonne lecture ! et merci à Loony ;)
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Cassiopeia s’arrêta un instant. Sous elle, Augusta commençait déjà à avoir le souffle court. Des sursauts incontrôlés faisaient vibrés son corps et les joues rouges de gêne et de plaisir, la Poufsouffle était simplement sublime. Elle avait rejeté sa tête en arrière si bien que la fine ligne de sa mâchoire s’offrait à elle, tout comme sa gorge délicieuse. D’un coup de langue, la jeune Black goûta à sa peau claire. Se redressant à nouveau, elle laissa ses mains parcourir son corps. Lorsque celles-ci descendirent trop bas au goût de son amie, cette dernière s’assit subitement, la faisant basculer en arrière. En une cascade grossière et ridicule, Cassiopeia tomba du minuscule lit qu’elles partageaient pour cette nuit seulement.
- Qu’est-ce qu’il te prend ? cria-t-elle presque en se relevant.
Nue, elle fit face à sa partenaire qui avait croisé les jambes et cachait de ses bras sa poitrine généreuse. Le regard d’Augusta évitait obstinément le corps de son amante si bien qu’il revenait toujours se fixer sur un des multiples plis de la couverture.
- Parle moins fort, chuchota-t-elle au comble de la gêne. Je…
Sa voix se brisa et elle renifla bruyamment. Cassiopeia leva les yeux au ciel et monta à nouveau sur le lit. S’approchant de la femme qu’elle aimait, elle passa une main dans ses longs cheveux blonds et emmêlés.
- Ne te coiffes-tu donc jamais ? se moqua-t-elle en se rapprochant encore plus.
- Jamais. Ça me donne un air plus… sauvage, non ?
Relevant enfin le regard, Augusta la regarda droit dans les yeux. Lentement, elle abandonna ses seins, les dévoilant pleinement. A genoux devant elle, Cassiopeia lui lançait des regards à la fois inquiets et remplis de désir. Comment pouvait-elle lui expliquer ? Elles étaient toutes deux des femmes, et pour la première fois, la Poufsouffle aimait quelqu’un d’un amour véritable. Elle ne voulait simplement pas gâcher ce moment alors elle préférait ne pas aller plus loin. Et la confiance qu’affichait Cassiopeia à aller plus loin l’effrayait légèrement. Si elle n’était pas à la hauteur ? Si au final, son amie était déçue ?
- Tu es plus que désirable. Comment disent les abrutis de Gryffondor… ? Tu es sexy.
- Vraiment ?
- Vraiment.
Augusta baissa à nouveau son regard et regretta aussitôt de l’avoir fait. Ses yeux se perdirent sur le corps nu qui lui faisait face et elle rougit de plus belle. Fronçant les sourcils, la fille Black releva le visage de son amante.
- Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle sérieuse.
Le gris glacial de ses yeux tenta de desceller le problème qui lui faisait obstacle. Soudain, elle se recula légèrement et soupira tristement.
- Tu ne veux pas le faire, c’est ça ? Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt ? Tu es terrible tu sais ? Tu me charmes, me donne des envies, des pulsions et après… tu arrêtes tout. C’est horrible… Je vais finir par devenir folle à être frustrée comme ça. Mais je comprends, hein ? Je veux dire, je suis une fille, toi aussi. C’est peut-être bizarre… Et puis, si je ne te fais pas envie…
Agacée, Augusta ne la laissa pas finir et l’embrassa pour la faire taire. Comment pouvait-on être si perverse et innocente à la fois ? Innocente n’était peut-être pas le meilleur mot pour qualifier Cassiopeia. Aveugle, l’était déjà plus. Enervante, désespérante, et magnifique lui collait aussi très bien à la peau.
- Je sais que l’intelligence n’est pas le fort des Serpentard, chérie, mais arrête de débiter des âneries pareilles, chuchota-t-elle entre deux souffles. Tu es belle. Et ne lève pas les yeux au ciel, s’il-te-plait.
Il y eut un silence gêné et la jeune sorcière en profita pour l’embrasser à nouveau. Lentement, elle vint placer ses lèvres au creux de son oreille et souffla :
- Je te veux plus que tout au monde. Je t’aime. Et loin de moi l’idée de te frustrer.
Puis, perdant le peu de raison qui lui restait, elle mordilla avec provocation le lobe. Un râle sourd sortit de la gorge de Cassiopeia et celle-ci la poussa pour se retrouver, comme quelques minutes plus tôt, au-dessus d’elle. Tenant fermement ses bras, elle arrêta son visage à seulement quelques centimètres du sien.
- Donc tu en as autant envie que moi ?
- Je… Hm, oui.
Plus qu’une affirmation, ces quelques mots étaient devenus une invitation. Elle voulait sentir ses mains sur ses seins, sur son ventre puis dans cet endroit intime qu’elle n’avait jamais osé dévoiler à qui que ce soit. Sans attendre, la bouche de la Serpentard s’empara avidement de son cou puis descendit avec lenteur et passion jusqu’à sa poitrine. Pourtant, Cassiopeia s’arrêta et se pencha pour attraper quelque chose au sol. Dans l’obscurité de la pièce, la jeune Poufsouffle ne put voir ce que c’était.
- Mon amour ? demanda alors son amie d’une voix enfantine.
- Oui… ?
- Je t’aime. Alors, pardonne-moi.
Et sans lui donner plus d’explication, elle se pencha au-dessus d’elle et bloqua ses mains sur la tête de lit. D’un geste habile, elle les noua alors à l’aide de son écharpe vert et argent qu’elle venait de récupérer. Après trois nœuds serrés avec ingéniosité, elle se redressa, fière de son travail et face au regard perdu d’Augusta, elle ne put s’empêcher de sourire malicieusement.
- Ne t’inquiète pas, se justifia-t-elle. C’est juste pour éviter que tu te redresses d’un coup et me fasse tomber du lit à nouveau. Cette fois-ci, je veux être sûre de pouvoir finir ce que ton corps me pousse à lui faire subir.
Hm... HM... voilà :D N'hésitez pas à laisser une review !! Merci (hug)