J’ connais pas mal d’histoires
Restez et je vais pouvoir
Vous parlez de cette amitié
Qui moi me fait vraiment pitié.
La p’tite Lily et le p’tit Sevy
S’étaient promis « amis pour la vie »
Comment alors peut-on s’imaginer
Que pareille amitié vienne à sombrer ?
J’en fus témoin et je peux de mémoire
Vous raconter la très pénible histoire.
Tout commença près de l’impasse du tisseur
Mais impossible de me rappeler de l’heure ;
Un garçonnet fixait avec espoir
Cette fillette ignorant ses pouvoirs
La vérité une fois éclatée,
Ne réussit qu’à faire pleurer
La sœur de la désormais sorcière ;
Mais le petit n’en avait que faire.
Il ferait découvrir son monde à Lily
Tant pis s’il n’était pas toujours très poli.
Une amitié naquit des deux enfants
Mais allait elle résister au temps ?
Le lascar rejoignit Serpentard
Séparés, il se dirent à plus tard.
Ils durent grandir chacun à leur façon
Sous l’influence de leur propre maison.
Les sentiments de notre ami grandirent
Mais il ne put se résoudre à lui dire
Qu’il l’aimait désormais avec amour,
Et qu’il espérait l’aimer pour toujours.
Un Rouge et Or, sous le charme de la jeune femme
Ne cessait hélas de déclarer sa flamme.
L’indifférence de la belle le calma un temps
Mais Lui savait que ce n’était pas pour longtemps.
Il trempa son nez dans la magie noire ;
On lui conseilla de ne plus la voir.
Ses amis n’étaient pas recommandables
Et d’ailleurs pas franchement agréables
Leur amitié se brisa un jour de juin
Avec un mot qui ne venait pas de loin.
N’allez pas croire que c’est déjà fini
Laissez moi donc finir c’est plus poli.
Peu après il fallu que la Belle dise oui
A son ennemi et ce pour la vie ;
Mais la perle c’est qu’elle tomba
Enceinte de ce même gars.
C’est alors que Voldy entendit la prophétie
Et il se dit que l’enfant c’était forcément Lui.
L’ironie voulu que ce soit notre pauvre ami
Qui lui ait remis l’horrible prophétie.
S’il avait su qu’à présent tout était fini
Et qu’il venait de livrer l’amour de sa vie !
Certains parleront de traitrise
Mais voyez vous je les méprise.
J’pourrais vous raconter la suite
Dire ce qui s’est passé ensuite
Mais c’est une longue histoire
Et ya plus grand chose à boire.
Souv’nez vous de ma p’tite comptine
Même si j’sais qu’elle paye pas de mine.
J’vous dis tout ça pour vous prévenir
Qu’il y a des choses qu’il vaut mieux dire.
Leur amitié est devenue poussière
Et j’ peux pas m’empêcher de dire « misère ! »
Faites moi plaisir : restez qui vous êtes
Mais surtout croyez en ce que vous faites.
Mon histoire maintenant est terminée
Vous pouvez à présent retourner flâner.