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News

Nuit de Noël de décembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 150e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 13 décembre. Il s’agira d’une édition spéciale ‘Noël autour du monde’, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'Équipe des Nuits le 01/12/2024 21:51


Recrutement - Grand Ménage Orange


Appel à candidatures - Renfort sur le Grand Ménage Orange

Comme le titre de ce message l'indique, les modératrices sont en recherche (un peu) désespérée de plusieurs volontaires pour nous prêter main forte sur le GMO (pour rappel : lecture et vérification des fics des adhérents qui ne sont pas passées par la modération manuelle sur la période 2020-2024).

Au stade actuel, nous avons vérifié environ 970 chapitres sur 4800, soit près de 21 % du total, pour un GMO lancé en mars 2024... En raison de nos contraintes personnelles, nos vies IRL, notre motivation souvent fluctuante et le fait que nous sommes peu nombreuses, nous voyons avec difficulté le bout du tunnel.



Nous aurions besoin donc de plusieurs volontaires (tout renfort est le bienvenu, donc on accueille toustes celleux qui le veulent bien !), pour la durée qui conviendra à chacun.e (si vous n'êtes disponibles que pour 1, 2 mois, aucun problème, et si vous êtes d'accord pour nous épauler plus longtemps, c'est parfait aussi !), à partir du 1er décembre.

 

Les candidatures sont ouvertes du 13 novembre au 30 novembre, et vous pouvez postuler ou demander de plus amples informations sur ce que serait votre mission en envoyant un MP sur le forum à l'une d'entre nous (Eanna, Violety ou PititeCitrouille).

Merci par avance à celleux qui se proposeront !

Les Modératrices d'HPFanfiction


De Equipe de Modération d'HPFanfiction le 13/11/2024 15:50


Nuit de novembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 149e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 30 novembre. Il s’agira d’une édition spéciale, dédiée à la gastronomie, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'équipe des Nuits le 03/11/2024 17:05


Les Podiums en automne !


Bonsoir à toustes !

Félicitations à Tiiki et Juliette54 qui remportent respectivement le coup de coeur des lecteurices avec "Le Jeu de la Bruine" et le coup des Podiums avec "Et cincta ferro Bella", pour la sélection "Poésie" !

Nous nous retrouvons dans un mois avec notre sélection de texte sur le thème qui a remporté le vote pour l'hiver 2024 : la résistance !

 


De Equipe des Podiums le 01/11/2024 23:10


Nuit du vendredi 25 octobre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 148e édition des Nuits d'HPF, placée sous le signe de l’épouvante, se déroulera le Vendredi 25 octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 09/10/2024 12:52


Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


La Force des mots par Melody

[47 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

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Note de chapitre:

Bonjour tout le monde, il s'agit de ma toute première fanfiction, j'espère qu'elle plaira, n'hésitez pas à me donner vos avis (bons ou mauvais).

Les passages en gras sont tirés de l'épilogue du dernier tome de JK Rowling.

Bonne lecture !

 C'était le dernier jour du mois de juillet et à Londres il régnait une fournaise étouffante, le genre de chaleur qui colle à la peau et dont il semble impossible de se débarrasser. Cependant, ce jour là, pas même la température nettement supérieure à la moyenne de la saison ne pouvait arrêter Rachel et Thomas Davis. En effet, les deux jeunes gens qui avaient fêtés leur onze ans le huit mai chacun jouaient avec rage un match de rugby dont l'issue semblait décisive.

 Alors que la sonnerie d'entrée retentissait, Rachel profita de ce court moment d'inattention pour plaquer au sol avec violence son frère jumeau, pourtant plus grand qu'elle d'une bonne tête.

 _ Gagné ! S'exclama alors la petite fille, hilare. Ton gage sera donc … de ranger ma chambre tous les jours pendant une semaine.

 Frottant sa tête endolorie, Thomas mit quelques temps avant de répondre.

_ C'est pas juste Rachel. Ranger ta chambre c'est pas possible, on sait jamais sur quoi on peut tomber là-dedans ! L'autre jour je suis presque sûr d'avoir aperçu une queue de rat, en plus tu as profité du fait que je regardais ailleurs pour me plaquer... c'est pas gentil.

Elle leva les yeux au ciel.

 _ Si tu rangeais ma chambre plus souvent tu trouverais pas des morceaux d'animaux morts, mais je t'assure j'ai rien fait avec une queue de rat. 

Thomas esquissa un sourire et entraîna sa sœur à l'intérieur de la maison.

_ À la base c'est à toi de ranger ta chambre, souffla-il exaspéré.

 Ignorant complètement la remarque de son frère elle s'avança avec un pas de parade dans le salon où un homme, absolument immense, avec une longue barbe poivre et sel, des cheveux hirsutes et des mains de la taille d'un couvercle de poubelle parlait avec ses parents qui avaient l'air plutôt anxieux « et il y a de quoi quand on voit la taille de ce gros monsieur » pensa-t-elle.

L'inconnu se tourna alors vers les enfants et avec un grand sourire, il s'exclama :

 _ Ah ! Il s'agit sans doute de Rachel et Thomas ? Parfait, parfait, je vais pouvoir commencer à m'expliquer. Mais asseyez vous donc voyons, dit-il en désignant les enfants et le canapé.

 À ce moment le père famille referma rageusement le poing, nul doute qu'on dise à ses propres enfants de s'asseoir dans sa maison, le mettais en colère.

 _ Mais qui êtes vous ? Demanda courageusement Rachel, la seule encore debout.

 _ Oh ! Quelle impolis je fais, toutes mes excuses je ne me suis même pas présenté ! Je suis le professeur Rubeus Hagrid, également garde-chasse et gardien des clefs à l'école de sorcellerie Poudlard, dit-il avec joie.

 « Ma parole, ce gros monsieur est fou » songèrent Rachel et Thomas ensemble.

 _ Je suis ici pour Thomas et Rachel – ces derniers haussèrent les sourcils de façon parfaitement synchrone. Thomas, Rachel, ajouta-t-il avec sérieux, vous êtes des sorciers.

 _ Des sorciers ? Demanda Thomas en prenant la parole pour la première fois. Mais les sorciers, la magie, ça n'existe pas. C'est pas possible.

 _ Nous sommes des sorciers ? Super..., renchérit Rachel, avec un grand sourire flottant sur son visage.

Elle s'attira le regard étonné de son frère, sévère de ses parents et bienveillant du dénommé Hagrid.

 _ Bien sûr que si la magie existe, expliqua Hagrid à thomas, et nous sommes toute une communauté de sorciers, nous nous cachons parmi les moldus, enfin la population non magique devrais-je dire. Et parfois, il arrive, que comme vous, des sorciers naissent de parents qui n'ont pas de pouvoirs magiques.

 Rachel semblait captivée par le discours du "gros monsieur", Thomas, le plus rationnel des deux jumeaux affichait un air intrigué et presque amusé face à la réaction de sa sœur.

 _ Prouvez-le. Ce n'était pas Thomas qui avait parlé mais la voie froide et impérieuse du père de famille. Si la magie et toute ces imbécilités sont vraies alors prouvez-le, ou sortez de chez moi et laissez ma famille tranquille.

 « Le gros monsieur n'a pas du tout l'air impressionné par papa, ça se voit qu'il ne le connait pas » pensa Rachel, intimidée par la réaction de son père.

 Amusé, Hagrid sortit de nulle part un grand parapluie à fleurs et le pointant sur un vase il s'exclama :

 _ Reducto !

 Aussitôt le vase explosa, et avant que le père laisse échapper le flots de jurons auxquels il pensait avec hargne, le sorcier tenant toujours son parapluie sur ce qu'avait été le vase, il ajouta :

 _ Reparo, alors les débris se reconstituèrent d'eux-mêmes.

 Rachel se leva subitement et applaudit, impressionnée.

 _ Trop cool ! Je veux faire pareil !

 _ C'est la raison de ma venue ici, Rachel, Thomas, l'école de sorcellerie Poudlard vous propose une place en son sein, pour apprendre à pratiquer la magie.

 _ D'accord.

 Contre toute attente c'était Thomas qui avait parlé avec calme – comme toujours.

_ Rachel, Thomas, vous montez dans vos chambres et vous faites vos valises. Vous avez trente minutes pour quitter cette maison, et je vous défend d'y revenir.

 Et voilà, c'était fait, la voix froide, dénuée de tout sentiments et d'émotions de leur père avait claquée comme un fouet dans l'air. Le verdict tombait, implacable.

_ Mais... pourquoi ? Demanda Rachel sur le bord des larmes.

 _ Je ne veux pas de monstres chez moi et maintenant dégagez. Nous ne voulons plus jamais entendre parler de vous, dit leur père.

Rachel eût l'impression que son coeur venait de se briser, elle ? Un monstre ? Tout ça parce que ce monsieur avait cassé un vase qu'il avit finit par réparer ? Elle aurait préférer que ce soit une blague... Mais elle savait que son papa ne rigolait jamais. Ja-mais. Rachel hoqueta, se retenant de pleurer se souvenant que son père lui avait dit de ne jamais pleurer pour ne jamais montrer ses faiblesses.

Thomas était interdit, impassible. Rachel quant à elle avait les larmes qui lui montait aux yeux. Elle se tourna vers son dernier espoir.

 _ Ma...Ma...Maman ? Bégaya-t-elle.

 Sa mère, qui gardait jusque là les yeux rivés sur ses poings chargea alors sur elle un regard chargé de haine, comme si tous les malheurs du monde étaient de son fait, un regard qui était plein de … répulsion. Hoquetant pour retenir ses larmes, Rachel avait l'impression qu'on venait de la poignarder, ses parents la haïssait, elle était seule. Elle sentit alors une main sur son bras, non elle n'était pas seule, Thomas était là et il l'entraînait dans sa chambre, rapidement il mis toutes les affaires de sa sœur et les siennes dans des grandes valises.

 _ Rachel.

 Bien qu'il tentait de rester impassible, rachel entendit les tremblements dans la voix de son frère, elle eût le bon réflexe de ne pas le lui faire remarquer. Désemparée elle se tourna vers lui.

 _ Rachel chérie si il y a quelque chose que tu veux emmener fait le maintenant, avait dit Thomas d'un ton apaisant.

 Elle secoua la tête en signe de dénégation, son frère pressa sa main dans la sienne pour la rassurer et d'un air décidé, il se saisit des deux valises et descendit l'escalier, posa les bagages et laissant sa sœur dans le couloir il rejoignit le salon d'où une dispute violente faisait rage.

 _ C'est inadmissible ! Laisser des enfants livrés à eux-mêmes alors qu'ils sont si jeunes ! Intolérable !

 _ Et en quoi ça vous concerne !?

 Mais Hagrid n'eut pas l'occasion de dire en quoi ça le conçernait puisqu'il fut interrompu par Thomas, qui se tenait dans l'encadrement de la porte du living room.

 _ Monsieur Hagrid, commença-t-il d'une voix polie, ma sœur et moi partons, voulez vous venir avec nous pour que nous puissions finir cette conversation tranquillement ? J'ai crus comprendre que vous aviez un tas de choses à nous expliquer.

 Il avait prononcé ces mots d'un air nonchalant, insouciant même, sans un seul regard pour ses parents. Durant un instant un silence assourdissant régna dans le salon, Hagrid était éberlué : « Comment peut on parler de manière si détachée quand nos parents nous rejettent ainsi ? », puis lentement il se tourna et de sa démarche pesante il entraîna les enfants à sa suite dans les rues peuplées de Londres, non sans pester contre le comportement de 'ces horribles personnes".

 À présent les larmes coulaient abondamment sur les joues de Rachel, celle ci se sentait prise au piège : comment allaient ils survivre sans aucun argent ni endroits où aller ?!

Ce fut la voix gutturale de Hagrid qui répondit à l'interrogation silencieuse de la jeune sorcière.

 _ On va aller au Chaudron Baveur, il s'agit d'une auberge pour sorciers, ajouta-t-il devant le regard interrogateur des enfants. Là-bas je vous expliquerais tout ce qu'il vous reste à savoir sur le monde auquel vous appartenez puis je vous payerais une chambre pour la nuit. Et pour finir j'irais voir McGonagall pour vous trouver un endroit où loger lorsque vous ne serez pas à Poudlard.

 _ Qui est McGonagall ?, interrogea Thomas.

 _ La directrice de Poudlard.

 _ Vous savez, nous avons un cousin, Rachel et moi qui loue une petite maison l'été du côté d'Oxford, si nous avons des fonds ou même un travail nous pourrions y aller.

 Hagrid regarda Thomas, impressioné par le sang-froid et la maturité dont faisait preuve ce gamin.

_ Très bien, j'en ferais part à McGonagall, elle saura quoi faire.

 Lorsqu'ils arrivèrent à l'auberge sorcière après avoir prit le Magicobus (ce dernier avait traumatisé les jeunes sorciers qui avaient qualifiés ce transports de « barbare ») Hagrid leur paya un thé et ils s'assirent devant une table branlante. Après avoir apaiser les pleurs de Rachel, il leur expliqua tout ce qu'ils ne connaissaient pas encore : le Chemin de Traverse, Poudlard et ses quatre maisons, le Ministère de la Magie...

 Plus elle en apprenait sur ce monde et plus Rachel était émerveillée, Thomas était lui simplement très intéressé.

 Il était près d'une heure du matin lorsque Rachel commença à bailler, alors pour qu'elle puisse se coucher, Hagrid régla la chambre ainsi que les repas du lendemain et elle fût conduite à sa chambre par Tom, le propriétaire édenté.

 Alors que Thomas s'apprêtait lui aussi à aller se coucher, Hagrid le retint d'une manche et de but en blanc, il lui demanda de sa voix gutturale :

 _ Tu as onze ans et pourtant lorsque tes parents vous ont qualifiés de monstres ta sœur et toi, tu n'as eu aucune réaction. Alors pour moi c'est clair : soit tu as quelque chose à cacher, soit tu es simplement sans cœur.

 Thomas haussa les sourcils avant de répondre.

_ Je pensais que vous aviez compris. Bien évidemment que ce que m'ont dit mes parents ça m'a fait du mal, mais si j'avais laissé mon visage exprimer ma peine, Rachel en serait d'autant plus effondrée et je refuse qu'elle souffre davantage. Personne ne la connait mieux que moi, le contraire est vrai aussi. Si je n'ai pas réagis c'est pour ne pas que ma sœur pleure à ma place, elle passe trop de temps à s'inquiéter du sort des autres, alors je me charge de m'occuper du sien même si pour cela je dois souffrir, je ferais tout pour elle. C'est ma sœur et elle est désormais la seule famille qu'il me reste.

 Hagrid était stupéfait. Il n'avait jamais rencontré de gosse aussi intelligent, aussi mature, aucuns doutes pour lui, que ce soit le frère ou la sœur, ces enfants feraient de grandes choses. Embarrassé il dit à Thomas qu'il était désolé de son accusation, lequel sembla passer outre et il lui indiqua qu'il reviendrait le lendemain pour leur donner les instructions de la directrice à leur égard.

 Cette nuit là fût agitée pour les jumeaux, et les deux enfants terminèrent leur nuit dans le même lit. Cependant, le lendemain matin c'était une nouvelle Rachel qui s'était réveillée. Aux premières lueurs elle s'était précipitée dans la salle de restaurant, s'était activée à manger et après avoir laissé un message à l'intention de son frère pour ne pas qu'il s'inquiète de son absence elle s'était précipitée sur le fameux Chemin de Traverse, pressée de découvrir un des lieux typique du monde auquel elle appartenait désormais.

 Comme elle avait été enchantée de se trouver en un tel lieux ! Elle avait contemplé les étalages avec envie, se disant que si elle avait eu de l'argent elle aurait pu s'acheter un tas de choses, alors qu'elle regardait la devanture d'une boutique appelée Farces pour Sorciers Facétieux elle eue soudain un déclic, une idée qu'elle qualifia elle-même « d'absolument géniale ». Décidant de l'appliquer sur le champ, elle se précipita à la porte d'entrée et frappa de toutes ses forces (il était si tôt que la boutique n'était pas encore ouverte). Un homme mince, grand, roux et sans aucun doute mal réveillé lui ouvrit.

 _ C'est pour quoi ? Je suis fermé.

 Rachel ne répondit pas tout de suite, un détail avait attiré son regard : à l'endroit où aurait dû se trouver une de ses oreilles, il n'y avait qu'une profonde plaie béante. Remarquant l'intérêt de la jeune fille pour sa vieille blessure, l'homme reprit avec un léger sourire.

 _ Ah, tu te demande sûrement comment cette immonde blessure m'est arrivée ?

 Elle posa des yeux interrogateurs sur lui.

 _ C'est à cause de ma mère, elle nous tirait beaucoup les oreilles à mon frangin et moi quand nous avions ton âge, si bien qu'un jour « pouf » plus d'oreille.

 Subitement Rachel explosa de rire, et l'homme qui avait semblé perdu dans ses pensées un instant se souvint de l'existence de la jeune fille.

 _ Bon alors, c'est pour quoi ?

 _ Oh, pardon de vous déranger si tôt, dit elle, feignant la politesse. En fait il se trouve qu'hier mon frère jumeau et moi nous avons appris que nous étions sorciers. L'ennui c'est qu'à cet instant nos parents nous ont mis à la porte et comme on a pas d'argent, j'ai décidé de demander à tous les commerçants de cette rue s'ils étaient d'accord pour nous embaucher tout deux pour des petits travaux, donc voilà, vous voulez bien de nous ?

 Elle avait dit ça d'une seule traite et avait finit sa demande avec un grand sourire charmeur espérant ainsi s'attirer les bonnes grâces du commerçant.

 Cela faisait longtemps que quelqu'un n'avait pas fait sourire George Weasley ou bien qu'on ne l'avait pas regarder avec de yeux dénués de pitié et de peine pour son frère défunt, ça faisait pourtant dix-neuf ans... Mais on ne se remet jamais complètement d'une blessure de ce genre là. Depuis ce jour, George avait avait perdu une partie de lui-même, une partie qui s'appelait Fred. George aurait volontiers échangé toutes les oreilles du monde pour pouvoir parler à nouveau avec son frère.

 Cette petite débordait de volonté, ça se voyait, et elle aussi elle avait une moitié. Ce fût cela qui décida George, un peu de sang neuf ne ferait pas de mal, depuis que Verity était partie avec son mari, il était seul à travailler à sa boutique.

 _ C'est d'accord, répondit-il abruptement. Tous les étés jusqu'à la fin de ta scolarité j'offrirai à ton frère et toi le gîte et le couvert si en échange vous m'aidez à la boutique. Je suppose que vous allez à Poudlard ?

 _ On entre en première année, dit-elle excitée. C'est super merci beaucoup de votre aide monsieur … ?

 _ Weasley, je vous conseille de rester au château lors des vacances de noël et de printemps. Vous commencerez demain mais je peux vous héberger dès ce soir si vous le souhaitez.

 _ Oh oui, ce serait parfait, merci infiniment. J'ai hâte d'annoncer ça à Thomas !

 « Thomas ? Son frère ? »

 Ainsi se déroula le reste de l'été, les jumeaux travaillant dans cette boutique de farces et attrapes, où, même s'il fallait travailler dur, l'ambiance était souvent de mise.  Ils étaient logés chez Mr Weasley où tout se passait pour le mieu même si les deux enfants étaient plutôt solitaires et silencieux. Hagrid et Thomas avaient étés très surpris de voir que Rachel avait trouvé quelqu'un pour les embaucher et ce, dès la première tentative. Hagrid avait même commencé à s'agacer jusqu'à ce qu'il apprenne que leur mystérieux employeur n'était autre que George Weasley. Ce dernier donnait régulièrement des nouvelles des deux enfants à la directrice de Poudlard, à leur insu bien entendu.

George les avait logés dans une dépendance qu'il possédait, ainsi les enfants étaient tranquilles après le travail qui consistait à ranger l'arrière boutique, tenir les registres et s'occuper de la comptabilité. Angelina, la femme et la mère des enfants de George (Fred et Roxanne) apportait avec un sourire bienveillant leurs repas directement dans la dépendance et parfois restait avec eux pour ne pas qu'ils se sentent trop seuls. Tous les dimanches, la famille Weasley partait chez les parents de George pour que cette grande famille passe la journée ensemble.

De cette façon, George laissait quelques Gallions à Rachel et Thomas pour qu'ils se fassent plaisir sur le Chemin de Traverse ou qu'ils achètent leurs fournitures scolaires. Ce qu'ils firent avec une joie non dissimulée – enfin surtout pour Rachel. Le dernier mois de vacances passa rapidement et bientôt, ils furent arrivés au jour fatidique du premier septembre, jour de la rentrée scolaire pour les sorciers.

George s'était chargé d'acheter des billets de train pour le Poudlard express et après avoir déposé Rachel et Thomas à King's Cross par transplanage d'escorte, il s'était brusquement volatilisé. Incertains, ils avancèrent dans le hall surpeuplé et regardèrent la foule s'activer de tous les côtés. Brusquement saisi de panique, Thomas secoua la manche de sa sœur jusqu'à ce qu'elle daigne lever les yeux vers lui.

_ Euh... Rachel, il doit y avoir une erreur : regarde sur nos billets il est écrit que notre train se trouve voie numéro 9 ¾. Ça n'existe pas ?

Derrière eux, un rire étouffé se fit entendre.

_ Qu'est-ce qu'il y de si drôle ? Cracha Rachel après s'être retournée.

 _ Rien de particulier, répondit un homme d'âge mûr, grand avec des lunettes rondes encerclant des yeux verts, une cicatrice en forme d'éclair sur le front et des cheveux noirs dressées en épis à l'arrière de sa tête. Rien, si ce n'est que lors de ma première année je me suis posé exactement la même question.

 Une lueur de compréhension s'alluma dans le regard des jumeaux.

 _ Alors, vous aussi vous êtes...Sorcier ?, souffla Rachel, impressionnée.

 _ Absolument, et je m'appelle Harry Potter, répondit l'homme avec un sourire. Et pour répondre à ta question de tout à l'heure, pour accéder à la voie numéro 9 ¾, il vous suffit de courir rapidement vers la barrière entre la voie neuf et dix et vous traverserez le passage. Mon fils peut vous montrer si vous le souhaitez, ajouta-t-il en voyant les mines perplexes des enfants.

 _ Oh oui, je veux bien voir ça, dit Rachel avec une attitude de défi.

 Amusé, le dénommé Harry Potter appela alors son fils.

 _ James ! Montre donc à tes nouveaux camarades comment franchir le passage.

 D'un air supérieur, James jeta un coup d'œil à son jeune frère par-dessus son épaule, prit le chariot des mains de sa mère et se mit à courir. Un instant plus tard il disparut.

 Voyant l'aisance avec laquelle ce garçon avait franchit la barrière, Rachel entraîna son frère à sa suite et ils l'imitèrent, le menton levé comme si elle connaissait la solution dès le début pour Rachel.

 Ils débouchèrent alors non sans surprise sur le quai de la voie 9 ¾, obscurci par l'épaisse vapeur blanche que produisait la locomotive écarlate du Poudlard Express. Les sons semblaient éloignés, comme surnaturels, et l'on ne voyait pas à moins de deux mètres devant soi. Se faufilant partout où elle le pouvait Rachel se fraya un chemin jusqu'au wagon le plus proche et à l'aide de Thomas, ils parvinrent à hisser leur lourde valise dans le train. Ils trouvèrent rapidement un compartiment vide et s'y installèrent.

 Par la fenêtre, Rachel voyait les élèves dire au revoir à leur parents et cela lui déchira le cœur. Elle, elle n'avait plus de famille à qui elle pourrait faire des adieux. Personne non plus à qui envoyer du courrier. Thomas sembla percevoir sa peine, car tout doucement il se saisit de la main de la jeune fille et la serra.

 _ On s'en sortira Rachel, on a pas besoin d'eux pour ça.

 Avec une infinie tristesse dans la voix elle répondit.

 _ Non, on a pas besoin d'eux pour ça.

 À cet instant la porte du compartiment s'ouvrit laissant apparaître une élève, déjà vêtue de sa robe d'école avec une incroyable tignasse rousse et accompagnée du petit frère du dénommé James aperçu un peu plus tôt.

 _ On peut venir ? Tous les autres compartiments sont déjà pris et Al -elle désigna le garçon du menton- m'a dit qu'il vous connaissait, demada-t-elle sans autres formes de procès.

 _ Je n'ai pas dit que je les connaissait Rose, j'ai dis que mon père avait parlé avec eux et qu'ils avaient l'air sympa, dit le dénommé Al d'un air fatigué.

 Rassurée de ne pas être la seule à ne connaître personne Rachel dit en bondissant de joie :

_ Oh oui ! Comment vous vous appelez ?

 Face à la mine perplexe des nouveaux arrivants, Thomas pouffa de rire, et se reprenant, il ajouta.

 _ Vous en faites pas, elle a juste tendance à exagérer quand elle est heureuse.

 Rassurés, ils allèrent s'assoir, la jeune fille à côté de Rachel se présenta.

 _ Je m'appelle Rose Weasley, et lui c'est Albus Potter, dit-elle en désignant le jeune garçon aux côtés de Thomas.

Rachel nota mentalement la grande ressemblance qu'Al avait avec son père, Harry Potter. Sursautant en entendant le nom de famille de Rose, Rachel lui demanda subitement :

 _ Weasley ? Tu ne serais pas parente avec un certain George Weasley ? C'est l'homme qui nous a hébergé cet été Thomas et moi.

 Souriant, Albus répondit :

 _ C'est notre oncle. Rose et moi sommes cousins, et je présume que vous, vous êtes les jumeaux dont tonton George s'est occupé.

 _ C'est ça, approuva Thomas. À propos je m'appelle Thomas Davis, et ma sœur c'est Rachel, Davis aussi évidemment.

 La porte du compartiment s'ouvrit alors avec fracas sur James.

 _ Al ! Je te cherchais partout, alors pressé d'être peut être à Serpentard ?

 Avec une détermination qu'on ne lui connaissait pas, Albus répondit.

 _ Je n'irai pas à Serpentard.

 _ Et comment tu peut en être si sûr, Albus Severus ? Avait demandé James en fronçant les sourcils. Mais ce ne fût pas Albus qui donna la réponse.

 _ C'est évident non ? Tout dépend de notre volonté, je pense que le Choixpeau tient compte de nos choix et nos envies, sinon Poudlard n'aurait que des élèves insatisfaits, tu ne crois pas ?

 Rachel avait dit cela avec méprise, et Albus paraissait enchanté de son intervention, ce qui n'était manifestement pas le cas de James qui pinçait les lèvres tellement fort qu'elles en étaient blanches.

 _ Et toi, tu iras où à ton avis ? aboya James à l'égart de la petite fille.

 _ S'il est vrai que Gryffondor est la maison des courageux alors nul doute que j'irai là-bas, fit rachel, fièrement campée sur ses positions.

 _ Impossible, il faut être courageux, et je sais reconnaître quelqu'un de courageux, tu ne l'es pas, je l'aurais vu sinon.

 Sans se départir de son calme olympien et avec une nonchalance incroyable quand on connaissait sa façon de s'emporter facilement elle dit d'un ton morne :

 _ Et bien toi, on peut pas dire que ce soit l'humilité qui t'étouffe. Maintenant tu peux sortir s'il-te-plait ? Tu es en train d'envahir mon espace vital et là c'est moi qui étouffe.

 Devant les rires qui s'échappaient du compartiment, James n'eut d'autres choix que celui de battre en retraite, claquant la porte il grommela en retournant vers ses amis.

 _ Non mais pour qui elle se prend celle-là ?

 Le reste du trajet se déroula dans la bonne humeur pour le compartiment de Rachel et de ses nouveaux amis, tandis que James lui, restait maussade et non enclin à la plaisanterie.

Lorsqu'ils arrivèrent à Poudlard Thomas fût d'abord envoyé à Serdaigle, où Rachel lui souhaita bonne chance en levant les pouces vers le haut. Elle-même fut envoyée, conformément à sa « prédiction » à Gryffondor où elle fût vite rejointe par un Albus soulagé et une Rose aussi enthousiaste qu'elle.

 Seulement la joie de Rachel retomba bien vite lorsqu'elle reconnut de l'autre côté de la table la grande silhouette de James. Grande fût la surprise de la petite fille lorsque ce dernier lui fit passer un bout de parchemin - durant le discours de la directrice - sur lequel il était écrit «  Bonne chance Davis, on va vite voir si tu es aussi courageuse que tu le prétend. Que le meilleur gagne. »

Rachel commença alors un peu, un tout petit peu, à s'inquiéter. Et elle avait bien raison.

 

Note de fin de chapitre :

Bonjour à tous ! J'espère que ce premier chapitre vous a plu, suite aux reviews constructives qui m'ont été faîtes depuis que je poste cette histoire j'ai décidé de modifier ce chapitre, peut être les suivants. Alors qu'en pensez vous ? j'aimerais vraiment avoir vos avis sur ce "nouveau" chapitre qui m'a demandé du temps et des efforts... :)

Autre chose, je précise que si le passage sur le rejet des parents est relativement court, c'est parce que Rachel et Thomas s'acharnent à penser à autre chose... Mais comme vous allez le découvrir dans peu de temps (si vous lisez la suite), on n'échappe pas éternellement à nos angoisses.

J'ajoute dans cette note que j'ai commencé récemment à corriger une fic, qui n'a rien à voir avec ce que j'écris puisqu'il s'agit d'une enquête se déroulant dans le manoir Malefoy... Bref je ne vous en dit pas plus si ce n'est que j'adore ce que ma chère Swanely écrit comme pitites histoires et que je vous conseille donc vivement d'aller lire Angoissant Mystère... (c'est très angoissant !)

Voilà voilà, je pense avoir fait le tour, n'oubliez pas qu'il faut reviewer au moins cinq fois par jours ^^

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