S'identifier | | Identifiants perdus | S'enregistrer |
Lien Facebook

En savoir plus sur cette bannière

News

Nuit du 15 février 2025


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 152e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 15 février. Coups de cœur et coups de foudre seront mis à l’honneur durant cette nuit spéciale romance qui s’étendra de 17h à 2h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 22/01/2025 13:15


Nuitd du 17 janvier 2025


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 151e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 17 janvier. Vous tiendrez l’avenir au bout de votre plume tout au long de cette nuit spéciale astrologie de 20h à 1h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Equipe des Nuits le 11/01/2025 10:30


Nuit de Noël de décembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 150e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 13 décembre. Il s’agira d’une édition spéciale ‘Noël autour du monde’, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'Équipe des Nuits le 01/12/2024 21:51


Recrutement - Grand Ménage Orange


Appel à candidatures - Renfort sur le Grand Ménage Orange

Comme le titre de ce message l'indique, les modératrices sont en recherche (un peu) désespérée de plusieurs volontaires pour nous prêter main forte sur le GMO (pour rappel : lecture et vérification des fics des adhérents qui ne sont pas passées par la modération manuelle sur la période 2020-2024).

Au stade actuel, nous avons vérifié environ 970 chapitres sur 4800, soit près de 21 % du total, pour un GMO lancé en mars 2024... En raison de nos contraintes personnelles, nos vies IRL, notre motivation souvent fluctuante et le fait que nous sommes peu nombreuses, nous voyons avec difficulté le bout du tunnel.



Nous aurions besoin donc de plusieurs volontaires (tout renfort est le bienvenu, donc on accueille toustes celleux qui le veulent bien !), pour la durée qui conviendra à chacun.e (si vous n'êtes disponibles que pour 1, 2 mois, aucun problème, et si vous êtes d'accord pour nous épauler plus longtemps, c'est parfait aussi !), à partir du 1er décembre.

 

Les candidatures sont ouvertes du 13 novembre au 30 novembre, et vous pouvez postuler ou demander de plus amples informations sur ce que serait votre mission en envoyant un MP sur le forum à l'une d'entre nous (Eanna, Violety ou PititeCitrouille).

Merci par avance à celleux qui se proposeront !

Les Modératrices d'HPFanfiction


De Equipe de Modération d'HPFanfiction le 13/11/2024 15:50


Nuit de novembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 149e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 30 novembre. Il s’agira d’une édition spéciale, dédiée à la gastronomie, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'équipe des Nuits le 03/11/2024 17:05


Les Podiums en automne !


Bonsoir à toustes !

Félicitations à Tiiki et Juliette54 qui remportent respectivement le coup de coeur des lecteurices avec "Le Jeu de la Bruine" et le coup des Podiums avec "Et cincta ferro Bella", pour la sélection "Poésie" !

Nous nous retrouvons dans un mois avec notre sélection de texte sur le thème qui a remporté le vote pour l'hiver 2024 : la résistance !

 


De Equipe des Podiums le 01/11/2024 23:10


Jusqu'à disparaître par ExtraaTerrestre

[12 Reviews]
Imprimante
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

Bonjouuur ! Alors, quelques précisions :

- Ce texte est une song-fic écrit sur "Against all odds" de Phil Collins.

- Il fallait que mon personnage invente un sortilège. Je sais qu'on pourrait croire qu'il ne l'invente pas entièrement mais c'est lui qui le fait marcher donc je pense qu'il est celui qui l'invente :)

- MERCI infiniment à XAcanthaX pour avoir corrigé si vite mon texte ! C'était un travail merveilleux !

- J'ai intégré 3 mots de la liste qu'a fait Aka : Hypothétique, asticots et charlatan !

Sur ce, bonne lecture !! o/
Arcturus Black croisa les jambes et réajusta ses lunettes qui tombaient sur le bout de son nez. Un coup de vent balaya les arbres et un bruissement de feuilles brisa le silence qui entourait le jeune homme. Sous le réverbère qui crépitait et enveloppait le jardin public d’une lueur douce et chaleureuse, il lisait tranquillement le journal moldu. Il détestait ça. Il détestait ressembler à ces individus idiots et faibles, faire comme s’il n’était pas un sorcier de Sang-Pur, un modèle pour tous, quelqu’un d’exceptionnel. Plus que tout, Arcturus détestait la banalité. La banalité et la faiblesse. Il ne jurait que par la puissance, par le pouvoir qu’il pouvait exercer sur les autres, sur ceux qui n’étaient pas assez forts pour se faire respecter et craindre.

Et pourtant, Arcturus tenait dans ses mains ce quotidien barré de gribouillis illisibles et idiots. Un instant, il y avait jeté un regard mais les problèmes moldus étaient si peu intéressants qu’il avait vite oublié l’idée de lire pour passer le temps. De toute manière, le soleil avait fini par disparaître derrière les quelques maisons qui entouraient le petit parc et, malgré ses lunettes et ses yeux pourtant habitués à l’obscurité, Arcturus ne pouvait plus distinguer les lettres entre elles.

Une autre bourrasque et le battant de la barrière se referma d’un coup sec. Des pas percèrent la nuit et les graviers se mirent à chuinter. Le sorcier entendit une mère crier quelque chose et quelques secondes plus tard, deux gamins rappliquaient en courant. Ils étaient tous les deux emmitouflés dans deux deux épais manteaux et leur nez étaient ingénieusement cachés dans de grosses écharpes en laine. Le garçon tenait dans sa main un long bâton au bout duquel, pendait un asticot inanimé. Sa soeur, devant lui, hurlait d'amusement. Les voir chahuter et aussi chaudement vêtus rappela à Arcturus qu’il avait froid et, posant le journal sur ses genoux, il fit disparaître ses mains sous ses aisselles et essaya tant bien que mal de se réchauffer.

« Crois-moi, Suzan, ce n’est qu’un idiot. Oublie-le, il n’en vaut pas la peine. Et puis, tu as vu sa manière de chiquer le tabac toutes les cinq minutes ? C’est d’un… vulgaire ! »

Un rire parvint jusqu’aux oreilles d’Arcturus et l’homme se raidit. C’était elle, c’était sa voix mélodieuse, ce sourire qu’il connaissait par cœur. Dans l’allée, deux femmes apparurent, leurs capes battues par le vent. L’une d’elle, plus petite et plus ronde, les yeux aussi foncés que ces longs cheveux bouclés, secoua la tête et rit à nouveau. Elle avait le nez rouge et son souffle rapide faisait des vagues dans les airs.

« Tu as sûrement raison, répondit-elle. De toute façon, je ne peux pas garder un homme plus de sept jours dans ma vie…
— Et encore, sept… Je trouve que tu es optimiste… »

Arcturus se raidit et roula le journal dans ses mains. Une fois encore, la jeune brune fut secouée de spasmes, un large sourire étirant ses lèvres.

« Fais attention, Marianne. Ou bien…
— Ou bien… ?
— Je te jette un sort ! 
— Tu n’oserais pas ! Dans un endroit rempli de moldus ! La honte soit sur toi, sorcière indigne ! » s’exclama la plus grande des deux d’une voix faussement inquiète. 

Suzan regarda à droite, puis à gauche. Elle s’arrêta et croisa les bras, fixant son amie avec dubitation.

« C’est vrai que ce parc est si vivant ! »

L’écho de son rire se perdit dans le silence pesant de la nuit. Un jeune couple passa devant Arcturus et disparut dans l'obscurité. Ils étaient seuls.

« J’en ai marre, tu sais ? reprit-elle.
— Marre de quoi ? demanda Marianne.
— J’en ai marre de faire des piqûres, des bandages et de border les lits… J’en ai marre de changer des draps et de sourire comme une cruche en apportant un verre d’eau à chaque fois que Monsieur Machin a soif. Où de devoir taper dans le dos de Madame Bidule quand elle s’étouffe avec sa potion…
— Et c’est reparti… souffla la plus grande des deux femmes en roulant des yeux.
— Non mais c’est vrai… Si je suis entrée à Ste Mangouste, ce n’est pas pour essuyer la bave des patients toute ma vie ! J’ai un rêve, je…
— Veux devenir Medicomage, oui je sais. Et c’est inadmissible que tu ne puisses pas le devenir parce que tu es… attends, comment te le dire sans détruire tes rêves… ? Une femme ! »

Suzan, agacée et irritée, shoota dans un caillou avant de se tourner vers son amie.

« Ah ah, très drôle.
— C’est juste la vérité, Suzan… Les Medicomages sont des hommes. Et nous… notre métier, c’est d’être infirmières. »

La sorcière continua à parler. Encore et encore. Arcturus ferma les yeux un instant. Ah ah, très drôle ! Ces mots raisonnaient dans sa tête comme un de ces chants de Noël dont la mélodie nous hantait. Il revoyait son sourire, ses yeux rieurs et sa voix douce.




How can I just let you walk away,
Just let you leave without a trace?
When I stand here taking every breath with you,
You're the only one who really knew me at all.





Il faisait chaud ce matin-là. Les septième année n’avaient pas cours jusqu’à quatorze heures, et Arcturus en profitait pour lire tranquillement dans la cour de Métamorphose. Elle avait bien plus de dix minutes de retard, la limite qu’il tolérait lorsqu’il donnait rendez-vous à quelqu’un. Arcturus balaya ses cheveux d’un geste de la main et ferma d’un coup sec son grimoire poussiéreux. Il ôta ses lunettes et en essuya les verres du bout de sa cape.

« Salut Black. »

Arcturus leva les yeux et la vit. En retard comme toujours, elle avait les joues rouges d’avoir couru et une feuille s’était emmêlée dans ses cheveux. La jeune fille desserra sa cravate bleue rayée de blanc et jeta sur le banc en pierre deux livres qui lui encombraient les bras.

« Stevens… Tu as une feuille juste là. »

Il pointa du doigt une partie de sa chevelure sombre et sourit un instant. La jeune femme haussa les épaules et releva sa tignasse pour la nouer en queue de cheval haute. Tapotant de ses mains le sommet de son crâne pour vérifier qu’il n’y avait pas de bosses, elle se laissa tomber aux côtés du jeune sorcier.

« Alors, monsieur le Serpentard, vous sortez enfin de vos cachots ? commença-t-elle en lui lançant un coup d’œil en biais.
— Et vous, Serdaigle préfète-parfaite ? Vous sortez enfin de la bibliothèque ?
— Aïe, tu marques un point ! remarqua-t-elle en riant. Mais tu ne devineras jamais qui a eu un Optimal à son essai de potion hier ! »

Arcturus s’accorda un petit sourire, amoureusement agacé par la fille qu’il ne pouvait s’empêcher de trouver mignonne. Cela faisait bientôt deux ans qu’il n’avait d’yeux que pour elle. Il avait tout fait pour l’éviter au début. Des répliques cinglantes jusqu’aux regards noirs et aux silences entêtés. Il le savait, Stevens n’était pas une sorcière à épouser. Sa lignée n’était pas pure, elle n’avait pas le bon profil et jamais ses parents accepteraient une telle relation. Mais ses petites fossettes lorsqu’elle se moquait de lui, ce rire enfantin et cette attitude maladroite et adorable avaient eu raison de lui. Alors au bout d’une année à s’acharner à l’éviter, sans grand succès, il avait tout fait pour se rapprocher d’elle.

« J’aimerais te féliciter mais ça reviendrait à me jeter des fleurs, non ?
— Je te demande pardon ? Je suis celle qui a écrit cet essai aux dernières nouvelles ! s’offusqua faussement Stevens.
— Oui mais je t’ai tout appris ! »

Elle éclata de rire et rejeta la tête en arrière. Des rayons du soleil s’accrochèrent dans ses cheveux et un instant, Arcturus oublia de respirer.

« Quoiqu’il en soit, reprit la jeune fille après s’être calmée, merci. Sans toi, je n’aurais sûrement pas réussi à avoir un Optimal et je me sens enfin prête pour les examens finaux.
— Et dire que c’est une Serdaigle qui dit ça ! Je suis sûr que tu t’en serais sortie parfaitement sans mon aide.
— Serait-ce un compliment ou de la fausse modestie ? »

Il hésita un instant avant de répondre :

« Les deux, sûrement. »

Un silence s’installa entre les deux sorciers. Stevens se mit alors à le fixer d’un air gêné. Ses joues se commencèrent rougir et elle se dandina légèrement sur le banc.

« Tu sais, Black, devenir Medicomage c’est plus qu’un rêve pour moi. Ce que tu as fait, ça compte beaucoup. Je… Merci.
— C’est rien, répondit Arcturus en souriant nerveusement.
— Non, non… tu ne comprends pas. Ce n’est pas rien. C’est… »

Elle ne finit pas sa phrase et plaqua ses lèvres contre les siennes. C’était un baiser maladroit, pas forcément agréable et pourtant, le sorcier sentit des milliers de fourmillements parcourir son corps. Lorsqu’elle se recula, leurs regards se croisèrent et Arcturus eut l’impression qu’à partir de cet instant, il n’appartiendrait qu’à elle. Cet accès de niaiseries et toutes ses pensées romantiques et ridicules le firent grimacer. Stevens sembla le prendre pour elle car elle se redressa d’un coup et, sans attendre plus longtemps, marmonna « A plus tard, Black. » avant de disparaître dans les couloirs de Poudlard.




How can you just walk away from me,
When all I can do is watch you leave?
'Cause we've shared the laughter and the pain
And even shared the tears,
You're the only one who really knew me at all.





« Allons-y Suzan, murmura Arcturus à son oreille. Il est temps de partir. »

Sur le quai du Poudlard Express, tous les élèves s’agitaient, vérifiaient que toutes leurs affaires étaient bien coincées dans leur petite valise et riaient de bon cœur. Les vacances étaient enfin là. Et avec elles, venaient l’été et les rayons de soleil qui perceraient un peu le temps gris de la Grande-Bretagne.

« Non… Juste encore un peu, s’il te plait. Juste encore quelques minutes… implora la voix de Suzan.
— Le train va bientôt partir, on ferait mieux d’aller se trouver un wagon tranquille.
— Arcturus, s’il-te-plaît, répéta la jeune fille en hachant ses mots. »

Le sorcier soupira et se retourna pour vérifier qu’il y avait encore du monde sur le quai. Il voulait s'assurer qu'il leur restait encore quelques minutes avant de monter dans le Poudlard Express. Depuis un moment déjà, Suzan regardait obstinément le château, comme pour en imprégner le moindre détail. Elle avait un air triste sur le visage, plein de nostalgie, qu’il ne lui connaissait pas. Il faisait frais pour un début d’été et Suzan se frictionnait les bras sans grande conviction. Son esprit était ailleurs, il le voyait bien.

« Parle-moi, dit-il en lui prenant la main. Qu’est-ce qui ne va pas ?
— C’est… Je ne veux pas partir. Poudlard, c’est chez moi. Tout était si facile ici. Et maintenant… maintenant on doit grandir. »

Il la sentit se raidir à côté de lui. La pression de sa main se fit plus forte autour de la sienne et il comprit. Lentement, il la tourna vers lui.

« Tu vas aller à Ste Mangouste, et tu vas réaliser ton rêve. Tout ira bien, tu verras !
— Et si je n’y arrive pas ? Si j’échoue ?
— Comment ? rit Arcturus. Tu as suivi les cours du meilleur des meilleurs ! »

Suzan sourit à son tour et lui donna un léger coup de coude. Elle papillonna des yeux et le fixa, comme s’il y avait quelque chose qu’elle n’arrivait pas à lui dire.

« Suzan… ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
— C’est… Tu vas trouver ça idiot, je préfère qu’on n’en parle pas.
— Dis-le-moi.
— D’accord, céda-t-elle. Je me demandais, qu’est-ce qu’il va advenir de nous ? »

Arcturus sourit malgré lui.

« C’est tout ?
— Je te l’avais dit, que tu trouverais ça idiot ! »

Elle voulut se retourner mais Arcturus l’en empêcha. Il la dominait d’une bonne tête et n’eut aucun mal à la plaquer contre son torse. Dans ses bras, elle semblait si petite et si fragile qu’il ne put s’empêcher de la serrer plus fort contre lui. Il l’embrassa tendrement avant de lui répondre :

« Rien ne va changer pour nous. On sera juste moins surveillés, mais on restera nous.
— On continuera à se voir ? »

Cette fois-ci, il rit à gorge dévoilée, faisant trembler sa pomme d’Adam.

« Tous les jours jusqu’à ce que tu te lasses de me voir.
— Tu le promets ?
— Oui, je le promets. »

Il marqua une pause.

« Allez, viens maintenant. Les premières années ont déjà dû investir tous les wagons… Il va falloir se battre pour avoir un peu d’intimité ! »

Il lui tendit une main qu’elle saisit sans aucune hésitation, et tous les deux se dirigèrent jusqu’au Poudlard Express. Suzan ne se retourna pas. Il la savait rassurée, en sécurité. Avant de mettre un pas sur la marche qui donnait sur le huitième wagon du train, Arcturus se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille :

« Je vous aime, mademoiselle Stevens. »

Et il monta dans le train, sans voir les joues de la jeune femme rougirent jusqu’à virer cramoisi.




So take a look at me now,
Well there's just an empty space.
And there's nothing left here to remind me
Just the memory of your face.
Take a look at me now,
Well there's just an empty space.
And you coming back to me is against the odds
And that's what I've got to face.





La porte d’entrée claqua et Arcturus entendit des pas dans le couloir. Il regarda la grosse pendule qui ornait le mur de la salle de réception de la demeure Black et fut surpris. Il était encore tôt, Arcturus aurait dû rester encore quelques heures seul à la maison.

Son regard se tourna vers la fenêtre grande ouverte qui laissait passer l'air chaud et agréable de ce mois de juillet. Il pensa à Suzan qui était coincée encore trois jours chez sa grand-mère à Edimbourg. Il aurait aimé passer ses journées avec elle, parler de rien, vivre de tout. Il aurait voulu lui tenir la main et aller s'allonger dans l'herbe quelque part, peut-être dans un parc du quartier, peut-être plus loin. Arcturus se fichait de l'endroit tant qu'il était avec elle.

Quelqu'un déposa un sac sur la commode de l'entrée et retira ses chaussures. Arcturus s'étira le cou, se massant la nuque avec frénésie. Il soupira avant de laisser sur la table basse le livre dans lequel il était plongé. Il se leva, fit quelques bons pour détendre ses jambes puis se dirigea vers le vestibule.

« Père ? se récria-t-il, surpris. Vous voilà déjà rentré ? »

Son père acquiesça, sans prendre la peine de lever la tête vers lui.

« S’est-il passé quelque chose pour que vous rentriez si tôt ? insista le jeune homme.
— Je suis rentré pour te parler, trancha Sirius Black.
— Cela n’aurait pas pu attendre ce soir, que mère et vous rentreriez ?
— Je ne voulais pas que ta mère ait à entendre la conversation qui va suivre. »

Il y eut un silence pendant lequel, Arcturus sentit son esprit bouillir.

« Allons nous asseoir. »

Les deux sorciers allèrent s’installer dans le bureau de Sirius Black et ce dernier en profita pour ordonner à son Elfe-de-maison de leur apporter du thé. Après quelques minutes de silence pesant à regarder son père tourner sa cuillère dans la tasse en porcelaine qui lui avait été servie, Arcturus céda et demanda de quoi il en retournait.

« Je sais qu’il est encore tôt et que tu viens tout juste de sortir de Poudlard mais… il est temps pour toi de penser à ton avenir. Enfin, il est temps pour toi de suivre l’avenir que nous t’avons choisi, ta mère et moi. »

Arcturus déglutit difficilement.

« Et qu’est-il, cet avenir ?
— Eh bien, mon fils. Je vais parler franchement, cela nous évitera de tourner autour du pot. Dans huit mois, tu seras marié à la fille McMillan. »

Il y eut un affreux silence pendant lequel Arcturus hésita à s’étouffer pour abréger ses souffrances. Il n’en revenait pas. Bien sûr, il savait que ce jour allait arriver, il en avait eu conscience dès qu’il avait compris que le mot "Mariage" rimait avec "Cage". Mais jamais, il n’aurait cru que tout cela se passerait si vite.

« C’est impossible, répondit Arcturus, catégorique et prêt à tenir tête à son père. Il y a déjà quelqu’un dans ma vie.
— Oui, je le sais. Et c’est pour cela que tu dois te débarrasser d’elle. Ce mariage aura lieu, mon garçon. Avec ou sans ton consentement. »

Sa voix était calme, presque neutre. Arcturus, quant à lui, se sentait bouillonner de l’intérieur. Dans un accès de rage, il se leva de son siège et balaya le bureau de son père d’un coup de bras. Tout ce qui s’y trouvait tomba dans un vacarme assourdissant. Le jeune sorcier sentait le rouge lui monter aux joues. Non, il n’en était pas question. Jamais il ne laisserait Suzan. Elle était la seule qui pouvait le comprendre, la seule qui l’aimait vraiment.

« Je refuse ! » cria-t-il.

Il jeta un regard de défi à son père qui le soutint sans sourciller. Celui-ci avait sans cesse cette expression qui le mettait constamment hors de lui. Comment pouvait-on être si froid, comment pouvait-il rester de marbre face à la douleur de son propre fils ?

« Tu es si jeune, Arcturus, dit alors son père. Si jeune… »

Le jeune sorcier resta silencieux et, après quelques secondes de défi, il se retourna et s’en alla. Il préférait renier sa famille, être un traître à son sang plutôt que de l’abandonner elle. Il posa une main sur la poignée, si froide, si dure, comme son père. Il la tourna vers la droite et entrouvrit la porte dans un grincement sinistre.

Et alors qu’il avait pris sa décision, qu’il était prêt à tout abandonner pour elle, la voix grave de Sirius Black le mit en garde.

«  Ne fais pas de bêtises, Arcturus. Tu sais à quel point la famille Black est puissante. »

Il marqua une pause avant de finir :

« Que restera-t-il de la jeune Stevens une fois ses rêves détruits, les portes de Ste Mangouste fermées et son nom traîné dans la poussière ? Penses-y, mon fils. Réfléchis-y sérieusement. »




I wish I could just make you turn around,
Turn around and see me cry.
There's so much I need to say to you,
So many reasons why,
You're the only one who really knew me at all.





Il avait fini par céder. Il aurait voulu être fort, pouvoir tenir tête à son père. Mais la peur de la détruire, la peur de la changer à jamais était trop puissante. Il avait été prêt à lui briser le cœur pour son bien. Il savait comme elle aurait souffert de ne jamais pouvoir atteindre son rêve. Travailler à Ste Mangouste était tout ce qui la poussait à avancer, à donner le meilleur d’elle-même, il le savait. Elle ne faisait qu’en parler, encore et toujours. Elle se demandait dans quel service elle irait serait admise, quel médecin se chargerait d’elle. Elle aimait imaginer ce qu’elle allait faire et interrogeait sans cesse Arcturus sur ce qu’il en pensait. Oui, il avait été prêt à briser son cœur, à lui faire assez mal pour qu’elle s’en aille pour toujours.

Et puis il y avait eu ce fameux soir. Elle l’avait regardé, tout simplement, et avait dit : « Je n’imagine pas ma vie sans toi. Je sais, c’est idiot. Mais je n’ai jamais été aussi heureuse qu’en te tenant la main et en parlant… d’avenir. » Elle aurait voulu dire Ste Mangouste mais ça aurait été déplacé, il le savait. C’était après ça qu’il avait décidé d’en finir autrement. Il allait disparaître, lui. Il allait s’effacer, tout simplement.

« A quoi tu penses ? demanda Suzan, le sortant de ses pensées. On dirait une statue.
— Je pensais qu’il est temps que je file, répondit-il du tac au tac.
— Quoi ? Déjà ? »

Arcturus sourit en entendant la déception dans sa voix.

« Eh oui, déjà. Mon cousin m’attend, il faut que je me dépêche.
— Ton cousin ? répéta-t-elle. Lequel ?
— Pollux. »

Il grimaça, attendant sa réaction.

« Ah. 
— C’est tout ?
— Quoi, c’est tout ?
— Juste "Ah" ? »

Il savait qu’elle ne l’aimait vraiment pas. Elle passait son temps à l’appeler le corbeau, le charlatan, le mage noir. Même si elle faisait tout pour ne pas le montrer, elle avait peur de lui.

« Oui, juste "Ah". C’est embêtant ?
— Non, bien sûr que non. Je te taquine, c’est tout, conclut-il en s’approchant d’elle et en l’enlaçant avec tendresse. J’y vais, on se voit demain, d’accord ?
— Oui, sourit-elle, à demain. Fais attention à toi… Je t’aime. »

C’était chuchoté. Elle était si gênée qu’Arcturus lui pinça le bout du nez. Il l’aimait tant… Il lui répondit qu’il l’aimait aussi et resta quelques secondes encore à admirer ses joues roses et ses grands yeux malicieux. Elle était si adorable que son cœur commençait à battre trop vite.

Il lui fit un dernier signe et, reculant de quelques pas, transplana jusqu’à la terrasse d’un café où l’attendait son cousin. Lorsqu’il le vit, il le salua de la tête et alla s’asseoir en face de lui sans un mot. Son cousin ne lui sourit même pas et sirota son thé fumant. Un garçon prit sa commande et en profita pour débarrasser la table voisine d’un coup de baguette.

Pollux était tout son contraire. Il était plutôt petit et blond. Ses yeux sombres et toujours plissés donnaient l’impression qu’il était constamment en train de penser à un quelconque plan machiavélique. Il avait cet air rebelle, ce comportement mauvais garçon qu’Arcturus détestait. Mais pour une fois, juste une fois, il devait passer outre. Depuis qu’il avait décidé de disparaître de la vie et de la mémoire de Suzan, Arcturus avait pensé à maints moyens de le faire. Celui sur lequel son choix s’était arrêté était un sortilège. A une réunion de famille, il en avait déjà entendu parler. Oubliettes, c’était le sort que Gilbert Bulstrode, le grand-père maternel de Pollux avait tenté d’inventer. Il était censé voler les souvenirs de quelqu’un, lui faire tout oublier. Mais le vieil homme avait échoué et il avait fini par tuer quelqu’un. Une jeune sorcière si Arcturus se rappelait bien de l’histoire. A présent, il allait le réinventer. Prendre ce sortilège avorté et raté pour en faire un chef d’œuvre. Dans le cas hypothétique où il y arriverait, où il réussirait là où Bulstrode avait échoué, alors Suzan serait enfin libre.

« Bonjour cousin, fit enfin Pollux.
— Bonjour, Pollux. Désolé pour le dérangement.
— Je sais que tu ne l’es pas, oublie la politesse, tu sais aussi bien que moi que ça n’a jamais été pour nous. J’ai ce que tu veux. Pourquoi as-tu besoin de ces vieux parchemins d’ailleurs ? Tu sais, avant que tu ne me les demandes, j’avais presque oublié que j’avais de la famille du côté de ma mère… »

Arcturus ne répondit pas et regarda son cousin poser une sacoche en cuir sur la table en bois du bar. Pour prouver qu’il ne l’avait pas dupé, il lui montra son contenu puis la poussa jusqu’au sorcier. Ce dernier ne la prit pas tout de suite, fixant avec méfiance son cousin.

« Qu’est-ce que je te dois ?
— Me dois-tu quelque chose ? répéta-t-il en plongeant son regard dans le vide.
— Rien n’est gratuit… expliqua Arcturus.
— Voyons, cousin ! Suis-je du genre à monnayer chacun de mes services. »

Devant le silence d’Arcturus, il reprit :

« Je te les céderai à condition que tu répondes à ma question.
— Quelle question ?
— Que vas-tu faire de tout cela ? »

Ils se dévisagèrent, immobiles et aux aguets. Arcturus déglutit et poussa un long soupir.

« Il y a… Il y a une personne dont je dois effacer les souvenirs, avoua-t-il. Elle doit m’oublier, c’est tout.
— Tu sais, il y a d’autres moyens beaucoup plus faciles pour effacer des preuves… Mais tu fais bien ce que tu veux ! »

Il se leva sans, raclant sa chaise sur les pavés gris de la rue.

« J’aimerais te souhaiter bonne chance mais te voir échouer serait bien plus délectable que savoir ta réussite. Ah ! Et c’est toi qui invites. »

Il disparut sans un mot de plus. Une tasse de thé, ce n’était pas cher payé les informations qu’il venait de recevoir. Il ne comprendrait jamais son cousin et sa façon de voir le monde. Mais pour l’instant, il n’en avait rien à faire. Tandis que le serveur lui apporta sa boisson et ramena la tasse vide de Pollux, le sorcier sortit les parchemins usés et jaunis de la sacoche. Il avait du travail devant lui, beaucoup de travail. Mais le jeu en valait la chandelle.




So take a look at me now,
Well there's just an empty space.
And there's nothing left here to remind me
Just the memory of your face.





Comme toujours, elle le faisait attendre. C’était sûrement ce qu’elle aimait le plus au monde. Savoir qu’il l’attendait, dans le froid ou sous le soleil brûlant. C’était sa façon à elle d’être sûre qu’il l’aimait vraiment. Parce qu’il l’attendait, toujours, quoiqu’il arrive. Et Arcturus savait que, même après ce qui allait se passer ce jour-ci, il l’attendrait encore. Des mois, des années s’il le fallait. Mais il serait là, à attendre qu’elle le retrouve enfin.

Arcturus ferma les yeux. Une fois encore, il tenta de se convaincre qu’il avait pris la bonne décision, qu’il faisait ce qui était juste. Il avait peur, très peur. Il s’était essayé sur des moldus, des sorciers sans importance. Et si le sort ne marchait pas ? S’il finissait par se laisser envahir par ses émotions et que tout cela la tuait ? Il ne voulait pas la perdre, pas elle, pas après tout ça. Bien sûr, il n’était pas sûr de lui. Mais de toute façon, il était trop tard pour faire demi-tour.

« Devine qui c’est ! » chantonna une voix dans son dos tandis que des mains tièdes et douces se posèrent sur ses yeux.

Le sorcier sourit, attendri et amusé. Dans son cœur, un élan de douleur le frappa et il se retint de grimacer.

« Je ne sais pas, répondit-il. Peut-être la plus sublime créature de ce monde ?
— Et c’est une bonne réponse pour Monsieur Black qui gagne le droit à un baiser ! s’exclama Suzan. Et je vais d’ailleurs m’empresser de le déposer sur ses lèvres. »

Elle le contourna avec rapidité et se pencha pour l’embrasser. Arcturus ferma les yeux, profitant de ce dernier contact qui lui serait bientôt défendu.

« Bon, on y va ? demanda Suzan après s’être reculée.
— Tu sais, rit Arcturus, les plantes ne vont pas s’envoler !
— On ne sait jamais ! »

Il faisait chaud ce samedi-là. C’était le temps parfait pour se rendre aux grandes serres sorcières qui venaient tout juste d'ouvrir en périphérie de Londres. Arcturus avait pensé que l’endroit était idéal pour un dernier rendez-vous. Et il ne s’était pas trompé. Toute la journée durant, Suzan s’était comportée comme une enfant surexcitée. Elle avait couru partout, s’exclamant à chaque plante que c’était la plus belle qu’elle n’ait jamais vu.

Arcturus l’avait suivie toute la journée mais son cœur n’y était pas. Il se sentait égoïste. Ce qu’il allait faire… c’était un peu comme se prendre pour Dieu. Il n’avait pas le droit de changer sa vie comme ça, sans l’en informer. Mais que pouvait-il dire ? Désolé, je dois m’effacer de ta vie pour éviter que tu souffres ? Non, c’était idiot. Un instant, il se dit qu’elle aurait peut-être aimé lui dire au revoir, elle aussi. Pourtant, il ne pouvait pas s’y résoudre. Il savait que s’il voyait ses yeux remplis de larmes, son sourire triste, il ne pourrait lancer le sort si longuement préparé.

Alors que Suzan se penchait, quelques mètres plus loin, pour apercevoir des Mandragores, Arcturus sortit sa baguette. Personne ne le remarquait dans la foule. Tout d’un coup, il était comme invisible, une ombre qui s’étalait sur les pavés.

Le jeune homme se concentra. Il ne voulait pas tout faire rater, il ne voulait pas l’abîmer, lui prendre plus de souvenirs qu’il n’en fallait. Une dernière fois, Arcturus pensa à quel point il l’aimait et se sentit rassuré. A présent, tout irait bien. Ses rêves ne seraient pas brisés et elle pourrait recommencer à vivre sa vie normalement. Elle serait heureuse sans lui, il le savait. Bien plus qu’elle ne l’aurait été s’il était resté à ses côtés.

Il pointa sa baguette sur elle et lança le sort. Il fut le seul à le voir, ce jet bleu clair qui la frappa en plein fouet. Il tenta d’être comme son père, aussi dur, aussi froid. Mais il ne le pouvait pas. Une larme lui échappa. Une seule et unique larme. Lentement, il la vit tomber, s’étendre sur le sol comme une poupée de chiffon. Les sorciers qui l’entouraient se précipitèrent vers elle et un homme se pencha sur elle pour vérifier si elle respirait. Quand il vit qu’elle était en vie et commençait déjà à essayer de se redresser, Arcturus sentit un immense soulagement le parcourir. Il ne l’avait pas tuée, il avait tout fait correctement. Il avait réussi.

Le sorcier fit un pas en arrière, puis un autre. Il rangea sa baguette et, sans un regard, quitta la serre. Il avait mal, il souffrait. Il aurait voulu crier, revenir quelques minutes en arrière et ne pas le faire, ne pas lancer le sort. Mais il était trop tard, et il le savait, il avait pris la bonne décision.

A présent, Arcturus n’était plus rien. Pas même un souvenir, une ombre dans son esprit. Rien. Il avait tout simplement disparu.




Now Take a look at me now,
'Cause that's just an empty space.
But to wait for you is all I can do,
And that's what I've got to face.





Arcturus sortit de ses pensées quand l’une des deux femmes trébucha un peu plus sur sa droite. Elles étaient passées devant lui. Elles avaient comme transplané à l’autre bout du parc sans le moindre regard pour lui.

Sans réfléchir, le sorcier se leva et saisit sa baguette. Le journal moldu tomba au sol et il le piétina sans s’en rendre compte. Invisible, c’était donc ce qu’il était devenu. Il ferma les yeux et prit une grande bouffée d’air. Suzan ! voulut-il crier dans la nuit sombre. Pourtant, aucun son ne sortir de sa gorge nouée. Etait-ce vraiment ce qu’il voulait ? La voir se retourner, voir son regard un peu effrayer et la voir accélérer le pas, pensant qu’il était un harceleur quelconque ? Voulait-il voir cette lueur perdue et apeurée dans le fond de ses yeux ? Il ne devait pas tout gâcher, pas après tout ce qu’il avait fait. Il était allé trop loin, ils avaient tous les deux bien trop souffert pour avoir à subir une fois encore le même destin.

Arcturus soupira faiblement et regarda la femme qu’il aimait lui échapper un peu plus encore. Les deux infirmières passèrent sous un réverbère avant d’être happées par l’obscurité. Il ne devait plus revenir, plus jamais. Il devait arrêter de vivre ainsi, de croire qu’il pouvait encore l’aimer, qu’il en avait encore le droit. Tout ce qu’il avait fait, il l’avait fait pour elle, pour son avenir et ses rêves. Il ne pouvait pas lui reprendre tout ça.

Soudain, la vérité le frappa. Il n’était rien. Pour elle, il n’était qu’un homme assis sur un banc, qu’un étranger qu’elle allait oublier à l’instant où elle pousserait la porte de chez elle. C’était plus que douloureux. Au fond de lui, quelque chose se brisait, quelque chose tombait en morceaux qui laissaient des longues griffures sur leur passage.

Il ne pourrait pas vivre comme ça. A souffrir chaque jour qui lui était permis de vivre. Il ne pourrait pas regarder son épouse dans les yeux sans voir les siens, il ne pourrait pas avoir d'enfants sans imaginer à quoi ils auraient pu ressembler s’il les avait eus avec elle. Suzan, l’amour de sa vie. Suzan, la douce et ambitieuse Serdaigle qu’il aimait comme un fou.

Arcturus n’était pas assez fort. Sur ses joues, roulaient des larmes de douleur. Un instant, il aurait voulu qu’elle se retourne et qu’elle le voie pleurer. Mais elle était déjà partie. Et il devait en faire de même.

Le jeune homme serra son poing un peu plus fort autour de sa baguette. Lentement, il la leva pour en pointer l’extrémité sur sa tempe. Une dernière larme coula jusqu’à son menton et vint s’éclater contre le sol. Il n’y avait plus rien autour de lui. Plus de réverbère, plus de moldus, plus de parc. Il était seul, seul avec son mal-être et sa peine. Arcturus pensa une dernière fois à Suzan, à son visage parfait et tout l’amour qu’ils avaient partagé et murmura :

« Oubliettes. »
Note de fin de chapitre :

Merci d'avoir lu jusqu'au bout !! N'hésitez pas à reviewer et à aller lire les autres textes du concours ;)
Vous devez s'identifier (s'enregistrer) pour laisser une review.