Même si je comprends parfaitement pourquoi le site à été refait, cela est quand même étrange de devoir tout reposter (et de devoir dire adieu à mes 224 reviews sur ce site lol^_^). Mais bon, cela me permet de remettre une version corriger de l'histoire!
Un gros merci à Tenshi Yfamura qui a accepter la lourde tâche de corriger mes faute! Toutes erreurs restantes sont miennes bien sûr.
J'essaierais de remettre la suite dès que possible, mais je voudrais vraiment remettre que des chapitre corrigés, tant qu'à faire! Pour le moment, ma fic est sur http://www.fanfiction.net/s/1905157/1/ si vous ne pouvez pas attendre ;-)
Pour ceux qui ont lu le tome 6, toute ressemblance dans cette fic, importante ou non, avec des élément de ce tome est une pure coïncidence : depuis le temps que j’ai commencé cette fic (plus d’un an), toute mes idées sont pré-tome 6. Promis, je ne plagie pas (je n’aime pas passé pour une auteur sans imagination ^_^.)
Chapitre 1 : Quand Harry n'est plus...
Cela fera bientôt deux mois. Deux mois que c'est arrivé. Deux mois que nous avons perdu Harry...Que je l'ai perdu...
Ron est aussi dévasté que moi, mais nous essayons tous les deux de ne pas trop le montrer. Enfin, lui, il essaie, plus que moi, je l'avoue, car moi, j'ai beaucoup plus de mal à cacher mes sentiments. Aujourd'hui encore, je ne sais pas vraiment quelle était la vraie nature de ces sentiments. Bien entendu, je l'aimais, en tant qu'ami, je crois. Et je l'aime encore aujourd'hui, comme je l'aimerai demain, malgré le fait que... Mais à présent, jamais je n'aurais l'occasion de les clarifier. Cela n'a plus vraiment d'importance, n'est-ce pas ?
Le plus frustrant dans cette situation, c'est que je ne sais pas vraiment quoi penser. Je crois que Ron est dans la même situation que moi, ainsi que toutes les personnes qui tiennent à Harry.
Devons nous garder espoir, ou devons-nous oublier toute chance de rétablissement ?
Les médecins sont pourtant formels : aucun rétablissement possible. Je sais que dans un autre cas, ils ajouteraient : « sauf s'il survenait un miracle ». Mais comme tout le monde, ils connaissent l'histoire d'Harry, et ces paroles nous laisseraient beaucoup plus espérer qu'elles ne le devraient. Donc, ils ne disent plus rien.
Mais s'il n'y avait que les médecins... Mrs Weasley ne les croit pas. Elle souhaite qu'Harry se rétablisse, et elle croit vraiment qu'il arrivera à s'en sortir. Elle l'aime autant que ses sept autres enfants. Alors, comme toute mère qui se respecte, elle continue à espérer, et à attendre. Et elle souhaite que nous en fassions autant.
L'autre jour, sous le coup de la colère et du chagrin, Ron lui a dit, d'un ton sûrement plus agressif qu'il ne le voulait, qu'elle devait arrêter son cinéma, car Harry ne reviendrait jamais. Elle l'a giflé avec force, puis s'est excusée avant de se mettre à sangloter. C'est Ron qui s'est alors excusé à son tour, tout en prenant sa mère dans ses bras.
Dumbledore nous a pris à part, Ron et moi, pour nous faire part de son point de vu. Selon lui, il est du même avis que les médecins, même si cela lui fend le cœur de le reconnaître. Et moi, pendant ce temps, je me sens coupable. Coupable parce que je le crois. Et le croire fait que je n'ai plus besoin d'espérer. Et ne plus espérer me donne l'impression de trahir tout le monde. Me donne l'impression de trahir Harry.
Mais comment ne pourrais-je pas le croire, après tout ce que j'ai lu à ce sujet, après ce que j'ai vu? C'est à cause de ce sentiment de culpabilité que je ressens que j'ai passé tout mon été auprès d'Harry. Ron l'a passé avec moi.
Aujourd'hui encore, nous sommes à son chevet. Les cours reprennent demain, mais nous n'arrivons pas à accepter le fait que cette année, il ne sera pas à nos côtés.
Je regardais ma montre. Il était déjà 20h. Les infirmières allaient arriver d'une minute à l'autre pour nous dire, de leur habituelle voix faussement compatissante, que l'heure des visites était terminée pour aujourd'hui. Je lançais un regard à Ron, qui avait pensé à la même chose que moi apparemment, puis, nos regard se redirigèrent automatiquement sur notre meilleur ami. Une fois de plus, un frisson qui n'avait rien d'agréable me parcourut le dos. Ce frisson apparaissait pratiquement à chaque fois que je regardais Harry, quand je le voyais, assis sur son lit, le regard fixé sur quelque chose que lui seul était capable de voir. Quand ont lui parlait, il lui arrivait de tourner la tête vers nous, mais une fois encore, ce n'était pas vraiment nous qu'il regardait. La première fois que je l'avais vu dans cet état, j'avais éclaté en sanglot. Rien que d'y repenser, les larmes me montèrent aux yeux. Je sentis alors la main de Ron rentrer en contact avec la mienne. Je la lui serrais, tout en lui adressant un sourire reconnaissant. J'étais heureuse qu'il soit là avec moi. Cette horrible histoire nous avait rapproché. Je pense que si nous n'avions pas été là l'un pour l'autre pour ce soutenir, surtout dans les premiers temps, nous nous serions tout simplement écroulés.
L'infirmière entra alors dans la chambre.
- Il va falloir dire au revoir à votre ami, dit-elle de ce faux ton que je hais tellement. Les heures de visites sont terminées pour aujourd'hui.
Je hochais la tête, résignée. Je ne savais même pas quand nous reviendrons voir Harry, puisque l'école reprenait demain. Ma gorge se serra tandis que je me levais et me tournais vers mon meilleur ami.
-Au revoir Harry, j'espère te revoir bientôt, murmurais-je difficilement.
Puis, doucement, je me penchais et déposais un baiser sur sa joue. Encore une fois, il n'eut pas de réaction. Il ne m'adressa même pas un regard. Je ne pus plus retenir mes larmes, et je sortis précipitamment de la chambre, pour me jeter dans les bras de mon père, qui attendait pour me raccompagner. Mes sanglots se calmèrent rapidement. J'avais appris à les contrôler. Je regardais Ron, sortir à son tour de la chambre, ses cheveux plus rouges que jamais par rapport à la pâleur de son visage. Je relâchais mon père pour le serrer brièvement dans mes bras. Puis, je lançais un dernier regard vers la chambre de Harry. Celui-ci avait à présent les yeux rivés sur la fenêtre. Tout en m'éloignant en compagnie de Ron et de mon père, une seule pensée me traversait l'esprit : je le vengerais.
Quartier Général de l'Ordre du Phénix, un mois auparavant.
Dans un des petits salons de la maison du Square Grimmaurd, Dumbledore était assis à un bureau, et faisait face à Minerva McGonagall, qui avait la mine plus déconfite que jamais. Ce que venait de lui apprendre Dumbledore était tout simplement bouleversant.
-Mais, Albus, êtes-vous certain qu'il faut croire ce qu'elle a dit ? demanda t-elle, nerveuse.
Dumbledore hocha la tête, puis déclara d'un ton on ne peut plus sérieux.
- Je sais bien que Sybille n'est pas réputée pour avoir un excellent don de divination, mais certaines de ses prédictions se sont révélées exacte.
Il s'arrêta quelques instants, avant de reprendre, sur un ton beaucoup moins fort, une note de tristesse non dissimulée dans la voix :
- Nous en avons eu la preuve il y a bientôt un mois à présent...
-Mais, Harry Potter n'est pas...mort..., fit remarquer le professeur McGonagall d'une voix tremblante.
Dumbledore hocha la tête.
- Il n'est pas mort, c'est exact. Mais je trouve que son état est pire que la mort, ma chère Minerva...
Le professeur McGonagall renifla, tout en se tamponnant les yeux avec un mouchoir.
-Vous pensez donc que la prophétie de Sybille Trelawney est exacte ? demanda t-elle d'une petite voix.
- Je n'en doute pas une seule seconde, répondit le vieil homme en se levant pour aller prendre une sphère (N/A : identique à celle qui contenait la prophétie Harry/Voldemort à la fin du tome 5)
Il observa l'objet pensant quelques secondes, puis releva le regard vers la sorcière qui était toujours assise, se tordant nerveusement les mains. Il soupira et déclara :
- De nouveaux innocents vont souffrir... La lionne et le serpent... Nous devons faire notre possible pour que les choses se passent pour le mieux, mais aussi le plus vite possible. Vous savez très bien à qui je pense, Minerva, nous allons devoir agir en conséquence... Le rapprochement ne va pas être facile, mais le point commun qu'ils auront cette année ne pourra que les aider, enfin, je l'espère... Faites le nécessaire, Minerva, faites le nécessaire...
McGonagall hocha la tête, puis se leva et se dirigea vers la porte. Mais elle s'arrêta, la main sur la poignée de la porte, et demanda à Dumbledore :
- Que ferons nous, Albus, s'ils échouent ? Ce ne sont que des enfants, après tout...
Le respectable sorcier haussa des épaules, en signe d'impuissance :
- Je ne sais pas... Qu'ils le veuillent ou non, tout dépend d'eux à présent...