Lorsqu'elle apparut devant le bâtiment, la foule de journaliste commença à crier et à la harceler de questions. Elle détestait ça, à croire que les journalistes rêvaient d'être traité comme des paparazzis. Impassible, comme depuis son dernier grand procès, elle s'avança et amplifia sa voix :
"- Je ne répondrai à aucunes de vos questions. Monsieur Malfoy est bien mon client, et je vais prouver son innocence. Concernant le ramassis de bêtises que certains journaux écrivent à tort et à travers, sachez que je vais mener l'affaire en justice pour diffamation. Je réserve ce sort à tous ceux qui publieront sans mon accord des faits - non avéré- à mon encontre. Je ne ferai aucun autre commentaire."
Elle laissa en plan tous les journalistes qui lui hurlaient des questions. Des fois, elle se demandait s'ils étaient bêtes ou si vraiment ils ne comprenaient pas ce que "aucun autre commentaire" et "je ne répondrai à aucunes de vos questions" signifiaient. Une fois de retour dans son bureau, elle commença à relire ses notes.
D'après ce qu'elle savait, Malfoy ne se souvenait de rien. Pour l'instant, elle n'était pas encore convaincue de son innocence, mais elle était très professionelle : elle croyait à la présomption d'innocence. Mais cette histoire n'était vraiment pas claire. Il n'y avait aucun témoin. La secrétaire du cabinet frappa à sa porte :
"- Miss Weasley, nous venons de recevoir les photos de l'affaire Malfoy ...
- Merci Kessie ..."
Répondit distraitement la rouquine, avant de jeter un oeil aux fameuses photos. Les premières étaient celles de l'appartement de Malfoy : des vases cassés, un tableau sur le sol, la table basse en verre explosée, des taches de sang sur le sol, et le canapé en cuir blanc griffé de toutes parts. Ce qui la surprit, ce n'est pas la violence que laissaient apparaître ces photos, mais la décoration simple, lumineuse et épurée de Malfoy. Comparé à son propre appartement, c'était le rêve. Puis elle passa aux photos de la "victime". Carie Fowley était une jeune femme bien faite, avec une longue chevelure brune et lisse, de grands yeux bleus, avec une forte poitrine et de longues jambes. Ginny en vomirait de jalousie si elle se préoccupait vraiment de son apparence physique. Cette fille était la parfaite incarnation de la secrétaire sexy dont tous les hommes rêvent. A la seule exception du fait que son visage était couvert de bleu, ses lèvres étaient coupées, un yeux noici et enflé. Elle avait des traces de griffures dans le dos et sur les cuisses, et des bleus sur les bras et les cotes.
Lorsqu'elle termina sa journée, il faisait nuit. Tout le monde était déjà parti, les lumières étaient éteintes. Ses yeux lui brûlaient : elle était fatiguée. Ca
faisait longtemps qu'elle n'était pas resté aussi tard au boulot. Elle regarda sa montre et soupira quand elle s'aperçut qu'il était déjà 22h passées. Ses collègues étaient surement en famille, et pour les plus jeunes en soirée, et elle, elle était là, à bosser. Elle finit par ranger ses affaires. Elle éteignit son bureau et se dirigea vers la sortie lorsqu'elle entendit une porte claquer. Elle sursauta et demanda, la main sur sa baguette :
"- Il y a quelqu'un ?"
Elle entendit un autre claquement, celui de la sortie et plus rien. Sans abaisser sa baguette, elle se dirigea vers la sortie et poussa la porta. Un cri s'étouffa dans sa gorge quand elle aperçut. Instinctivement, elle envoyât un patronus alors qu'elle lisait le message sanglant sur le mur :"Si tu défends le diable, tu vas crever !"
La brigade des aurors arriva quelques minutes plus tard. Ginny était effondrée. Harry se précipita sur elle :
"- Ginny, tout va bien ? Tu n'as rien ?
Elle se redressa d'un coup et le repoussa :
- Oui, ne me touche pas !
Ron apparut quelques secondes plus tard et Ginny se jeta dans ses bras :
- Tout va bien petite soeur ?
- Oui, je n'ai rien. J'ai juste eu la trouille ...
- Qui l'eut cru ? Ma tornade rousse a eu la frousse au moins une fois dans sa vie !"
Ginny lui mit un coup de coude et le suivi pour faire sa déposition.
Lorsqu'elle se réveilla, Ginny frissonna. Elle se souvient de ce qu'il c'était passé la veille. C'était à glacer le sang. Elle descendit de son lit : elle n'était pas chez elle. Ron avait insisté pour qu'elle dorme chez lui, dans son petit pavillon en banlieue de Londres. Elle enfila un gilet et descendit dans la cuisine. Ron était en train de cuisiner quand Ginny s'installa.
"- Ta femme n'est pas là ?
Demanda-t-elle sceptique. Ron lui servit une assiette de pancakes :
- Non, Hermione a dû partir tôt, elle est partie il y a au moins une heure ... T'oublie pas qu'on doit aller manger chez maman ce week-end ?
La jeune femme soupira. Bien sûr qu'elle s'en rappelait. Elle allait encore devoir supporter Granger, Potter et le nouveau fiancé mensuel que lui présenterait sa mère. A croire que c'était la seule préoccupation de sa mère, qu'elle se trouve un mari. Elle remonta se préparer et redescendit :
- Je vais bosser Ron ...
- D'accord .... Tu peux revenir ce soir si tu veux, mais on a sécurisé ton appart, tu peux y retourner si tu préfères ...
Elle embrassa la joue de son frère avant de filer :
- Je t'aime frérot, on se voit ce week-end !"
Désolé d'avoir mis autant de tant, mais maintenant que c'est les vacances et que j'ai rédigé les 9 prochains chapitres, ça devrait aller ^^
Bonne Lecture ;)
Alors, qu'en pensez-vous ? Que va-t-il se passer selon vous ?
Peut-être qu'une petite review ferait accélèrer la publication ^^
La suite, d'ici le week-end prochain ;)