Voici ma participation au concours d'Ellie, j'espère qu'elle vous plaira.
Les règles :
- Votre fic fera entre 500 et 5000 mots
- Tous les personnages (dont les OC), toutes les époques et tous les genres sont permis, et vous pouvez respecter le canon ou pas.
- Pas de Interdit -18
Date attribuée : 24 décembre = Beiriu Spola
Temps nécessaire pour cuire la viande de Noël ou pour roussir les plumes d'une oie avec un brin de paille.
(gaélique, Irlande)
Seamus Finnigan est assis sur une banquette d’un des nombreux wagons du Poudlard Express. Dans trois jours c’est noël, et dans sa famille, en Irlande, c’est toute une institution.
Tout le village est convié autour d’un grand banquet, et c’est l’occasion à tout un chacun de se produire et de montrer son talent : lecture de poèmes, chants ou spectacles, les talents sont multiples.
Seamus n’avait pas prévu d’y aller cette année, à cause de la guerre, mais son plus jeune frère l’avait supplié de rentrer à la maison.
Alors voilà, il était là, sur sa banquette, à écouter d’une oreille ce que Dean lui raconte.
Ça fait longtemps qu’il n’y est pas retourné. Chez lui, en Irlande. Peut-être parce qu’il sent au fond de lui que s’il y va, il ne voudra pas repartir et se jeter pour de bon dans la guerre qui sévit si fort. Mais la guerre a besoin de soldats, tout sorciers et jeunes qu’ils soient, et il n’a pas le droit d’abandonner. De toute façon, il ne peut pas laisser tomber l’AD. Quand il pense qu’il n’avait pas cru Harry sur le retour de Voldemort…
Seamus sort de ses pensées en sentant le train ralentir, il semble qu’il soit l’heure de se changer.
Sa mère l’attends sur le quai 9/3 de King’s Cross, il l’aperçoit déjà du wagon, vêtue de ce même manteau rouge qu’elle portait à l’époque où elle l’accompagnait à la rentrée. Seamus se dit qu’il n’a peut-être pas fait le mauvais choix, voir sa famille le réconfortera sans aucun doute.
Il sort du train avec sa valise, et constate les effets de la guerre : les autres se s’attardent pas, pas même Dean dont la mère l’enjoint à se presser. Seamus se dirige vers la sienne, de mère, elle est la seule à sourire autant ici. Au diable la guerre, si elle peut revoir son fils. Elle se jette sur lui et l’étouffe dans ses bras. A 17 ans, Seamus n’a pas le cœur à la repousser, et lui rend son étreinte.
- Toi aussi tu m’as manqué maman
Elle ne répond rien, mais son sourire est accompagné de quelques larmes.
Seamus s’écarte gentiment d’elle après cela, et l'observe : elle a maigri, et même s’il sait qu’elle n’en fera pas état, il se doute que c'est à cause de la guerre. Toujours.
Et malgré son sourire, sa mère a perdu de cet éclat de joie qui émanait d’elle autrefois.
Seamus lui sourit, comme pour la rassurer. De quoi ? Il n’en est pas sûr.
Puis sa mère l’enjoint à avancer, ils sont les derniers sur le quai, il vaut mieux ne pas s’attarder ici. Une demi-heure plus tard, les voici devant le bois situé sur les flancs de la Tork Mountain à l’Est de l’Irlande. Dans ce bois, il y a son village, magiquement caché.
Immédiatement, le jeune sorcier se sent envahi par toutes ces odeurs et tous ces sons, témoins de la nature, ici tellement présente. Le côté féerique du village sorcier, entouré par les arbres, lui a manqué, réalise-t-il. La magie conserve l’éternel printemps du bois, le vert subsiste toute l’année.
Seamus sourit en entrant dans le village, l’ambiance est à la préparation ; untel de ce côté courre dans tous les sens à la recherche d’un autre, untel par là arrange de quelques sortilèges les constructions de noël. Il reconnait quelques villageois affairés à arranger les tables du banquet, qui peut accueillir jusqu’à six-cents personnes, il les saluera plus tard. Après tout, il reste ici pour quelques jours !
Certaines femmes du village le reconnaissent et lui pincent les joues, Seamus est gêné mais heureux de les retrouver, il leur rend leurs salutations. Le village n’a pas l’air d’avoir beaucoup changé, note-t-il.
Il espère croiser ses deux amis d’enfance, qui ont choisis de faire leurs études ici, faisant fi des recommandations de Poudlard. Il sait qu’il n’échappera pas aux soirées à boire de l’hydromel autour d’un vieux tronc dans la forêt. Il comptait bien se détendre en venant ici, et aider le village du mieux qu’il le peut, comme un tribut pour sa longue absence.
J'aimais les deux propositions de cette expressions, donc j'ai voulu les intégrer toutes les deux !