– On est bientôt arrivé ? Demanda le docteur, parce qu'il y a un aliène ici et je ne crois pas qu'il a de bonnes intentions !


- Oui, c'est au fond du couloir ! Lui répondit Lily Luna.

L’étrange duo était à présent à cinq pas de la porte de l'infirmerie lorsqu'ils se firent interpeller. 

- Si vous recherchez Madame Pomfresh, elle n'est pas là, elle est partie rechercher du Pousos. 

Ils se retournèrent d'un bond et se retrouvèrent nez à nez avec Scorpius Malefoy (une copie parfaite de son père, d'ailleurs.) 

- Merci de nous avoir prévenus, Scorpius, le remercia la fille de l'élu.

- Tu sais que tu peux toujours me faire confiance ! lui dit Scorpius en partant.

- Vous me croyez fou Lily Luna…

Le docteur attrapa le bras droit de la jeune fille et rebroussa chemin.

- Que faites-vous ? cria cette dernière.

- Vous me croyez fou ! Je vais vous prouver le contraire ! Ne dites pas le contraire, vous m'emmeniez à l'infirmerie. Je ne suis absolument pas stupide et je connais les remèdes de ce monde ! Je sais que le Pousos est une potion pour faire repousser les os...

Au bout de quelques minutes de marche, ils étaient tous deux revenus au Tardis. Le Docteur ouvrit la porte et y poussa Lily Luna. Lorsqu'on y entrait, on pouvait remarquer que c'était plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. Mais cela n'impressionna guère Lily Luna : sa tante faisait pareil ! L'énergumène s'était mis à presser des boutons et des leviers tout en gesticulant. La machine bougea alors dans tous les sens en faisant un boucan d'enfer, puis s'arrêta. 


- Je sors ! cria la jeune fille.


Elle se précipita vers la porte est l'ouvrit violemment, manquant de tomber dans ce qui semblait être… le vide interspacial. Lily hurla et s'accrocha aux portes de toutes ses forces. Le docteur se précipita à sa rescousse.


- Où sommes nous ? cria la sorcière.


Devant elle, l'espace s'étendait à perte de vue. Elle pouvait voir une planète bleue entourée de huit autres planètes et d'un soleil. Le système solaire !


- Nous sommes à des milliers de kilomètres de la Terre, lui répondit l'homme débraillé. 


– Comment se fit-il que je sois encore en vie ?


– La protection du Tardis nous protège du vide interstellaire qui constitue la majorité de l'espace. Donc maintenant que vous savez que je suis sain d'esprit, ce qui est plus ou moins le cas pouvons nous nous occuper du véritable problème, à savoir l'aliène ? j'ai besoin de voir votre directeur.


-  Qui me dit que ce n'est pas faux ? Je suis sûr que si je sors je ne mourrai pas, je me retrouverai tout simplement à Poudlard.


– Vous êtes pire que Donna et je peux vous dire que pourtant, elle avait la sale habitude de me contredire sans arrêt. Je vais vous en fournir la preuve autrement ; fermez la porte s'il-vous-plaît.


Le Docteur reprit les commandes tandis que la jeune fille fermait les portes du Tardis. La cabine s'agita et s'arrêta une nouvelle fois. Quand le docteur rouvrit les portes, le paysage qui s'étendait devant n'avait plus rien avoir avec l'Écosse ou l'Espace : ils se trouvaient dans un endroit très futuriste où des immeubles immenses, faits de verre, les entouraient. Autours d'eux, des sortes de voitures volaient dans le ciel et quelques personnes se promenaient dans les rues, écouteurs aux oreilles.


- Où sommes-nous ? demanda une nouvelle fois Lily.


- Tu devrais plutôt demander quand ! Bienvenue dans le Londres des années quatre mille dix-huit ! Ce qui se trouve, par rapport à ton époque, dans à peu près deux milles ans !

- C'est impossible !


–Impossible n'est pas Docteur ! Donc maintenant…


– ...C'est un hologramme ou quelque chose comme ça ?


Le docteur se figea.


- Comment peut-on être aussi incrédule alors qu'on utilise la magie ?


– Je vous croirai quand j'aurais visité ce… Londres du futur !


Le seigneur du temps hésita puis dit finalement :


- Allons–y ! Allonzo...