Un petit OS sans prétention. car l'amour n'est pas toujours facile :)
Bonne lecture
Lotila
Une robe. Puis un chemisier. Un pantalon. Son uniforme de Poudlard. Ses chaussures. Elle lançait ses affaires les unes après les autres dans la valise. Et celle-ci se remplissait devant mes yeux. Je repris ses vêtements et je les remis sur une étagère qu’elle venait de vider.
Ses yeux viraient au noir à mesure que sa colère augmentait. Je sais que ce n’est pas parfait, je sais que je n’ai rien fait pour la comblée pleinement. Mais je ne veux pas la perdre, je veux qu’elle reste.
-Tu ne peux pas partir.
-Si je peux et je le fais.
Elle reprit les vêtements en boule et les remis dans sa valise, elle coinça le tout avec ses chaussures et ferma sa valise d’un coup de baguette. Elle la prit, la posa au sol et la fit rouler jusqu’aux escaliers.
-Non tu n’as pas le droit, je t’aime.
-Mais tu crois que je ne t’aime pas moi ? Tu crois que je suis heureuse de ce qui se passe là, maintenant ? Non je ne le voulais pas, je voulais rester avec toi mais à quoi ça sert ?
-Tu fais ça pour ta carrière ?
Les larmes perlèrent à ses yeux et je vis que je l’avais blessée. Elle se les essuya furieusement et me foudroya du regard.
-J’ai démissionnée, je ne suis plus la présidente du magenmagot. Je pars et qu’importe ce que tu feras, cela ne changeras rien.
Elle tourna les talons et descendit l’escalier à une vitesse hallucinante au vu du poids que devait peser sa valise. Je lui attrapé la main et la retournée vers moi. Elle était plus petite, elle avait toujours était plus petite.
Je lui agrippais les hanches remontant son tee-shirt sans le faire exprès, et je touchais sa peau. Je n’avais pas besoin d’un signe de plus, je l’aimais. Je m’enflammais à son contact, elle était la seule capable de me dire ce qu’elle pense vraiment de moi.
Soupirant dans ses cheveux tressés je lui fit lever son visage vers moi. Mon petit panda était de retour, son mascara avait coulé. Et malgré les mèches qui se séparées de sa tresse, malgré ses trainées noires sous ses yeux, son jean et son tee-shirt passaient à la va vite, elle était plus belle que jamais. Je l’aimais.
-Epouses-moi !
Elle eut un rire sans joie qui secoua ses épaules quand il se transforma en sanglots. Je la serais contre moi et elle s’accrocha à mon tee-shirt. Ses larmes le rendaient humide, mais je m’en foutais , elle était dans mes bras et c’était tout ce qui comptait.
-Tu me demandes ça, le jour même où les bans de ton mariage sont publiés dans la gazette du sorcier.
-Mais ce n’est pas moi, crois-moi s’il te plaît. Je n’ai rien voulu de tel. Je ne veux pas l’épouser, je ne veux pas passer ma vie avec elle. C’est avec toi que je la vois, c’est toi que j’aime, c’est à toi que je veux faire l’amour, c’est à toi que je veux faire des enfants.
Mais cette déclaration ne sembla pas la convaincre, elle s’éloigna de lui, le privant de sa chaleur. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et lui adressa un regard triste.
-Je me suis toujours dis que ça arriverait un jour, tes parents me haïssent.
-Et alors moi je t’aime.
-Et tu renierais ta famille pour moi, vraiment ?
Pas de réponse, elle savait que je me devais de garder un certain standing. Elle l’avait accepté à la fin de Poudlard. Alors pourquoi maintenant ?
-Pourquoi maintenant ?
-Je pensais réellement que je pourrais supporter ton mariage avec une autre, mais je ne peux pas. Je t’aime beaucoup trop.
-Alors continues à m’aimer. Je me débarrasserais d’elle.
-Non…c’est fini.
Mais je ne pouvais pas accepter cette décision, je ne pouvais pas la laisser partir. Je tenais beaucoup trop à elle pour ça. Je l’aimais beaucoup trop.
Sans réfléchir davantage je lui agrippais le poignet pour la ramener vers moi, mes mains sur sa taille, je rapprochais mes lèvres des siennes et j’en prenais possession. J’essayais de lui faire comprendre toute ma frustration qui était en moi depuis le début.
Elle se serra contre moi, ses lèvres offertes, son corps tendu vers moi, je défis sa natte en même temps qu’elle débarrassait mes cheveux du gel avec ses doigts. Je pris tout le temps nécessaire pour que je me souvienne de cette bouche, que je me souvienne de ce corps. Je voulais être marqué au fer rouge, je voulais qu’elle me brûle mon âme tout comme elle avait volé mon cœur.
Incapable de me retenir je la plaquée contre un mur, elle se laissait faire. Son besoin de moi était aussi intense que le besoin que j’avais d’elle , j’avais mis tant de temps à gagner sa confiance, à gagner son amitié puis son amour.
Nos lèvres se séparèrent et pour la première fois de ma vie je suppliais quelqu’un.
-Ne me quitte pas, je t’en supplie, ne m’abandonne pas.
-Je ne pourrais pas, je ne veux pas souffrir de te voir avec une autre, de porter tes enfants qui auraient dû être les miens aussi.
-Alors je ne l’épouserais pas, on part je t’emmène avec moi.
Ses cheveux balayèrent ses épaules sous le signe de tête négatif qu’elle réalisa. Je ne veux pas qu’elle soit triste à cause de moi.
- Epouse-la et oublie-moi ! Ce sera ce qu’il y a de mieux à faire pour tout le monde.
-Et que feras tu de l’enfant ?
Je ne voulais pas utiliser son secret contre elle, mais je n’avais plus d’autres alternatives, je devais tout faire pour la garder, pour qu’elle continue à m’aimer.
-Cela n’est plus de ton ressort. Je ne sais pas comment tu l’as su, mais je le garderais ou j’avorterais. Tu n’as pas besoin de le savoir.
-Alors garde ton travail au ministère ?
-Non, je ne peux pas, tu ne pourras pas me retenir.
Mais je le voulais, je la voulais. Je ne pouvais pas m’empêcher de l’embrasser une nouvelle fois. Elle mit ses mains sur mes joues et approfondit notre baiser.
Je savais que je gagnais du terrain, mais têtue comme elle était, je perdrais forcément la bataille finale.
-Je ne peux pas. laisse-moi partir.
Elle ouvrit la porte d’entrée, prit sa valise sortit et commença à refermer la porte, pleurant doucement je soupirais :
-Adieu Hermione !
-Adieu Drago !
Alors qu'en avez-vous pensé? J'ai hâte de le savoir:D
Bisous et à bientôt.
Lotila