Hello tout le monde !
Cette année et pour la première fois je participe au challenge A Vos Clavier, 3 édition, que vous pouvez retrouver sur le forum.
Cette année, il y a trois écoles : LIMK l'Ecole de la Coopération Magique Internationale ; l'Institut Kèdjougou ; et le meilleur pour la fin, l'Académie Hérodote, dont je fais partie. Pour plus de renseignements sur l'AVC, direction le forum !
Un énorme merci à Layi et Charliz pour leur bêtatage du tonnerre !
Ce premier chapitre répond donc au Défi 1 de l'AVC.
Le Tournoi des Trois sorciers a pour but de créer des ponts entre les jeunes générations sorcières de pays différents. Vous devrez écrire un texte dont le thème principal est le choc des cultures, entre votre (ou vos ) personnage principal et une communauté étrangère. Cette rencontre peut avoir lieu, par exemple lors d’un événement international (sportif, politique, culturel), d’un voyage, voire à travers une correspondance...
Dont voici les contraintes :
♥ Mention devra être faite de l’école dans laquelle vous avez été envoyée pour cet « A vos claviers » !
♥ Votre héros devra découvrir une pratique de la Magie qui lui est inconnue
♥ « Ni oui, ni non, ni blanc, ni noir » ! Les mots Oui, non, blanc, noir sont interdits.
♥ Votre texte comprendra au moins un dialogue de deux cent mots
♥ Contrainte de mots : 800 mots minimum
Elle avait accepté ce travail alors qu’ils étaient mariés depuis tout juste un an. Ils avaient eu une forte dispute peu avant qu’elle reçoive la demande d’aide du directeur de l’académie, le Professeur Delenikas. Elle avait tout suite accepté, pour qu’ils puissent chacun prendre du recul. Mais elle ne s’était pas attendu à ce que ses recherches prennent autant de temps. Elle ne trouvait aucune similitude avec d’autres formes d’arabe ou autres langues de cette région du monde. La plus part des documents présent sont pourtant en arabe moderne. Ce qui avait surpris l’équipe qui a fait les fouilles, après la découverte de lieux en 2007. Etant la célèbre Académie du mage Khomâroûyah Ibn Toûlûn, ils n’arrivaient pas à justifier que ce soit l’arabe moderne qui soit présent sur les textes et artefacts concernés. De même, que personne n’arrive à comprendre pourquoi certains sont rédigés en un autre langage jusqu’à lors inconnu. Pour avoir été son élève, Audrey connaissait le seul homme qui pouvait l’aider : Daniel Jackson.
Il lui restait à convaincre le directeur Delenikas et le Ministre, de bien vouloir l’accepter comme coéquipier. Ce qui ne restait pas une mince affaire puisqu’il est moldu. Elle avait tout intérêt à bien réfléchir à ses arguments pour les faire flancher. Cela attendrait une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain, elle mit donc ses recherches un peu en arrêt le temps de trouver comment mener à bien ses entretiens pour convaincre les deux hommes. Kingsley Shacklebolt serait le plus facile à convaincre. Elle décida donc de commencer par lui. Elle partit le jour même pour Londres sous prétexte de retourner chez elle. Elle alla jusqu’à la secrétaire du Ministre en tentant d’avoir un entretien au culot. Audrey n’aurait jamais deviné qu’un jour les potins du ministère que Percy lui avait donnés sans s’en rendre compte allaient la servir. Même pas une heure après son arrivée, elle était dans le bureau et se tenait devant l’ancien Auror. Une fois les politesses faites, elle ne sut plus trop par où commencer, s’y étant pourtant préparée en l’attendant.
- On ne va pas tourner autour du pot, je sais pourquoi vous êtes là, Madame Weasley.
- Je ne comprends pas, répondit Audrey pour le moins surprise.
- Si vous êtes dans mon bureau aujourd’hui, c’est parce que, pour une raison ou une autre, vos recherches n’avancent pas, et vous souhaitez me demander mon avis avant d’en parler avec le directeur de l’Académie lui-même.
- C’est plus ou moins exact. Il n’est nullement la peine de vous demander comment vous êtes arrivé à cette conclusion, mais je suis là plus pour une requête que pour un conseil avisé. En effet je bloque dans mes recherches, pour tout vous avouer je n’ai aucunement avancé depuis que je suis partie là-bas. Pour la simple et bonne raison que je n’ai jamais vu ce langage pour lequel on m’a embauchée. Vous l'aurez sûrement deviné, mais j’aimerais que le Dr Daniel Jackson se joigne à moi pour ces traductions. Qu’il soit moldu, je m'en fiche, vous savez très bien qu’il est le seul à pouvoir m’aider. Je ne vois pas l’intérêt d’y retourner seule si ce n’est que pour établir toujours les même hypothèses. Si vous refusez, je jette l’époge et vous laisse le plaisir de l’annoncer au Professeur Delenikas, s’emporta-t-elle.
- Et comment comptez-vous expliquer au Docteur Jackson toutes les formes de sorcellerie qu’il pourrait rencontrer à l’Académie Hérodote ?
- Puisque vous me demandez mon avis, au vu des raisons pour lesquelles on m’a “convaincue” de prendre ce poste, je pense qu’on peut faire une exception, et divulguer l’existence de la communauté sorcière au Docteur Jackson. Il semblerait même que vous ayez en votre possession des informations qui prouvent qu’il est digne de confiance.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- Sinon pourquoi auriez-vous fait venir mon mari, si vous ne comptez pas m’envoyer de l'autre côté de l'océan pour tenter de convaincre le Docteur Jackson ?
Si le ministre fut surpris, il le cacha très bien. Au bout de quelques minutes de réflexion, il se leva et demanda à Percy d’entrer dans le bureau.
- Percy, je peux vous dire que votre femme a du caractère, elle ne se laisse pas faire.
- En effet, Monsieur, je l’avais remarqué, murmura-t-il.
- Votre requête est acceptée. Je vous laisse tous les deux, pendant que je préviens mon homologue américain de votre arrivée.
- Merci infiniment, Monsieur le Ministre.
Une fois la porte fermée derrière lui, la tension se fit sentir. Leur dispute lui paraissait si loin. Elle ne se rappelait pas comment elle avait commencé, mais Audrey se souvenait de lui avoir reproché de ne pas s’être excusé auprès de sa mère après toutes ces années. Le ton avait monté et les mots avaient dépassé leurs pensées. Chacun regrettant ce qui avait été dit.
- Je suis désolée d’avoir fui, commença Audrey.
- C’est de ma faute. Tu avais raison. Je ne sais pas pourquoi avec les autres j’ai réussi mais pas avec elle…
- Je pense qu’au fond tu le sais, Percy. Au fond tu sais que tu n’y arrives toujours pas, c’est que tu as peur qu’elle ne te pardonne pas. Mais plus tu mettras du temps à le lui dire plus ce sera dur, pour toi et pour elle.
- Tu as raison…
- Ca fait des années que la guerre est finie. Des années que Voldemort n’est plus de ce monde. Prends ton courage à deux mains et montre-lui que celui que tu es maintenant n’est plus celui qui suivait partout ce cher Fudge. Je te l’ai déjà dit la dernière fois. Et si ça ne suffit pas, ajoute qu’elle sera bientôt de nouveau grand-mère.
Au moins à ça, il réagissait, se dit mentalement Audrey. Cette fois elle pouvait partir travailler en meilleurs termes. Ce fut d’ailleurs compliqué pour Audrey de partir, elle ne réussit qu’à la condition que Percy vienne avec elle. Il faut dire qu’elle l'avait rarement vu son mari s’imposer, s'il commençait ce ne pouvait être que positif pour leur nouvelle vie à venir. Ça lui redonnait espoir. Ils sortirent du ministère sur un petit nuage.
Alors qu'est-ce que vous en dites ? Je me lance pour la première fois dans un crossover entre HP et Stargate SG1, j'espère que personne n'est perdu et ses retrouvés noyés dans les eaux entourant l'Académie ... Donc s'il y a quelque chose que vous comprenez pas n'hésitez pas à laisser une review :P Et même si vous comprenez :D
Et désolée pour la courtesse du chapitre, je compte me rattraper aux prochains !
(Pour les membres du forum, Votez pour moi, Votez Kiwxi Présidente :D !)