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News

Nuit de Noël de décembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 150e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 13 décembre. Il s’agira d’une édition spéciale ‘Noël autour du monde’, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'Équipe des Nuits le 01/12/2024 21:51


Recrutement - Grand Ménage Orange


Appel à candidatures - Renfort sur le Grand Ménage Orange

Comme le titre de ce message l'indique, les modératrices sont en recherche (un peu) désespérée de plusieurs volontaires pour nous prêter main forte sur le GMO (pour rappel : lecture et vérification des fics des adhérents qui ne sont pas passées par la modération manuelle sur la période 2020-2024).

Au stade actuel, nous avons vérifié environ 970 chapitres sur 4800, soit près de 21 % du total, pour un GMO lancé en mars 2024... En raison de nos contraintes personnelles, nos vies IRL, notre motivation souvent fluctuante et le fait que nous sommes peu nombreuses, nous voyons avec difficulté le bout du tunnel.



Nous aurions besoin donc de plusieurs volontaires (tout renfort est le bienvenu, donc on accueille toustes celleux qui le veulent bien !), pour la durée qui conviendra à chacun.e (si vous n'êtes disponibles que pour 1, 2 mois, aucun problème, et si vous êtes d'accord pour nous épauler plus longtemps, c'est parfait aussi !), à partir du 1er décembre.

 

Les candidatures sont ouvertes du 13 novembre au 30 novembre, et vous pouvez postuler ou demander de plus amples informations sur ce que serait votre mission en envoyant un MP sur le forum à l'une d'entre nous (Eanna, Violety ou PititeCitrouille).

Merci par avance à celleux qui se proposeront !

Les Modératrices d'HPFanfiction


De Equipe de Modération d'HPFanfiction le 13/11/2024 15:50


Nuit de novembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 149e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 30 novembre. Il s’agira d’une édition spéciale, dédiée à la gastronomie, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'équipe des Nuits le 03/11/2024 17:05


Les Podiums en automne !


Bonsoir à toustes !

Félicitations à Tiiki et Juliette54 qui remportent respectivement le coup de coeur des lecteurices avec "Le Jeu de la Bruine" et le coup des Podiums avec "Et cincta ferro Bella", pour la sélection "Poésie" !

Nous nous retrouvons dans un mois avec notre sélection de texte sur le thème qui a remporté le vote pour l'hiver 2024 : la résistance !

 


De Equipe des Podiums le 01/11/2024 23:10


Nuit du vendredi 25 octobre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 148e édition des Nuits d'HPF, placée sous le signe de l’épouvante, se déroulera le Vendredi 25 octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 09/10/2024 12:52


Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Les Années Maraudeuses : d'Or et d'Argent par Crepuscule64

[107 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note de chapitre:

La tentative d'intrusion dans les dortoirs des filles a échoué. Un ennemi numéro 1 reste à trouver...

Sirius est froid méchant, cruel...

Remus est vexé, peiné, exclu...

il est peut être temps d'apaiser les tensions ?
Sirius entra dans son dortoir, amusé, agacé, fâché, charmé... Il vivait un vrai tourbillon de sentiments ces derniers temps : la veille, cette scène si délicieuse avec son jeune loup, dans la cabane… Il ne pouvait plus regarder sa guitare sans penser à cette charmante façon avec laquelle son ami avait d’assumer la responsabilité d’un autre… Et aujourd’hui, cette colère et cette amertume de le savoir avec un autre. Il n'aimait pas ça, il ne voulait pas de sentiments et ce qu'il éprouvait, qu'ils soient désirs et plaisir ou rancune et froideur, c'était bien des sentiments.

Il s’installa sur son lit, Remus arrivant à son tour dans le dortoir, sans un regard pour lui. Il le suivit des yeux, se sentant réellement coupable. Il s’en voulait d’éprouver cette colère et ce besoin de faire mal, mais il n’arrivait pas à aller contre. Un besoin qu’il devait soulager pour se sentir mieux, en étant exécrable avec son ami. Sauf qu’à ce moment précis, c’était lui qui se sentait réellement mal.

- Alors, tu as bien révisé ?
- Oui. On a bien avancé.

Le lycan s’installa à son bureau, prenant son parchemin de métamorphose, sous le regard de l’animagus, son sentiment de culpabilité se faisant de plus en plus présent en lui, lui broyant l’estomac. Il agissait mal, il le savait… Mais il n’y pouvait rien. Il n’arrivait pas se contrôler. Il jeta un regard à la carte, pour voir les étiquettes de James et Peter stagnaient dans la salle commune. À priori les deux autres maraudeurs avaient décidé d’assister à la fin de la pièce de théâtre qu’ils avaient lancée. Il reposa son regard sur son ami, déglutissant difficilement, coupable.

- Qu’est-ce que tu fais ?
- J’ai ce devoir à finir.

Sirius fronça les sourcils. Remus se renfermait sur lui et il était un peu responsable de ça… beaucoup même. Il lui en voulait et il lui faisait comprendre, l'excluant quasiment du groupe. Mais il lui en voulait de quoi ? De passer plus de temps avec un poufsouffle qu'avec lui ? Ils auraient dû l'attendre pour mettre au point ce plan, mais le mal était fait. Les mots de Gadget lui revinrent en mémoire :
    « Répondre à une embrouille par des explications plutôt qu'une escalade de la violence amène à un meilleur résultat : une réconciliation. »

Le cabot se leva, s'approchant du loup, sa voix se faisant plus tendre, plus douce. Il l’avait vexé. À lui maintenant de se faire pardonner. Sa voix se fit de douceur :

- Rem', tu as révisé toute l’aprèm, tu n’as pas envie de faire autre chose ?
- Non !

La voix du préfet était sans appel. Il n'avait aucune envie de discuter, aucune envie de se détendre, il n'avait d'ailleurs envie de rien à ce moment précis. Et surtout pas d'un tête-à-tête avec Sirius Orion Black !

- Allez, sort le nez de tes bouquins un peu, murmura ce dernier, dans un souffle chaud, ses doigts venant délicatement danser sur la nuque de son ami.

Ce dernier tressaillit légèrement à ces frissons si délicats qui se créèrent en lui, avant de se dégager dans un geste un peu brusque.

- J’ai ce devoir à finir !

Une réplique sèche, froide, pas décidé à pardonner.
C'était trop facile. Monsieur Black faisait son jaloux, Monsieur Black était méchant et avec quelques mots murmurés et des minis-caresses, il pensait qu'il allait tout oublier ? Et bien non ! Ça ne marchait pas comme ça.

Le brun se pencha au-dessus de son épaule, décidé à l'embêter et surtout à détendre l'atmosphère entre eux. Ils s’étaient embrassés deux fois, c'était doux, passionné. Une évolution dans leur amitié. Mais Remus était professeur, passant plus de temps avec un autre qu'avec lui. Il en avait assez de lui en vouloir car le préfet avait raison sur un point : ils ne faisaient que réviser... Il haussa un sourcil, un sourire narquois aux lèvres.

- Tiens, mais tu as fait une faute d'orthographe. Tu permets ?
Il prit le parchemin du bout des doigts, le soustrayant à son propriétaire, retournant sur son lit.

- Rends-moi ça !
- Attends petit loup, je vérifie que tu n’as fait aucune autre faute. Une relecture est toujours indiquée avant de rendre un devoir.

Il s'adossa à la tête de son lit, lisant le devoir. Le propriétaire du parchemin se releva, mécontent, se jetant sur lui pour récupérer son bien.
- Rends-me le ! Je n’ai pas besoin de ton aide.
- Tss tss tss. Je vois des fautes d’orthographe. Ton poufsouffle t’épuise trop, tu en délaisse tes études et tes amis.

Remus inspira, agacé. Séraphin n'était pas son poufsouffle. Il n'y avait qu'une personne à qui il attachait de pronom possessif accompagné du terme « homme ». Son interlocuteur ! Il n'y avait que Sirius et il n'y aurait jamais que lui. Une lueur passa dans son regard, son cœur se mettant à battre sourdement. Sirius voulait jouer à ça ? Eh bien, il allait lancer la partie !

- Je te mets au défi d’en trouver une seule !

Un défi ? Le brun releva son regard argenté si craquant sur son vis-à-vis. Si Remus avait les mêmes récompenses que celles qu'il utilisait pour se faire pardonner, le jeu pourrait devenir intéressant… voire passionnant.
- Ah oui ? Et je gagne quoi ?
- Tout ce que tu veux !

Cette lueur si exquise dans le regard du préfet, cette façon de prononcer ces mots pleins de sous-entendu... Sirius sourit, avec appétit.
- Attention jeune loup. C’est très dangereux ça, tu pourrais te retrouver dans une situation très indécente.
- Je sais ! répliqua le préfet dans un souffle. En revanche si tu ne trouves rien, c’est toi qui pourrais te retrouver dans une situation très indécente.
- Oh, je crois que tu es un peu trop jeune pour jouer à ça, petit loup. Tu ne connais pas encore toutes les règles.

Le lycan fronça légèrement les sourcils, son cœur battant sourdement, face aux termes de son homme. Jeune loup, petit loup ? Une différence non négligeable. Trop petit pour être dominant, mais assez jeune pour être dominé ? Son regard s'assombrit légèrement. Il devait reconnaître, qu’à ce jeu-là, il n’était pas sûr de vouloir être le gagnant.
Pourrait-il seulement profiter de la situation, sans rougir, en osant aller là où il en avait envie ? Pourrait-il seulement agir sans savoir ce qu’il fallait faire ou comment le faire ? Une nouvelle lueur alluma son regard de miel, le lycan reprenant son parchemin, dans un geste brusque.

- Ok ! Alors, changeons de jeu. Je vais laisser une faute d’orthographe, une seule et si tu la trouve… disons que… - Il rougit légèrement - Je serai tout à toi.
- Remus John Lupin ! souffla le brun, avec envie, charmé par cette arrogance et cette détermination dans la voix et l’attitude de son ami.
- Quoi ? Tu n’as plus envie de jouer ?

Cette voix, Remus ne se la connaissait pas. Mais il était agacé par son homme, énervé par son attitude. Et il n’avait qu’une envie, faire tomber les barrières de cette amitié de plus en plus oppressante. Il voulait entrer dans un vrai jeu de séduction. Pas au compte-gouttes, non sur la durée. Il voulait Sirius et il était bien déterminé à l'avoir. Ce n'était qu'une question de temps, il en avait, aujourd'hui, la certitude.

- Oh si ! Ce genre de propositions, je ne les refuse pas. Mais es-tu bien sûr de vouloir jouer ?
- Sûr et certain. Et toi ? Tu es bien sûr de me vouloir comme partenaire de jeu ?

Le cœur de Sirius s’accélérât à cette perspective, son regard glissant sur les lèvres si fascinantes, puis sur le corps du lycan, le détaillant avec envie, sans gêne, sans honte, avant de remonter sur ses iris de miel. Remus était un partenaire tout simplement divin. Comment dire non ?

- Sur et certains.
- Bien, sur ce, j’ai un devoir à finir et une faute d’orthographe à faire.

Le préfet tenta de se relever, mais l’animagus l’en empêcha, le basculant sur le lit. Il se positionna sur ses cuisses, l’emprisonnant, rivant son regard dans les abîmes si fascinants, des iris qui le déroutaient un peu plus dès qu'il avait le plaisir d'y plonger. Il ne s'en lassait pas. Il avait l'impression de les découvrir à chaque fois. Son cœur se mit à battre agréablement. Un petit sourire d'envie se dessina sur ses lèvres. Le jeune loup n'allait pas s'échapper aussi facilement.

- Allons, tu n’as pas envie de lever les yeux de tes bouquins un peu ? Tu passes ta vie à réviser. Décompresse, détends-toi.

Le châtain inspira, son cœur se mettant à battre avec envie. Sirius était sur lui, divin, son regard rivé dans le sien, ses abîmes grisés entrecoupés de mèches noir de jais. Un sourire des plus délicieux aux lèvres.
- Révisez, ça me détend.
- Ah oui ? Donc, tu n’aspires à rien d’autre, là... maintenant ? – Il se rapproche de sa victime, l’emprisonnant un peu plus - Tout de suite ?

Le préfet déglutit, son regard glissant sur les lèvres de son homme. Il inspira doucement, avec envie. Il était sur d’une chose : Sirius n’avait pas été retrouvé l'envahisseur.
- Peut-être… Mais…

Le brun se rapprocha, son cœur se mettant à battre un peu plus vite.
- Mais quoi, Professeur Lupin ?

L'apprenti professeur ferma les yeux, essayant de se soustraire à l'attraction que Sirius exercait sur lui. Il s'était rapproché dangereusement… trop. Son odeur l’emprisonnait maintenant totalement, décuplant ses envies. Là, de suite ?
Sirius était si proche, si délicieux, si désireux. Un Sirius froid et méchant depuis quelque temps, dès qu’il partait réviser avec Séraphin. Un Sirius distant mais étrangement proche avec ses réflexions, ses sous-entendus pleins de reproches. Une certaine tension s’était installée entre eux, un mélange de frustration et de colère, de désir et d’envie. Sirius était jaloux, possessif même. Il en était certain. Et il en était devenu encore plus sexy.

- Je ne suis pas sûr que ça te plaise, souffla l’apprenti professeur.

Après tout, l'animagus était censé avoir eu son compte dans ce domaine-là. Ce dernier se rapprocha un peu plus, s'allongeant sur le lit.

- Fais-toi plaisir, jeune loup.

Fais-toi plaisir... Une étrange invitation de la part d'un ami. Et le jeune loup céda à cette tentation si enivrante. Il attrapa la chemise de son homme l’attirant à lui, capturant ses lèvres, sans se faire prier.

Oui, il aspirait à autre chose ! Non, il n’avait pas envie de réviser ! Oui, il avait envie de se faire plaisir ! Et Sirius était trop divin !

Le brun sourit avec envie, répondant à ce baiser, s'allongeant complètement contre le châtain. Sa main se fit aussitôt baladeuse, n'aspirant qu'à une chose : caresser ce corps. Elle glissa sur les derniers boutons de la chemise, les défaisant. Et ses doigts caressèrent cette peau si parfaite, sculptée par les griffes du loup, œuvre d'art d'une malédiction de la nature humaine.

Le lycan frémit instantanément sous ces caresses, se délectant de chaque mouvement de ces doigts baladeurs. Lui qui détestait son corps, lui qui le cachait toujours, son homme commençait à le lui faire aimer. Ce jeu de main, ces caresses, ce désir qu’elles provoquèrent en lui. Tout était trop parfait !

L’animagus se décala, s’allongea totalement sur lui, sans cesser ce jeu de lèvres si exquis, l'accentuant même, approfondissant chaque mouvement, chaque baiser, leurs langues se mêlant à cet instant, décuplant l'ivresse.

Chacun sentit une vague de désir le submerger. Sirius était agacé, frustré et si autant il en voulait au jeune loup, il le désirait aussi plus que jamais. Lui vouloir du mal et du bien... un paradoxe dans sa tête, deux envies contraires. Remus était à lui, il n'avait pas le droit d'aller voir à ailleurs. Et surtout, il se doutait que Séraphin tenterait sa chance, si ce n'était pas déjà fait. Sauf que lui, refusait de partager !

Son désir se décupla, se propageant en lui, ne voulant que plus. Il donna un léger coup de bassin contre celui du préfet. Et ce fut une décharge de plaisir qui se déclencha, plus intense que ce qu'il connaissait.

Et, sous ce mouvement de bassin, Remus gémit. Un gémissement de plaisir comme il n'en avait jamais exprimé. Une vague déferla en lui, plus intense, plus divine, plus puissante. Elle partit de son entrejambe, se propageant partout, dans chaque particule de son corps. Son membre se durcit dans la seconde, avide de plus. Le cœur suivit, explosant quasiment dans sa poitrine.
Un second mouvement du bassin de Sirius, plein de délices, une seconde vague de plaisir. Remus entrouvrit les yeux, croisant un regard brûlant : de l'argent liquide. Ces sensations étaient réellement divines. Il ne les aurait jamais imaginés, même dans ses rêves les plus osés.

Une étape de plus dans l'escalade de ses sentiments...

Il inspira, mettant fin à ce baiser. Sa raison arrivant malgré tout à reprendre le dessus.

C'était peut-être trop facile, non ? Sirius le chahutait un peu et il en oubliait tout : sa méchanceté, sa froideur, cette manière qu'il avait de l'exclure juste parce qu’il passait du temps en compagnie d'un autre.

Mais n'était-ce pas ce qu'avait fait le brun, cette après-midi ? Il riva son regard dans celui de son vis-à-vis, essayant de faire la part des choses. Un Sirius divinement exquis, un plaisir quasiment sauvage. Et ce mensonge ! Il souffla, ferma les yeux, murmurant :
- Je ne comprends pas…

L’animagus redressa légèrement la tête, avide de plus. Pourquoi le jeune loup avait-il mis fin leur baiser ? Il caressa le bout du nez du jeune homme avec le sien, plein envie, ses lèvres venant danser langoureusement sur celles de son partenaire, ses doigts glissant avec envie sur le bord de son pantalon, commençant à jouer avec la boucle de la ceinture, avide de plus.
- Quoi donc ? souffla-t-il, dans un murmure brûlant.

La raison avait du mal à gagner le duel qui se passait dans la tête du lycan. Sirius était de plus en plus divin, ses caresses de plus en plus poussés, et lui ne faisait que sombrer un peu plus dans cette folie.
Son membre se durcit un peu plus, quand Sirius donna un nouveau mouvement de bassin.

STOP ! Un hurlement dans sa tête ! Tout était trop facile ! Il abandonnait trop vite la partie ! STOP !

- Ton professeur particulier ne t’a pas rassasié ? Cette après-midi ?

Car il était bien sûr d’une chose : Sirius n’avait pas été retrouvé Olivier, malgré ses dires. Il n’émanait de lui que cette douce odeur, chaude, boisée et sucrée qui lui évoquait les pains d’épices à la cannelle tout juste sortie du four.

Le brun sourit, se mordant la joue intérieure, ses lèvres dansant toujours sur celles de son partenaire. Il se stoppa, se rapprochant de l’oreille du lycan, pour murmurer dans un souffle chaud :
- Tu sais très bien que je n’y suis pas allé.

Le châtain cilla, fronçant les sourcils face à cet aveu. Il riva son regard dans celui de son ami, échappant un peu à son emprise.
- Vraiment ? Alors pourquoi me l’avoir fait croire ?

L'animagus se redressa légèrement, détournant les yeux, sans répondre, un sourire coupable sur les lèvres.

- Sirius Orion Black !

Le préfet le repoussa, agacé, son ami se laissant tomber sur le lit, toujours ce sourire aux lèvres, le libérant totalement de son emprise. Remus reprit son parchemin, s'essayant sur le bord du lit, mettant fin à cette séance des plus délicieuses.

Mais il n'était pas pantin, il n'était pas un jouet entre les mains de son homme. Il était amoureux oui, mais pas prêt à tout accepter.

- Quoi ? souffla le coupable, amusé.
- C’est à moi de te demander ce qu’il t’arrive ? Pourquoi m'avoir menti ? Où était l’intérêt ?

Sirius haussa les épaules, amusé, altier, plein de sournoiserie. Il avait juste voulu se venger. Il aurait pu joindre l'acte à la parole. Il aurait même dû, ainsi il n'aurait pas été coupable de mensonge. Il ne devait rien au lycan. Il n’aurait en rien été infidèle, il pouvait aller voir ailleurs, sans problème, sans culpabilité…
Mais il n'en avait pas eu envie. Pourquoi ? Voilà une question qu'il se devrait de creuser…. plus tard !
Il aurait été si simple d'aller chercher dans les bras d'un autre ce que Remus ne pouvait pas lui offrir. Il aurait tout eu avec son jeune professeur, tout ce qu'il voulait. Sauf que ce qu'il voulait, à ce moment précis, c'était le jeune homme face à lui.

- Réponds-moi ! ordonna ce dernier face à son silence.
- Parce que tu m’énerves dernièrement.
- Comment ça ?
- Tu passes plus de temps avec ton élève qu’avec moi. Et ça m’agace. Alors, j'ai voulu te rendre la pareille.

Même s’il était plus jaloux qu'agacé… plus possessif que jaloux… tout n’était que nuance. Remus haussa un sourcil, un sourire aux lèvres. Ça, il l'avait très bien compris tout seul, mais que Sirius avoue le fond du problème, c'était un véritable exploit. Lui qui reconnaissait rarement ses torts.

- Eh bien, c'est réussi.

Non, il ne comptait pas cacher sa jalousie, il ne comptait pas faire comme si rien ne l'atteignait, comme si rien n’avait d’importance entre eux. Sirius sourit en coin, se mordant la lèvre inférieure, avec envie, rivant son regard avec délice dans les iris de miel, si appétissants de son ami. Il avait faim !

- Le contraire m'aurait vexé, jeune loup.

Le préfet haussa un sourcil. Ils allaient s’expliquer, ici et maintenant.
- Je peux savoir ce que tu reproches à Séraphin ?
- D’être sexy et gay.
- Tiens, c’est exactement ce que je reproche à ton professeur particulier. En plus de son abus d’autorité.

Et le loup se leva, se dirigeant vers son bureau, sous le regard agacé du cabot. La petite séance semblait terminée, ce qui n'était pas du tout au goût de l'un des deux protagonistes.

- Qu’est-ce que tu fais ?
- J'ai une faute d'orthographe à faire.
Se disant, il posa le parchemin sur son bureau.
- Sérieux ? Tu as trois jours pour ça. Ne me dis pas que tu préfères étudier plutôt que de…. que de…

Le brun se tut, sans finir sa phrase, sans trouver ses mots. Remus se tourna vers lui, perplexe, haussant de nouveau un sourcil.
- Plutôt que de quoi ? Tiens ! J’aimerai bien savoir comment tu définis ce genre d'activités ?

Il s’appuya contre son bureau, rivant son regard sur son homme. Celui-ci se passa la langue sur les lèvres, cherchant ses mots. Il sourit, charmeur.
- Se détendre en toute amitié.
- En toute amitié ?
- Oui, bien sûr.
- Et tu as beaucoup d’amis avec qui tu te détends comme ça ?

Le cabot détourna les yeux, son sourire plein de séduction s’effaçant, sans répondre. Le loup sourit, face au malaise qui venait de plomber l’atmosphère. Il allait mettre les choses à plat, car il ne comptait pas accepter le double jeu de son homme bien longtemps.

- Deux, n’est-ce pas ? Donc on peut se détendre en toute amitié avec d'autres personnes ? Très bien, je note !

Et il sourit un peu plus face à cette ombre qui envahit dans les prunelles de son homme, ses iris argentés se faisant anthracites. Les yeux du jeune Black étaient un étonnant reflet de son âme. Argenté quand il était habité par la malice, la joie, l'envie ou le désir. Métallique quand il ne se sentait pas bien, nostalgique ou déprimé, et anthracite quand il était énervé, agacé ou... pour l'heure, jaloux.

- Je n'ai pas dit ça... ragea-t-il.
Car non, Remus John Lupin n'avait pas le droit d'aller voir ailleurs.
- Donc, toi tu peux, mais pas moi ?
- Je n'ai pas dit ça non plus !

Sirius le savait bien. Il ne pouvait pas réclamer une exclusivité sans contrepartie équivalente.

- Qu'est-ce que tu dis alors ?

Le lycan se délectait intérieurement. Il parvenait presque à son but. Juste une question de temps avant de chasser l’envahisseur de la vie de son homme. Sirius allait devoir faire des choix ! Ce dernier se leva, venant se placer face à lui, un sourire d’envie aux lèvres, sans répondre, plongeant à corps perdu dans les océans dorés de son ami.
- Ça ne te plaît pas ? De te détendre entre amis ?
- Ça n’a rien d’amical, ce genre de détente… souffla le châtain.
- L’amitié se borne aux limites que l’on lui donne.
- Donc on est juste amis ? Tu persistes et signes ?

Sirius se mordit la lèvre avec envie, son regard se posant sur ces lèvres si délicieuses, entrecoupées d’une cicatrice. Où en était-il ? Était-il normal de ressentir autant de jalousie à l’idée qu’il donne des cours particuliers à un autre élève ? Était-il normal de se sentir délaissé de la sorte et d’en devenir blessant et méchant ?

Il tourna légèrement la tête vers la porte, son regard se voilant. Une ombre l’assombrit, Sirius reculant de quelques pas avant de se détourner.

Remus déglutit, sans comprendre ce changement d’humeur. En deux secondes, Sirius avait remis une telle distance et une telle froideur entre eux. Il s'éloignait maintenant.
Le préfet allait répliquer, agacé, énervé, quand la porte du dortoir s'ouvrit sur James et Peter. Il se détourna sur son bureau, posant les yeux sur son parchemin, avant de passer dans la salle de bain.

Son cœur battait toujours aussi vite. Cette petite séance avait été réellement divine. Sirius avait été si sexy, si sauvage dans ces gestes, délicieusement brusque. Il inspira lentement, reprenant ses esprits, avant de remettre sa chemise en place et de repasser dans la chambre.

- Alors ? Il jeta un regard aux deux autres, s'installant sur son lit.

Il était sur des montagnes russes émotionnelles dans sa relation avec l'homme de sa vie. Il croisa le regard du jeune homme, où une lueur d'envie s'était logée. Et de trois ! Trois baisers échangés, étrangement tous différents les uns des autres, une escalade dans les sensations et les émotions. Un Sirius jaloux, possessif ! Il sombrait un peu plus chaque jour.

- Rusard n'a rien trouvé. Et nous on a échoués, déclara James, dépité.

Devenir concierge de l’école était-il le seul moyen de visiter le dortoir des filles ? Il doutait fortement de pouvoir soudoyer Rusard pour qu’il aille filmer l’antre des lionnes…

- Parlez pour vous ! - Peter sourit - Moi je les ai vus, les dortoirs des filles.
- Décris-les-nous, supplia alors James, réellement déçu d’avoir échoué si près du but.
- Je ne veux pas qu’il les décrive, je veux les voir, le coupa Sirius.
- Je n'ai eu le temps de rien faire, j'avais à peine repris ma forme humaine que tout à hurler autour de moi. Je suis redevenu Quedver avant de filer, mais j'ai pu admirer leur antre pendant vingt bonnes minutes. C'est réellement magnifique. – Il jeta un regard autour de lui, prenant le temps de la comparaison - Plus grand et plus spacieux qu'ici. Plus de fenêtres même, des voilages plus fins, plus léger, plus charmant. Je me demande pourquoi elles ont droit à plus d'égard que nous ?

Sirius avait son regard rivé sur le plafonnier de son lit, enviant la forme passe partout de l’animagus de son ami, James faisant de même. Mais c’était bien la première et la dernière fois qu’ils jalousaient le plus petit de la bande.

- En tout cas, bel exploit Quedver, ajouta Sirius, plein d’amertume. Le petit rat le regarda sans comprendre. - Tu dois être le seul garçon à jamais avoir pu admirer l'antre des filles, hormis Rusard...

Et Peter s’emplit d'orgueil et de fierté. Son animagus était peut-être petit, voir insignifiant, le dernier dans la chaîne alimentaire. Après lui, c'était le fromage et les légumes... Mais il avait réussi à se faufiler là où aucun autre élève masculin n'avait réussi avant.

Oui, un bel exploit à son actif ! Mais un exploit dont il ne pourrait jamais se vanter à personne, sans révéler son statut d’animagus non déclaré.

OoOoO


Un peu plus tard, après le repas du soir dans la grande salle, le groupe de Gryffondors des sixièmes années se retourna vers la voix qui les interpellait. Julia O’Donnel et Séraphin Bones se dirigeaient vers eux.

- Bonsoir, on vient vous inviter à une petite soirée chez nous.

Peter sourit, ravi, glissant ses doigts dans ceux de sa petite amie. Une fête dans l'antre des poufsouffles était un parfait projet de soirée. La prochaine fois, c'est lui qui les inviterait.
- Cool, avec plaisir.

Séraphin posa les yeux sur Remus, une petite lueur dans le regard, un sourire aux lèvres. Deux éléments qui n'échappèrent pas à un certain cabot, dont le regard s'assombrit aussitôt.
- Tu es des nôtres ?
- Hum... Oui, pourquoi pas !
- Bien, parfait.

Et le cabot détourna les yeux. Naturellement, le jeune loup n'avait pas su dire non.
- Elle est comment votre soirée ? demanda-t-il, assez froidement.
- Une soirée en musique pour danser, précisa la jeune fille, sans comprendre le sens de la question.
- Oui, ça je me doute, mais une soirée avec ou sans alcool ?
- Sans ! On n’a pas le droit de détenir de l'alcool, se défendit-elle.
- Tu sais, Black, on peut s'amuser sans alcool, déclara le septième année, amusé.
- Dit celui qui a passé tout l'été un verre à la main, railla le brun aux yeux gris.
- Oui… Enfin, moi je me les remplissais tout seul mes verres, je n'avais pas besoin d'assistance.

Sirius s'approcha de lui, un mauvais sourire aux lèvres, n'ayant pas très envie que le reste de la conversation soit entendu de tous. Remus fronça les sourcils, comprenant parfaitement les sous-entendus.
- Et quelle assistance, divine même. Ce n'est pas faute pour toi d'avoir essayé de me la piquer.
- J'avoue, mais qui pourrais me le reprocher ? Il les remplit toujours… tes verres ?

Sirius sourit un peu plus, sans répondre, une lueur dans son regard parlant pour lui.
- Bien sûr, enfin ça ne m'étonne pas. Comment lui dire non ? - Séraphin posa les yeux sur Remus, avec envie. - On y va ?

Et Peter lança le mouvement, ravi de passer la soirée dans l'antre de sa belle. Remus, Lily et Erin leur emboîtèrent le pas, se dirigeant vers les cachots.
Sirius ne bougea pas, James non plus. Le capitaine était légèrement en retrait, observant la scène. Séraphin se tourna vers les deux leaders des maraudeurs, n'étant désormais entendu que d'eux.

- Une chance que tu n'es pas le monopole de tous les beaux gosses de Poudlard, Black. Mais je reconnais que les relations professeur/élève, ça a quelque chose d'assez particulier - Il posa son regard sur son tuteur de potion, un sourire d'envie aux lèvres - J'avoue que ça me tente bien !

Et il suivit le petit groupe, son regard ne quittant pas le préfet des gryffondors, le dévorant avec envie.

Sirius inspira, agacé.
- Je vais commettre un meurtre... cracha-t-il, plein de haine, dans un murmure à peine audible.
- Allons, souffla James, amusé. Il ne mérite pas que tu finisses à Azkaban.

Sirius posa son regard sur Remus, sans bouger. Ce dernier s’arrêta et se tourna alors vers eux.
- Vous venez ?
- Non, répliqua sèchement Sirius. Les soirées dignes des couches-culottes, très peu pour nous. Et toi ? Tu fais quoi ?

Il ne le quitta pas des yeux. Il fallait qu’il fasse le bon choix. Il lui avait confié le vrai fond du problème. Remus se devait de faire le bon choix ! Pour lui, pour eux…

- Rem ! - La voix de Peter et ce regard suppliant : S'il te plaît ? Tu es des nôtres ?

Le petit animagus rat ne comprenait pas le désistement des deux autres. Ils n'appréciaient vraiment pas Julia et ça lui broyait le cœur.

- Hum… Et bien…

Les yeux du petit rat se firent pleins de suppliques, prononçant une prière silencieuse que seul le préfet entendit. Celui-ci déglutit, capitulant.

- Oui... Bien sûr…
Il ne sut pas dire non à ce regard. Peter avait le don pour obtenir ce qu'il voulait en faisant pitié à son monde, et si ça ne marchait jamais avec les deux bruns, Remus, lui, ne savait jamais dire non.

Sirius inspira, glacial.
- Très bien ! Bonne soirée, cracha-t-il.

Et il s'éloigna, agacé, énervé, jaloux. Il chassait ses sentiments, il arrivait à les refréner, à s’expliquer, à apaiser les tensions… et tout revenait en force à la première rencontre avec l'autre ! Remus avait eu un choix à faire et il ne l’avait pas choisi, lui. Le message était maintenant clair !

Le préfet le suivit du regard, le cœur serré. Il sut aussitôt qu'il avait fait le mauvais choix. James lui adressa un salut d’un mouvement de main, avant de suivre son frère.

L'animagus rat suivit ses amis des yeux, sans comprendre. Son regard s’assombrit, son cœur se gelant face à la scène. Il se sentit profondément vexé, presque humilié devant sa douce. Ses deux meilleurs amis venaient de lui faire un véritable affront.
Il sentit les doigts de sa belle se serrer dans sa main et il posa son regard sur elle, croisant un magnifique regard bleuté et le plus divin des sourires.

- En route !
Note de fin de chapitre :

Ça commence a devenir brûlant entre nos deux amis. Une escalade dans le désir et le plaisir.

Mais ça finit mal... Pauvre Sirius... Remus a fait le mauvais choix, comment le cabot va-t-il se venger ?

Affaire à suivre...
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