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News

Nuit de Noël de décembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 150e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 13 décembre. Il s’agira d’une édition spéciale ‘Noël autour du monde’, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'Équipe des Nuits le 01/12/2024 21:51


Recrutement - Grand Ménage Orange


Appel à candidatures - Renfort sur le Grand Ménage Orange

Comme le titre de ce message l'indique, les modératrices sont en recherche (un peu) désespérée de plusieurs volontaires pour nous prêter main forte sur le GMO (pour rappel : lecture et vérification des fics des adhérents qui ne sont pas passées par la modération manuelle sur la période 2020-2024).

Au stade actuel, nous avons vérifié environ 970 chapitres sur 4800, soit près de 21 % du total, pour un GMO lancé en mars 2024... En raison de nos contraintes personnelles, nos vies IRL, notre motivation souvent fluctuante et le fait que nous sommes peu nombreuses, nous voyons avec difficulté le bout du tunnel.



Nous aurions besoin donc de plusieurs volontaires (tout renfort est le bienvenu, donc on accueille toustes celleux qui le veulent bien !), pour la durée qui conviendra à chacun.e (si vous n'êtes disponibles que pour 1, 2 mois, aucun problème, et si vous êtes d'accord pour nous épauler plus longtemps, c'est parfait aussi !), à partir du 1er décembre.

 

Les candidatures sont ouvertes du 13 novembre au 30 novembre, et vous pouvez postuler ou demander de plus amples informations sur ce que serait votre mission en envoyant un MP sur le forum à l'une d'entre nous (Eanna, Violety ou PititeCitrouille).

Merci par avance à celleux qui se proposeront !

Les Modératrices d'HPFanfiction


De Equipe de Modération d'HPFanfiction le 13/11/2024 15:50


Nuit de novembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 149e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 30 novembre. Il s’agira d’une édition spéciale, dédiée à la gastronomie, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'équipe des Nuits le 03/11/2024 17:05


Les Podiums en automne !


Bonsoir à toustes !

Félicitations à Tiiki et Juliette54 qui remportent respectivement le coup de coeur des lecteurices avec "Le Jeu de la Bruine" et le coup des Podiums avec "Et cincta ferro Bella", pour la sélection "Poésie" !

Nous nous retrouvons dans un mois avec notre sélection de texte sur le thème qui a remporté le vote pour l'hiver 2024 : la résistance !

 


De Equipe des Podiums le 01/11/2024 23:10


Nuit du vendredi 25 octobre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 148e édition des Nuits d'HPF, placée sous le signe de l’épouvante, se déroulera le Vendredi 25 octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 09/10/2024 12:52


Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Les Années Maraudeuses : d'Or et d'Argent par Crepuscule64

[109 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note de chapitre:

‌Une enquête a eu lieu au sein même de l’école de Poudlard. Sirius Black et Lily Evans avaient parcouru l’école en quête de précieux indices pour résoudre un des plus grands mystères de l’humanité : Sir Arthur Conan Doyle était-il un sorcier et son personnage principal, Sherlock Holmes était-il legilimens ?
Une enquête qui n’avait pas abouti… Et pour l’heure, les deux élèves n’avaient qu’une envie : s’éloigner l’un de l’autre.

Quand le couple d’élèves arriva dans leur salle commune, il ne remarqua pas quelques paires d’yeux, qui se posèrent sur eux, un peu étonné. Le regard de Sirius se posa sur les canapés installé face à la cheminée, occupés par Franck, Alice et les septièmes années. Aucun maraudeur…

- A plus !
- Mouais !

Lily rejoignit ses amies, installées dans un coin de la pièce sur de gros fauteuil moelleux, ravi de changer de compagnie. Sirius était sympa mais… Non ! En fait, Sirius Orion Black n’avait rien de sympathique. Bien au contraire. Elle le trouvait arrogant, et n’avait qu’une envie quand elle le croisait : lui mettre des claques.

    - Tu es blessée ?


Sirius entendit à peine la question d’Erin. Il s’engouffrait déjà dans les escaliers menant à leur dortoir, loin de la préfète, de la salle commune et de la populace nauséabonde de Poudlard.

James et Remus étaient bien là. Les deux garçons posèrent un regard amusé sur lui.

- Alors cette enquête ? questionna le capitaine, intrigué.
- Choux rouge ! déclara le brun, dépité.
- Vous avez cherché des choux ? Je croyais que...
- Non, choux rouge signifie que l’on a échoué. On a rien trouvé, le vide… le néant… Sir Arthur Conan Doyle n’apparaît que dans la section moldue de la bibliothèque. Mais je ne m’avoue pas vaincu. Evans n’aura pas gain de cause sur ce point.
- Ok… Mais c’est quoi le rapport avec la botanique ?

Sirius haussa les épaules, il n’avait pas compris lui-même, dégrafant sa cape et la posant sur son lit, avant de jeter un œil vers le lit de Peter.

- Il est avec Julia.

Parfait !
Et il riva son regard dans celui de l’homme de sa vie, un sourire d’envie aux lèvres. Remus était installé sur son lit, un parchemin posé sur ses jambes. Il ouvrit les lèvres, mais se tut quand son homme l’embrassa avec délice. Il rougit, gêné par la présence du capitaine de Quidditch, tout en étant dans l’incapacité de ne pas répondre à ce baiser. Il en avait envie depuis le repas de midi, dernier moment qu’ils avaient partagé un petit tête-à-tête, juste avant de reprendre les cours.
Jamais il ne se serait imaginé vivre des moments pareils. Se faufiler derrière un rideau, à l'abri des regards pour un jeu de lèvres des plus exquis.

Face à la scène, le capitaine reposa les yeux sur son parchemin, sans rien dire. Il avait eu trop de mal à les mettre ensemble pour gâcher leur plaisir aujourd’hui. Car oui, le couple que formait ses amis étaient son œuvre. Si il n'y avait pas mis son grain de magie, ces deux là ne se serait jamais mélangé leur ligne de cœur. Lily avait aussi sa part de réussite. Leur première œuvre en commun. Maintenant il pouvait se concentrer uniquement sur la jeune fille… et le Quidditch.

Un doux baiser, tendre à souhait… comme le lycan les aimait. Un petit jeu de lèvres qui dura quelques secondes avant que le regard ambré ne croise son homologue argenté.

- Salut toi !
- Chou blanc !

Sirius fronça les sourcils, sans comprendre.

- L’expression moldu pour dire qu’on a échoué, c’est chou blanc, pas chou rouge.
- Ah, mouais… peut-être…
- Un chou reste un chou, peu importe la couleur. Je ne vois toujours pas le rapport, répliqua James, sous l'acquiescement de son frère de cœur.
- Je plussoie !

Et le fils Black s’allongea aux côtés de son homme, épuisé. Evans était réellement fatigante, de par sa présence et même juste son existence.
Note pour lui-même : ne plus croiser la jeune fille.

- Donc vous n’avez rien trouvé à la bibliothèque ? questionna gentiment le préfet, les mèches brunes de son homme dansant devant ses yeux pour lui signifier la négation.
- Rien à la bibliothèque. Du coup, on s’est rendu chez Olivier.

Remus tiqua, essayant de ne rien laisser paraître, mais une lueur glacée assombrit son regard.
- Pourquoi ?
- Parce qu’il a la collection complète de Conan Doyle.
- Ah, c’est lui qui…
Qui quoi ? Remus fronça les sourcils, cherchant ses mots… Comment dire ?
- Qui m’a initié au plaisir de la lecture ? Oui !

Voilà comment dire… Le préfet reposa les yeux sur son parchemin, légèrement agacé, se pinçant les lèvres de contrariété. Bah oui ! Qui d’autre ? Il s’était demandé comment son petit-ami connaissait cet auteur moldu, mais n’avait même pris la peine de poser la question, connaissant parfaitement la réponse, même si son esprit refusait catégoriquement de l’admettre. Remus avait une forte capacité a plonger dans un profond déni car il s’agissait O. Cooper.

Sirius l’observa, amusé et attendri.

- J’ai fait quelque chose de répréhensible ?

Le regard ambré se voilà légèrement. Bonne question… Lui, il dirait que oui ! Il avait été chez son ex, chez ce beau parleur de professeur, cet américain au sourire angélique et au regard ténébreux. Mais d’un autre côté… Il sourit, sincèrement.

- Lily était avec toi ?
- Tout le temps ! Elle est dure à semer. Pire qu’un Botruc !
- Alors non, il reste ton ami. Je n’ai pas de soucis avec ça. Tant que ça reste amical.

Et le brun captura ses lèvres avec envie, soufflant un "bien sur" entre deux baisers. James les observait, un petit sourire aux lèvres. Ils formaient réellement un beau couple. Il avait eu peur au début qu’ils ne fassent passer leur histoire avant celle des maraudeurs, mais ce n’était absolument pas le cas. Ils faisaient la part des choses, réservant leurs marques d’affection à des moments rien qu’à eux, sauf exceptionnellement, devant lui, comme à ce moment précis.

Sirius entrelaça alors ses doigts dans ceux de son homme, son regard se posant sur le capitaine.

- Evans a eu son premier cours de combat !
- Quoi ?!?

Réaction identique des deux autres lions.

- Comment ça ?
Le capitaine se leva, réellement perplexe. Comment une enquête sur la nature sanguine d’un auteur pro moldu avait-elle pu finir par le premier cours de combat de sa future épouse ? Et pourquoi était-ce Sirius qui avait été son adversaire ? C’était lui son professeur ! Il n’y avait que lui qui avait le droit de passer du temps en compagnie de sa belle…

Il se stoppa deux secondes dans ses réflexions, avant de s’installer sur le lit. En y réfléchissant mieux, il n’avait pas spécialement envie d’affronter la préfète dans un duel. Déjà, elle était redoutable avec une baguette, et ensuite… il ne voulait pas l’agresser… Soit, il laissait ce domaine à son frère de cœur. Sirius et Lily étaient déjà rivaux. Ça ne leur changeait pas grand-chose.

- Elle voulait prendre des cours, alors je lui ai un peu forcé la main. Elle n’y aurait pas été d’elle-même. Et devant Olivier, elle n’a pas pu reculer. Elle en a besoin, on le sait tous.

Tous acquiescèrent mentalement à cette réplique, un sombre souvenir s’emparant d’eux. Aux dernières vacances, elle n’avait pas été la plus habile face aux Lestrange. James entendait encore le cri d’horreur qu’avait poussé Lily avant que sa mère ne l’assomme avec un sortilège.

- Et comment ça s’est passé ?

Le brun aux yeux gris sourit, amusé.
- Je suis sûr que si tu vas la voir, elle te racontera tout.

Il serra un peu plus les doigts de son homme dans les siens, lui jetant un regard plein d’envie. Le capitaine les observa, sceptique.

- Un "Corn’ tu peux nous laisser en tête-à-tête" ça marche aussi.

Sirius se mordit la lèvre, gêné. Mais oui, l’idée était là.
- Bah oui, mais elle a quand même été blessée !
- Quoi ?!?
Nouvelle réaction identique des deux autres.

- Ma Lily ? Blessée ?

Sirius acquiesça de la tête, observant la porte du dortoir se refermer, James rejoignant sa belle, inquiet.

- Une égratignure, sur la joue, précisa aussitôt le brun pour rassurer son homme, avant de l’embrasser avec envie et sans gêne.

Enfin un tête-à-tête. Les doigts du cabot glissèrent avec envie sur la taille du lycan, arrivant au niveau de bouton le plus bas de la chemise. En un geste qui avait bien appris à maitriser, le bouton céda ainsi que son confrère de dessus. Les doigts de Sirius purent se glisser sans entrave sur la peau de l’homme de sa vie, savourant ce contact si parfait et imparfait à la fois.

Il dessinait les cicatrices du lycan du bout des doigts, le sentant frissonner, sentant sa peau se réchauffer à chaque mouvement. Ça lui manquait cruellement, surtout maintenant. Était-ce de revoir Oliver dans un cadre autre que scolaire, son regard, ses sourires, ses sous-entendus… Mais le fait est que là, maintenant, il n’avait qu’une envie se retrouver avec son homme à lui.

Ses doigts remontèrent jusqu’à la cravate du lycan, la dénouant avec envie libérant son pauvre cou. Comment pouvait-il supporter de le garder si longtemps. Lui, l’ôtait dès la fin du dernier cours, le dénouant parfois légèrement bien avant.
Un jeu de lèvre exquis, mais des mouvements de mains chastes. Le dortoir n’était pas leur monopole et James pouvait revenir à tout moment.

    Dans la salle commune :


- Lily ?
La jolie rousse, assise à même le sol, leva les yeux sur le nouveau venu.
- Tu es blessée ?
- Rien de grave, une égratignure à la joue.

Le capitaine se stoppa net. Il inspira avant de rager intérieurement. Il s’était imaginé Lily le bras en plâtre, une jambe en moins. Il releva les yeux vers le plafond et plus précisément son dortoir.

- Roooh ! Sirius m’a bien eu.
Sous l’œil interrogateur de la rousse, il ajouta en prenant place à ses côtés :
- Il m’a affirmé que c’était grave pour m’éloigner du dortoir. Elle sourit amusée.
- Ils ont envie d’un petit tête-à-tête, souffla-t-elle dans un murmure de confidence. Faut les comprendre.

Elle lui sourit, un doux sourire qui suffit à chasser sa rage. Il posa son regard sur la joue de la jeune fille où une longue égratignure apparaissait. Du bout de son pouce, il la caressa doucement, dans un geste très tendre. La jeune fille sourit un peu plus, son cœur se mettant tendrement à battre à ce simple contact.

- Oui… James retira sa main, gêné. Alors ce combat ? Ça a donné quoi ?Elle haussa les épaules, sceptique.
- J’ai de grosses lacunes. Je suis trop vite essoufflée et trop crispée. Je vais mourir d’une crampe à la main, répéta-t-elle, en imitant le jeune professeur.

James l’écouta entrer plus dans le détail, ravie des confidences de la jeune fille.

    Un peu plus haut dans le dortoir :


Sirius mit fin à ce tendre moment, rivant son regard dans celui de son ami.

- Ça ne t’ennuie vraiment pas que je sois allé chez Olivier ?Il voulait être certain qu’il n’avait réellement aucun malaise avec Remus. Le jeune homme détourna les yeux. Si ça ne l’ennuyait pas ? Il ne pouvait pas vraiment dire ça…

- Je ne vais pas dire que ça me laisse indifférent… Quand tu parles de lui, ça me fait mal, je l’avoue. Il y a cette petite partie en moi qui a même envie de le frapper… Mais je sais que tu t’entendais bien avec lui, au-delà de votre attraction physique.Sirius acquiesça de la tête.
- C’est un ami.
- Je sais. Donc ça ne m’ennuie pas. Tant que ça reste de la lecture ou du combat.Sirius sourit un peu plus.
- Juste du combat, je sais lire tout seul. Et je vais reprendre le combat. J’ai trop perdu. Tu peux te joindre à nous si tu veux.
- Sans façon… Enfin je veux dire, je préfèrerai un autre binôme. Je te laisse avec Lily.
- Super, c’est trop aimable à toi.

Remus captura les lèvres du brun avec envie quand un coup se fit entendre et les deux jeunes gens prirent d’instinct une certaine distance juste à temps pour voir James réapparaitre.
- Lily va survivre, railla-t-il agacé.
- Zut… souffla le brun qui se leva, prêt à passer à la douche.
- En tout cas, merci. Sirius posa un œil sur son frère, haussant un sourcil.
- De prendre soin de ma Lily et de t’assurer qu’elle suive bien des cours de combat.

Sirius pouffa, très narquois.
- Tu parles, j’avais surtout envie de l’attaquer en toute légalité, et j’ai réussi.

James haussa un sourcil, peu convaincu, prenant un air fortement moqueur.
- Oui enfin, elle n’est pas tombée, elle.
- Elle t’a envoyé à terre ?!?
Remus le regarda réellement étonné.

Sirius grimaça peu ravi des confidences de la rousse.
- Quand je te dis que je manque d’entrainement. En tout cas, j’ai eu ma dose d’Evans pour la semaine moi !

Et il fila dans la salle de bain. James jeta un œil au préfet, un sourire aux lèvres. Une ride était apparue entre les deux sourcils de ce dernier, perplexe. Il acquiesça doucement de la tête, voyant où voulait en venir son ami. Chien et chat… C’était vraiment ça entre son homme et sa meilleure amie. Il reprit son parchemin. Et bien soit ! Puisqu’ils ne se détestaient pas, puisqu’ils s’adoraient, puisqu’ils n’étaient pas fâchés et qu’il ne servait à rien de les réconcilier… Il allait arrêter de perdre son temps en essayant de les faire s’entendre.

    Quelques jours plus tard…


Fin du mois d'avril, samedi soir, le repas était pris, le dessert servi, les conversations allaient bon train, avant de regagner les dortoirs pour une fin de soirée au creux de leurs maisons.

- Alors ces cours de combat ? Ça se passe comment ? questionna le capitaine de Quidditch des rouges et ors.

Sirius et Lily en étaient à leur troisième leçon particulière et la jeune fille faisait de gros progrès dans ce domaine. Le fils Black leva la main, montrant un bandage au niveau de son poignet.
- Il se passe que je suis face à une psychopathe.

La rousse sourit, narquoise.
- En effet. J'avoue que je prends un malin plaisir à te battre.
- Me battre ? Tu en es encore loin, Evans.
- En tout cas, ce n'est pas elle qui est blessé, railla le capitaine, fier de sa belle.

La jolie rousse se tourna vers lui, une triste lueur dans les yeux.
- Mais si ! Moi aussi j'ai été blessée.
Se disant elle posa la main sur son bras gauche, où à travers le tissu de sa chemise on pouvait sentir les reflets d'un bandage.

James sourit, posant avec envie sa main sur l'endroit indiqué par la demoiselle, sentant en effet un bandage. Une main qui glissa délicatement le long de son bras, avec envie. Une caresse qui suffit à faire accélérer le battement de son cœur. Il descendit, encore... un peu plus... Son regard se fronça d’un coup, le bandage de la jeune fille allait jusqu'à la moitié de son avant-bras.

- Ah oui ! Quand même ! râla-t-il l’œil mauvais, vers son frère.
- Il n'y a pas qu'elle qui a le droit de s'amuser.
- Vous utilisez quel genre de sortilège pour vous blesser de la sorte ? questionna Remus, un peu choqué.

Les deux rouges et ors prirent leur verre d'eau, buvant dans un même mouvement, sans répondre, amusé.

- Je devrais peut-être me joindre à vous, souffla le capitaine de Quidditch. Voir même prendre ta place, Patmol.

L'idée de passer du temps en tête-à-tête avec la jolie rousse n'était loin de lui déplaire. Les cours de vol étaient bien, mais il ne disait pas non à plus de moment d’intimité. Celle-ci fronça les sourcils, n'ayant nullement envie de changer de partenaire. Sirius Black était l’adversaire idéal. Elle prenait un malin plaisir à l’attaquer. Ces progrès, elle ne les devait pas qu’au jeune professeur Cooper, mais aussi à la tête à claque en chef. Elle avait enfin trouvé une raison à la présence de Sirius Black dans sa vie, et elle ne comptait pas changer.

- Hum… D'accord, souffla-t-elle.

Sirius fronça les sourcils, son sourire s’effaçant, peu ravi de se faire remplacer de la sorte. Il riva un regard noir sur sa partenaire de combat.

- Mais avant, faudra que je fasse une liste.
- Une liste ? questionna James, sans trop comprendre.
- De tout ce que je déteste chez toi ! De tout ce que tu as fait et qui m'a énervée, agacée, horriiiipilée ! Il me faut des armes pour me battre contre toi.

Elle riva un regard émeraude, plein de malice dans les prunelles noisette que son voisin de table. Celui-ci fronça les sourcils, repoussant ses lunettes sur son nez, peu ravi de cette éventualité. Leur relation avait bien évolué, ils s'entendaient bien, s'amusaient, rigolaient et même plus... Il avait envie d’y croire. Il y avait une réelle complicité entre eux et ce retour en arrière était très loin de lui plaire.

- Hum… Laissons le passé où il est. Je vais me mettre avec Lunard.
- Je suis bien d'accord avec toi, approuva la rousse, rivant son regard sur son partenaire actuel, un sourire froid aux lèvres - Avec toi, c'est tellement plus facile, il suffit que je te voie pour être agacée, énervé, horripilée. Pas besoin de liste.

Le regard argenté se fit très amusé, approuvant de la tête.
- Moi, je n’ai même pas besoin de te voir… Il suffit juste que je pense à toi. Ou que je vois de l’orange… Je ne peux plus assister à un match des Canons sans avoir des envies de meurtre.

Le regard émeraude se fixa sur un point, pensif, avant de se reposer sur l’arrogant victorieux.

- Je n’ai pas compris la référence à l’arme à feu, mais j’en déduis que tu parles de Quidditch, donc je vais faire comme ci.
- L’arme à feu ? Sirius l’observa, sans comprendre.
- Le canon…
- Ah ! Oui, c’est du Quidditch. Les Canons de Chudley.

James sourit avec envie. Lily avait réellement tout pour plaire, jusqu’à son ignorance en matière de Quidditch, et ça c’était son domaine à lui.
- Toi, je vais commencer ton initiation au championnat national de Quidditch.
La rousse tourna la tête vers lui. Elle avait justement une requête à lui faire pour son père. Elle aimerait tant qu’il accomplisse son rêve d’assister à un match, de voir de ses yeux ce sport sorcier.

- Ah oui ? Tu m’intéresses ? souffla-t-elle, un sourire d’envie aux lèvres.
- On va commencer par aller assister à un match de Quidditch.
- Avec plaisir.

Sur le coup, Sirius cilla, rivant son regard sur son capitaine. Le regard noisette se fit plus rond. Il riva son regard sur son frère.

- En toute amitié, bien sûr !

Lily se mordit la lèvre, déçue, croisant aussi le regard de l’arrogant victorieux. Elle avait été à deux doigts de gagner un balai… Le regard du brun allait de l’un à l’autre, septique.

- Enfin on reparlera de la nature de ce rendez-vous le moment venue, le premier juillet… rectifia le capitaine.
- Ah… Le fameux solstice d’été ! railla la rousse, avant de détourner les yeux. Non, tu l’as dit toi-même, en toute amitié. Rien de plus, rien de moins.

James l’observa, un réel un pincement au cœur. Ce pari était en train de lui pourrir la vie… et son avenir. Il allait laisser passer sa chance, s’il attendait la fin de l’année scolaire. Il serra les dents, rivant son regard sur le coupable de ses déboires amoureux. Sirius, lui, était réellement narquois.

Un raclement se fit alors entendre et toutes les têtes se tournèrent vers la table des professeurs. Le directeur Dumbledore se trouvait au centre de l'estrade, réclamant le silence.

    - Merci pour votre attention. Je me permets un aparté concernant les événements qui commence à se dérouler au sein même de l’Angleterre. Vous n'êtes pas sans connaître ce groupe de sorcier qui se fait appelé :mangemort. Tous au service d'un seul homme, ce Voldemort.

Tous les élèves ouvrirent des yeux ronds, face au sujet abordé, avant d’acquiescer de la tête, plus pour eux même que pour répondre à leur directeur. A la table des serpentards, certains regards se firent plus méfiant.

    - Vous n’êtes pas sans savoir que des moldus, des familles de sang-mêlé se font attaquer… disparaissent. La perte du professeur Viadus est encore très présente en nous.

Emmeline et Charline se jetèrent un coup d’œil, se retrouvant ce jour-là, face à leur professeur. Dans leur tête, les mots de la mangemorte résonnaient encore parfois. Dans leur cauchemar, la lueur de vie dans les yeux de leur professeur s’éteignait à jamais.

    - Je sais que la rumeur qu'un couple d'élèves s’est fait attaquer, aux dernières vacances sur le Chemin de Traverse par deux mangemorts, circule au sein de l’école.


Plusieurs regards se voilèrent, Sirius et Lily se retrouvant dans cette impasse, James se retrouvant dans son salon, ses deux amis, affalés sur le sol, parmi les débris… Le hurlement de Lily, subissant les conséquences d'un sortilège impardonnable résonnant en lui. Il leva les yeux vers la table des serpentards, avide de vengeance, croisant le regard plein de supériorité de Rabastan Lestrange. Le jeune homme murmura, ravi un mot, un seul… "Crucio".

Mais James remarqua que ce n'était pas à lui qu'il s’adressait, ce n’était pas sur lui que son regard était posé, mais sa voisine de table.
Lily serra les poings, son cœur battant sourdement, plein de haine, un sentiment qu’elle commençait à trop ressentir. Elle ne voulait pas tenir Rabastan pour coupable. Elle savait qu’il n’était pas là, dans cette impasse, qu’il n’était pas responsable des agissements de son frère. Mais au fond d’elle, elle savait que oui ! Il était en grande partie responsable. Sauf qu’elle refusait d’écouter cette partie-là.

Elle sursauta en sentant une main se poser sur la sienne. Elle détacha son regard du cadet des Lestrange pour le poser sur son voisin de table. Elle croisa un doux sourire, revenant dans ce présent, un autre sentiment emplissant son cœur, plus doux, plus tendre. Elle reposa son attention sur son directeur, ses doigts s’entrelaçant doucement entre ceux du capitaine.
James ouvrit des ronds face à ce geste quasiment imperceptible, mais bien réel.

    - Je ne vais pas infirmer cette rumeur, poursuivit le directeur. Ce serait nier les agissements de ces sorciers, de ces mages noirs. Je ne suis pas là pour nier, mais au contraire, pour défendre et protéger. De ce fait, et suite à plusieurs demandes, que ce soit de la part d'élèves ou de professeurs, j'ai pris la décision de permettre l'ouverture de cours de combat au sein même de l'école.

Un murmure s'éleva des élèves.
    - Ces cours seront dispensés par certains de vos professeurs. Le professeur Cooper en aura la charge principale et sera secondé par les professeurs McGonagall et le professeur Fitwitch, en fonction de la demande. Naturellement, ces cours ne seront que sur la base du volontariat, il n'y aura aucune obligation et se dérouleront en dehors des heures de classe, en fonction des disponibilités de vos professeurs. Et ils ne seront réservés qu’aux sixièmes et septièmes années.

Une vague des reproches s’éleva des plus petites classes, mais le directeur les fit taire d'un mouvement de la main.

- Vous arriverez tous en sixième année, et vous aurez tous la possibilité, le moment venu de suivre ces cours. Aucune protestation.
Une main s'éleva, Franck Londubat se levant.
- M. Londubat ? questionna le directeur.
- Nous avons déjà un club de duel. En quoi le cours de combat diffère-t-il ?
Le directeur se tourna vers son professeur de défense contre les forces du mal, l'invitant à répondre à la question.

- Votre club de duel est une bonne base pour apprendre l'art d'un combat, le maniement d'une baguette, l’affrontement avec un autre sorcier. Mais après, cela reste très scolaire, sur le terrain, face à de vrais adversaires, les règles ne sont pas les mêmes. Ce cours aura pour but de vous mettre dans de vraies conditions. Peu d'entre vous aspire à devenir Aurors, et parmi eux, encore moins y arriveront. Il est de notre devoir, en tant que professeur, de vous donner les armes aujourd'hui pour pouvoir vous défendre demain. Quelles que soient les études envisagées, vous serez surement amené, que ce soit de par votre condition de naissance, de par vos fréquentations, à vous retrouver au cœur d'un combat.
- D'accord…
Franck se rassit, rivant son regard sur Alice. Ils étaient tous les deux admis au cursus des Aurors à la rentrée prochaine.

- Peut-être qu'une démonstration d'un combat serait plus parlante, proposa le directeur à l'encontre de son jeune professeur. Celui-ci sourit.
- Naturellement ! Minerva, me feriez-vous l'honneur de m'affronter ?

Un nouveau murmure s'éleva des tables, un duel Cooper/McGo ? Ça promettait d’être explosif. La directrice s'approcha du jeune professeur, posant son regard sur son directeur.

- Albus, c'est un enfant, railla la sorcière. Je ne voudrais pas l’abîmer.
De légers rires s’élevèrent des tables.
- Je vous remercie pour votre bienveillance, Minerva, mais ne vous en faites pas pour moi.
- Bien, conclut le directeur. Faisons un peu de place !
Un claquement de main plus tard, les tables disparurent, les élèves se levant d’un bond. Les bancs s'évaporèrent aussi Tous reculèrent contre les murs de la grande salle, sans trop savoir ce qui allait se passer. Mais le combat promettait d'être épique.

Les deux professeurs avancèrent au centre de la grande salle. Minerva se posa, bien droite, le regard sur son adversaire, sa baguette à la main, les mains croisées devant elle. Le jeune professeur fit quelques pas, avançant face à ses élèves.

- Il faut savoir qu'en matière de combat, il y a trois règles à respecter, ce sont même des lignes de conduites si on veut la victoire.

Il arriva au niveau des rouges et ors, sixièmes années, croisant un regard gris fascinant, un sourire d'envie aux lèvres - regard qui n'échappa pas à un certain lycanthrope et qui arracha un sourire à un cabot. Le professeur posa les yeux sur la préfète rouge et or.

- Première règle, miss Evans ?
- Il n'y a pas de règles ! déclara la demoiselle, plein de défi.

Et un sortilège fusa dans leur direction, puissant. Le jeune professeur eut à peine le temps de se retourner et de lancer un protego. Une immense demi-sphère apparue, légèrement bleutée. Plus grande que tout ce que les élèves avaient été amenés à créer. La demi-sphère, renvoya le sortilège sur le ciel de la grande salle, venant s’écrasa dans un bruit assourdissant.

La directrice était de nouveau droite stoïque, un sourire aux lèvres. On aurait pu croire que le sortilège ne venait pas d'elle, mais le petit sourire sur ses lèvres disait largement le contraire.

- Minerva, évitons de tuer les élèves !
- Professeur Cooper, nous ne sommes pas là pour prendre le thé. Notre infirmière est tout à fait compétente en cas de blessé. Et les élèves ont tous leur baguette et connaissent tous les sorts de protection qui existe. A eux de se défendre. Car comme le dit la seconde règle : la protection avant l'action.

Dans un même mouvement, tous les élèves plongèrent la main dans leur cape, en sortant leur baguette, prêt à parer les sortilèges perdus. Le jeune professeur plaça sa baguette devant son visage, s'inclina respectueusement face à son adversaire. Et un sortilège fusa en direction de sa collègue, celle-ci le parant aussitôt, le sortilège venant se perdre au pied du directeur de l'école qui ne bougea pas.
Minerva répliqua, agile, féline, rapide. L'autre professeur se protégea et répliqua aussitôt, dans des mouvements tous aussi agile que son adversaire. Et le combat s'engagea, des protego fusèrent de la part des plus grand pour protéger les plus jeunes, les sortilèges se perdant dans le néant.

Horace Sulghon observa le duel, amusé, s'approchant de son directeur.

- Albus, pouvons-nous ?
- Choisissez votre équipe, Horace.
- Dans un match opposant l’Angleterre au reste du monde, je choisirai toujours l’Angleterre. So British !
Et le professeur de potions avança, sa baguette en main et la seconde d'après, le professeur Cooper qui lançait un sortilège fut frapper en plein dans son épaule gauche. Il vola sur quelques mètres, avant de se retourner et d'un mouvement de la main, de ralentir sa course, une profonde rainure saccageant le sol de la grande salle. Le professeur se releva, rivant son regard sur le professeur de potions.

- Deux contre un ! s’offusqua-t-il.
- Vous oubliez la troisième et dernière règle professeur: le nombre fait la force ! railla le professeur de potions, jetant un œil à son consœur. Ces jeunes, aucune mémoire.
La directrice approuva quand un quatrième professeur avança. Les deux anglais lui jetèrent un regard mauvais.

- Je me joins au professeur Cooper, entre jeunes, il faut s'entraider.
- Filius, c'est antipatriotique ! Vous n'avez pas honte ! s'offusqua le professeur potion à l'encontre du professeur de Sortilèges.
- Vous êtes trop vieux pour comprendre, Horace. N'est-ce pas professeur Cooper ?
Ce dernier approuva, ravi d'avoir un maître d'armes dans son équipe.
- Je crois que vos collègues ont peur de vous, Filius.
- Ils sont vieux et donc sages et pleins de raison, railla le professeur Flitwick, sous le mécontentement de Minerva, peu ravi de se faire traiter de vieille.Elle attaqua en représailles.

Et le combat fut plus grand, plus puissant. Quatre professeurs se combattaient, sans faux-semblant, sans prendre de gants, sans réduire la puissance de leurs sortilèges. Les élèves défendaient, protégeaient.
Albus observa le combat, sans bouger, les sortilèges venant souvent se perdre à ses pieds, mais sans jamais l'atteindre. La salle commença à pleurer, les briques à tomber. Les élèves ouvrirent des yeux plus grands plus ronds, hurlant de plus en plus fort des protégo, pour ne pas finir à l'infirmerie.
Ils étaient impressionnants. Lily elle ne détachait pas les yeux de sa directrice de maison. Elle se déplaçait avec l'aisance d'une jeune sorcière de vingt ans, elle était puissante, charismatique. Et elle n'était pas du tout essoufflée. Aucun ne l'était, alors qu'elle, au bout de dix minutes, elle avait déjà du mal à respirer.

Quatre minutes s’écoulèrent… Et le directeur avança d'un pas, ses professeurs se stoppant dans leur démonstration, se redressant, leur regard se posant sur leur assemblée.

- Nous pouvons applaudir nos professeurs pour cette brillante démonstration.
Et la quasi-totalité les élèves applaudirent. Ce fut une véritable ovation, chaque professeur s'inclinant respectueusement. Olivier posa son regard sur le préfet en chef, ce dernier acquiesçant lentement. Tous avaient bien compris la différence entre le club de duel et le cours de combat. Tous avaient bien compris pourquoi ils devaient acquérir des armes aujourd’hui pour pouvoir se défendre demain.

- Pour ceux qui sont intéressés, merci de prendre contact avec le professeur Cooper afin d'établir un calendrier de cours.
Et les conversations repartirent de plus belle, commentant ce merveilleux combat.

- Rassure-moi Patmol ! Ce n'est pas ça que tu fais avec MA Lily ?!? questionna James, d'une voix sombre, peu ravi. Sa chère et tendre dans un tel combat.
- Mais non, ironisa le brun aux yeux gris.

La rousse releva les yeux sur James, acquiesçant gravement de la tête, se frottant le bras au niveau de son bandage.
- Mais si ! Quand même un peu… beaucoup.
- Comédienne, railla Sirius.
- A peine... souffla la rousse, pleine de malice.

Mais elle était charmée, ravie. Cette façon que le jeune homme avait eu de prononcer « ma Lily », cette voix pleine d'inquiétude pour elle. Ça la ravissait au plus haut point. James était différent depuis quelques mois, et malheureusement, elle en était de plus en plus charmée.

Sirius se détacha du mur, s'approchant de son professeur préféré un sourire aux lèvres. Ce dernier était déjà entouré de quelques septièmes années. Il les invita à venir le voir après un cours. Il riva son regard sur son ancien élève préféré, un sourire d'envie aux lèvres.

- Merveilleux combat, professeur Cooper. Vous avez fait des adeptes.
- J'en ai l'impression.
- J'espère que vous aurez encore du temps pour nos cours.

Olivier sourit, posant son regard sur la petite bande de Sirius, croisant un regard froid d'un jeune lycanthrope.

- Toujours ! Certaines préférences ne s'estompent pas facilement, souffla le jeune professeur, plein d'envie, son regard parlant pour les souvenirs brûlants qui lui effleurèrent l'esprit. Remus inspira, détournant les yeux.
Et les élèves prirent la direction de leur salle commune.

Rabastan Lestrange lui ne bougea pas de sa place. Installé contre un des murs, il n’avait même pas pris la peine de sortir sa baguette. Les autres serpentards avaient protégé. Lui… avait ragé.
Dumbledore rassemblait ses troupes et il semblait vouloir recruter bien jeune. « Des armes aujourd’hui pour se défendre demain… » Il se détacha du mur, regagnant son dortoir. Il se devait écrire à son frère.

Ce combat allait être relaté pendant plusieurs jours, Minerva ayant obtenu une admiration sans borne de la part de ses élèves. Elle était admirée pour ses talents de professeur, pour sa bienveillance en tant que directrice de maison, son talent d'animagus, mais maintenant elle était redoutée pour être une puissance maître de combat. Même la vision des élèves sur le professeur de potions changea. De professeur rondouillard qui aimait le bon vin et les bons repas et il passa à maître d'armes rondouillard qui aimait le bon vin et les bons repas. Le professeur Filtwit ? Son passé parlait pour lui.

    Un peu plus tard

Remus arriva dans son dortoir, se dirigeant vers son bureau, agacé. Sirius se laissa tomber sur son lit, posant son regard sur son homme, un petit sourire aux lèvres.

- Tu vas prendre des cours de combat ?
Le lycan acquiesça de la tête, car même s’il avait toujours un certain ressentiment envers son actuel professeur de Défense contre les forces du mal, il ne pouvait que reconnaître la nécessité de suivre un tel cours.

- Qu'est-ce qu'il y a ? souffla l'animagus chien, un sourire aux lèvres. Son vis-à-vis tourna lentement la tête vers lui, son regard se faisant plus sombre.
- Tu te rends compte quand même qu'il te dévore des yeux devant tout le monde ?
- Qui ça ?Le cabot feignit l'ignorance même s’il savait de quoi parler son homme.
- Cooper ! C'est tellement flagrant. Comme il peut se permettre de… de…
- De ? questionna le brun amusé.
- De te dévorer des yeux de la sorte. N'importe qui aurait pu le voir…
- Voir quoi ? Il n'y a rien à voir, personne n'a rien vu.
- Bien sûr que si ! Lily, James… C'était trop flagrant !
- Flagrant pour celui qui veut voir. Mais pour les autres, personne n'a rien vu.
- Ça ne te dérange pas ?
- Bien sûr que non, au contraire, ça me flatte. C'est toujours flatteur de se sentir apprécier, même si ce n'est qu'à travers un regard.

Remus inspira, détournant les yeux, peiné malgré lui. Son cœur se serra, sa jalousie ne faisant que s’amplifier.
- Rem, ça ne veut pas dire qu'il me plaît encore. Tu le sais très bien. Il n'y a plus rien entre nous depuis bien longtemps.
- Je sais, souffla le préfet. Mais disons que... j'avoue que j'aimerais avoir les mêmes droits.
- Quel droit ?
- Celui de pouvoir te flatter en public.
Le préfet se leva, venant s'asseoir sur le lit de son homme, celui-ci approuvant légèrement de la tête.
- Depuis quand on ne l'a plus ce droit ? souffla le brun.

Remus cilla sans comprendre.
- Avant… combien de fois j'ai plongé dans ton regard impunément au point de te faire rougir et détourner les yeux ? Combien de fois, en arrivant dans la salle commune, je me suis allongé la tête sur tes cuisses et relaxé en profitant des caresses de tes doigts dans mes cheveux ?

Remus l'écoutait, se rendant compte que depuis qu'ils étaient en couple, ils n'osaient plus aller l'un vers l'autre quand ils étaient en public.

- Je crois que l'on n’a jamais été plus distant l'un avec l'autre que depuis que l'on est ensemble, confessa le brun, avec amertume. Et ça me manque. Mon meilleur ami me manque, notre complicité me manque.

Le préfet ne put qu'acquiescer à ses paroles, partageant ce sentiment.
- J'avoue...Sirius captura les lèvres du jeune homme avec envie.
- A travailler à l'avenir.
- Promis.
Note de fin de chapitre :

Je m'excuse pour mon absence... Mais revoila un nouveau chapitre.
Poudlard prépare la guerre… Les élèves prennent conscience que le monde a changé… Une Lily espiègle, un James charmé, un Sirius taquin. J'espère que cela vous a plu.
Au prochain chapitre…
Est ce que l'on vous a déjà raconté la fois où Lily Evans a sauvé la vie de Sirius Black ?
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