Ça se prélassait au soleil. Le froid polaire, loin de lui. Ne pouvant plus le menacer. N’étant plus que source de chaleur.
Il en avait faim de cette lumière. Mais rien ne le satisfaisait. Il n'y en avait plus. De ces pointes sombres qui obscurcissait les âmes de ces Debout-sur-deux-tronc-d ‘arbre. De ces âmes pures qui demandaient à être libre.
Lui, n'était plus un Debout. Ne se souvenait même plus en avoir été un. Que des sensations disparates.
Avant de se noyer dans l'essence.
Où il n'était plus l'être abandonné par tous.
Moqué. Insulté. Frappé. Il n'était plus ça. Il était l'Autre. Et c'était meilleur. Plus de souffrance. Plus cet espoir qui l'avait saisi avec cet être. Avec qui, il s'était senti compris.
Mais c'était faux. Qu'un mensonge.
Il avait été pris.
Caressé.
Puis abandonné.
Invisible. Délaissé.
Il détestait revoir ces images qui furetait en lui.
Ces plaies qui parsemaient son dos, suintantes de sang.
Ça le grattait.
Il hurlait. Pleurait.
Ça avait envie de grogner.
Et ce nuage de fumée noirâtre.
Pour les faire disparaître.
Ses genoux écorchés, râpant contre le sol dur. A force d'expier ses pêchées.
Mais maintenant, il n'était plus ça. Trop engoncé dans leur monde. Aveugle.
Son corps dévoré. Se noyant. Libéré de ce mal qui le gangrenait.
Plus de cette solitude qui lui arrachait des plaintes.
Cette eau glaciale s'insinuant en lui.
Pour devenir l'Autre.
Il était grand, à présent. Distordant, parmi les autres. Mais à sa place.
Transformé. Il était né.
Où il n'avait plus à être sur ses gardes. Plus que cette connexion entre lui et les autres. Qui l'élevait. Lui soufflant le sens de l'essence des choses.
Mais parfois, il s'y perdait. Dans ce qui n'existait plus.
Où les autres étaient trop loin pour l'aider. Que des petits êtres. Alors que lui était immense.
Encore Anormal.
Non.
Plus de douleur en lui. Qui battait sourdement.
Il gratta fortement le sol. De ses griffes. Qui étaient apparus sous son envie irrépressible.
De lacérer.
Ça hurlait. Puis, plus. Fermant sa bouche. Se mordant la langue. Goûtant son sang.
Pour les retenir.
De ces murmures incessants dans sa tête qui les comptaient. Ne s'y arrêtant jamais.
Ses orbes d'ébène, troublés. Ses plumes se recourbant pour se protéger.
Mais il était là.
Une lumière vacillante. L'obscurité le tâchant un peu.
Un Presque-plus-debout-sur-deux-tronc-d ‘arbre.
Mais il ne le mangerait pas. Il n'avait pas faim.
Et puis...il était beaucoup...
Trop lumineux.
OoOoO
-Les joncheruines jonchent la Cordillère des Andes, annonça Luna, ils nous embrouillent l'esprit pour nous perdre dans les Andes.
Hagrid se caressa la barbe d'un air songeur en observant la carte. Harry soupira en regardant devant lui des masses d'arbres calcinés. Un désert aride à perte de vue. Ces Andes Méridionales dont ils tentaient d'en percer les secrets.
Il s'inquiétait. S'ils n'y arrivaient pas à temps pour Teddy...
Une main se posa sur son épaule, le détendant instinctivement.
-Teddy est protégé par les nargoles.
Harry eut un mince sourire, fatigué mais rassuré, car depuis qu'il la connaissait, elle ne parlait jamais pour proférer des absurdités. Même s'il ne comprenait pas souvent. Il avait juste à lui faire confiance et espérer que Teddy allait bien.
Il leva la tête vers le ciel, l'air frais du soir le rafraichissant après cette journée étouffante sous un soleil de plomb.
Lui qui voulait voir le monde… Il avait eu ce qu'il désirait. En quelque sorte. Il eut un sourire un brin amer. Il commençait à y être habitué. Il se remémorer des paroles douces de Dumbledore qui lui disait qu'il fallait faire attention à ce que l'on souhaite.
Et c'était peut-être parce qu'il comprenait cette solitude qui étreignait le cœur. Qu'il était parti chercher Teddy.
Laissant sa femme seule, mais quand bien même, il n'aurait pas voulu partir, il n'aurait eu guère le choix avec Ginny. Il eut une moue, amusée.
-Je ne suis pas invalide, je suis juste enceinte. Alors cesse de t'en faire Harry ! Et va chercher Teddy même si pour cela tu dois perdre tes maigres neurones de bon sens! Je suis très bien capable de gérer James et ma grossesse seule.
Il avait capitulé sans protester. Et était partit chercher Teddy.
Lui plus que tous les autres aurait dû se rendre compte que Teddy n'allait pas bien.
Ses paupières se fermèrent.
Que même si on ne les avait jamais connus, la perte des parents n'était pas anodine.
Que la douleur lui irradierait toujours le ventre en autant de couteau dans le ventre.
Ce cri.
-Non, pas Harry.
Ne pouvant jamais oublier.
Qu’en dépit des souffrances de ces cauchemars…
Il y aurait toujours cette sensation douce.
Une berceuse. Un rire grave.
Qui ne disparaitrait jamais.
Comme ce manque… mais qui s'apaisait.
Avec le temps.
Avec les autres.
-Ne t'inquiètes pas Harry, Teddy a de la ressource comme son père! Et le Graal qu'il dit être partit chercher n'a pas l'air d'être dangereux, assura Hagrid.
-Les disparitions sont pourtant nombreuses près du Graal.
-Ce ne sont que des braconniers, rectifia Hagrid, mes pauvres créatures...
Il aurait bien voulu croire Hagrid. Mais pour lui, même Aragog était la plus gentille des araignées alors que cela ne lui empêchait pas d’attaquer ceux qui s’introduisaient sur son territoire.
Que dire donc de Teddy qui volerait le trésor que gardaient ces créatures...
Mais…Harry haussa les épaules, blasé. Il avait bien rencontré Hagrid en train d’introduire dans la soulte de l'avion, une créature dont il n'était même pas sûr qu'elle avait le droit de sortie du territoire...
-J’ai promis à cette créature de la remettre dans son habitat naturel, le Chili comme, je viens en même temps observer une autre espèce...dont on ne sait rien d’autre que sa petite taille, et qu’elle rendrait heureux les humains en exauçant leurs vœux.
Il s'était glacé en écoutant cette description, étrangement, ressemblante à ce qu'il avait entendu sur la légende de créatures de la taille d'un enfant, qui emprisonnaient les âmes perdues en réalisant leurs souhaits... Ces créatures du Graal dont personne n'en revenait jamais après les avoir vu.
Il n'y avait pas de doute. C'étaient les mêmes créatures bien que dans la bouche d'Hagrid, elles devenaient la pureté incarnée.
Son cœur se pressa, enferré dans des crocs acérés.
-S'inquiéter, c'est souffrir deux fois, déclara Luna, sa voix douce le sortant de ses pensées sombres, c'est ce que Rolf aime bien dire, cela vient de son grand-père, Norbert.
Elle trouvait toujours une manière d'apaiser les craintes de tout le monde.
-Oh Dragonneau? Ce garçon sympathique m’a raconté tant de merveilles. Comme les Tempêteuses Malicieuses, des êtres invisibles, dont très peu s'en sont sortis… Sauf Mermoz et Guillaumet qui sont connus pour en être ressortit vivant, atterrissant en urgence à bord de leur avion, près de la frontière Chilienne. Et ce ne sont que deux moldus.
Harry était admiratif. C’était grâce à la magie qu'ils pouvaient voyager, survivre, en allumant des torches pour les guider et les réchauffer magiquement.
Alors seul sans magie, face à l'immensité de ces volcans qui les entourait... Comment pourrait-il seulement y retrouver Teddy?
Il avait juste eu le signalement de la magie accidentelle de Teddy, en plus de sa lettre laissée à Andromeda.
Qui avait laissé des indices même si Teddy avait voulu cacher l'endroit où il se rendait.
Mais il l’avait dit qu’il le retrouverait.
Et il l'écouterait, cette fois-ci.
Pour qu'il trouve la paix.
Grand-mère, tu n'aimes pas que je t'appelle comme ça, alors je vais dire Meda, parce que ce n’est pas le but de t’énerver…
Oui je suis parti.
Mais pas parce que je boude. J'aime autant le chili con carne d'hier soir que les omelettes. D'ailleurs c'est comme le Chili, pays de la région des Cordillères des Andes (très grand, je ne sais même pas si mes cheveux pourraient prendre la teinte de ces paysages).
Mais je dérive. Je voulais te dire que je vais rejoindre papa et maman grâce au Graal. Je ne voulais pas te dire ce que je mijotais. Car je ne voulais pas te rendre triste encore. Mais je vais réussir grâce à elles.
Alors je peux te le dire même si je ne te dis pas où car tu vas vouloir me ramener, dire que ce ne sont que des bêtises...
Alors que je ne raconte pas des blagues.
Alors attends-moi, je vais revenir aussi vite que le temps que tu te mets des bigoudis dans les cheveux.
A très bientôt, ton petit-fils qui t’adore.
PS: Pardon, de te causer du soucis mais ce sera bientôt terminé. Je suis sincère. Mes cheveux se teignent de la couleur du repentit, pour preuve!
PPS: Pardon aussi, je ne serais pas là pour l'anniversaire de parrain mais je devais partir vite. Promis, je me rattraperais.
PPPS: Pardon, papa, maman, je peux maintenant le dire, hein Meda? (Cette fois-ci je dis Meda même si tu sais que tu es la plus jeune des grand-mères pour moi).
Il avait vite compris en lisant cette lettre. Celle que lui avait donné en panique, Andromeda. Que Teddy était parti en Cordillère pour qu'il la connaisse seulement...
Il était malin Teddy mais il se laissait si facilement dispersé qu'il en oubliait d'être fûté comme son parrain.
Bien…. qu'il n'aurait jamais compris sans l'aide d'Hermione...Mais ce n'était qu'un détail.
A partir de là, les recherches avaient été rapides à propos d'un "Graal" mais il était tombé que sur des légendes moldues. Et rien en rapport avec les Andes. Alors il a décidé de mener les recherches à partir de ce "elles". Et il avait trouvé. Le Graal, un trésor que cacherait des petits êtres au cœur des Andes.
Alors il était parti seul, Andromeda ne pouvant plus voyager. Lui promettant qu'il ramènerait Teddy là où les créatures le retenaient.
Celles dont recherchait Hagrid comme Luna. Elle était déjà assise dans l'avion lorsque Hagrid et lui étaient montés en passagers. Et elle avait dit qu'elle les accompagnerait. Que leur but se trouvaient au même endroit.
Il passa sa main sur son front, frottant sa cicatrice, une douleur fantôme qui le réveillait encore.
-C'est par le ciel, que nous verrons notre chemin se dessiner, guidant nos pas jusqu'à ces créatures, chantonna Luna.
Elle scrutait le ciel. Harry la suivit. Ce qu'elle disait n'était pas dénuée de sens. Il avait appris dans sa formation d'Auror lorsqu'il n'y avait pas de carte, aucun moyen de communication, que pour se repérer, il restait le ciel.
Mais il n'était pas très doué pour y déceler une cartographie céleste. C'était bien pour cela qu'il n'avait pas compris grand-chose de l'Astronomie à Poudlard...
Son souffle s'évapora dans l'air en de petits nuages blanchâtres, à peine formé, comme abandonné de leur mère.
Une étoile plus flamboyante attira son regard.
-C'est la croix du sud, très lumineuse que l'on voit dans les Andes, la première étape pour parvenir au repaire de ces êtres, annonça Luna en montrant un livre.
Harry verdit.
-Euh Luna, ce manuel...
-Ah cette horreur! Se lamenta Hagrid, ce que raconte ce Lockhart, que des mensonges, il dit être retourné dans le placenta 20 ans après sa naissance, mais...ce sont vraiment que des sornettes! Il a même dépeint la race de Norbert, en disant qu'elles étaient très mauvaises… Mais c'est lui qui est mauvais et pas ces pauvres créatures...
Harry frissonna, en se rappelant de l'énergumène qui avait été son professeur de défense contre les forces du mal en deuxième année.
Mais Luna pencha la tête sur le côté. Harry haussa un sourcil, suspicieux. Si Luna était comme Hermione à en être fan, il devrait surement lui dire la vérité très vite avant qu'Hagrid entre en panique total. Et qu'ils évitent de se perdre à cause de ce maudit manuel parce que c'était Luna qui les guidait jusque-là vu que la carte d'Hagrid ne les aidait pas...
-Rolf dit que c'est un vrai recueil des travaux de Norbert et d’autres aventuriers...Dont un qui aurait même vu, lui aussi, les nargoles.
Harry n'était pas sûr que les paroles d'un chercheur qui aurait aperçu les nargoles soient une preuve de réalisme mais... C'était vrai que si Gilderoy avait été autant acclamé, c'était bien parce que cela faisait réel.
Et puis...Dans un manuel...Gilderoy devait peut-être moins raconter ses prétendues exploits…
Mais Hagrid grommela, guère convaincu.
-Il parle de l'éminent professeur Hippograff qui aurait donné son nom aux Hippogriffes.
A ces mots, Hagrid se rapprocha d'elle, regardant ledit manuel telle une pépite d'or qu’aurait trouvé un niffleur.
-A trois, cita Luna, l'étoile du sud, la plus brillante, ouvrira le chemin au premier badge grâce au Llankay, dans les Andes méridionales, qui éclairera d'un battement d'ailes de Condor jusqu'au prochain badge, grâce au Yachay, dans les Andes septentrionales, qui indiquera dans un sifflement rampant le dernier, par Munay, dans les Andes centrales, pour accéder aux abords du Graal, dans un rugissement aigu, là où demeure l'équilibre entre les humains, la mort et les étoiles.
Harry resta un instant perplexe.
-C'est Norbert qui a découvert cette énigme, elle vient des temps Incas, et a été transmis jusqu'à aujourd'hui. Mais il n'a jamais pu la résoudre avant de partir...
Elle avait étiré ses lèvres tristement à la fin.
-Alors Rolf a voulu poursuivre le travail de son père mais il n'a pas pu venir, il a été sollicité ailleurs avec les jumeaux.
Hagrid avait pris le manuel, le tournant dans tous les sens jusqu'à s'arrêter, fouillant dans ses poches. Un petit miroir, en sortir, qu'il dirigea vers le ciel.
-Revelio Astral! cria Hagrid.
Et le miroir étincela, la lumière de l'étoile du sud se reflétant puissamment, éblouissant Harry qui se couvrit le visage. Avant que la luminosité s'adoucisse, pointant le sommet d'un volcan à côté d'eux.
Devant les mines perdues d'Harry et pensive de Luna, Hagrid précisa:
-C'est un sort que j'ai appris en Astronomie et qui m'ait revenu à l'esprit avec l’énigme.
Quand Harry disait qu'il n'était pas très doué en Astronomie...
-Mais nous n'avons pas de balai pour voyager jusqu'au sommet...
Hagrid, pensif, les fixa.
-Nous ne pouvons pas atteindre le sommet enneigé mais Luna, un poids plume, pourra facilement l'atteindre grâce au sort de lévitation.
Mais qui savait ce qui se trouvait au sommet.
-S'angoisser, Harry, c'est laisser les joncheruines nous embrouiller, l'interrompit Luna.
Ses pupilles se fixèrent à celles, bleu clair de Luna. Sa force tranquille lui arracha un sourire. Oui, depuis la disparition de Teddy, il était peut-être trop nerveux.
-Bien, mets-toi devant nous Luna, Harry lève ta baguette et on monte doucement la baguette vers le haut, indiqua Hagrid avant de crier, Wingardium Leviosa!
Et Luna, sans mouvement brusque, montait petit à petit.
Bientôt, elle devint floue dans l'immensité céleste. Elle paraissait comme un ange, ses cheveux blonds flottant autour d'elle, sa peau pâle luisant sous la lumière des étoiles.
Oui. Un "Ange" des Andes qui atteignit le sommet, disparaissant avant qu’une lumière ne jaillisse vers le ciel.
Où un oiseau immense s'esquissa comme si les étoiles bougeaient pour le former.
OoOoO
Il tremblait. Ses membres s'entrechoquaient dans le silence glacial. Cette morsure froide qui contrastait avec la chaleur qui lui brûlait la peau. Mais elle était repartie avec la nuit. Qui jusqu'à lors, irradiaient ces cheveux d’une myriade de couleurs.
Il était sûr que maintenant, sa touffe devait afficher une teinte écarlate avec ces ténèbres. Lui qui avait tant désiré l'obscurité, il angoissait de cette sensation obstruant qui lui tordait l'estomac. Comme autant de piques que lui jetaient les autres. Il avait toujours détesté ce pouvoir qui le rendait si transparent. Alors que lui ne pouvait en apercevoir la moindre émotion chez eux.
Eux...Ils ressemblaient à leur papa et maman. Mais pourquoi si lui, leur ressemblait tant, ils n'étaient pas là? A quoi cela servait de le rappeler à ceux qui étaient près de lui?
Peut-être parce qu'il ne ressemblait pas assez à ses parents. Que c’était pour le punir.
Ces ongles, encrassés, s'encastrèrent dans le sol. Ripèrent. Mais il ne raya rien. Ils étaient pourtant longs. Mais ce n'était jamais assez.
Sa grand-mère n'aimerait pas ça.
Ah. Elle devait être effrayante en cet instant, à grommeler contre lui. Il irait s'excuser. Même s’il ne regrettait pas. Car...
Il esquissa un sourire. Son poing monta contre son cœur, entrouvrant ses paupières sous la chaleur soudaine qui l'envahit. Se relevant sur ses coudes.
Ah. Il était revenu. Ce corps bouillonnant qui l'entourait. Ses plumes le recouvrant. Il plongea ses orbes noisettes dans ceux de cet être. Ethéré. Si lumineux. Changeant. Mais pourtant, constant dans son aura...Si réconfortante. Immuable.
Il se sentait comme hors du temps quand il scrutait cette lueur d'un bleu si clair. Il entrait en résonnance avec lui. Il entrevoyait la solitude de cet être. Comme la sienne.
Cet être qui l'avait pris sous son aile dès son arrivée, le protégeant.
Ses pupilles étincelèrent. Lui aussi...il avait envie d'être là pour lui. De chasser cette tristesse qu'il apercevait dans ces opales. Cette timidité, cette douceur comme en était paré sa fourrure de plumes chatoyantes, mais en même temps...une mélancolie profonde.
Comme il l'avait pu la contempler, impuissant. Mais il ne le serait plus. Ses sourcils se froncèrent de détermination.
Il tendit sa main, effleura son museau.
C'était lui qui l'avait approché. Il était immense, parmi les siens là où les autres étaient petits. Il était le plus différent. Il l'avait vu dans ses pupilles qui se fendaient, criant son agonie inconsciente.
Il devrait avoir peur. De ces rumeurs le décriant comme aussi bien un être de bonne fortune que... de mauvais présage.
Mais il n'avait pas peur. Pas alors qu'il voyait cette solitude.
Trouvant un écho en lui. De ce vide qui ne pourrait jamais être remplis.
Sa grand-mère triste alors qu'elle évoquait ses parents. Même si elle souriait.
Pour lui.
Mais il ne voulait pas être rassuré.
Il voulait aider.
Il se redressa complètement, s'avança doucement et prit l'être dans ses bras menus. Il était si petit qu'il n'arrivait pas à l’entourer.
Mais peu importait. Il voulait partager sa chaleur même si le soleil les tenait au chaud. Car cela n'empêchait pas d'avoir froid.
Ses menottes s'attachèrent à son poitrail. Il y frotta doucement son front.
Ah. Il ressentait. Ses connexions nerveuses se remettaient en place. Ses mèches se parsemaient de multiples couleurs. De voir tous ces liens qui les liait tous, les uns aux autres, en communion.
Il voyait. Il sentait. Il entendait. Il goûtait. Il touchait. Il comprenait.
Tout.
Alors non, il ne voulait pas s'attarder à l'inquiétude qu'il entrevoyait dans ces prunelles pures. Ni à l'Angoisse qui lui tordait les tripes. Qui n'était jamais parti. Le guettant pour mieux l'emprisonner. A la moindre faiblesse.
Et de cette sensation qui grandissait en lui, d'avoir oublié quelque chose. D’important.
Non, à la place, il s'approcha encore plus de la créature comme pour mieux fusionner avec elle.
Oubliant tout.
OoOoO
Le guide les observait d'un air suspicieux avant de voir la marque dans la paume que Luna présenta sous son nez.
Aussitôt, il les considéra autrement, plus comme s'ils étaient les pires criminels lorsqu'Hagrid demandait où se trouvait les Andes septentrionales. Non, au contraire, il les observait avec fascination.
-Les élus, murmura le guide chauve, une petite barbichette blanche avec une tunique orange, assis en tailleur sur un rocher, vous êtes déjà dans les Andes Septentrionales, je pensais que vous étiez des voyageurs qui voguaient au hasard sans se soucier des signes mais vous avez été choisis par la Chacana.
Il avait chuchoté la dernière phrase avec respect.
-Bienvenue à vous trois, en Equateur, aussi appelé centre du monde, comme il se situe à la frontière entre l'hémisphère nord et sud. Regardez plus bas, il y a Quito, ville éminemment connue, autant des moldus, que des sorciers.
Harry lorgna en direction du geste que fit le guide en contrebas. Et une ville s'étalait entre les cratères enseignés des montagnes.
Lorsqu'ils avaient atterri ici, après quelques jours de marches avant de prendre un portoloin et de débarquer ici, ils avaient perdu le signal du badge de Luna.
Mais c’était parce qu’ils y étaient déjà.
Hagrid montra le manuel au guide où était inscrit l'énigme, veillant à cacher les fabulations de Lockhart.
-Trois, déchiffra le chauve, chiffre sacré de la chacana, la croix des Andes où seuls trois aventuriers peuvent ouvrir le dédale de Chacanande, le parcours des Andes, et devra trouver le badge du Condor, l'un des trois animaux sacrés de la Cordillère, personnifiant la capacité à communiquer avec les cieux et les esprits, à l'aide de Llankay, la maîtrise du corps…
-La maîtrise du corps... c'était le sort de lévitation. Pour nous aider à atteindre le Condor, comprit Hagrid.
Tout s'emboîtait.
-La Yachay, la sagesse, pour atteindre le badge de l'animal sacré du serpent, ici, avant de finir dans les Andes Centrales, là où se trouve le puma emmenant droit vers le lac, grâce à la Munay, amour inconditionnel. Mais il n’y a jamais eu de graal. Juste ces créatures qui sont même pris pour des dieux vivants par les moldus.
-Vous les avez déjà vu? Avec un enfant? demanda Harry, nerveusement.
Le chauve le scruta longuement.
-Non mais vous trouverez ce que vous cherchez, au centre de la Terre, la latitude zéro où Mitad del Mundo le symbolise mais où en réalité c’est le Musée Inti Nan qui s'y trouve réellement.
Et sur ces paroles, il prit leurs mains, s’appuyant sur son bâton pour se lever.
Et tout tourbillonna autour d'eux.
Harry toussa lorsqu’ils atterrirent brutalement. Ses pieds sur la ligne jaune dessinant la ligne imaginaire jusqu’au musée.
Il entendait des sifflements.
Tout droit.
Il avança comme hypnotisé, posant sa main sur la porte du musée. Il ressentit comme une brûlure, lumineuse, et un badge du serpent s’encastra dans sa paume.
Avant de se réveiller de sa transe, paniqué.
- Je… comprends encore les serpents?
-Comment ça encore? demanda le chauve soudainement à ses côtés, j’ai aussi entendu, ce n'est pas un vrai serpent, jeune homme, normal que vous puissiez comprendre, vous avez déjà vu vous, quelqu'un qui parle la langue des serpents? Non mais on aura tout vu... Ah ces jeunes d'aujourd'hui...
-Nous avons les deux badges, les interrompit Luna.
-Oui, approuva le centenaire, vous allez pouvoir partir maintenant au lac Titaca, surnommé le lac des Pumas, entre la Bolivie et le Pérou, à côté de la cité Tiahuanaco, car c'est que désigne votre énigme, tenez prenez mon bâton, j’étais là pour guider les élus du Chacana, je n'en ai plus besoin.
Harry allait protester mais il le coupa:
-Je peux me trouver un autre bâton, non mais vous croyez que dès que l'on passe un certain âge, on est plus capable de se débrouiller, ah ces jeunes, quelle insolence. Allez bon vent, et bonne chance pour le troisième badge.
Et de force, il planta le bâton dans leurs mains. Harry allait vraiment finir par vomir s'ils continuaient à prendre encore un portoloin...
Et tout se disloqua, dévoilant la cité Tiahuanaco où un puma gardait l’entrée.
Hagrid sans plus attendre, comprit que c'était à son tour, il était le plus grand, la même taille que la statue et il avait fini par réfléchir au sens de Munay, amour inconditionnel qui permettrait de prendre le dernier badge comme Harry avait pu prendre le second en écoutant la voix de la sagesse du centenaire.
Il fixa la statue alors que Luna était calme et Harry silencieux, bien qu'inquiet avant de se figer en voyant l'action d'Hagrid qui entourait le puma de ses bras.
Ce dernier brilla, le badge se décrochant avant qu’un dédale ne s’ouvre devant eux.
-Nous y sommes.
Ils se dirigèrent vers le lac, Harry presque en courant.
-Ce lac est l’un des rares à être vu de l'espace, annonça Luna.
Ils s’immobilisèrent devant un temple où au-devant, une croix, la Chacana, figurait une sorte de plan d’une pyramide au centre circulaire, avec ses escaliers sur les côtés et trois emplacements, ressemblant étrangement à la forme incrustée dans leur paume.
Luna commença à avancer sa main, Harry et Hagrid en firent de même.
Et les posèrent.
Une brûlure envahit leurs paumes. Le badge se décrochant de leurs mains, mécaniquement.
Le lac se dévoila dans un rugissement, brillant sous le soleil de midi.
Harry s’y jeta presque en voyant une forme flottant sur l’eau.
-Teddy! Teddy! Réveille-toi!
Le petit corps ne réagit pas pendant un long moment, atroce. Avant qu'il frémisse et se mette à tousser. Harry l'entoura. Le réchauffant vite à l'aide d'un sort en sentant la froideur de la peau.
Ses paupières s'entrouvrirent, flou avant qu'il ne se dégage.
-…Pas rentrer, maman…papa…
Mais Harry ne l'écoutait pas, il le porta sur les abords du lac.
-...Gra…peux faire…vœu…
-Teddy, calme-toi.
Mais Teddy se bouchait les oreilles. Harry comprit qu'il se doutait déjà.
Qu'il n'y avait aucun Graal.
-Tu sais, Teddy, j'ai désiré aussi que mes parents reviennent.
Teddy releva la tête vers son parrain qui avec un léger sourire lointain, racontait:
-J'étais un peu comme toi, devant le Miroir de Risèd, mais pas un lac, juste un miroir qui réalise ton souhait le plus cher, et lorsque je l'ai vu, je n'ai pas pu m'en détacher... S'il n'y avait pas eu Dumbledore pour m'y arracher, j’y serais surement encore.
-Mais dans ce lac, je les ai vu...
-Qu'un reflet, affirma Harry, avec mélancolie.
-Ce lac réalise ton souhait, avait affirmé le guide, mais ce n'est qu'une illusion.
-Harry, le miroir de Risèd a été faites avec l’eau du lac, avait ajouté doucement Luna, devinant les questions d’Harry.
-Tu allais te noyer, la créature t'as attiré-
-Non! C’est faux! Elle était gentille, j'ai voulu l'aider et c'est elle qui m'a…dit à sa manière que le graal...Mais…elle voulait m'aider, elle... Ce n'est pas sa faute. Elle m'a soigné.
-C'est un secret pour éviter les braconnages. Car elles ont dû mal à se défendre.
-Elle noie les Obscurial? demanda Luna.
Un éclat passa dans le regard du chauve.
-Tu savais ça...elles se nourrissent des impuretés, des âmes blessées comme ceux qui ont un Obscurial, ou ceux qui sont touchés par de la magie noire-
-Les horcruxes, détraqueurs...murmura Harry.
-Oui, approuva le guide, nous n'avons pas trop de détraqueurs, et encore moins des horcruxes, mais ces créatures peuvent voyager ailleurs, pas très longtemps car ce n'est pas leur habitat naturel, pour se nourrir. Ce sont des charognards d'âme à l'image du Condor lui-même, en ne dévorant que les âmes blessées, détruites, les âmes sans corps et même les fantômes. C’est ainsi que les Incas, présentaient le corps des mourants dans ce lac, pour que les Noyâmes attrapent l'âme avant qu'elle ne quitte ce monde.
-Mais pour les vivants…, blêmit Harry.
-Ils sont noyés pour libérer leurs âmes et s'en nourrir. C'est un peu de la même famille qu'un détraqueur, sauf qu'elles n''inspire pas la peur, mais un apaisement en étant près d'eux lorsqu'ils les noient.
-Non, protesta Teddy, elle voulait juste me soigner. Mon âme....
N'était pas encore complètement obscurus.... termina pour lui-même Harry.
-Ne t'en veux pas, murmura Luna après que le guide ait terminé, tu n'aurais jamais pu voir que ton filleul allait avoir ça... Et si cela vient à peine de commencer, on pourra le sauver, grâce au serpent qui soignait dans le temps inca...
Il n'avait juste pas pensé que cela aurait été la créature qui soignerait Teddy.
-...n’était pas brisée. Ce Noyâme ne voulait pas me noyer. Il voulait juste de la compagnie. Parce qu'il est trop grand, il se sent différent et je le comprends, à l'école c'est pareil, j’ai pas de... Et puis...j'ai voulu ressembler à papa et à maman, mais…
Pas de parents, pensa Harry avec tristesse.
-Tu sais ta grand-mère peut être malheureuse que tes parents ne soient plus là mais c'est jamais parce que tu es un poids. Elle t'aime comme tu es, jamais elle ne voudrait que tu deviennes tes parents. Et moi aussi, alors ne pars pas, nous t'écouterons à présent.
Teddy se mordit la lèvre, enfouit son visage dans le torse de son parrain en murmurant:
-Pardon...Pardon…
-On apprends de ses erreurs, mon petit, et puis tu n'as pas fait tout ça pour rien, tu as vu une de ces créatures, si rare à se montrer, déclara Hagrid avec une voix douce.
Teddy se dégagea de l'étreinte.
-Ce sont des Noyâmes. Ce n'est pas qu'elles se montrent pas, c'est qu'il y en a pas beaucoup à cause de leur reproduction.
Silence. Puis Harry demanda:
-Teddy, tu sais comment ces créatures se reproduisent?
-Bah oui, s’étonna Teddy, c'est Noyer et Âme, les créatures noient les âmes, les mangent mais ne font pas caca. Ils se reproduisent avec l'eau, les âmes d'humains, donnant un Noyâme.
Harry était abasourdit. Pendant qu'Hagrid écoutait merlineusement.
-Le Noyâme qui était avec toi, c'était Croyance, intervint Luna, après un silence.
-Oui, il me l’a montré, les Noyâmes sont souvent d'anciens obscurial, et donc souvent petits mais pas Croyance qui était devenu un Noyâme, vieux, souffla Teddy, il m'a transmis des images, que lui-même ne comprenait pas totalement sur son passé, prénom... Alors il en a voulu un nouveau, Lié… car il n’est plus seul.
-Je l’ai vu avant qu’il ne parte.
Elle s’était écartée d’eux. Sereine, elle avait atteint les arbres pour trouver ce qu’elle avait cherché. Le reconnaissant.
Luna avait tendu la main devant la créature extraordinaire. Un mélange si intrinsèque de serpent, de puma et de Condor. Un physique si inconstant comme prenant plus les attributs du puma quand elle protège, du Condor quand elle mange les âmes, et du serpent quand elle soigne. Comme là, avec sa langue de serpent, témoin du pouvoir qu'elle a utilisé sur Teddy.
-Je suis heureuse de te rencontrer, commença-t-elle avec un léger sourire, Rolf n'a pas pu venir, le petit fils de Norbert et Tina, je suis venue à sa place avec Harry, le parrain de Teddy et aussi Hagrid, il aime beaucoup les créatures, il a même donné le nom de Norbert à un dragonneau, comme Norbert Dragonneau. Norbert et Tina ont voulu te retrouver mais ils n'ont pas réussi, c'était leur plus grand regret.
La créature secoua la tête, un corps de puma avec les écailles du serpent et les orbes d'un Condor dans lequel, elle plongea son regard dedans.
Elle eut un sourire. Ils s'étaient compris.
-Je voulais la voir, soupira Hagrid.
Luna lui donna une sorte de plume mais étrange, comme couverte d'écailles de serpent et de griffes de puma au bout.
Hagrid en était émerveillé.
-Je savais qu'elle allait devoir partir...
Une caresse. Un aurevoir muet. Juste avant que des pas ne se fassent entendre.
-J'avais cru que c'était dans un rêve mais non…murmura Teddy.
-Il est partit rejoindre ces compagnons, lui souffla Luna.
Teddy, était rassuré que le Noyâme décidait de sortir de son isolement mais il n’avait pas à l’être.
Il était vraiment Lié.
Pour toujours.
-Fascinant, ils vivent dans l'eau et sur terre.
-Mais non, le reprit Teddy, est-ce que tu vis encore dans le placenta de ta maman?
Harry, en arrière-plan, "Placenta? ". Gilderoy n'avait peut-être pas menti...
-Avant ce Noyâme, c'était un humain, comprit Hagrid.
-Non, répondit Teddy en fronçant les sourcils, ça n'a pas de sens de dire que les noyâmes sont à l'origine des humains, c'est comme si tu disais à l'origine un humain c'est un spermatozoïde ou un ovule, bah non, et puis, on évolue tous dans la vie. C'est comme une chenille qui devient un papillon...
-Attendez...les interrompit Harry, qui ne comprenait toujours pas, donc si je te suis bien, Teddy, tu compares l'humanité à une chenille?
-Tous les humains ne deviennent pas un Noyâme. Il faut que les joncheruines l'infestent en profondeur. Tu as failli y être noyé Teddy, répondit Luna.
-Hum...Les Noyâmes sont assez précoces, songea Hagrid, ils sont nés, après tout pour la plupart d'âme d'enfant...
-Mais...les enfants ne se reproduisent pas. Vous m'avez pas écouté!
Apparemment non. Et Hagrid était paumé.
Harry manqua de remercier Hagrid et Luna de l'avoir aidé à retrouver Teddy avant qu’il ne soit trop tard…Il n'osait imaginer la réaction d'Andromeda de se savoir arrière-grand-mère...
-...et puis vaut mieux, ajouta Teddy sortant Harry de ses pensées, que l'âme soit précoce, après tout, c'est le spermatozoïde qui est le plus rapide qui gagne la course, s'il est tout rabougrit, il ne pourra jamais atteindre l'ovule...
Harry était de plus en plus paumé aussi. Ou effaré. Au choix.
-Donc maintenant, on compare une âme humaine d'enfant à un spermatozoïde vigoureux.
-Mais Parrain, tu n'as rien écouté? C'est le cas, depuis le début, bouda Teddy, je croyais que t'avais dit que tu m'écouterais plus...
Ah. Dans ces instants-là, Harry regrettait la mémoire des enfants.
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Ils étaient tous près à embarquer à l'aéroport pour repartir lorsque Teddy eut une idée:
-Est-ce qu'on peut prendre l'Equateur pour rentrer?
-L'Equateur? demanda Harry, perdu.
-Pas le pays, la ligne imaginaire, superbe toboggan, où vivent les Noyâmes, en plus des Andes, comme elle débarque au lac où ils reproduisent. Enfin, il faut la carte imaginaire…
-Ah..., sourit Harry, crispé, on est déjà à l'aéroport.
-Oh allez!
-Ce n'est pas possible Teddy, la Soucoupe Novatrice de Cascadeuse Foudroyante est en grève, intervient Luna.
Teddy soupira, déçu. Pendant qu'Harry remerciait la grève de la SNCF de les épargner.
Il n’y avait vraiment que les Noyâmes pour vivre au centre de la Terre.
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Notes :
-Mermoz et Guillaumet sont des aviateurs qui ont eu un accident d’avion dans les Andes au 20e siècle, en plein hiver (saison terrible pour traverser les Andes) à la frontière chilienne. Mermoz en 1929 avec son mécanicien qui a réussi à relancer l’avion et de l’autre Guillaumet qui est resté en 1930, deux jours à côté de l’épave de son avion et 5 jours à atteindre à pied la frontière chilienne.
-La Chacana est bien le symbole de toute la Cordillère des Andesqui remonte au temps Inca, en représentant également la Croix du Sud, l’une des constellations la plus visible et emblématique du ciel austral.
-La chacana signifiait plusieurs choses avec le chiffre 3 comme les trois animaux sacrés, le Puma, le Serpent et le Condor mais aussi les 3 principes visant à aider l’humanité Inca dans le maintien de la paix, l’équilibre et harmonie du monde : Llankay =Pour travailler la maîtrise du corps et du physique, Munay =Amour Inconditionnel, Yachay =Sagesse, et la compréhension au-delà de l’intellect.
-Le lac Titaca est bien l’un des rares lac à être visible depuis l’espace. Il est situé à côté de la cité Tiahuanaco, ancien port.
-Le centre du monde a été marqué par Mitad del mundo en Equateur mais à l’époque n’ayant pas les outils de calcul aussi précis, ils se sont trompés. Et donc la lattitue zéro est à quelques mètres plus loin où se trouve le musée Inti Nan. Il y a une ligne jaune qui représente la ligne imaginaire (qu’on appelle aussi équateur), le centre du monde.