Coucou Lyssa ! Je voulais t’écrire quelque chose de mignon, à la base, mais c’est rappé ^^.
La fin du chapitre deux ne me convenait pas du tout, du coup, je réédite un le premier, quitte à le rallonger. Et le second restera en jachère dans mon disque dur car je le trouve trop redondant.
Après le « Trois pas en avant, deux pas en arrière » d’Olivier et Katie, je suis allégrement dans le « Fuis moi je te suis. Suis-moi, je te fuis » de Théodore et Susan. Des couples sur lesquels j’écris, il n’y a, je crois, que Lee et Juliet qui ne soient pas trop prises de tête. On dira que ce sont les deux qui ont le moins de passif et d’apriori entre eux.
J’espère que ce Thésa te fera plaisir ! Je ne sais pas où il me mènera (parce que je n’ai clairement pas mon mot à dire, non de dieu xd). Je rappelle ici que ce couple et ma source d’inspiration vient de tes deux fics suivantes ( rendons à César ce qui est à César). Le confinement commence à tous nous peser, alors j’espère que ça te changera les idées ( pour peur qu’on y soit encore quand tu le liras ! )
Je vous conseille de les lire, ne serait ce que Lyssa le mérite mais vous cernerez aussi mieux les personnages.
https://hpfanfiction.org/fr/viewstory.php?sid=35780&chapter=1/index.html pour So... Let it snow
https://hpfanfiction.org/fr/viewstory.php?sid=36809 Springtime
Et pour votre culture musicale, le clip de Thérapie Taxi :
https://www.youtube.com/watch?v=1cptmTbaC-c
Pour Ben Mazué et Pomme :
https://www.youtube.com/watch?v=Jz6GoGKyQV
« -Miss…Bones ? Susan Bones ?
-Oui ? »
Le sorcier aux traits fatigués qui l’a interpellé, dont les cernes n’ont rien à enviées aux siennes, reprend :
« Mr Diggory n’est pas en état de recevoir de la visite. Je vous préviendrai quand il sera réveillé.
-Mais je dois…
-Oui, Helen Hawkns m’a prévenue que vous viendrez. Je vous soutiens de tout cœur pour votre investigation contre « Memoriam Corporation » mais je vous demanderai de laisser un peu de temps à mon patient pour retrouver ses esprits. Si vous attendez la fin de mon service, dans moins d’une heure, je peux vous donner quelques éléments supplémentaires.
-Si ça ne vous dérange pas ! »
Susan ronge son frein. Elle n’a guère le temps d’attendre les bras ballants mais doute de pouvoir se libérer plus tard. Le Médicomage, dont le badge indique qu’il se nomme Connor MacCowicht lui sourit.
« Le salon de thé est bien plus confortable. Vous pouvez m’y attendre.
-Merci. A plus tard. »
Susan s’empresse de se lever sur ces paroles et entame la montée des marches. Au quatrième étage, le souffle commence à lui manquer. Pour elle-même, elle murmure « Ma fille ça t’apprendra à faire ta feignasse et à ne jamais prendre l’escalier ! »
Son point de coté s’estompant, elle reprend son ascension. A mi-chemin du dernier étage, l’odeur de café sonne comme un graal libérateur pour elle.
« Susan ?
- Bonjour Théodore. »
Partagé entre la gêne, de colère et de joie, un méli-mélo impossible à démêler, Susan relève la tête avec un sourire de politesse.
« Tu as eu ma lettre ? demande d’emblée l’ancien Serpentard. »
La politesse semble aux oubliettes de leur conversation à venir. Ce mauvais départ ne la rend que plus nerveuse. S’attendre à devoir rendre des comptes à Théodore Nott est une chose. Y être préparée en est une autre. En plus, avec son point de côté et ses joues rougies par l’effort, elle n’est pas à son avantage.
« Oui. Je suis très occupée. J’ai rejoint le groupe qui veut traîner « Memoriam Corporation » en procès. Je devais voir Amos Diggory Tu… es en visite ?
-Non. »
Théodore déboutonne sa manche droite et Susan manque de s’étouffer mais l’avant-bras du sorcier est couvert d’un bandage blanc. Qu’une minorité de personnes sache qu’il porte la marque des ténèbres est une chose, la montrer en public en est une autre.
« Disons que je suis tombé au mauvais moment, au mauvais endroit. »
Susan n’arrive pas à déceler si sa froideur, tel un iceberg à peine visible, est dirigée contre elle, contre son agresseur ou la faiblesse de ne pas avoir eu le dessus.
« Tu t’es fait attaquer ?
-Hier soir, pas loin de chez moi, résume Théodore.
-Tu as dormi ici ?
-Non, mais je suis passé prendre le compte rendu de mon admission. Et toi ?
- Un des médicomages est d’accord de me parler de Mr Digorry. Je peux t’offrir quelque chose à boire en attendant. »
Remettre sur le tapis l’aveu que lui a fait le jeune homme quelques jours plus tôt et enchainer sur les possibles révélations du médicomage MacCowicht n’est pas l’idée du siècle. Mais à y réfléchir, elle aurait toujours un dossier sur le feu. Toujours une excuse pour se dérober.
Théodore Nott lui avait bien fait savoir qu’il ne la forcerait ni à le voir ou lui parler tant qu'elle ne le voudrait pas. Ce n’était pas tant la lettre mais le sentiment d’ultimatum que Susan reprochait à ses mots. Qu’il remette entre ses mains seules le devenir de leur relation prouvait qu’il respecterait son libre arbitre mais lui donnait aussi le sentiment que son opinion, au final, ne comptait guère.
Qu’elle ne comptait pas plus que ça.
Aucun des deux n’avait jamais fait dans la demi- mesure et crever l’abcès maintenant ou plus tard ne changerait rien.
Mais assimiler la marque des ténèbres à Théodore Nott, à ce qu’elle avait appris à connaître et aimer de lui était pour elle difficile. Pourtant, elle aurait dû y penser d’elle-même : il ne lui avait jamais caché sa rancœur envers son père pour l’avoir entraîné dans sa folie.
La marque des ténèbres n’étant plus tabou entre eux, Susan ne voyait pas quel autre sujet pourrait être à cachotteries. Et elle crevait d’envie de lui parler, ne serait-ce que pour échanger des banalités. Nul besoin de nicotine dans sa vie, Théodore Nott remplissait fort bien ce rôle, peut-être même sans le savoir.
« D’accord. Le salon de thé est au dernier étage, c’est ça ?
-Oui, au cinquième étage. Il s’est passé quoi ?
-Deux sorciers me sont tombés dessus pas loin de chez moi hier soir, comme je te disais. Je revenais de chez Luigi. Je ne sais pas si c’était prémédité ou pas mais ces deux-là savaient qui j’étais.
-Tout les commerçants et habitants du Chemin de Traverse te connaissent. Tu n’as jamais eu de problème avant. Pourquoi s’en prendre à toi ? »
Susan pose ses questions comme si elle interrogeait un témoin à la barre. Elle étouffe l’inquiétude qui lui noue la gorge. Le récit dénué d’émotion de Théodore lui donne l’impression qu’il parle d’un autre que lui, qu’il se distancie du pansement et des soins qu’il vient de recevoir.
« Ils avaient l’air de penser que j’étais encore un partisan de Tu-sais-qui. Ils voulaient se faire justice.
-Mais tu as été innocenté. Toute ta fortune est passée dans la reconstruction du Chemin de Traverse. Dis-moi au moins que tu portes plainte ! »
Susan sent son calme s’effriter devant la nonchalance de Théodore Nott. N’importe quelle autre émotion que son masque de neutralité serait la bienvenue. Même son mantra sur l’effet boomerang ou le karma qu’elle déteste tant.
« Je compte le faire. Je dois même voir un Auror cette après-midi. J’aurais de la chance si un journaliste n’ébruite pas ça…
-Tu as eu de la chance de ne pas avoir une chambre attitrée ici, surtout !
-Je vais bien, Susan, cette saloperie m’a protégée. J’aurais pu avoir une brûlure au troisième degrés…
-Comment ça, elle t’a protégée ?
-Je te raconte ça là-haut, d’accord ? »
Reboutonnant sa manche, comme pour clôturer la discussion, il l’invite de la main à avancer. Puis, d’un ton presque jovial, il reprend :
« Donc, tu as dégotté le procès contre «Memoriam corporation » ? Vu l’enjeux, ça mérite des félicitations ?
-Il est un peu tôt pour les félicitations, on n’a encore rien contre eux. Percy Weasley voulait que je sois de l’équipe qui es sur le dossier. L’état de légume d’Amos Diggory le rend dingue. C’est un vieil ami de sa famille. »
Susan sait qu’elle aurait pu s’abstenir de cette confidence. Les journaux font déjà état de la croisade du Département de la justice magique contre la firme apothicaire américaine qui se veut leader de la lutte contre les maladies cognitives. Déjà aux Etats -Unis, les firmes classiques, voir ancestrales, reprochent à leur concurrent de fausser leurs résultats ou d’utiliser des procèdes expérimentaux non conformes. Tout un chacun avait donc son avis sur la question, sans que cela ne fasse éclore la vérité.
Théodore Nott devait en connaitre une partie ou n’aurait aucun mal à se renseigner de son côté. Par contre, l’implication d’Amos Diggory et de Percy Weasley n’avait pas encore été rendue publique. Mais ce n’était qu’une question de temps. Puis de toute façon, quel intérêt gagnerait il d’une information qui seraient connues dans les heures à venir ?
Au moins, ce terrain-là de discussion ne serait pas miné !
« Tu connais peut-être déjà de réputation de « » Memoriam Corporation »» ? . Si leurs produits ne sont pas encore en vente libre chez nos apothicaires, les médicomages sont libres d’utiliser ou de prescrire leurs potions. Mais ils font autant polémiques ici qu’aux Etats-Unis.
-Tu as l’air de bien connaitre ton dossier. Ça ne m’étonne pas que Weasley t’ait demandé travailler sur cette affaire.
-Encore une fois, je ne suis pas seule. »
Susan guette sur le visage de son interlocuteur une émotion quelconque, quoi que ce soit pour orienter ses mots et propos. Mais Théodore reste de marbre. Elle remarque alors autre chose de plus choquant que l’insupportable neutralité du Serpentard.
« Où est ta broche ?
-Ils me l’ont volé. C’est surtout pour ça que je porte plainte. Et pour qu’il ne s’en prenne pas à une autre personne, même si j’en doute.
-Oh non, je suis désolée. Tu y tiens tellement.
-Merci de ta sollicitude.
-On la retrouvera. Alessandra Leigthon est une bonne auror. Elle ne travaille quasiment que sur des vols matériels. »
Théodore lui sourit, machinalement, et la commissure de ses lèvres s’affaissent aussitôt. Ce simulacre de sourire lui fend le cœur et Susan préfère ouvrir la marche.
Le salon de thé est quasiment vide : seuls trois médicomages sont dans leurs coin, dans des postures détendues. Il est encore trop tôt pour les visites.
Susan commande un chocolat chaud et un café. Une fois les boissons payées, elle accepte le plateau tendu par la serveuse derrière le comptoir. La jeune femme maîtrise le sortilège de lévitation mais ne veut pas tenter l’expérience de si bon matin.
Théodore s’est installé à l’opposé du groupe de médicomage et décale son dossier en parchemin au moment où elle pose le plateau. Il la remercie d’un signe de tête.
« Je peux t’accompagner cette après-midi ?
-Je croyais que tu étais occupée ?
-Je suis juriste et je connais personnellement Alessandra Leighton.
-Comme tu veux. »
Stupéfaite de sa chance, ou du manque de combativité de Théodore, elle enchaîne, pointant du doigt le dossier :
« Tu permets ? »
Cette fois ci, Théodore hésite, marque un blanc et
exprime sa désapprobation
« Autant que tu me mitrailles de questions maintenant. C’est comme ça que dise les moldus ? »
Susan se retient de répondre, ne voulant faire aucun scandale mais sent sa patience s’amenuiser. Elle aussi a passé une sale nuit, même plusieurs, et Théodore Nott en est en partie la cause. Pour mettre fin au malaise entre eux, il attrape le journal de la table d’à coté et disparaît derrière. Susan croise les jambes, pose le dossier à plat et entame la lecture du dossier médicale.
« Pour info : nos guérisseurs font des merveilles. »
Susan comprend ce rappel quand elle tombe sur la deuxième page du dossier où une photo du jeune homme, le visage tuméfié, cligne des yeux stoïquement sur le cliché. Le cœur serré, elle veut fois s’assurer de la disparition de ses marques mais Théodore est toujours caché derrière son journal. Sa main la démange de toucher ses traits lisses et altiers, comme pour vérifier que ce n’est pas une illusion. Le second cliché montre le bras droit où comme le jeune homme l’a informé, semble luire la marque des ténèbres, intacte. Seuls les contours sont irrités, conséquence de la brûlure qu’il a mentionnée plus tôt. Le rapport écrit ne lui apprend rien de plus. Son poignet, sans doute dans un geste d’auto défense a été contorsionné. Elle voit aussi la cape déchirée à l’endroit où sa broche manque cruellement.
Des cas d’agressions de ce genre, Susan en voit à la pelle. Mais elle ne pensait pas être directement concernée un jour.
« Je vais fumer sur la terrasse. »
Lui reprenant le dossier des mains, il précise, presque avec douceur :
« Dis-toi que si j’allais mal, je n’aurais pas été un tel con avec toi. Tu viens ? »
Elle accepte cependant la main qui lui tend et de l’autre, prend sa tasse de café encore chaud. L’air sur la terrasse froid et la rampe du balcon est encore blanche de givre. Les températures hivernales lui rappellent que le printemps est encore loin.
« Tu dois avoir des questions, va y.
-Ça te fait mal ? »
Ayant posé sa tasse de café sur la table, Susan porte une main timide sur sa joue, celle qui portait un hématome. Pourtant, elle ne sent rien. Mis à part une barbe naissante, la peau est lisse.
« Les médicomages font des miracles, c’est de l’histoire ancienne.
-ça t’a fait mal ? »
Théodore cligne des yeux, comme s’il ne comprenait pas la question.
« Quand c’est arrivé, ça t’a fait mal ?
-Pas plus que ça. »
Susan récupère sa main et termine son café. Elle finit par détourner des yeux, lasse de ne trouver aucune réponse dans l’expression stoïque de Théodore. Celui-ci en profite pour allumer sa cigarette et peste :
« Pas de cendrier, bien sûr…
-Les gens ne le videraient pas de toute façon. Beaucoup de moldus ne se donnent pas cette peine. Prends ma tasse, elle est vide. Ça évitera les cendres par terre. »
Susan le laisse fumer sa cigarette et contemple les toits et les rues blanchies par le givre matinal.
« Et pour répondre à ton autre question, non, elle ne me fait pas mal. Je pourrais être brulé vif, tailladé ou démembré, cette saloperie resterait intacte.
-Dis pas des choses comme ça, Théodore, le foudroie du regard Susan. »
Il ne lui répond pas mais relève sa manche, comme précédemment et prend sa main pour la poser sur son avant-bras bandé.
« Cette zone est totalement insensible. Je ne t’apprends rien en te rappelant que Tu-sais-qui s’en servait pour nous siffler. Il n’y a qu’à ces moments-là, et quand il me l’a apposé que j’ai eu mal. Je ne veux rien te cacher Susan, quoi que je fasse, ça fait malheureusement partie de moi.
-Non, ça ne fait pas partie de toi, dément Susan.
-Elle est quand même là. A cause de Tu-sais-qui et de mon père, certes, mais elle ne partira jamais. En plus, tu en as peur. »
Susan pourrait lui reprocher de se flageller, d’être fataliste. Elle pourrait nier son dernier propos mais les mots semblent être ses ennemis ce matin.
« De ce qu’elle représente, oui. Mais pas de toi. S’il le faut, je te le répéterais tous les jours »
Libérant sa main, Susan tapote sa tempe, écartant au passage sa frange impeccablement coiffée.
« Tu ne devrais pas me promettre une telle chose, Susan. »
Sans qu’elle ne le prévoie, il retient ses mains au passage. Son expression est plus douce, presque apaisée. Tout en enlaçant ses doigts aux siens, il rajoute :
« Tu es gelée, on devrait rentrer au chaud.
-Je passe ma journée enfermée, je préfère rester encore un peu dehors, affirme-t-elle par principe de contradiction. »
La brise hivernale lui rappelle son absence d’écharpe et de mitaines, restées sur sa chaise avec le reste de leurs affaires à intérieur. Mais Susan ne bouge pas, ne veut pas retourner dans le salon de thé surchauffée. Par défi, elle précise sans le lâcher du regard :
« Sache que je ne parle jamais à la légère.
-Je n’en attendais pas moins de toi. »
L’espace d’un instant, même le bruit lointain de la circulation plus bas et des conversations étouffées n’existent plus.
« Alors attend toi à m’avoir sur le dos un bon moment. »
Théodore semble d’un accord commun se rapprocher d’elle en réduisant la distance entre eux et Susan veut occulter toutes sources extérieures. Il est trop tard, et cela depuis un moment, pour faire marche arrière.
Un bruit de battement d’aile, suivit d’un roucoulement la sort de transe. Un premier pigeon s’est posé sur la rembarde, il bat une nouvelle fois des ailes et plonge sur la table pour y picorer les restes de miettes de gâteaux écrasés. Il est rejoint par un de ses congénères dans la minute qui suit. Congénère qui manque de peu de lâcher une fiente sur l’épaule de Théodore.
« Je déteste ces oiseaux. Ils sont particulièrement inciviques. »
Susan se retient de rire, tant la réflexion est incongrue.
« Parce que tu trouves les hiboux civiques quand ils te mordent le doigt ou qu’ils te réveillent la nuit ? Ou quand ils mangent ton porridge ou ton lard sans demander ?
-Eux ne te chient pas dessus. Ils sont mieux élevés !»
Cette fois ci, Susan ne se retient pas de rire. Elle a toujours ce goût d’inachevé sur le bout des lèvres, mais la situation n’en reste pas moins comique.
« Je te déconseille «Les oiseaux » d’Alfred Hitchcock. Tu ne voudrais plus voir un seul volatile je pense ! »
Le Serpentard n’a pas le temps de répondre qu’un petit garçon manque de se manger la porte en déboulant sur le balcon, les faisant sursauter tous les deux.
« Mamie ! Mamie ! Il y a des pigeons !
-Teddy ! Reviens ici ! »
Le garçonnet n’en a que cure et débarque en trombe sur le balcon, faisant fuir les volatiles. La sorcière qui l’accompagne le rappelle une nouvelle fois quand il se met sur la pointe des pieds pour voir au-dessus de la rambarde et arrive à son tour au pas de courses. Elle parvient à le rentrer à l’intérieur en dépit des cris de protestations de son petit-fils, dont les cheveux ont pris une teinture rouge, sans doute sous le coup de la contrariété.
« Un métamorphomage, je souhaite bien du courage à sa grand-mère, constate Théodore. »
Pour cause, le garçonnet continue sa crise à l’intérieur, sans que la vielle dame ne lâche l’affaire. Elle finit par le faire assoir avec dignité, sans un regard pour les autres personnes attablées.
Susan qui suit aussi la scène, constate que le médicomage MacCowicht s’est arrêté pour saluer son trio de collègues.
« Je vais devoir te laisser, le médicomage qui a accepté de me parler est là.
-On se revoit tout à l’heure de tout façon ? Il commence à y avoir un peu trop de monde pour moi. »
Ne taper pas les pigeons, ni Teddy, ils n'y sont ( presque pour rien ^^), mais vous pouvez laissez une review!
Et je pense qu'il est très probable que Théodore récupère sa broche, c'est quand même une valeur sûre dans les fics de Lyssa