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News

Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Programme de juillet des Aspics


Bonsoir à toustes !

Un peu de lecture pour vous accompagner en cette période estivale... Vous avez jusqu'au 31 juillet pour, d'une part, voter pour le thème de la prochaine sélection ici et, d'autre part, lire les textes de la sélection "Romance" du deuxième trimestre 2024, et voter ici !

Les sélections sont l'occasion de moments d'échange, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur le forum ou directement en reviews auprès des auteurices !


De L'Equipe des Podiums le 11/07/2024 22:30


Assemblée Générale 2024


Bonjour à toustes,

L'assemblée générale annuelle de l'association Héros de Papier Froissé est présentement ouverte sur le forum et ce jusqu'à vendredi prochain, le 21 juin 2024, à 19h.

Venez lire, échanger et voter (pour les adhérents) pour l'avenir de l'association.

Bonne AG !
De Conseil d'Administration le 14/06/2024 19:04


Sélection Romance !


Bonsoir à toustes,

Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, sur notre page d'accueil s'affichent désormais des textes nous présentant des tranches de vie tout aussi romantiques ou romancées les uns que les autres ! Et oui, c'est la sélection Romance qui occupera le début de l'été, jusqu'au 31 juillet.

Nous vous encourageons vivement à (re)découvrir, lire et commenter cette sélection ! Avec une petite surprise pour les plus assidu.e.s d'entre vous...

Bien sûr, vous pouvez voter, ça se passe ici !


De Jury des Aspics le 12/06/2024 22:31


145e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 145e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 14 juin à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
À très bientôt !


 


De L'équipe des nuits le 12/06/2024 12:33


Maintenance des serveurs


Attention, deux interventions techniques prévues par notre hébergeur peuvent impacter votre utilisation de nos sites les 28 mai et 4 juin, de 20h à minuit ! Pas d'inquiétudes à avoir si vous remarquez des coupures ponctuelles sur ces plages horaires, promis ce ne sont pas de vilains gremlins qui grignotent nos câbles ;)

De Conseil d'Administration le 26/05/2024 18:10


Complexes Et Manigances par AlecLCraft

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Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note de chapitre:

Dernier chapitre de ce que l'on peut appeler la situation... 

 

Certaines réflexions amènent certaines conséquences

 

Attention à la première partie du chapître, acte de scarification

 

CHAPITRE 05 ROUAGES GRIPPÉS

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Dominique se leva le lendemain matin ne comprenant toujours rien à cette étrange sensation qu'elle avait ressentie lors du massage. Elle avait déjà été massée, certes par des professionnelles dans des salons lorsqu'elle accompagnait ses amies mais jamais elle n'avait trouvé cela aussi agréable et pourtant il n'avait rien fait de particulier. C'était un véritable tonnerre dans sa tête, incapable de comprendre et ne désirant surtout pas comprendre. Elle sortit alors de sa chambre vêtue d'un immense t-shirt qui tombait sur ses jambes, une simple tenue afin d'éviter un commentaire graveleux comme celui où elle l'avait cru en pleine overdose. En réalité, depuis ce matin là, elle n'avait plus osé porter de nuisette par honte. 

Elle passa devant la porte de la chambre de Damon qui était ouverte, il ne s'y trouvait pas, alors elle continua lentement vers le salon et elle fut surprise. Il dormait sur le canapé, vêtu comme la veille, sa chemise simplement ouverte. Elle regarda sur la table du salon et vit des livres de potions ainsi qu'un nombre incalculable de fiches de résumés. 

" Il a passé la nuit à faire ça ?"

Elle lui avait demandé de l'aider pour son partiel mais elle n'avait pas imaginé cela. Elle se dirigea vers la cuisine pour se servir un café et s'approcha ensuite dans le salon. Il dormait paisiblement, la respiration lente et silencieuse. Elle le regarda longuement comme hypnotisée. Elle n'arrivait même pas à le comprendre, pourquoi lui qui avait été si moqueur à Poudlard avait pû se transformer en cette personne en l'espace de quelques mois. Elle s'approcha de lui et le regarda dormir avant de poser sa tasse sur la table basse. Elle empila les fiches ensembles et referma les livres, il y avait même un des exemplaires de ses manuels scolaires de Poudlard, elle le feuilleta et se rendit compte qu'il avait une occupation étrange en classe, il écrivait souvent la lettre D sur les pages et l'enluminait énormément. Elle se souvint qu'il était toujours dans le fond de la classe de potions, tandis qu'elle était au milieu avec ses amies. C'était surprenant qu'elle se souvienne de cela, de simples détails alors que certaines choses avaient déjà disparues de sa mémoire. 

Elle le regardait et il s'était décalé, désormais placé sur le dos, elle s'installa près de lui et sans en connaître la raison, passa la main dans ses cheveux. Elle se reprit rapidement en soupirant.

" Qu'est-ce qu'il me prend? Je deviens dingue..."

Elle l'observa tandis qu'il était toujours dans les bras de Morphée, glissant son regard sur son torse, et se mit à comprendre pourquoi il avait eu du succès auprès des filles à Poudlard : il fallait bien lui reconnaître ça, il était plutôt beau et en plus son côté insupportable était absent étant donné qu'il dormait. Il bougea et posa inconsciemment sa main sur la cuisse nue de Dominique.

" Même en dormant il est pervers..."

Sa main était extrêmement chaude sur sa peau, la sensation était étrange. Sa main était posée sur les horribles marques présentes sur ses cuisses depuis des années aujourd'hui. Aucun homme ne poserait ses mains sur ses cuisses sachant que ces horreurs les repousseraient. Quel homme voudrait d'une femme avec un tel corps... Elle soupira en y songeant et posa juste sa main sur celle de Damon, par sécurité, de peur que dans son sommeil, elle continue de remonter sachant qu'elle ne portait rien sous le t-shirt. Un simple geste qui la rendait encore plus dubitative de cette situation. Espérait-il profiter d'elle? Était ce là la raison qui l'avait poussé à négocier ce marché avec elle. Il désirait quelques avantages en nature ?

" Comme si... rêve Dominique, il ne peut pas être motivé à cette idée... pas toi, il est juste piégé et peut-être veut-il juste rendre la situation supportable".

Elle soupira et attrapa quelques fiches et se mit à les lire, il avait même précisé chaque type de découpe des ingrédients entrant dans la fabrication des antidotes. Les potions étaient vraiment son truc. Elle le sentit bouger et tourna la tête dans sa direction. Elle fût choquée, leurs nez se touchèrent un instant et elle se recula légèrement choquée, les yeux écarquillés et totalement mal à l'aise sachant qu'elle tenait sa main. Elle la lâcha immédiatement et se leva gênée, non seulement de la situation mais surtout parce qu'à l'instant elle aurait pu jurer qu'il avait imperceptiblement avancé son visage vers le sien. Elle devait se tromper. Elle espérait se tromper.

- Désolée, je me suis installée pour lire et...

- C'est pas grave, excuse moi si je t'ai gêné avec ma main...

Elle tenta de rabaisser son t-shirt pour masquer ses cuisses et se rendit compte que ses avant-bras étaient nus eux aussi. Elle en fût gênée au plus haut point et s'apprêta à fuir vers sa chambre mais une main se resserra sur son bras.

- Tu n'as pas à avoir honte devant moi...

- Tu parles, mon corps est horrible.

- Je croyais que tu avais compris l'inverse hier...

- Tu parles, de jolis vêtements ne changent rien à l'horreur en dessous.

- Je ne te parle pas des vêtements.

- Et de quoi alors...

- De la femme...idiote.

- Lâche mon bras...

- Domination arrête... tu ne dois pas être...

- LÂCHE MON BRAS!!!!!

Il la lâcha immédiatement tandis qu'elle fuyait vers sa chambre, claquant sa porte et cherchant ses vêtements habituels ne supportant pas l'idée que quelqu'un aie vu ses marques. Elle avait honte d'être cette personne qui avait meurtri son propre corps et qui en cet instant perturbant se dirigea vers sa salle de bain. Elle n'avait qu'une envie, se munir d'un objet pointu ou tranchant pour extérioriser sa honte. Elle trouva un rasoir et le tint dans sa main, tremblante, hésitante... Elle sanglotait...levant sa main armée vers son autre bras. Elle sentit le contact de la lame, ce contact si rassurant, celui qu'elle appréciait à une époque et cette sensation... Ce sang qui glissait le long de son bras tandis qu'elle avait envie d'hurler perdue dans les sombres méandres de sa tristesse et de sa répugnance d'elle même pour le profit qu'elle tirait de cette situation, l'argent qu'elle lui faisait dépenser, cet appartement dans lequel elle imposait sa présence, ce jeu qu'elle lui avait ordonné devant ses proches, et cette main dont elle avait apprécié le contact...

Perdue dans sa haine d'elle-même, elle senti une main sur celle qui tenait la lame, elle releva la tête et vit son reflet à lui dans le miroir, l'inquiétude sur son visage tandis qu'il essayait de stopper l'écoulement du sang avec sa main alors que le liquide rougeâtre s'écoulait entre ses doigts. Être vue ainsi en cette situation, la fit réaliser le pathétique de la situation et elle se débattit, les faisant chuter sur le carrelage de la salle de bain. Il avait le dos contre le mur et elle était contre son torse. 

- Laisse moi...

- Non...

- Laisse moi, je t'en prie...laisse moi faire...

- Hurle, pleure, frappe moi si ça peut te soulager mais je ne te laisserai pas continuer...

- Damon... lâche moi putain... dit-elle sanglotant.

Elle hurla de colère coincée dans ses bras et pleura pendant un temps qu'elle ne put déterminer.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Au bout d'un moment des plus indéterminé mais où son sang ne coulait déjà plus, elle rompit le silence.

- Comment as tu su ce que j'allais faire?

- Tu avais le même regard que celui que j'avais quand j'allais me piquer.

- Pourquoi parles-tu au passé ?

- Je te parle d'une époque où ma consommation était très loin d'être contrôlée comme aujourd'hui.

- Raconte moi...

- Je voulais mourir... rejoindre ma mère...oublier que rien n'allait à Poudlard, dans ma tête, je faisais bonne figure devant tout le monde.

- C'était à ce point ?

- Bien plus que tu ne peux l'imaginer. La douleur d'hier et le fait que je les voie t'a tellement perturbée ?

- Oui... je ne veux pas qu'on me voie comme ça...

- Tu n'as pas à avoir honte devant moi. Je sais ce que ça fait de ne pas se tolérer soi-même.

- Toi ça ne se voit pas.

- Je peux être un moyen de t'extérioriser d'apprendre à les accepter, tu peux me les dévoiler sans honte.

- Tu es sûr ? Ça ne te dégoûte pas?

- Tout comme tu ne m'as pas regardé avec dégoût quand j'avais l'aiguille dans le bras.

Elle se releva alors et le regarda lui et sa main souillée de son sang à elle, il avait fait ce qui lui semblait juste pour la protéger. Il devait avoir raison, il pourrait être un confident, ce qu'elle n'avait jamais osé avoir à part sa marraine. Et peut être pourrait elle réussir à les accepter. Et s'accepter tout court.

- Je suis pathétique hein?

- Je dirai juste comme moi, simplement incapable d'agir sans chercher à se nuire. Tu devrais aller manger quelque chose, tu avais taillé assez profondément et tu as plus saigné que pour une prise de sang.

Elle se laissa guider ainsi vers la salle à manger, tirée par la main de Damon qui tenait fermement la sienne.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Dominique mangeait lentement, n'osant pas encore vraiment le regarder dans les yeux après tout ça. Elle réalisa qu'à l'inverse des autres matins, il manquait deux choses: l'ambiance électrique qui existait entre eux et le petit être espiègle qui travaillait ici.

- Où est Flacky?

- Hier soir je lui ai dit de nous laisser seul aujourd'hui.

- Pourquoi ?

- On a énormément de choses à faire rien que tout les deux.

- Damon, j'ai peur de ce que tu insinues...

- Surtout qu'on doit amener tes affaires dans ma chambre, continua-t-il en l'ignorant.

- Damon, même si tu dis que je peux te faire confiance je ne compte pas...avoir des relations sexuelles avec toi...

- Hein???

- Damon, je t'apprécie mais...

- Tu te sens bien?

- Oui mais si je t'ai fais croire que...

- Dominique, tes parents viennent ce soir, si on leur fait visiter l'appartement, tes affaires doivent être dans ma chambre.

- Oh...je...euh...

" Merlin, j'ai honte...je suis vraiment pas dans mon état normal".

- Tu as cru que je voulais te forcer à coucher avec moi? C'est cette image là que tu as de moi? 

- Non mais...

- Je sais que je t'ai embrassée de force hier mais c'était pour sauver le coup. Je ne me permettrai pas quoique ce soit de déplacé... 

- Damon...je sais... j'ai juste pas l'habitude que quelqu'un soit gentil avec moi et...

" J'ai juste rêvé alors quand j'ai cru qu'il s'avançait ?"

- Tu te méfies tout simplement...sache que je n'ai aucune mauvaise intention.

- Je te crois...

- Allez on va installer ton bordel.

- C'est pas le bordel.

- C'est en général ce que disent les gens bordéliques.

- Va chier Damon.

- Je te préfère comme ça, énergique...

- Pfff qu'est-ce-qu'il faut pas entendre.

Damon l'aida à transvaser ses affaires entre les deux chambres, elle installa quasiment immédiatement des affaires au sol comme dans la sienne. Le regard de Damon fut plus qu'équivoque.

- Quoi?

- Pas bordélique ? Tu apportes tes affaires et il y a déjà un sac et une paire de pompes dans le chemin.

- Mes parents sont habitués, ça peut pas être nickel non plus.

Elle s'assit un instant pour souffler un peu. Elle fut surprise, sauta un peu sur place et s'étendit d'un coup sur le lit.

- Ho la la...

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Ton lit est confortable...le mien est plus dur.

- En même temps c'est normal qu'il soit meilleur, à la base je dors là.

- Franchement agréable... je t'assure.

- Je te crois...

Elle admira tout de même la chambre et observa la décoration qui était en réalité assez spartiate. À croire qu'il ne s'en était pas soucié. Elle remarqua quelque chose sur sa table de nuit. Une boîte carrée noire qui lui semblait étrangement familière. Elle la prit dans ses mains ne quittant toujours pas le lit et l'observa sous toutes les coutures et l'ouvrit, vide à part une petite carte à l'intérieur où il y faisait inscrit "Joyeux Noël, D.". Mais d'où connaissait-elle cette boîte.

" Mais oui...la légilimentie, il tenait cette boîte dans ses mains et je ressentais son stress. Bizarre."

- Damon? 

- Oui?

- Il y avait quoi dans cette boîte ?

- Quelle boîte ? Ha...celle là, rien d'important, pourquoi ?

- Quand j'ai lu tes souvenirs...tu portais cette boîte. Je sais pas où tu allais...

- Vieux souvenir...rien de très intéressant.

Elle avait dû mettre le doigt sur un point sensible, il était pas à l'aise. Et comme pour noyer le poisson s'adressa à elle.

- C'est pas que je n'apprécie pas de voir une belle femme dans mon lit mais tu comptes rester le cul vissé dessus? On a des choses à faire.

Dominique se redressa comme si elle était montée sur ressort, cette fois elle était plus que sûr d'avoir entendu précisément ce qu'il avait dit. Il la regarda bizarrement.

- Ça va Dominique ?

- Oui. 

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux me frapper parce-que je t'ai dit que ton cul était vissé ?

- Non.

- Il y a un autre problème ?

- Non non aucun, du tout. On a quoi à faire?

- Les courses pour le repas.

- On va au chemin de traverse ou des producteurs ?

- Supermarché moldu.

- C'est vrai? Ok... habillée décontracté ça te va?

- Euh...ouais. Tu es sûr que ça va?

- Oui... je vais m'habiller...

Visiblement, Damon ne comprenait pas sa réaction et pour Dominique c'était encore plus révélateur pour elle. Ce qu'elle avait entendu n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde et le fait qu'il ne réalisait pas prouvait la sincérité. Il avait parlé de voir une belle femme dans son lit. Certe le sens était des plus graveleux mais il l'avait dit.

" Il me trouve belle, j'y crois pas...Je suis surprise, Damon Caldwell me trouve belle... Du calme, on dirait une adolescente amoureuse."

Elle devait se calmer, elle désirait maintenant être sûre de ce qu'elle avait cru comprendre. Et elle avait plus que l'occasion avec le repas de ce soir. 

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Dominique s'était habillée comme à sa bonne vieille habitude et n'avait comme coquetterie que le collier de Damon, dont elle avait du mal à se séparer bizarrement. Il le lui avait fait remarquer

et celle-ci avait répondu qu'il fallait qu'elle s'y habitue pour faire face à ses parents. Là, Damon poussait un caddie dans les rayons de supermarché comme Monsieur Tout le monde. 

- C'est bizarre quand même.

- Quoi donc?

- J'ai toujours eu du mal à imaginer que des familles de vrais sang-purs fassent des courses dans ce genre d'endroit.

- Vive les clichés, et niveau lignée je tiens à te rappeler que les Weasley font partie des plus anciennes...ha tiens des poires nachi. 

- Oui mais on a pas vraiment la culture sectaire. Regarde ma marraine, elle est née moldue tu sais. Framboises ?

- Vas y pour les framboises, qui ignore de nos jours que la ministre est née moldue, franchement ?

- Bon bon...

Dominique n'arrivait pas à croire en cette situation, elle faisait bêtement des courses avec lui en discutant comme le faisaient tout les couples du monde. Même si ils n'étaient pas réellement ensemble, elle se dit qu'ils devaient être crédible. Il faut dire que sa bonne humeur était un plus dans cette situation.

- Tes parents ont des allergies au fait ? Et toi?

- Ma mère est allergique aux mangues, moi c'est les marrons. Ça fait bien chier grand-mère à Noël. Obligée de les cuire à part. Et toi?

- Non pas à ma connaissance. Bon viande ou poisson ?

- Voyons je dirai viande, mon père adore la viande... saignante. 

- C'est donc vrai pour l'attaque ? Ce n'est pas une légende?

- Non Greyback. Pur vérité. Friture pour accomoder?

- Encore du gras ? Je pensais purée potiron/ vitelotte.

- Tu sais faire ça ?

- Rien de bien sorcier...

- Très drôle...

Tandis qu'ils passèrent du frais aux produits industriels, Dominique se souvint alors du produit qu'elle devait absolument acheter, le seul qu'elle achetait chez les moldus grâce au concours de sa marraine sachant qu'elle en aurait rapidement besoin. Elle n'osait pas y aller mais quand ils passèrent devant le bon rayon, elle tira le caddie par le côté surprenant Damon. Elle passa devant ce dont elle avait besoin, prit deux boîtes rapidement et les jeta dans le caddie gênée. Rouge jusqu'aux oreilles comme tout Weasley qui se respecte.

" La honte... acheter mes tampons en sa présence, j'ose pas le regarder...merde ça le fait rire...je suis encore plus gênée, j'aurai dû voir dans la semaine que je n'en avais plus mais non, j'ai vu ce matin en bougeant les affaires, bordel de merde... c'est vendeur..."

- Arrête de rire...

- Ça va...c'est tout à fait naturel.

- Tu parles...c'est gênant...

- En quoi?

- Tu oses poser la question ? 

- Bon t'énerves pas... Quel caractère...je vous jure.

Ils tournèrent dans le rayon suivant et continuèrent leurs courses. Arrivant finalement dans le rayon confiseries, Dominique avait des envies sucrées assez souvent, surtout pendant les révisions et vu le partiel qui venait. Mais c'était aussi gênant de passer pour la goinfre de service surtout après le coup des tampons.

- Je préfère ceux chocolat noisette.

- Hein?

- Les biscuits à ta gauche. Prends des choses, quand je révise, je partage pas.

- Ok...t'es comme moi au fait...

- Comme beaucoup de gens.

Elle fit peut-être un plus gros stock que la moyenne. Ça débordait un peu. Et elle tomba sur le regard amusé de Damon et fut interpelée.

- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

- Tu fais ton stock pour toutes nos études ?

- Tu sais quoi?

- Tu m'emmerdes?

- Bingo...

Elle se mit tout de même à sourire, il ne l'avait pas dit par méchanceté et ils finirent dans le rayon presse écrite. Elle vit Damon chercher quelque chose et se mit à regarder les jaquettes des magazines, cela était une très mauvaise idée, la quantité de mannequin en couverture était péjoratif pour elle et la presse à scandale qui précisait que telle célébrité avait pris du poids la découragea. Toujours le même dictat de la minceur. Elle regarda les magazines de cuisines et s'intéressa aux recettes minceurs. Elle fut interrompue dans da lecture par une dame âgée.

- Excusez moi Mademoiselle, mais pourriez-vous me donner ceci.

Dominique regarda ce qu'indiquait la dame et tenta de l'attraper mais était bien trop petite elle même et dû interpeller Damon. Il donna son magazine et Dominique fut contente involontairement du commentaire de la dame.

- C'est bien pratique un compagnon aussi grand.

- Ça c'est bien vrai, dit-elle sous le regard amusé de Damon.

Ils se dirigèrent enfin vers la caisse et devaient patienter très longtemps tellement il y avait du monde. Elle finit par inconsciemment s'appuyer contre Damon et posa sa tête contre son torse.

- Pfff il y a pas autant de monde chez nous...

- Au moins tu es bien installée.

- Pardon, ça te gêne?

- Non, fit-il passant sa main sur sa hanche. Tu prends de l'assurance à faire semblant.

- Hey... en profite pas.

- Je profite pas, je crédibilise...

- Mais bien sûr...

Elle était bien contente qu'il profite surtout qu'elle aurait juré qu'il avait senti ses cheveux dans cette position. Et ça commençait à devenir bien trop dangereux comme jeu. Si il faisait semblant, elle commençait par contre à y prendre goût. Si elle imaginait des choses cela deviendrait plus que gênant.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Quand ils rentrèrent, ils firent un peu de ménage et profitèrent pour passer du temps à réviser pour le partiel du surlendemain. Au bout d'un moment, ils se dirigèrent vers la cuisine pour préparer le repas du soir. Cela lui faisait quelque chose d'étrange d'agir comme un couple en étant seuls. Elle coupait les herbes aromatiques n'importe comment. Damon ne rata pas l'occasion de le lui faire remarquer.

- Quand on dit émincée c'est très fin...

- Quoi? Ça va je fais ce que je peux...pfff.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Même pour ça je suis nulle, même pas capable d'être une fée du logis.

- Tu peux arrêter de te rabaisser sans cesse? Je vais te montrer.

Il passa derrière elle et attrapa ses mains doucement, lui montrant le mouvement à faire. Elle regarda à peine ce qu'il faisait, préférant regarder son profil tandis qu'il était des plus concentré pour éviter de la couper accidentellement. Elle regardait le dessin de son visage qui redescendait vers un menton carré. Il se rendit compte de son manque d'attention et la regarda. Ils avaient les yeux plongés dans ceux de l'autre et Dominique sentit son cœur s'accélérer, sa respiration se faire plus difficile. Elle n'avait plus à cet instant qu'un seul et unique désir : qu'il pose ce couteau, pose ses mains sur elle et l'embrasse passionnément comme dans tous ces programmes moldus qu'elle regardait avec ses amies. Ses yeux passaient sur les lèvres de Damon et elle mordilla les siennes. Elle désirait s'en emparer, les faire siennes afin de savoir ce que cela faisait d'être dans cette situation. Elle avança très lentement vers lui effrayée à l'idée de se tromper. Elle allait se hisser sur la pointe de ses pieds à l'instant même ou un cliquetis se fit entendre. Damon tourna la tête pour chercher l'origine du bruit, brisant cet instant tendu ou qu'elle estimait tendu.

- Tiens un hibou.

Il se dirigea vers la fenêtre et ouvrit la fenêtre, le hibou se dirigea vers elle et se posa pas loin, une missive attachée à sa patte. Dominique détacha et lu.

- Ho ce sont mes parents, on a oublié de donner l'adresse de cheminée. Ils me demandent d'aller les chercher.

- C'est vrai que il ne reste plus beaucoup de temps. Tu peux déjà y aller si tu veux, je finis et je mets l'apéro sur la table.

- Sûr ? 

- Vas y je te dis...

Elle fit donc l'aller-retour.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

L'arrivée de Bill et Fleur avait complètement cassé l'ambiance étrange qui s'était placée entre les deux jeunes médecins. Dominique regrettait déjà et devait maintenant jouer un jeu qu'elle avait instauré elle même. La visite de l'appartement avait fait rêver Fleur surtout quand elle avait découvert la magnifique baignoire.

- Quelle chance tu as Dominique, c'est vraiment le summum pour se détendre.

- Tu sais, je ne passe pas des heures dans la salle de bain, Maman.

- Mais après une journée compliquée c'est l'idéal.

- Je préfère me détendre dans les bras de Damon, fit elle avec un faux sourire.

- Je vois, fit sa mère amusée de la situation.

Damon regardait Dominique totalement surpris de la facilité avec laquelle elle pouvait sortir ce genre de mensonges ce qui lui valut un clin d'œil de Dominique. Par contre la visite de la chambre allait être gênante.

- Tu es toujours aussi anarchique ma fille, fit Bill.

- Je vous le fais pas dire, commença Damon, je dois slalomer le matin. Regardez...

Il ramassa des choses par terre, Dominique avait laissé tomber des fringues par terre pour rendre crédible sa présence dans la chambre mais que Damon insiste sur cela était mesquin.

- Basket, tshirt, chaussette et ...

Damon se bloqua et Dominique regarda ce qu'il avait attrapé. La situation était gênante c'était une de ses culottes noires, elle n'avait pas fait très attention à ce qu'elle jetait au sol et elle aurait peut-être dû. Bill était choqué et Fleur bien amusée de la situation. Dominique attrapa rageusement son sous-vêtement et décida de se venger en entendant le commentaire de son père.

- Tu pourrais ranger ma chérie...

- C'est la faute de Damon, il est tellement sauvage qu'elle finit par voler dans la pièce...

Damon fut traumatisé d'un coup et autant dire que la réaction du père fut tout aussi choquante: il s'étouffait littéralement et sa femme dû passer sa main dans son dos. Et Dominique décida de l'achever avec beaucoup de mesquinerie.

- Et encore faut-il que nous atteignons la chambre.

Damon ne savait plus où se mettre mais la regarda tout de même amusé. Ni lui ni Bill n'osait plus se regarder tandis qu'ils rejoignirent le salon. Fleur s'adressa par contre à sa fille discrètement.

- J'espère que vous faîtes attention.

- Pour?

- Si tu tombes enceinte ça compliquerait tes études.

- On en est pas là Maman.

- J'espère, dois-je envisager la préparation d'un second mariage ?

- Sûrement pas...

L'évocation du mariage de sa sœur l'avait empêchée d'avoir une réponse beaucoup plus cohérente envers la situation. Elle chercha de l'aide auprès de Damon mais elle le vit présenter sa bibliothèque à son père qui l'essayait avec plaisir.

- Ça se passe pas si bien que ça tout les deux? fit Fleur inquiète.

- Non c'est pas ça...c'est que l'on vient de se remettre ensemble. Je préfère ne pas penser à l'avenir.

Elle s'était rattrapée aux branches laissées la veille par Damon. Heureusement qu'il avait été suffisamment à l'aise pour inventer toute une histoire d'amour passée entre eux. Elle vit que quelque chose taraudait sa mère.

- Ça va Maman?

- Oui c'est juste que...

- Que quoi?

- Je sais que l'on a jamais été aussi proche que je ne le suis avec Vic mais je pensais que le jour où...il se passerait des choses avec un garçon, tu m'en aurais parlé.

- Maman je suis assez...

- Tu as dû préférer en parler avec Hermione je suppose, vous êtes tellement proches.

Dominique fût surprise que sa mère se reprochait de ne pas être proche d'elle et de la proximité qui la liait à sa marraine. Elle voulu la rassurer.

- Je ne lui en ai jamais parlé non plus. J'ai gardé ça pour moi...et pour Damon forcément.

- Forcément, fit sa mère visiblement rassurée, mais j'aurais voulu le savoir tu sais, que tu nous le présente à nous d'abord...

- Je pensais pas qu'il accepterait pour l'anniversaire. Ça s'est décidé comme ça. 

- Si tu le dis...Bill laisse ces livres tranquilles bon sang...

- Ce n'est rien Madame Weasley. 

La soirée continua dans la discussion la plus franche et honnête possible même si les mensonges étaient de rigueur et les compliments arrivaient même durant le repas.

- Cette viande est vraiment bien assaisonnée, fit Bill et cette purée est un régal. Félicitations Damon.

- Pourquoi vous me félicitez?

- Je sais que ma fille n'est clairement pas une femme d'intérieur.

- Vous seriez surpris mais c'est elle qui a fait le plus gros...

- C'est vrai? Et bien tu nous avais caché ce talent...

Dominique s'était à nouveau vu rabaissée par ses parents et Damon l'avait complimentée.

- Vous revoulez du vin? demanda-t-elle.

- Si ça ne te gêne pas...

- Damon, c'est quoi comme vin?

- Un bordeaux.

- J'arrive.

Elle se leva alors et déposa un baiser sur le front de Damon pour se donner de la crédibilité, mais celle-ci fut mise à mal par son sursaut. Heureusement sa mère prit la parole.

- Ça ne t'a pas fait bizarre hier?

- Quoi donc?

- L'idée du mariage de Vic?

- C'est plutôt qu'elle l'annonce comme ça...

- Cela nous a empêché de parler de ton opération...

- J'ai l'habitude, faut toujours que le monde tourne autour d'elle.

- Dominique, c'est pas... commençait Bill.

- On va gâcher le repas en parlant d'elle...fit Dominique mauvaise.

Damon comprit à quel point le sujet était sensible et fut heureux que la soirée se terminait. Mais Fleur voulût aborder un dernier sujet.

- Ton collier est vraiment magnifique.

- C'est le tout premier cadeau que Damon m'aie offert...

- C'est vrai? demanda Bill.

- C'est assez symbolique, comme il savait que je ne voulais pas que l'on me pose des questions il a choisi la lettre D car c'est à la fois mon initiale et la sienne. Si je veux en parler je peux dire que ça vient de mon petit ami et sinon que c'est juste pour mon prénom.

Elle regarda Damon avec un sourire et fut surprise de son regard, il était choqué. Il ne l'imaginait sans doute pas capable de sortir un mensonge aussi élaboré et heureusement ses parents ne posèrent aucune autres questions avant de partir. Elle et Damon rangèrent les affaires et rechangèrent les affaires de chambre. 

- Ça s'est bien passé, fit Dominique. 

- Oui, tu leur dis quand ? 

- Quoi donc?

- Que tu me quittes enfin tu vois quoi.

- Oh j'y ai même pas réfléchi, c'est tellement compliqué à jouer. Je ne sais pas en réalité. 

- Bah on peut continuer encore un moment, on va pas devoir faire cet exercice trop souvent. 

- C'est sûr...on révise ?

C'était idiot mais elle voulait absolument changer de sujet et éviter les situations gênantes comme celle qui eût lieu bien plus tôt dans la journée. C'est ainsi que les deux jeunes passèrent les journées suivantes à réviser car Dominique ne tenta aucun autre rapprochement. D'autant plus que Damon ne faisait plus aucune allusion étrange comme si il avait été refroidi par la soirée avec ses parents. Ce qui ne changea pas cependant sa façon de travailler et sa gentillesse pour l'aider à réviser ses potions. Mais elle n'arrivait plus à le comprendre, il soufflait le chaud puis le froid, la faisant espérer et maintenant se dire qu'elle avait dû tout imaginer et qu'il n'était définitivement pas attiré par elle. Elle n'arriverait sans doute jamais à le cerner, lui et ses personnalités étranges, son comportement si empli d'ambiguïtés diverses et qui n'arrangerait en rien ses sentiments déjà perturbés et pour lequel le déni qu'elle même imposait ne faisait qu'accroître son incompréhension. 

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To Be Continued

 

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