Chapitre 1: Le dernier recours
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Ils fuyaient le Terrier en feu, guidés par la peur dans leur fuite. Les personnes qui couraient alors n'était autre qu'Hermione Granger, Harry Potter et Ron Weasley, accompagnés d'Arthur Weasley. Depuis l'attaque au ministère il y a plus de deux mois, Lord Voldemort n'avait cessé ses attaques contre les membres de l'Ordre du Phénix. Ce soir là, ce fut le Terrier qui devint une cible, forçant tous ses occupants à fuir en différents groupes épars. Hermione sentait ses jambes arriver au bout de leurs forces car cela faisait bien une heure qu'ils couraient tous les quatre.
- Papa, il faut s'arrêter, fit alors Ron.
- Vous êtes au bout du rouleau ? demanda Arthur.
- Monsieur Weasley... s'il-vous-plait, fit Hermione.
- Je suis très fatigué aussi, ajouta alors Harry.
- Bon faisons une pause.
Il ne fallut pas longtemps pour que les trois adolescents se laissent tomber à genoux d'épuisement. Hermione espérait sincèrement que sa meilleure amie Ginny s'en était sortie indemne, ils devraient se retrouver dans une des cachettes de l'ordre plus tard. Elle posa son regard sur ses amis les découvrant ainsi aussi épuisés qu'elle même pouvait l'être actuellement. Comment une soirée barbecue avait elle pû dégénérer aussi vite? D'une simple attaque des mangemorts en réalité et c'était suffisamment dangereux pour fuir. Hermione vit alors Harry qui regardait dans la direction du Terrier même si il était évident qu'aussi loin, il était impossible de le discerner.
- Ça va Harry ? demanda Hermione.
- J'espère qu'ils vont bien.
- T'inquiètes pas, Tonks les a aidés à fuir, fit Ron.
- Ça ne me rassure pas pour autant.
- Harry... Ils vont bien, dit Hermione pour le rassurer autant qu'elle même.
Elle regarda rapidement Arthur Weasley et découvrit son regard fermé, visiblement il était aussi inquiet que les plus jeunes du groupe. Quoi de plus normal après tout ? Sa femme et ses autres enfants avaient été séparés d'eux.
- Monsieur Weasley, commença Hermione, vous nous emmenez où ?
- Je devais vous emmener dès demain dans une cachette de l'ordre.
- Quoi? fit Harry.
- Tu ne me l'avais pas dit, ajouta Ron.
- Le Professeur Dumbledore a décidé de cela il y a quelques jours à peine. Mais visiblement les attaques se sont intensifiées.
- Nous allons dans cette fameuse cachette alors? demanda Harry.
- Oui, je vais vous faire transplaner dans peu de temps.
Et le peu de temps fut quelques minutes. Rapidement, Arthur avait saisit les trois jeunes adolescents et les avait fait transplanner.
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Quand ils avaient transplanné, Hermione découvrit alors une petite maison de campagne sans aucun signe extérieur de richesse. Plutôt le contraire même. Elle regarda avec appréhension ses deux amis tandis qu'Arthur Weasley se dirigeait d'un pas lent et calme vers la porte et l'ouvrit en laissant entrer les trois adolescents.
- Installez vous, nous devons attendre Dumbledore. Il a eu une idée particulière mais il ne m'a rien dit de plus.
Hermione s'assit à la table, se servant un verre d'eau qui était contenue dans un beau pichet de terre cuite ouvragé. Elle regardait Harry faire les cents pas dans la pièce tandis que Ron discutait avec son père. Perdue dans cette situation, Hermione ne put que se dire qu'en d'autres circonstances elle serait surtout obnubilée par ses résultats de BUSE. Elle se leva et s'approcha d'Harry en passant sa main dans son dos, ce qui le fit d'ailleurs sursauter.
- Désolée...
- Ce n'est rien Hermione, je m'inquiète pour tout le monde, lui indiqua-t-il.
- Je sais, mais d'après Arthur ils ont été envoyés ailleurs.
- Comment le sais-tu ?
- As-tu déjà remarqué que Ron n'avait en réalité aucune discrétion ?
- C'est vrai... Et toi ça va?
- Disons que j'appréhende les nouvelles. Viens t'asseoir un peu.
Harry choisit d'écouter les conseils d'Hermione et la rejoignit à table. Ron fit de même quelques instants plus tard accompagné d'une assiette de cookies qu'il avait réussi à dégoter dans la cuisine.
- Comment tu arrives à manger dans cette situation ? lui demanda Hermione.
- J'ai faim quand je stresse, répondit le rouquin.
- Et quand n'as tu pas faim? demanda Harry en riant et enfin détendu.
- Jamais, répondit Hermione.
La tension qui les habitait avait enfin baissé. Ils s'occupaient du mieux qu'ils pouvaient mais ils durent attendre près d'une heure pour que la porte s'ouvre enfin. Entrèrent alors le directeur de Poudlard en compagnie de leur professeur de potions.
- Professeur Dumbledore, que fait Rogue ici? demanda immédiatement Harry.
- Ce sera Professeur Rogue pour vous Potter, fit Severus Rogue.
- Vous avez des nouvelles ? les interrompit Hermione.
- La situation est grave, le ministère est tombé, fit Dumbledore.
- Merlin, fit Ron. On est fichu.
- Nous avions comme une solution... fit Dumbledore. Asseyez vous, s'il vous plaît.
Dumbledore se mit alors à expliquer aux trois adolescents les origines de l'ordre du Phénix qui avait lutté efficacement contre Voldemort puis la fameuse nuit où les parents d'Harry furent assassinés. Lorsqu'il aborda ce sujet, Hermione regarda inquiète son meilleur ami mais celui-ci regardait attentivement Dumbledore et Rogue. Enfin, Dumbledore expliqua quelque chose de très important.
- C'est ainsi que quelques années plus tard le Professeur Rogue rejoignit l'ordre, peu avant votre première année en réalité, deux ans je pense. C'est cela Severus?
- Oui c'est bien cela.
- Durant des années lui et moi nous sommes dit que si il avait rejoint l'ordre bien avant, nous aurions pu jouer sur les deux tableaux faisant de lui un agent double.
- Et vous auriez eu confiance en lui? demanda Harry.
- Je le pense et nous aurions su que Voldemort préparait ses attaques bien avant.
- Et Sirius ne serait pas mort... ajouta Harry.
- Nous aurions peut-être pu l'éviter et la défaite d'aujourd'hui également.
Hermione observait les deux hommes devant elle remarquant qu'ils s'échangeaient des regards étranges.
- Il y a un problème professeur ? demanda Hermione à Dumbledore.
- Nous aurions peut-être une idée pour éviter la défaite.
- Mais c'est impossible, il est trop tard, fit Ron.
- En fait...
- Un retourneur de temps ? les interrompit Hermione.
- Pas vraiment mais un sortilège très particulier.
- Un sortilège ?
- Nous voudrions envoyer quelqu'un dans le passé grâce à ce sortilège pour motiver Severus à rejoindre l'ordre plus tôt.
- C'est impossible, les lois de bases de la magie l'interdisent.
- Miss Granger, vous apprendrez que les lois sont faites pour être brisées comme par le Seigneur des ténèbres, fit Rogue.
- Vous comptez vous rendre dans le passé ? demanda Harry.
- Nous pensions envoyer l'un d'entre vous pour intégrer Poudlard en sixième année, fit Dumbledore.
- C'est lors de la sixième année que la plupart des mangemorts le sont devenus, ajouta Rogue.
- On doit les tuer avant ? demanda Ron.
- Bien sûr que non, fit Dumbledore. Les changements doivent être minimisés au maximum pour éviter toutes formes de ruptures brutales du temps.
- Vous devrez me convaincre, j'entends par là le moi du passé, d'être moins... radical.
- Qu'est-ce que l'on attend ? demanda alors Harry.
Le regard qu'échangèrent Rogue et Dumbledore ne rassura pas Hermione.
" Un sortilège si puissant doit avoir énormément de contraintes, ce ne doit pas être si simple."
- Nous ne pourrons envoyer qu'une seule personne dans le passé, expliqua alors Dumbledore.
- J'irai, fit Harry.
- Potter, vous ressemblez comme deux gouttes d'eau à votre père, je ne pourrai jamais vous faire confiance.
- Alors moi, fit Ron.
- Vous êtes bien trop idiot Weasley.
- Severus... le rappela alors à l'ordre Dumbledore.
- Ça ne laisse que moi alors, comprit Hermione.
- Malheureusement Miss Granger, vous avez le droit de refuser.
- Si cela nous permettrait de gagner, je peux réussir.
- Il y a cependant certaines contraintes, fit Rogue.
- Des contraintes ? demanda Harry. C'est dangereux ?
- Il s'agit en réalité d'un aller simple.
Hermione se figea, cela signifiait qu'elle ne reviendrait pas à son époque.
- Vous ne pouvez pas envoyer Hermione. C'est notre amie, fit Harry avec véhémence.
- Vous êtes un idiot Potter, réfléchissez donc avant de parler. Miss Granger a dû comprendre elle.
Harry et Ron la regardèrent surpris, forcément il n'avait aucune notion de magie temporelle alors que dans son cas, l'usage du retourneur de temps lui avait appris certaines choses.
- C'est simple, si je crée un monde où le Professeur Rogue a rejoint l'ordre plus tôt, je naitrai quand même le 19 septembre 1979. Et comme vous, j'intègrerai Poudlard en 1991. Et nous vivrons sans doute les mêmes aventures, si le changement n'est pas trop puissant.
- C'est tout à fait cela.
- Et je vivrai également en 1976, c'est cela?
- Excellent résumé Miss Granger, fit Dumbledore.
- Que dois-je savoir?
- Hermione, tu ne vas pas faire ça ? hurla Harry.
- Harry, il y a des choses que je peux changer, et je ferai suffisamment attention pour ne rien altérer.
Elle vit le professeur Rogue sortir de sous sa robe un livre, un journal.
- Miss Granger, j'ai compilé tout ce dont je me souviens de cette époque, suite à une dispute avec la mère de Potter...
- Ma mère ?
- Silence Potter, vous l'avez vu vous savez de quoi je parle.
- Pardon...
- Nous nous sommes complètement brouillés et même si celle-ci a tenté de me convaincre de ne pas rejoindre le Seigneur des Ténèbres, je l'ai fait.
- Donc si vous êtes en meilleurs termes vous pensez que vous nous aideriez plus tôt ?
- Oui, et apprenez à mon moi passé à s'accepter.
- Pardon Professeur ?
- Je suis né d'un père moldu et je ne l'ai jamais accepté.
Ce fut comme une annonce surprenante, choquant les trois adolescents qui étaient convaincus qu'au vu de sa personnalité, il était un sang pur.
- Je dois vous humaniser en bref?
- Disons cela comme ça.
Hermione se leva alors et prit le livre dans les mains de Rogue. Elle était totalement effrayée à l'idée de partir dans cette mission si particulière. C'est alors qu'elle remarqua que Dumbledore lui tendait deux lettres.
- Professeur ? l'interrogea-t-elle.
- Vous me ferez envoyer ceci dès votre arrivée, l'autre vous me la donnerez lors de notre rencontre.
- Vous pensez que le vous du passé comprendra?
- Ne vous inquiétez pas pour cela. J'ai mis de quoi me convaincre.
Severus Rogue posa alors une main sur son épaule, geste surprenant de sa part surtout qu'il lui parla alors d'une voix douce qu'elle ne lui connaissait nullement.
- Granger, ma sixième année fut très particulière, avec mes amis, nous avons fait quelques découvertes intéressantes, celle-ci doivent être faites, vous ne devez pas les empêcher même si certains événements que vous avez connu en découle. Suis-je clair?
- Oui professeur.
- Et méfiez vous des Serpentards de l'époque, nous étions les futurs mangemorts, nous étions très particulier et certains d'entre nous l'étaient déjà officiellement.
- D'accord.
Rogue s'approcha alors et lui murmura à l'oreille.
- Vous devrez peut-être vous même agir comme une future mangemorts, qu'importe le prix à payer.
Hermione se figea en écarquillant les yeux.
" Être une mangemort? Merlin... j'espère que non."
- Mais surtout si l'un d'entre nous s'avère incapable de faire quelque chose de particulier, ne le faites surtout pas à sa place.
- Cela pourrait tout altérer je sais.
Severus Rogue et Albus Dumbledore se reculèrent un peu, histoire de laisser un peu d'intimité aux adolescents. Hermione vit alors Harry sortir quelque chose de son portefeuille : une photo qu'il lui donna.
- C'est une photo de notre première année, fit Harry.
- Harry... merci.
- On ne t'oubliera pas Hermione, fit alors Ron.
- Ron justement si, mais pas moi. Vous connaîtrez sans doute une Hermione qui continuera ses aventures avec vous.
Elle serra alors Harry dans ses bras et lui glissa quelques mots à l'oreille.
- Harry, je vais découvrir tes parents, je suis sûre que je te verrai en eux, et toi construis une vie avec Ginny, fais attention et continue la lutte.
- Si tu vis dans cette époque, passe nous voir à pré au lard, un jour.
- Je ne suis pas sûre que ce soit une idée de génie.
Elle passa ensuite à Ron, le serrant un peu plus fortement dans ses bras.
- Ron... euh... je voulais te dire que... je suis très heureuse de t'avoir rencontré malgré ta maladresse. Fais attention à toi et pour l'amour du ciel, apprends à manger proprement.
- Promis.
Hermione recula alors regardant pour la dernière fois ses deux meilleurs amis qu'elle ne reverrait pas avant vingt ans au moins. Elle espérait pouvoir tout changer et améliorer leur avenir.
- Vous êtes prêtes Miss Granger? fit alors Dumbledore.
- Un instant... Quand m'envoyez vous?
- Fin juillet 1976, juste avant la sixième année de Severus.
- Et...
- Oui?
- Si je réussis... vais-je disparaître dans le passé ?
- Non, votre existence sera ancrée dans l'espace temps, vous vieillirez et grandirez.
- D'accord...
- Cela veut dire que vous pourrez également mener la vie de votre choix.
- Je rejoindrai l'ordre du Phénix.
- Surtout pas malheureuse, fit Rogue.
- Pardon?
- Vous devrez éviter tous les gens qui vous connaîtront dans le futur, déjà que notre rencontre sera dangereuse mais je sais déjà que le professeur Dumbledore me préparera à votre entrée en première année.
- D'accord, éviter les contacts...
- Et de révéler des choses sur l'avenir. À qui que ce soit.
- Ne rien révéler, c'est noté.
- Et n'oubliez pas votre scolarité.
- Aucun risque Professeur Dumbledore.
- Parfait.
Hermione recula alors et regarda Harry et Ron pour la dernière fois, gravant leurs visages dans sa mémoire à jamais.
- À dans quinze ans tous les deux. Peut-être que cette fois tes lunettes ne seront pas cassées Harry. Ron, j'espère que tu seras moins mesquin et plus assidu. Moi je serai toujours aussi intelligente, fit elle avec un clin d'œil. Adieu.
- Tempus Fragilis, fit alors Dumbledore en braquant sa baguette sur elle.
Elle sentit un halo de lumière autour d'elle et vit alors le temps défiler, lentement d'abord comme en usant du retourneur de temps puis extrêmement vite, elle passait sans doute déjà les années. Puis elle sentit même ses pieds quitter le sol, visiblement elle franchissait également l'espace et puis ce fut le noir complet.
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Hermione sentit alors ses jambes se dérober sous elle et elle chuta au sol. Elle ouvrit les yeux lentement découvrant quelques pavés. Elle se leva brusquement et observa les alentours. Elle connaissait l'endroit, c'était l'allée des embrumes. Elle regarda autour d'elle mais il n'y avait rien pour lui indiquer si le sort avait réussi. Elle alla alors jusqu'au Chemin de Traverse. Elle avait clairement fait un bond dans le temps. Cela se voyait aux façades et aux gens, elle essayait de trouver un exemplaire de la Gazette des Sorciers. Elle entendit un enfant devant une vitrine.
- Regarde Maman, c'est le Nimbus 1100.
Hermione se retourna alors, le Nimbus était un vieux modèle, elle avait donc bien fait un bon dans le temps.
" Peut-être y a t il déjà des chambres à louer au chaudron baveur."
Soudain, Hermione fut bousculée par un tout jeune enfant qui courait.
- Hey... tu peux pas... fit elle en s'interrompant.
Elle venait de regarder l'enfant qui l'avait bousculée. Il devait avoir tout au plus six ans, mais les traits de son visage comme ses taches de rousseurs et ses cheveux roux lui rappelèrent immédiatement celui qui était le premier né d'une grande fratrie.
- William Arthur Weasley, reviens ici petit chenapan.
Hermione se retourna en reconnaissant une voix si particulière, elle vit alors Molly Weasley avec vingt ans de moins donnant la main à un petit garçon avec un dragon sur son t-shirt et clairement dans une fin de grossesse.
" Cela doit être le petit Charlie, il aimait déjà les dragons. Elle doit bientôt accoucher de Percy visiblement."
- Excusez mon fils, fit Molly. Il est un peu foufou et vu mon état j'ai des difficultés à le suivre.
- Ce n'est rien Madame Weasley...
" Et merde..."
- Nous nous connaissons ?
" Vite vite un mensonge..."
- Mon père travaille au ministère et je l'ai déjà accompagné, j'ai croisé votre mari et j'ai vu vos photos sur son bureau.
- Ho... J'avais peur de ne pas vous avoir reconnue, je suis tellement épuisée.
- C'est compréhensible.
- Je me suis déjà jurée de ne pas en refaire.
" Si vous saviez... encore trois grossesses."
- Excusez moi, fit Hermione, mais je suis attendue quelque part.
- Bien sûr, bonne journée.
Hermione avait préféré prendre congé pour éviter de croiser quelqu'un d'autre et d'éventuellement faire des bêtises. Elle n'avait pas oublié de faire envoyer la lettre à Albus Dumbledore et ne sortait même pas de sa chambre, elle préférait étudier les notes nombreuses de Severus Rogue.
" Il va falloir que je fasse attention, ces Rosier, Wilkes et Monroe semblent être déjà de vifs partisans... Dumbledore dépêchez vous et croyez moi je vous en prie".
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