S'identifier | | Identifiants perdus | S'enregistrer |
Lien Facebook

En savoir plus sur cette bannière

News

Nuit du vendredi 25 octobre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 148e édition des Nuits d'HPF, placée sous le signe de l’épouvante, se déroulera le Vendredi 25 octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 09/10/2024 12:52


Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Programme de juillet des Aspics


Bonsoir à toustes !

Un peu de lecture pour vous accompagner en cette période estivale... Vous avez jusqu'au 31 juillet pour, d'une part, voter pour le thème de la prochaine sélection ici et, d'autre part, lire les textes de la sélection "Romance" du deuxième trimestre 2024, et voter ici !

Les sélections sont l'occasion de moments d'échange, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur le forum ou directement en reviews auprès des auteurices !


De L'Equipe des Podiums le 11/07/2024 22:30


Assemblée Générale 2024


Bonjour à toustes,

L'assemblée générale annuelle de l'association Héros de Papier Froissé est présentement ouverte sur le forum et ce jusqu'à vendredi prochain, le 21 juin 2024, à 19h.

Venez lire, échanger et voter (pour les adhérents) pour l'avenir de l'association.

Bonne AG !
De Conseil d'Administration le 14/06/2024 19:04


Sélection Romance !


Bonsoir à toustes,

Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, sur notre page d'accueil s'affichent désormais des textes nous présentant des tranches de vie tout aussi romantiques ou romancées les uns que les autres ! Et oui, c'est la sélection Romance qui occupera le début de l'été, jusqu'au 31 juillet.

Nous vous encourageons vivement à (re)découvrir, lire et commenter cette sélection ! Avec une petite surprise pour les plus assidu.e.s d'entre vous...

Bien sûr, vous pouvez voter, ça se passe ici !


De Jury des Aspics le 12/06/2024 22:31


145e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 145e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 14 juin à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
À très bientôt !


 


De L'équipe des nuits le 12/06/2024 12:33


Pot-pourri par CacheCoeur

[15 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

SOMMAIRE

Rose Weasley est une badass, elle le jure : Rose se réveille avec quelque chose sur le corps. Quelque chose qui n'y était pas la veille... (1 chapitre - écrit pendant l'atelier "sur la peau" de la Plume-Arc-en-ciel")


Miscommunication : Rose et Scorpius couchent ensemble depuis six mois. Pas de baiser, pas de câlin, une tasse de café le matin, une douche s'il reste du temps et c'est tout. Le problème, c'est que ni l'un ni l'autre ne sont d'accord avec ces règles, et qu'ils ont un gros problème de communication (6 chapitres)


Unanimes : Albus Potter, Zack Zabini et Scorpius Malfoy, en cours de divination. Un serpent, un bateau, une pomme ou un parasol, on ne sait pas trop, et des prédictions franchement pas claires... Ou peut-être pas tant que ça ! (1 chapitre - écrit pendant la nuit du FOF)


Baby fever : Rose a une nouvelle nièce ! Enfin pas vraiment. C'est la fille de sa cousine, mais bon, les Weasley sont une belle et grande famille ! Pour fêter ça, elle boit peut-être un peu trop. Légèrement trop. Et l'alcool, associé à une baby fever, c'est un mélange assez... détonnant ! (1 chapitre)


Film muet sans sous-titres : Scorpius et Rose sont deux grands timides. Ca complique un peu les choses... (1 chapitre - écrit pendant le CaM jour 6)


Joue avec moi ! : Classique, heavy metal, k-pop, jazz, rock et rap, Scorpius et Rose sont toutes les chansons du monde (6 chapitres - écrits pendant l'atelier "fête de la musique" de la Plume-Arc-en-ciel")

 

 

Oh.

Je savais bien que quelque chose me picotait au niveau des cotes.

Je me contorsionne devant le miroir, le tee-shirt relevé. Je le rabaisse. Je le relève. Je le rabaisse. Y’a un truc sur ma peau qui y était pas hier et ça, c’est pas bon. C’est pas bon du tout, du tout, du tout !

Souviens-toi, Rose….

Vous connaissez ce genre de soirées où vos potes vous disent « Allez Rose, ce sera fun, et puis on n’a qu’une vie ! ». Non ? Vous ne connaissez pas ? Peut-être parce que vous ne vous appelez pas Rose. Vous avez de la chance. Rose c’est archi niais comme prénom. Mais c’est celui que je me trimballe depuis dix-neuf ans, alors je fais avec. Bref, où est-ce que j’en étais ?

Ah !

J’ai mal au crâne. Donc, quand j’essaie de faire le tri dans mes souvenirs de la veille, je revois ma super bonne amie, Iris (ouais je sais, Iris est amie avec Rose, on songe à se renommer les Garden Sisters) me traîner dans un bar pour fêter sa promotion en tant que … Attendez, ça va me revenir. Un truc en rapport avec la brigade des oubliators, parce qu’elle travaille dans ce domaine-là. Ce n’est pas important pour la suite de mon histoire. Je me rappelle avoir râlé un moment, parce que je suis de service demain, enfin aujourd’hui du coup, et que je dois faire l’inventaire des livres qui sont arrivés hier à la grande bibliothèque magique de Londres. J’ai bu un verre. Iris m’a forcée. Enfin « forcée », c’est peut-être un peu fort. Elle ne m’a pas mit le couteau sous la gorge, ce qui aurait été très suspect d’ailleurs, dans un lieu public. Bref, elle m’a tendue un verre et m’a dit « Rose, tu travailles trop, faut que tu te détendes ! Et que tu tires un coup ». Oui, alors, il faut préciser une chose, c’est que pour Iris, le bonheur et la détente passent par le sexe. J’ai beau lui parler de développement personnel, de lecture sous un plaid pilou-pilou – gris pâle de préférence – avec un petit thé fruité, mais elle continue d’affirmer que le bonheur c’est « faire bim boum boum sous ledit plaid pilou-pilou ». Ce à quoi je réponds que c’est franchement pas un usage adapté au plaid pilou-pilou… Reprenons. Elle m’a fait boire ce premier verre. Un truc franchement fort parce que j’ai senti le liquide couler jusque dans mes talons et faire l’aller-retour en passant par mon foie. Faudrait que j’en change d’ailleurs, il est sûrement bousillé depuis. Je crois que c’est là que j’ai compris que j’étais prise au piège et que la soirée allait très probablement mal tourner. Voyez-vous, Rose Weasley a un alter-ego. Un alter-ego qui se réveille dès que je bois très exactement quelques centilitres d’alcool. Pour faire simple, je suis capable de me mettre à poils rien qu’en respirant les vapeurs d’une bière. Je ne tiens pas l’alcool. L’alcool et Rose Weasley ne sont pas amies. Dans la brume de mes souvenirs, je vois une pyramide de verres vides s’étaler sous mes yeux. Après c’est le vide total. La dernière chose qui me revient, c’est cette sensation de me faire piquer au niveau des cotes, à moitié couchée sur une sorte de table de massage. Mais je ne me suis pas faite masser. Déjà, j’ai horreur qu’on me touche. Enfin non pas exactement. Je n’aime pas quand des gens que je ne connais pas, me touchent. J’ai la baguette sensible, et le chauve-furie qui me démange souvent. Beaucoup en ont fait les frais. On dirait pas, avec mes grands airs de filles innocentes qui se prend les murs parce qu’elle lit en marchant. Oui, je me prends les murs en lisant. Marcher et lire, c’est dangereux, mais que voulez-vous ? Je suis une fille qui aime le danger. Il coule dans mes veines, le danger. Je pourrais étouffer un homme sous mon plaid pilou-pilou.

Donc me voici. Avec une gueule de bois du feu de Merlin, les cheveux en pétard – ce qui avec les gènes de ma mère donne un espèce de nuage de boucles rousses au-dessus de ma tête – des cernes hideux sous mes yeux à moitié plissés… Je ne vois rien. J’ai pas retrouvé mes lunettes. Je crois qu’elles sont parties avec mon âme. Je ne les reverrai probablement jamais toutes les deux…

J’inspecte mon ventre en levant mon t-shirt Puis ça me revient. Mes baragouinements qui me font honte… « Viens Iris. Tatouage. Trop cool. Moi. Aimer. Danger. Aiguilles. Même pas peur. Pffff. VODKA !!!! ». Bizarrement, je me souviens vraiment bien ce moment, et c’est affligeant … Je n’ai même pas formé de phrase ! Le résultat étant que je me retrouve avec un bout de cellophane au niveau des cotes, sous mon sein droit… Enfin, je ne sais pas si c’est du cellophane… En tout cas, en-dessous il y a un tatouage et ça craint. Ça craint beaucoup. Je regarde dans le miroir. C’est vraiment un tatouage. Je tapote dessus. Ça part pas. C’est un vrai tatouage… Je vais devoir faire une croix sur les vacances à la plage, parce que si mes parents voient ça, ils vont, soit tirer des tronches de dix pieds de longs, soit se foutre de ma gueule ouvertement. Albus me soutiendra lui. Il me soutient toujours.

Dans ma tête, je fais déjà une liste de tous les sorts possibles et imaginables pour enlever ce tatouage. Je peux pas faire une croix sur les vacances à la plage. J’aime trop le soleil.

– Rose ? grommelle une voix derrière moi. T’es rentrée super tard…

– Scorpius ? je plisse les yeux afin de déterminer s’il s’agit bien de mon petit-ami ou de quelqu’un d’autre.

– T’as encore perdu tes lunettes et tu me confonds avec ton amant des semaines paires c’est ça ?

Ton moqueur, presque accusateur et moralisateur, suivi d’un long soupir dépité : c’est bien mon petit-ami.

– T’as une mine affreuse, continue-t-il. Même Voldemort aurait peur de toi avec tes yeux tout explosés !

On dirait pas comme ça, mais il m’aime. Personne ne sait que nous sommes ensemble, parce qu’un Malefoy et une Weasley, ensembles, c’est trop bizarre, même pour nous. Déjà que Scorpius est ami avec un Potter, alors si jamais les sorciers venaient à découvrir qu’il fricote avec une Weasley… Moi je trouvais Scorpius chiant avant. Il est du genre grognon, boudeur, taciturne. Il souriait presque jamais et m’appelait « Weasmoche » dans les couloirs de Poudlard. On ne s’est pas revus pendant deux ans. J’avais de ses nouvelles par Albus, j’écoutais d’une oreille curieuse, ravie de constater qu’il avait l’air de s’épanouir dans son métier d’ingénierie magique. Puis un jour, Scorpius est venu à la bibliothèque magique de Londres où je travaille. Je l’ai aidé dans ses recherches et pour me remercier, il m’a fait boire. L’alcool, ça me fait faire des choses stupides. Mais ce jour-là, je lui ai avoué que je le trouvais cool et que s’il ne m’avait pas insulté de « Weasmoche », j’aurais probablement rejoint son fan-club intitulé « Si toi aussi tu craques pour le mec blond le plus ténébreux de Poudlard »… Ce à quoi il a répondu qu’il aimerait se renseigner pour changer le nom de son fan-club, et qu’il était un gros crétin parce qu’en fait, je lui plaisais mais qu’il n’avait jamais su comment s’y prendre. Ce à quoi j’ai répondu à mon tour, que c’était pas compliqué de rouler une pelle à quelqu’un. Ironique de ma part, quand on sait qu’avant lui, j’en avais jamais roulé à personne. Mais deux secondes plus tard, Scorpius avait remédié à cela. C’était il y a six mois.

Depuis j’ai découvert que Scorpius était bien plus souriant qu’il voulait le faire croire. C’est juste qu’il préserve le monde de ses beaux sourires… S’il en offrait tout le temps, je suis sûre que la Terre ne s’en remettrait pas…

Enfin , je pense qu’Iris serait contente de savoir que je « tire un coup » très souvent. Et quel coup… On le dira un jour, sans nul doute, mais on profite encore de cette folle période des premiers innocents câlins sous un plaid pilou-pilou. Scorpius s’en est acheté un d’ailleurs, il me reprochait de prendre trop de place sous l’autre. Je crois qu’il a rien compris à ma fine stratégie de le forcer à se coller à moi… Il est intelligent mais percute assez tardivement sur certaines choses.

– Scorpius, amour de ma vie qui déteste les niaiseries, rappelle-toi que tu m’adores comme je suis…

Il hausse un sourcil, avec son regard froid, presque hautain. Scorpius a des yeux malefoyens. Je ne peux pas les décrire autrement, et croyez-moi, j’adore les mots. C’est mon métier d’aimer les mots. Scorpius fait le dur, le mec plus froid qu’un iceberg, mais quand je lui souris, il fond aussi vite que ces-derniers qui subissent les effets du réchauffement climatique. Oui, je me compare au réchauffement climatique. J’aime bien rendre les trucs atroces un peu moins atroces. Ça fait relativiser (non, en vrai, je suis dévastée d’apprendre la fonte des glaces, ça rehausse le niveau des océans, les gens vont perdre leurs maisons, et les ours polaires vont disparaître).

– Qu’est-ce que tu as ? m’interroge Scorpius, l’air plus intrigué qu’inquiet.

J’ai beaucoup de chances d’avoir Scorpius dans ma vie. Mais soyons clair, il en a aussi beaucoup de m’avoir dans la sienne. Chaque journée avec moi est une aventure riche en émotions. Apprendre que sa petite-amie a un tatouage ça va lui faire un sacré choc. Lui qui m’a dit « Rose, t’es magnifique, je t’adore, ne change rien pour moi, t’es trop belle », quand je lui ai demandé s’il me préférerait pas en brune…. Il a presque sangloté en ajoutant « enfin si c’est ton choix, je l’accepterai hein ! ». Il va pas être déçu !

– Tu m’aimes à quel point ?

– Les Malefoy n’aiment pas Rose.

– Oui, à d’autres Scorpius… Tu boudes trois jours quand je ne dors pas avec toi !

– T’es confortable, Weasley ! Ton ventre me sert d’oreiller. Tes seins aussi…

– Je devrais te faire signer un bail et payer un loyer pour te servir de mon corps comme d’un matelas ! En plus t’es lourd !

– Je ne suis pas lourd.

– Si, t’es super lourd !

– C’est que du muscle ! se défend-t-il.

Je ricane. Scorpius est très soucieux de son apparence et j’adore jouer avec ce trait de caractère.

– Ils m’écrasent tes muscles !

– Bon et bien je ne le ferai plus, sourit-il gentiment et sincèrement.

– NON !

J’aime bien quand il se blottit contre moi… Je suis à deux doigts de pleurer. L’alcool me rend assez lunatique et sensible. Scorpius est gentil. Bon, il est un peu bougon et sarcastique, mais il est aussi très gentil. Je l’ai vu donner à manger aux chats errants du quartier un jour. Je sais qu’il le fait régulièrement en fait… Il les laisse même lui grimper dessus et il leur fait des papouilles. Il est vraiment adorable… J’essaie de me calmer. En plus, il est discret ce tatouage… Si ça se trouve, il ne le remarquera même pas.

– Rose… Qu’est-ce que tu as ?

– Rien ! je couine.

– Rose 

Quand il insiste comme ça je suis incapable de résister.

– J’ai peut-être fait un tatouage dans la nuit…

J’ai pas de volonté.

– QUOI ?

– Ouais, je sais, c’est dur à croire. Moi, Rose Weasley, toute gentille, toute calme, toute mignonne, qui vrille complètement et devient une bad girl méchante et intrépide, tatouée de surcroît…

– Rose… T’as pleuré deux heures quand j’ai écrasé un escargot par inadvertance la semaine dernière !

Les larmes me montent aux yeux.

– Arrête, ne sois pas cruel…., je fais douloureusement en me rappelant cet épisode. T’es un meurtrier, mais je t’accepte quand même.

– C’est pas un tatouage qui te rendra… Moins… Enfin… Moins « arc-en-ciel », « paillettes » et fille à plaid pilou-pilou !

– Ne commence pas à dénigrer le sacro-saint plaid pilou-pilou ! je menace.

– Là, tu vois, tu me ferais presque peur, rit-il. Et tu sais que j’aime tes plaids pilou-pilou…

Il s’approche. Comme un serpent. Un truc dangereux. Je cache mes cotes en rabaissant mon t-shirt à mesure qu’il s’avance vers moi, mais il arrête mon geste :

– Je peux le voir ?

– Oui, alors je te promets que je vais le faire disparaître ! C’est vraiment niais, même pour moi. Je ne sais même pas comment Iris a pu me laisser faire ça. Et ça fait un mal de chien en plus : mon crâne va exploser !

– Non Rose, ça c’est parce que t’as trop bu !

– Deux verres ! Seulement. Je te jure.

– Rose…

Il me connaît bien, ce vicelard. Je peux pas lui mentir.

– Bon peut-être que tu peux rajouter un zéro derrière le deux.

– T’exagères là.

– Oui bon, je ne me souviens pas. Peut-être huit.

– Qu’est-ce qui s’est passé ?

Scorpius trace le tatouage de ses doigts et comme à chaque fois qu’il me touche, je me sens devenir fiévreuse et toute… liquide. J’ai bu trop d’alcool la veille… Je me transforme en alcool. Elle est là, ma punition.

Il trace du bout des doigts la constellation du scorpion, qui a été tatouée hier sur mes cotes. Super. J’ai tout gagné. Le tatoueur a contourné les grains de beauté et les taches de rousseurs sur ma peau pour la dessiner. Il est petit et discret, ce tatouage. Il est simple. Les lignes noires sont fines et élégantes.Personne ne peut en comprendre la signification, à part moi. Et Scorpius évidemment. Ses yeux sont brillants et son souffle est court.

– Tu détestes, hein ? je m’inquiète.

– Euh….

Scorpius reste immobile. Ses joues prennent une belle couleur rouge.

– Merlin, je t’ai cassé. Je savais que t’étais un grand fragile, mais je pensais pas que je serais responsable de la surchauffe de ton cerveau… J’ai cassé mon petit-ami !

– Tu es toujours responsable de la surchauffe de mon cerveau, Rose…, se reprend-t-il en levant les yeux au ciel. Mais là… Tu t’es fait tatouer la constellation du scorpion sous le sein droit…

– Alors non, ce sont les cotes ! je rectifie.

– C’est pareil Rose…

– J’étais bourrée ! je m’écrie. Je vais enlever ça.

Je m’apprête à sortir de la salle de bain, pour effacer ce truc, mais Scorpius m’arrête.

– Tu le détestes vraiment ce tatouage ? bégaie-t-il.

Scorpius ne bégaie jamais.

– Bah …

Je soulève mon tee-shirt encore une fois et regarde le tatouage.

– Non j’aime bien…, j’avoue à voix basse. Je sais que t’aimes pas les trucs niais et que se faire tatouer un truc en rapport avec la personne dont on est amoureuse c’est le summum du niais, voir même l’accomplissement même de la niaiserie, mais…

– Je l’aime bien moi aussi, sourit doucement Scorpius.

Un peu qu’il l’aime. Il a lancé un sortilège de cicatrisation et enlevé le cellophane. Et là, en ce moment il suit les lignes noires du tatouage avec ses mains, ses lèvres, sa langue et je suis plus brûlante que je ne l’ai jamais été.

Conclusion : buvez. Mais pas trop. Et évitez de perdre vos lunettes et votre âme. C’est assez utiles ces trucs-ci.

Vous devez s'identifier (s'enregistrer) pour laisser une review.