Je profite de ton idée de « Trois Noël de Théodore » pour essayer…trois OS, qui, j’espère (enfin, je n’en doute pas trop) te plairont !
Je pensais les faire tous d’un coup mais le second prend un tournure inattendue, du coup, je t’offre le 1er maintenant ;)
Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d’année Lyssa, de la joie et des bons moments avec tes proches !
Je profite de ce texte pour vous inviter à lire que ce Lyssa a pu faire de Théodore ;)
Pour information, je lui emprunte Henry, qui est son elfe de maison non- canonique.
-Elle est moche d’abord ta poupée !
-Et toi, t’as une tête de poulpe !
-Drago chéri, laisse Miss Parkinson tranquille ! Où est Dobby, jamais là quand on a besoin de lui… »
Théodore s’éloigne du sapin et des plaintes de Narcissa Malefoy, qui, verre de vin blanc à la main, réprimande son fils sans réelle conviction. Le jeune garçon passe au milieu des divers invités. Ceux-ci discutent dans leurs plus élégantes robes de sorciers, un toast ou une flute à la main. Certains le saluent, reconnaissant en lui le fils d’Augustinus Nott puis retournent juste après à leur occupation première.
C’est donc sans encombre qu’il quitte la salle de réception et arrive dans le salon. La pièce est vide et prête à recevoir les convives de son père. La salle à manger, plus illuminée que n’importe quel jour de l’année, brille de mille feux. L’heure de sonner le repas approche et d’ici peu les invités d’Augustinus Nott franchiront les portes pour festoyer comme il se doit.
Chaque année son père organise une prestigieuse soirée, conviant les plus sélectifs du clan des vingt-huit. Théodore n’aime ses soirées que parce qu’elles animent sa maison, et que, le temps d’un soir, son père ne peut feindre de l’ignorer. Mais il ne sait jamais quoi dire aux autres enfants, alors il laisse le plus souvent Drago Malefoy ou un autre jeune héritier de sang pur mener la conversation et leurs jeux. L’autre raison qui lui fait aimer cette soirée est bien plus primaire : la délicieuse bûche au chocolat dont seul Henry a le secret et ne sert qu’une ou deux fois l’an.
Avec précaution, Théodore s’approche de la desserte en argent. Avec envie, il regarde les nombreuses pâtisseries qui seront proposées plus tard. Il n’aurait qu’à tendre la main pour se servir et pourrait facilement se réfugier ailleurs pour déguster son butin. La scène se déroule presque dans son esprit quand une buchette individuelle vole vers lui et se pose délicatement dans sa main.
« Le petit maître ne devrait pas être là !
-Henry, tu m’as fait peur !
-Le petit maître sait qu’il n’a pas le droit de se servir avant le dîner !
-Tu vas me faire repérer ! Henry, mon chocolat ! »
Dépit, Théodore voit l’objet de sa convoitise s’élever de sa main et reprendre sa place.
« Le petit maître doit sortir d’ici ! »
Une porte claque et Théodore fonce sous la table la plus proche, priant Salazar qu’Henry ne le dénonce pas. Alors que le bas de robe de son père passe à sa hauteur et adresse quelques mots à Henry sur l’avancée des préparatifs. Pendant qu’il tremble à l’idée qu’Augustus Nott le surprenne, l’elfe familiale clôture la discussion avec son père et le bas de robe de celui-ci disparait de sa vue. Théodore reste encore quelques instants immobiles, guettant le moindre bruit. Henry revient à sa hauteur et chuchote.
« Henry ne voulait pas que le petit maître se fasse punir…mais le petit maître a fait de la belle magie alors il a le droit à une récompense. »
Souriant jusqu’aux oreilles, Henry lui rend son butin.
La suite se passe à Poudlard et je me suis un peu éloignée de mon idée première. Elle est en cours de réflexion- écriture. Bonne lecture et bon chocolat