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News

Nuit du vendredi 25 octobre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 148e édition des Nuits d'HPF, placée sous le signe de l’épouvante, se déroulera le Vendredi 25 octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 09/10/2024 12:52


Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Programme de juillet des Aspics


Bonsoir à toustes !

Un peu de lecture pour vous accompagner en cette période estivale... Vous avez jusqu'au 31 juillet pour, d'une part, voter pour le thème de la prochaine sélection ici et, d'autre part, lire les textes de la sélection "Romance" du deuxième trimestre 2024, et voter ici !

Les sélections sont l'occasion de moments d'échange, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur le forum ou directement en reviews auprès des auteurices !


De L'Equipe des Podiums le 11/07/2024 22:30


Assemblée Générale 2024


Bonjour à toustes,

L'assemblée générale annuelle de l'association Héros de Papier Froissé est présentement ouverte sur le forum et ce jusqu'à vendredi prochain, le 21 juin 2024, à 19h.

Venez lire, échanger et voter (pour les adhérents) pour l'avenir de l'association.

Bonne AG !
De Conseil d'Administration le 14/06/2024 19:04


Sélection Romance !


Bonsoir à toustes,

Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, sur notre page d'accueil s'affichent désormais des textes nous présentant des tranches de vie tout aussi romantiques ou romancées les uns que les autres ! Et oui, c'est la sélection Romance qui occupera le début de l'été, jusqu'au 31 juillet.

Nous vous encourageons vivement à (re)découvrir, lire et commenter cette sélection ! Avec une petite surprise pour les plus assidu.e.s d'entre vous...

Bien sûr, vous pouvez voter, ça se passe ici !


De Jury des Aspics le 12/06/2024 22:31


145e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 145e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 14 juin à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
À très bientôt !


 


De L'équipe des nuits le 12/06/2024 12:33


II - grey clouds, wolf story. (fr) par Winter

[202 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

Merci de continuer cette histoire, qui comme vous le savez j’aime d’amour.

Ceci est la partie 2 de la série black story. La partie 1 s’intitule black moon, black story.

Playlist de cette fic juste ici.

Bonne lecture,

winter 

Tout l’univers appartient à J.K. Rowling, certains dialogues sont empruntés aux livres de la saga Harry Potter.

 

Petit rappel également que cette fic est déconseillée au moins de seize ans. Ce n'est pas pour rien, elle traite beaucoup de sujets qui peuvent être délicats comme les pensées noires, la violence verbale, violence physique... Si ce sont des sujets qui vous touchent, attendez d'être prêt.e un peu plus tard, ou accompagnez-vous de ces personnes qui vous réchauffent le coeur. ♥︎

Avertissement : cette histoire traite de maltraitance infantile, de deuil, d'idées noires, de guerre.

Note de chapitre:

ϟ. Labrinth - Forever

Certains dialogues sont tirés du tome 1, Harry Potter à l'école des sorciers par J.K. Rowling.

J’inspire.

 

 

 

Expire.

 

 

 

C’est comme le psychomage Brook m’a appris. Je ne lui parle jamais et n’écoute pas grand-chose de ce qu’il dit, mais ce conseil, je l’applique parce que mon père me le disait aussi.

 

 

 

« — Quand je suis rouge, je fais quoi ?

 

— Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?

 

— Celle du savant.

 

— Inspire et expire calmement. Concentre toi sur ta respiration. Vraiment. Concentre-toi sur tes poumons qui se remplissent d’air, puis qui se vident. 

 

 

 

Comme toujours quand ils abordaient le loup en elle, il hésitait sur ses mots. 

 

 

 

— Prends de la distance avec les autres. Crée ta bulle pour te couper du reste et tu reprendras le contrôle.

 

— Et le poète ?

 

— Le poète te dira que tu as le pouvoir de redevenir calme. Ce pouvoir, tu l’as déjà en toi, pas besoin de respirer pour l’obtenir. »

 

 

 

Mon pouvoir de contrôle du loup est parti depuis longtemps. Alors je rejoins le camp du savant et j’inspire et expire. 

 

 

 

Aujourd’hui, j’ai 11 ans. Je sais que quelqu’un de Poudlard va venir pour m’emmener faire mes achats de fournitures scolaires, et surtout obtenir ma baguette. Je crois aussi que Harry sera là. 

 

 

 

D’où la panique.

 

 

 

Le dortoir est vide, tout le monde profite du moment film pour s’évader un peu dans leur tête de cet endroit affreux. Je m’en moque pas mal du film, je sais qu’on va venir me chercher et rester enfermée dans le noir aurait été impossible. Alors je suis allongée sur mon lit et fixe le plafond en respirant comme tout être humain. 

 

 

 

— Emilynn ? Te voilà enfin, on t’a cherchée dans la salle de cinéma, que fais-tu ici toute seule ?

 

 

 

Adele, l’une des employées de cet orphelinat n’est pas quelqu’un de foncièrement méchant. Elle est juste trop dans le système pour comprendre que cet endroit tue tout le monde à petit feu.

 

 

 

Je me redresse et la suis dans les couloirs blanc sale alors qu’elle me sermonne. Je continue mes exercices de respiration. Inspire, expire. Je m’accroche à ces deux mots pour ne pas perdre pied.

 

 

 

Puis je le vois et finalement, j’en oublie de respirer tant je suis perturbée. C’est bien lui, il est devant moi.

 

 

 

— Ah, Emilynn, te voilà. Monsieur Hagrid, c’est bien ça ?

 

— Oui, oui.

 

- Avant de quitter ce monde, tes parents t’ont inscrite dans un pensionnat. Il vient t’emmener pour faire des achats qui seront utiles à ton année scolaire. Tu y iras dès le 1er septembre, c’est bien ça ?

 

— Oui, absolument. 

 

 

 

Je quitte mon regard d’Harry pour me tourner vers le géant qui lui tient compagnie. Il est immense, et pourrait être effrayant si une profonde bienveillance ne se dégageait pas de son regard.

 

 

 

— Bien, vous la ramènerez ce soir, c’est bien ça ?

 

— Bien sûr, dit Hagrid en me faisant un clin d’oeil.

 

 

 

L’habitude de la directrice de ponctuer toutes ses phrases par un « c’est bien ça » l’amuse et je retiens un sourire.

 

 

 

- Bien. Emilynn, comporte toi comme une petite fille exemplaire et soit polie. Adele, donnez lui une parka, je vous prie. 

 

 

 

Rien ne nous appartient dans cet endroit, pas même les vêtements. Tout est collectif. Je suis Hagrid et Harry alors qu’Adele nous rejoint dans ce hall qui détonne beaucoup avec le reste de l’orphelinat. C’est la partie visible au public, ici, on a l’impression que c’est un endroit chaleureux, modeste et accueillant. Je le déteste. 

 

 

 

- Merci Mademoiselle Adele.

 

— Bonne journée, nous souhaite t-elle. 

 

 

 

Hagrid prend le devant de la marche et je remarque un regard intrigué d’Harry en ma direction.

 

 

 

— Bonjour Emy, je m’appelle Rubeus Hagrid, je suis le Gardien des Clés de Poudlard, tu sais ce qu’est Poudlard ?

 

 

 

Il semble inquiet de ma réponse.

 

 

 

— Oui.

 

— Ah, ouf, tu me rassures. Je te présente Harry, il entrera en première année comme toi en septembre.

 

 

 

Je m’autorise à me tourner vers Harry qui me sourit timidement. 

 

 

 

— Enchantée, moi, c’est Emy.

 

— Tu le savais déjà que tu étais une sorcière ?

 

 

 

J’hoche la tête en souriant. Oui, je l’ai toujours su.

 

 

 

— Pas toi ?

 

— Non, dit-il en secouant la tête. J’ai été élevé par des moldus.

 

— Oui, c’est pourquoi je vous emmène tous les deux au Chemin de Traverse. Tu y es déjà allée Emy ?

 

 

 

Oui, dans de vieux souvenirs. 

 

 

 

Une autre vie.

 

 

 

— Non.

 

— Bien, restez près de moi, il ne faudrait pas que je vous perde.

 

 

 

On descend vers une bouche de métro, puis nous prenons la ligne noire vers Morden. On nous jette des regards étonnés, en même temps Hagrid est tellement… atypique. Pendant le trajet, nous gardons le silence, je n’ose pas parler à Harry et celui-ci aussi visiblement. Plus d’une fois, je crois sentir son regard sur moi.

 

 

 

— Désolé, finit-il par dire tellement bas que je crois l’avoir inventé.

 

 

 

Le bruit du métro contre les rames fait un bruit d’enfer. 

 

 

 

- C'est malpoli de fixer les gens, ajoute t-il. Excuse-moi, je ne devrais pas le faire.

 

 

 

Ah non, je n’ai pas rêvé.

 

 

 

— Ce sont mes yeux ?

 

 

 

Il hoche la tête et son regard vert émeraude me transperce.

 

 

 

— Ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude.

 

 

 

Mes yeux sont vairons, comme les chiens-loups. Je vois des deux yeux, ils sont justes de couleurs différentes. Bleu et marron. 

 

 

 

— Comment tu connais… notre pensionnat si tu vis en orphelinat ?

 

 

 

Ah.

 

 

 

— Mes parents en étaient, ils sont morts lors de la guerre.

 

 

 

Je vois qu’il s’apprête à poser une autre question, mais je préfère couper court. 

 

 

 

— Je préfère ne pas en parler.

 

— D’accord, désolé, je comprends.

 

 

 

J’hésite à lui poser des questions sur sa vie à lui. Je ne sais pas comment il a grandi, et je ne veux pas être indiscrète. Tout le monde connaîtra déjà son nom, je peux peut-être éviter de l’embêter avec mes questions. 

 

 

 

Le métro s’arrête et Hagrid nous fait signe de sortir. L’arrivée à l’air frais fait du bien, le monde moldu est fascinant, j’aimerais pouvoir plus le découvrir. La mode moldue surtout me fascine. Mes vêtements uniformes que je porte paraissaient bien ternes à côté des leurs. Un jour, je m’habillerai comme je veux. 

 

 

 

Hagrid s’arrête devant le Chaudron Baveur. Je ne m’en rappelle que par bribes, mais c’est assez lointain. Ce devait être il y a deux ans, trois ans peut-être.

 

 

 

— C'est là. Le Chaudron Baveur. Un endroit célèbre. 

 

 

 

En entrant, une vague de vieux souvenirs refont surface. Je m’approche du coin à gauche où un panneau en liège recense des petites annonces.

 

 

 

Votre chat vous domine?

 

Découvrez la thèse de Brutus Crocus, théologiste en créatures.

 

 

 

Le roller volant, l’avenir du transport !

 

Jetez votre balai à la poubelle !

 

 

 

Je cherche parmi ces mots quelque chose de familier qui me rattacherait à mon passé. Il y a tellement de papiers mis les uns sur les autres, que j’écarte les plus récents qui volent autour de moi. Derrière, il y a les plus anciens, jaunis, qui ne prennent plus la peine de venir voir les curieux. S’ils tombent, le barman doit les jeter.

 

 

 

Soudain, je vois un visage connu.

 

 

 

Grands gagnants de boisson de bièraubeurre : James Potter et Sirius Black.

 

 

 

Le papier date d’août 1976. Les deux compères sourient à pleines dents et se tapent dans la main sur la photo. 

 

 

 

— Emy ? Tu viens ?

 

 

 

Je cours rejoindre Hagrid et Harry entourés d’une foule de curieux.

 

 

 

—Il s'en souvient ! s’écrit l’un deux avec un chapeau haut de forme. Vous avez entendu ? Il s'en souvient ! 

 

 

 

Le temps que je les rejoigne, ils conversent avec un sorcier au turban enroulé autour de la tête.

 

 

 

—La dé... défense contre les for... forces du Mal. Mais vous... vous... vous n'en avez pas be ... besoin, P... P... Potter. 

 

 

 

Je prends les devants, me dirigeant vers l’arrière boutique. Voila, le mur en briques est devant moi, tel que je m’en rappelais. Hagrid et Harry me rejoignent. 

 

 

 

— … même de ses élèves. Voyons, qu'est-ce que j'ai fait de mon parapluie ? Ah, le voilà.

 

 

 

Il ouvre le mur avec ledit parapluie. C’est étrange, je n’avais jamais entendu parler d’un parapluie avec de telles propriétés magiques. Il surprend mon regard et porte un doigt à ses lèvres. Je lui réponds d’un sourire, son secret sera bien gardé.

 

 

 

— Bienvenue sur le Chemin de Traverse, dit-il en direction de Harry qui est bouche bée devant le spectacle qui se déroule devant nous. 

 

— Tu n’étais jamais venu au Chemin de Travers ?

 

 

 

Il secoue la tête sans quitter des yeux le spectacle qui s’offre à nous.

 

 

 

- Non, avant qu’Hagrid vienne me voir, je ne savais pas que j’étais un sorcier.

 

 

 

Ok, c’est bizarre ça. 

 

 

 

— Toi, Harry Potter, tu ne savais pas que tu étais un sorcier ?

 

 

 

Mon ton le fait se tourner vers moi, je n’aurais peut-être pas dû parler, mais cela me surprend tellement, que la question m’a échappée.

 

 

 

— Tu sais qui je suis.

 

 

 

Heu… Oui.

 

 

 

— Évidemment, devine t-il.

 

— Désolée, ma question était indiscrète.

 

— Non, c’est pas grave, mon oncle et ma tante m’ont toujours dit que mes parents étaient mort dans un accident de voiture. 

 

 

 

C’est une blague ? Je me tourne vers Hagrid, et au regard qu’il fait, je comprends que non, Harry ne savait rien.

 

 

 

— Mais tu as bien dû avoir des événements que tu ne pouvais pas expliquer sans magie ?

 

— Oui, rigole-t-il. Une fois, j’ai fait disparaître une fenêtre et mon cousin est tombé dans un enclos à serpents.

 

 

 

Cette anecdote me fait sourire malgré tout. Hagrid nous dirige vers la rue commerçante. Alors que nous nous dirigeons vers Gringotts, j’observe Harry. Il est maigre, vraiment mal habillé comme tout ce qu’il avait était trop grand pour lui. 

 

 

 

Mais où a-t-il bien pu grandir pendant toutes ces années ?

 

 

 

Il regarde partout autour de lui avec des yeux émerveillés. Je le comprends, pour la première fois, on peut être sans voix. La boutique de balais volants me tire de mes pensées et attire mon attention. Voler me manque, mais il me semble qu’on n’a pas le droit d’avoir notre propre balai en première année. 

 

 

 

— Hagrid, est-ce que les premières années peuvent faire partie de l’équipe de Quidditch ?

 

— Ah non… me dit-il, désolé pour moi. Il faudra que tu attendes ta deuxième année.

 

 

 

Cette nouvelle me chagrine, attendre un an me paraît beaucoup trop long ! Je vais devoir trouver une solution, ce n’est pas possible. Hagrid me tapote l’épaule avec beaucoup de délicatesse avant de se tourner vers Harry. 

 

 

 

— Harry, viens par ici. Tu achèteras un chaudron, mais on va commencer par aller chercher ton argent.

 

 

 

Il revient vers nous alors que nous approchons de Gringotts. Je sors de sous ma blouse une petite clé en or accroché à une chaîne à côté de mon médaillon.

 

 

 

Harry semble encore une fois surpris, normal s’il n’a jamais vu de Gobelin, les moldus n’en côtoient pas, en tout cas, je n’en ai jamais vu à l’orphelinat. Hagrid s’approche d’un comptoir.

 

 

 

— Bonjour. On est venus prendre un peu d'argent dans le coffre de Mr Potter et Miss Lupin. 

 

— Vous avez les clés ?

 

 

 

Je lui donne la mienne ainsi que mon médaillon tandis que Hagrid vide ses poches. À l’air outré du Gobelin quand il voit les biscuits moisis, je manque de rigoler et détourne le regard. Harry semble tout aussi amusé que moi et nous manquons de partir en fou rire quand nos regards se croisent. 

 

 

 

— La voilà. J’ai aussi une lettre du professeur Dumbledore. C'est au sujet de Vous-Savez-Quoi, dans le coffre numéro 713. 

 

— Très bien. Gripsec !

 

 

 

C’est quoi cette histoire de coffre 713 ?

 

 

 

—Qu'est-ce que c'est, le Vous-Savez-Quoi dans le coffre numéro 713 ?

 

 

 

Ah parfait, Harry se pose la même question que moi.

 

 

 

—Ça, je ne peux pas vous le dire. Très secret. Une affaire qui concerne Poudlard. Dumbledore m'a confié une mission, mais je n'ai pas le droit d'en parler. 

 

 

 

Flûte, on échange un nouveau regard avec Harry. La réponse d’Hagrid nous intrigue encore plus. Nous rejoignons les wagons et nous installons avec difficulté en nous tassant à l’intérieur. Quand il commence à prendre de la vitesse, je sens mes lèvres s’étirer en un sourire. J’adore, c’est presque comme voler, mais en plus chaotique. C’est vraiment une chouette journée, j’ai tellement hâte d’aller à Poudlard.

 

 

 

Nous nous arrêtons en premier au coffre d’Harry, puis nous reprenons notre course. Cette fois-ci, l’air verdâtre d’Hagrid m’inquiète un peu. Nous allons plus profond encore pour aller à la chambre forte numéro 713. La sécurité est étrange, il n’y a pas de serrure. 

 

 

 

J’observe de loin Gripsec l’ouvrir. Je suis aussi stupéfaite qu’Harry. Mon père ne m’avait pas raconté autant en détail la sécurité de la banque. Je sais qu’il y a des dragons, mais des coffres alias des tombes, non.

 

 

 

- Si le voyage est trop compliqué pour vous, attendez là pendant que je vais au coffre de Miss Lupin, nous vous récupérerons en chemin.

 

— Ah oui, je veux bien, merci, répond Hagrid qui inspire un grand coup.

 

— Si vous voulez bien me suivre, nous dit Gripsec.

 

 

 

Harry et moi le suivons, puis le wagon reprend sa course. Le chemin n’est pas long. Quand il s’arrête, je suis presque déçue de ne pas voir de dragon. Au lieu de ça, un cours d’eau se dirige jusqu’à un coffre qui a l’air bien ancien. Gripsec saute dedans à pieds joints et continue de marcher comme si l’eau ne le mouillait pas. Je le suis en faisant de même, effectivement, c’est comme si je marchais sur n’importe quel sol.

 

 

 

— Ce n’est pas de la vraie eau ? demande Harry.

 

— Non, un voleur qui passerait par ici serait englouti s’il tentait de marcher dessus, répond Gripsec.

 

— Comment l’eau sait si on est un voleur ? 

 

 

 

Le gobelin se tourne vers moi et esquisse un premier sourire depuis que nous l’avons rencontré.

 

 

 

— Tout est dans l’intention Miss Lupin.

 

 

 

Je dois me contenter de cette réponse énigmatique, puis il montre mon médaillon à la porte avant de le faire tomber dans un interstice, puis il insère la clé et le coffre s’ouvre. L’or qui est en face de nous me gêne. Je n’ai rien fait pour avoir ces privilèges. Il y a de tout dans ce coffre, des objets étranges venus de partout dans le monde, et surtout beaucoup de pièces. Je n’y fais pas attention, voulant aller le plus rapidement pour remplir une bourse. Cependant, quand je me retourne, je vois bien que Harry a tout vu. J’évite son regard, encore plus gênée, et m’empresse de rejoindre le wagon. 

 

 

 

La route reprend, on récupère Hagrid qui a repris des couleurs, qu’il perd vite à nouveau quand nous redémarrons. En sortant de Gringotts, le beau soleil nous fait cligner des yeux tant nous étions habitués à l’obscurité. Hagrid nous dirige vers un magasin.

 

 

 

« Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers »

 

 

 

J’entre sans attendre et une femme rondelette m’invite à aller à l’étage réservé aux dames.

 

 

 

— Hagrid nous rejoindra, me prévient Harry qui entre à son tour. Il passe au Chaudron Baveur.

 

— Ok, je dois aller à l’étage, on s’attend à l’entrée ?

 

— D’accord.

 

 

 

Une jeune femme prend rapidement mes mesures, j’aimerais choisir un tissu parmi tous ceux entreposés, mais malheureusement Poudlard exige un uniforme noir en toile de coton. Alors je regarde les rubans, les dentelles, quelque chose qui pourrait le rendre plus original, plus moi. J’essaie d’aller vite tout en profitant de ces prémices de liberté, je ne voudrais pas faire attendre Hagrid et Harry.

 

 

 

— J’aimerais prendre vingts centimètres de cette gaze de coton, ainsi que trente centimètres de cette dentelle.

 

 

 

En dix minutes l’affaire est réglée et je descends l’escalier joyeusement. Ma hâte d' aller à Poudlard ne fait que grandir. Mais je manque de louper une marche en croisant une tête blonde bien connue.

 

 

 

Drago.

 

 

 

Il me jette un coup d'œil, regarde Harry au loin, puis se tourne à nouveau vers moi. Je secoue la tête discrètement, priant pour qu’il comprenne. Le temps semble être infini avant qu’il détourne son regard.

 

 

 

— A bientôt, dit-il tout bas.

 

 

 

J’aimerai dire quelque chose, lui dire que je suis contente de le voir ou lui demander comment va Narcissa. Mais les mots restent bloqués dans ma gorge. J’ai peur. Peur d’affronter mon passé que j’ai tant de mal à oublier. Peur de ne pas réussir à gérer. Alors je ne dis rien, hoche un peu la tête - je ne sais même pas s’il le voit - et sors. 

 

 

 

— Tiens Emy, c’est pour toi.

 

 

 

Hagrid me tend une glace et me fait un clin d’oeil.

 

 

 

— C’est l’anniversaire de Harry, me dit-il comme s’il me prévenait.

 

— Joyeux anniversaire, dis-je à Harry en mimant une parfaite surprise. Merci Hagrid.

 

— Merci, répond Harry qui semble gêné par tant d’attention.

 

 

 

Cette glace, c’est aussi mon cadeau d’anniversaire. Je suis touchée et honnêtement, c’est la meilleure glace de tous les temps. 

 

 

 

— Ça va mieux Hagrid ?

 

— Parfait. Nous pouvons aller à la papeterie, c’est important d’avoir du bon matériel pour commencer l’année.

 

 

 

On s’approche de la boutique et je laisse à Hagrid ma monnaie pour qu’il achète le nécessaire, je n’ai pas fini ma glace et le regard noir du vendeur me dissuade d’entrer avec. 

 

 

 

En attendant, je scrute le visage des passants à la recherche d’un visage connu. Mon père peut-être, même si cette idée est utopique, jamais le Ministère ne le laisserait venir ici en sachant que moi, j’y serai. Je sais qu’il est en Angleterre, à Londres même. Le reste, je ne sais pas. J’ai un vague souvenir de l’appartement où on habitait, mais je ne suis pas sûre de pouvoir le retrouver.

 

 

 

— … ce qu’est le quidditch !

 

 

 

La grosse voix de Hagrid me tire de ma réflexion.

 

 

 

— Je sais que j'ai l'air idiot, répond Harry.

 

— Le quidditch est le meilleur sport de tous les temps ! lui dis-je avec un grand sourire. Ne t’inquiète pas, évidement que tu ne sais pas ça si tu as été élevé par des moldus.

 

 

 

Il semble pensif un instant puis finit par nous raconter une étrange histoire qui s’est produite chez Madame Guipure. Drago a été odieux, je croirais entendre son père. Hagrid le rassure puis lui explique ce qu’est le quidditch, puis les maisons. Je préfère rester silencieuse, et continue d’observer la foule.

 

 

 

— Toutes les maisons sont bien, je murmure. C’est ce que toi tu es qui change tout.

 

 

 

Ses yeux verts me regardent un instant. Puis Hagrid reprend.

 

 

 

— Oui, absolument, tiens voilà Fleury et Bott, il vous faut des manuels scolaires.

 

 

 

La boutique est pleine de monde et de jeunes qui doivent être à Poudlard. Heureusement, les livres de première année sont regroupés, ce qui facilite la recherche, je tends un exemplaire de Vie et habitat des animaux fantastiques à Harry qui est posé devant un livre de sorts et contre-sorts.

 

 

 

— J'aimerais bien jeter un sort à Dudley, dit Harry.

 

— Dudley ?

 

— Mon cousin.

 

 

 

À son ton, je devine qu’ils ne s’apprécient pas beaucoup, je m’esclaffe, ce qui le fait sourire. Oui, ce serait drôle.

 

 

 

— Il doit bien y avoir un livre qui explique comment faire…

 

— Ce ne serait pas une mauvaise idée, répond Hagrid, mais il vaut mieux éviter d'utiliser la magie dans le monde des Moldus, sauf dans des cas exceptionnels. De toute façon, tu n'en sais pas encore assez pour jeter des sorts. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre avant d'en arriver là. 

 

 

 

Puis nous faisons nos achats pour les cours de potion. Tout me fascine, j’ai envie de rester ici pour toute la fin de l’été afin de tout voir, tout comprendre. Dès que je rentre à l’orphelinat, je lirai mes manuels, ça me permettra de supporter la fin de l’été plus facilement. Mais une chose plus que tout le reste m’intéresse : ma baguette.

 

 

 

— Il faut aussi que je t'offre un cadeau pour ton anniversaire, ajoute Hagrid en se tournant vers Harry. 

 

 

 

Il me jette un coup d'œil inquiet, et je le rassure d’un sourire. Cette journée était déjà un cadeau.

 

 

 

— Vous n'êtes pas obligé, répond Harry en rougissant. 

 

 

 

Finalement Hagrid nous fait entrer dans une boutique qui vend des hiboux, ils sont magnifiques et pendant qu’Harry choisit la sienne, j’admire ces si beaux rapaces. Mon père n’en avait pas, ni même ma grand-mère. Mais j’ai toujours eu l’habitude d’en voir venir distribuer le courrier. L’un d’eux hulule doucement. La chouette que choisit Harry est magnifique, il a fait un très bon choix. 

 

 

 

— Me… Merci… 

 

 

 

L’émotion de Harry est touchante, j’en profite pour lui tendre un livre : Sorts et contre-sorts (ensorcelez vos amis et stupéfiez vos ennemis avec les sortilèges de l'âne chauve, Jambencoton, Langue de plomb et bien d'autres encore) par le professeur Vindictus Viridian. Cette fois-ci encore, il rougit. Je suis fière de moi, Hagrid l’a distrait pendant que je l’achetais à la librairie. 

 

 

 

— Merci… Je ne sais même pas quand est ton anniversaire.

 

 

 

Flûte.

 

 

 

— Je n’aime pas le fêter, je lui réponds en haussant les épaules. Et puis, c’est avant tout le plaisir de faire plaisir à quelqu’un.

 

— Absolument, approuve Hagrid. J'imagine que tu n'as jamais eu beaucoup de cadeaux, chez les Dursley. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à aller chez Ollivander, la meilleure boutique de baguettes magiques. 

 

 

 

Alors qu’on marche vers la boutique qui honnêtement ne paye pas de mine depuis l’extérieur, Hagrid me retient un peu et laisse Harry partir devant. 

 

 

 

— Tiens Miss, tu ne pensais pas que je t’avais oubliée.

 

 

 

Il glisse un paquet dans la poche de ma veste.

 

 

 

— Pour plus tard, ajoute-il avec un sourire.

 

— Merci… Il ne fallait pas.

 

— Allez, va choisir ta baguette, me répond-il avec un ton un peu bourru.

 

 

 

Nous nous sourions avant d’entrer à Ollivander qui nous salue d’une voix douce. J’assiste à l’échange entre Harry et lui en silence, à côté de Hagrid. Quand il évoque James et Lily, j’ai un peu peur. Je veux juste une baguette, ne pas revenir dans le passé.

 

 

 

— Je vais attendre dehors, dis-je à Hagrid avant de sortir un instant.

 

 

 

L’air extérieur me fait du bien, mais je sens que les émotions m’assaillent. Ma poitrine me comprime, je sais que je dois reprendre le contrôle. 

 

 

 

Inspire…

 

 

 

Expire…

 

 

 

Je lève les yeux au ciel, apercevant un bout de bleu et de nuages, je ne sais pas combien de temps, je reste comme ça à regarder le ciel. Je dois paraître pour une vraie demeurée, mais je m’en moque, le monde s’oublie à moi, j’observe les nuages disparaître derrière les immeubles, je suis hypnotisée.

 

 

 

Seul existe ces nuages dans le ciel.

 

 

 

— Emy ?

 

 

 

Hagrid me tire de ma rêverie, son air doux témoigne son inquiétude.

 

 

 

— Tout va bien ?

 

— Un peu beaucoup en une journée, répondis-je en tentant de sourire pour le rassurer.

 

— Ne t’inquiète pas. Tout ira bien. 

 

 

 

Sa gentillesse me fait chaud au coeur, j’ai envie de le croire, que tout ira effectivement bien. Je me tourne à nouveau dans la boutique, Harry est en train de régler, c’est maintenant à moi. 

 

 

 

— Merci Hagrid.

 

 

 

Je pousse à nouveau la petite porte et rejoins le comptoir.

 

 

 

— Miss Lupin… Oui, je me rappelle de vos parents. Votre mère était fidèle, elle a racheté sa deuxième baguette chez moi, la guerre…

 

 

 

Il ne finit pas sa phrase et part en marmonnant.

 

 

 

— De quelle main, tenez-vous votre baguette ?

 

— De la droite.

 

 

 

Son mètre me mesure, mais il n’attend pas les résultats qu’il apporte déjà une boîte.

 

 

 

— Une personnalité comme la vôtre, avec des parents et une histoire si particulière… Essayez celle-ci.

 

 

 

J’approche ma main, mais à peine, j’effleure la baguette que celle-ci tremble.

 

 

 

— Mmmh, non, je m’en doutais. Celle-ci par contre, bois de poirier avec un noyau en plumes de phénix 30,02 cm flexible. 

 

 

 

Comment décrire le sentiment que je ressens quand je la prends en main ?

 

 

 

Harmonie.

 

 

 

— Une baguette pour les personnes sages et respectées. Votre temps viendra.

 

 

 

Je ne sais quoi répondre et hoche simplement de la tête avec un sourire. Je paye la baguette et suis Harry et Hagrid dehors. La journée touche à sa fin, je suis épuisée, heureuse, et triste à la fois, j’aurais voulu que la rentrée soit demain. 

 

 

 

Encore un mois…

 

 

 

Sur le chemin, je bavarde un peu avec Hagrid, il m’explique un peu son travail, la forêt interdite, son chien… Harry marche silencieusement à côté de nous. Il semble fatigué ou soucieux. Nous finissons tout de même par arriver en face de l’orphelinat. Quand je lève les yeux en face des pierres grises et des fenêtres hautes, j’ai comme une boule dans le creux de la gorge.

 

 

 

— Bonne fin de vacances Emy, porte toi bien et nous nous revoyons à Poudlard.

 

 

 

Hagrid me sourit et me fait une tape maladroite sur l’épaule.

 

 

 

— Merci.

 

— J’ai hâte qu’on se revoit à Poudlard, me dit Harry. 

 

 

 

Ça me touche et me surprend un peu. Et je suis contente. Tout ça à la fois fait un joyeux mélange dans mon coeur. Je tente de garder ce sentiment pour retourner à l’orphelinat portée par cette énergie.

 

 

 

— Oui, moi aussi, à bientôt.

 

 

 

Madame Fermin est déjà sur le perron à m’attendre, je m’empresse de la rejoindre, ma grosse malle à la main.

 

 

 

— Nous mettrons ça au pied de votre lit. Laissez ça là, Mr Bruce s’occupera de vous montez ça. Et enlevez votre parka. Les autres vous attendent dans le réfectoire.

 

 

 

Je ne dis rien et obtempère, retirant discrètement le paquet d’Hagrid pour le glisser dans la malle. Madame Fermin a déjà tourné les talons. Je la suis et malgré moi, mon optimisme part en fumée alors que je rejoins le réfectoire. 

 

 

 

Toutes les cuisines et réfectoires ont cette odeur ? Une odeur de produit ménager écoeurante qui me dégoûte toujours, mélangée avec de la nourriture qu’on devine bien industrielle. Je déteste ça. Je la trouve violente, elle entre dans mes narines et me dégoûte que je suis obligée d’ouvrir la bouche pour tenter de respirer par petits à-coups, mais honnêtement, ça ne change pas grand-chose. C’est comme une claque dans la figure qui te rappelle qu’ici n’est pas chez toi, et que cela ne le sera jamais. 

 

 

 

Je m’assois à la place qui m’est attribuée et qui n’a pas changé depuis les 6 mois que j’ai passés ici. À côté de moi, il y a deux sœurs qui chuchotent toujours entre elles, ça me va, je ne veux parler à personne. Le repas est mauvais, fade, mais je le mange sans histoires, je veux partir d’ici au plus vite. Sinon Madame Firmin t’oblige à rester jusqu’à ce que ton assiette soit vide. Tu tentes une fois, pas deux.

 

 

 

Après le repas, nous avons du temps libre avant de nous coucher à neuf heures. Je monte directement au dortoir et longe les rangées de lits jusqu’à trouver le mien et ma précieuse malle. Nous avons toutes des malles au pied du lit, jusque là, j’avais la même que tout le monde, avec trois fois rien dedans, juste des vêtements de rechange. Ma seule possession personnelle est mon collier.

 

 

 

J’ouvre ma malle et trouve le précieux paquet. Déjà, quelques filles viennent pour se préparer au coucher. Je décide donc de partir vers une salle vide. La salle de cinéma fera l’affaire, je me moque pas mal de me faire disputer, je n’ai rien à perdre. 

 

 

 

Tête baissée, à frôler les murs, je me dépêche de rejoindre la salle et referme la porte derrière moi. Allumer la lumière serait trop voyant alors je m’assois sur une table contre la fenêtre qui donne sur la rue. La lumière d’un lampadaire me suffit.

 

 

 

Le paquet est en fait composé de deux. L’un interpelle mon attention : c’est une lettre. Je n’ose y croire et toutes sortes d’idées traversent mon esprit. Qui aurait pu m’écrire à part…

 

 

 

Pour Emy.

 

 

 

Mon coeur bat la chamade. C’est lui. C’est mon père. Je laisse tomber le paquet sur mes genoux et décache la précieuse enveloppe.

 

 

 

Emy,

 

 

 

Je me réjouis à l’idée que tu puisses lire ces mots. Je te souhaite un joyeux anniversaire en espérant que la journée au Chemin de Traverse t’aie plue. La prochaine fois, n’hésite pas à t’arrêter au glacier, il fait de très bonnes glaces au chocolat !

 

 

 

J’espère que cette première rentrée ne te stresse pas trop, Hagrid m’a assuré qu’il m'informera sur ta scolarité, j’espère surtout que tu te feras des amis en qui avoir confiance.

 

 

 

Je pense fort à toi et chéris l’idée d’un jour pouvoir te revoir,

 

 

 

Ton papa qui t’aime.

 

 

 

PS : pour aller sur la voie 9 3/4, prend appui contre la barrière, tu découvriras un autre monde…

 

 

 

J’ai la gorge très nouée en lisant ces quelques mots. Il me manque tellement, c’était définitivement le meilleur cadeau que je puisse avoir. L’autre paquet est toujours sur mes genoux. Ce sont des chocogrenouilles, j’en mange une goulument et relis encore et encore ma lettre. 

 

 

 

Je sais qu’il a pris de gros risques pour me faire parvenir cette lettre. Je sais aussi qu’il n’évoque pas ses problèmes pour me préserver. Il me manque tellement et je ne pourrai jamais remercier suffisamment Hagrid pour son aide.

 

 

 

À un moment, j’entends des bruits de pas et des appels pour aller se coucher. Alors je me lève et cache le tout dans ma ceinture de jupe. Quand je m’allonge dans mon lit, j’ai ma lettre cachée sous mon oreiller et toujours un petit goût de chocolat dans la bouche.

 

 

 

C’est mon plus beau anniversaire.

 

 

 

 

 

*****

 

 

 

 

 

— Alors Emilynn, comment était-ce de revoir Harry ?

 

 

 

Elles mangent quoi les mouches ? C’est fou, on en voit toujours plein, elles se posent à peine et repartent. Pourtant sur ce bureau, à part des trucs comme des microbes ou bactéries, des choses vraiment microscopiques, il n’y a rien.

 

 

 

— Emilynn, veux-tu me partager ce que tu as ressenti pour cette journée de préparation à la rentrée ?

 

 

 

C’est comme les moustiques. Ils sont là en été, mais le reste de l’année, ils font quoi et mangent quoi ? Pour une fois, je suis contente de cet internat, ils ont mis de la citronnelle partout, je n’ai que quelques piqûres parce que je suis restée tard dans le jardin. J’ai trouvé une lampe poche, je lis mes manuels de cours, ils sont passionnants. 

 

 

 

— Sens-tu une pression sur toi concernant ton attribution de maison Emilynn ?

 

 

 

J’ai commencé par Histoire de la Magie. Je n’ai pas été déçue, j’ai appris plein de choses sur Poudlard, les fondateurs, mais aussi des choses plus génériques sur les lois de la Magie. Je dois être discrète pour lire mes manuels, alors je me planque derrière un buisson, ça sent un peu le pipi de chat, mais cela vaut la peine, on me laisse tranquille.

 

 

 

— Emilynn, tu m’écoutes ?

 

 

 

Non. 

 

 

 

Il souffle, il soupire. Je joue vraiment avec ses nerfs. Le Mage Brook est un psychomage. Mais sa manie de ponctuer chaque question avec mon prénom m’agace. Il n’écoute pas ce que je lui dis alors je me tais et je m’évade dans ma tête.

 

 

 

— Emilynn, tu n’es pas coopérative. Si tu veux que le Ministère revoie sa position, il faut que tu fasses des efforts.

 

— Je veux voir mon père.

 

— Tu sais que ce n’est pas possible. Mais explique-moi : pourquoi tu souhaites tellement lui parler ?

 

 

 

Je détourne mon regard et repars dans ma tête, récitant Histoire de la Magie : Poudlard a été fondé par quatre illustres sorciers en l’an…

Note de fin de chapitre :

Hey,

Je suis heureuse de vous partager ce premier chapitre de la partie 2 de cette histoire. 

Tout a toujours été à propos d’Emy, toujours. L’écrire enfin était une drôle de sensation, comme si elle n’était plus tout à fait à moi. Contrairement à Lyra que j’ai développé pour la fanfic, Emy, c’est elle qui m’a amenée à la fanfic. 

Finalement je pense qu’Emy sera toujours à moi, malgré tous mes efforts, vous ne la verrez pas comme moi je la vois et c’est normal. J’espère toutefois vous faire découvrir une parcelle d’elle que je trouve merveilleuse, ne me jugez pas, c’est évident que je ne suis pas objective.

 

Vous devez avoir beaucoup d’interrogations, déjà depuis le chapitre 100 de la partie 1 et c’est normal. Ici je ne réponds à rien, j’ajoute juste d’autres interrogations. Petit à petit toutefois, vous pourrez comprendre un peu plus au fil de votre lecture, notamment avec le prochain chapitre qui se déroule le 31 octobre 1981. Oui, le soir d’Halloween que nous connaissons tant. Je suis gentille, je vous le mets direct, bonne lecture !

Les questions aux doubles réponses, le poète ou le savant ? Le Pacte des Marchombres par Pierre Bottero vous dévoile toute cette poésie. Je vous invite à découvrir ou redécouvrir cette trilogie...

Merci à MissArty pour sa relecture ♡

winter

PS : on recommence une longue histoire, si vous voulez marquer une trace de votre passage en review, cela me ferait très plaisir. Merci pour votre fidélité ♥︎

rePS : oui, ma baguette est en bois de poirier et plume de phénix. Tout ce que dit Ollivander sur les propriétés de cette baguette sont tirées de Wizzarding World.

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