Le jour le plus effrayant de la vie de la petite Molly est le jour où leur maison brûle. Ce n’est pas tant à cause des flammes – bien moins terrifiantes que les cheveux que Fabian a décidé de laisser pousser. Ce n’est pas non plus les craquements du bois et la fumée épaisse. Molly s’apprête même à courir sauver les livres de Gideon.
Ce qui effraye le plus Molly, ce sont les larmes de sa mère sur les cendres, son corps courbé, comme brisé avec la maison.
Elle comprend alors que ce toit, que ce foyer, avait fait son identité.