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News

Nuit du 15 février 2025


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 152e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 15 février. Coups de cœur et coups de foudre seront mis à l’honneur durant cette nuit spéciale romance qui s’étendra de 17h à 2h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Équipe des Nuits le 22/01/2025 13:15


Nuitd du 17 janvier 2025


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 151e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 17 janvier. Vous tiendrez l’avenir au bout de votre plume tout au long de cette nuit spéciale astrologie de 20h à 1h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'Equipe des Nuits le 11/01/2025 10:30


Nuit de Noël de décembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 150e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 13 décembre. Il s’agira d’une édition spéciale ‘Noël autour du monde’, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'Équipe des Nuits le 01/12/2024 21:51


Recrutement - Grand Ménage Orange


Appel à candidatures - Renfort sur le Grand Ménage Orange

Comme le titre de ce message l'indique, les modératrices sont en recherche (un peu) désespérée de plusieurs volontaires pour nous prêter main forte sur le GMO (pour rappel : lecture et vérification des fics des adhérents qui ne sont pas passées par la modération manuelle sur la période 2020-2024).

Au stade actuel, nous avons vérifié environ 970 chapitres sur 4800, soit près de 21 % du total, pour un GMO lancé en mars 2024... En raison de nos contraintes personnelles, nos vies IRL, notre motivation souvent fluctuante et le fait que nous sommes peu nombreuses, nous voyons avec difficulté le bout du tunnel.



Nous aurions besoin donc de plusieurs volontaires (tout renfort est le bienvenu, donc on accueille toustes celleux qui le veulent bien !), pour la durée qui conviendra à chacun.e (si vous n'êtes disponibles que pour 1, 2 mois, aucun problème, et si vous êtes d'accord pour nous épauler plus longtemps, c'est parfait aussi !), à partir du 1er décembre.

 

Les candidatures sont ouvertes du 13 novembre au 30 novembre, et vous pouvez postuler ou demander de plus amples informations sur ce que serait votre mission en envoyant un MP sur le forum à l'une d'entre nous (Eanna, Violety ou PititeCitrouille).

Merci par avance à celleux qui se proposeront !

Les Modératrices d'HPFanfiction


De Equipe de Modération d'HPFanfiction le 13/11/2024 15:50


Nuit de novembre 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 149e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 30 novembre. Il s’agira d’une édition spéciale, dédiée à la gastronomie, qui durera de 17h à 3h du matin. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits et vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !


De L'équipe des Nuits le 03/11/2024 17:05


Les Podiums en automne !


Bonsoir à toustes !

Félicitations à Tiiki et Juliette54 qui remportent respectivement le coup de coeur des lecteurices avec "Le Jeu de la Bruine" et le coup des Podiums avec "Et cincta ferro Bella", pour la sélection "Poésie" !

Nous nous retrouvons dans un mois avec notre sélection de texte sur le thème qui a remporté le vote pour l'hiver 2024 : la résistance !

 


De Equipe des Podiums le 01/11/2024 23:10


La folie dans tous ses états par clairdo

[2 Reviews]
Imprimante
Table des matières

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Cela n’avait été qu’un frémissement. Une douleur semblable à celle d’un picotement pour certains. Pour elle, un frémissement qui aurait pu être plaisant sans la présence des Détraqueurs. Alors, c’était juste un frémissement. Les Détraqueurs ne suppriment pas les frémissements. Tout le monde avait dû le sentir. Elle savait que certains devaient prendre peur. La peur était autorisée à Azkaban. Elle n’avait pas peur. Elle était assise, les yeux écarquillés et ressentait le frémissement sans autoriser aucune émotion à remonter à la surface. Elle avait compris. La Marque revenait, son maître aussi. Alors un hurlement, ni de joie ni de terreur, un hurlement sans émotion sortit de sa bouche. Bellatrix était réveillée et elle le faisait savoir.


Le haut de sa robe déchirée lui permettait de mieux la voir. Chaque fois que son regard se posait dessus, l’excitation apparaissait. Elle était stoppée. Immédiatement. Ce n’est pas autorisé l’excitation. Son esprit vagabondait alors sur une autre idée. Elle aurait voulu se souvenir des moments auprès de son Maître. Interdit. Les souvenirs cherchaient à revenir. Impossible. La colère apparaissait alors. Autorisée. Bellatrix la laissait revenir. La vengeance aussi. Pas de joie, pas d’enthousiasme. De la colère et de la vengeance. Un rire sans joie de temps à autre. Elle entendait les prisonniers hurler leur peur à chaque fois. Elle aurait voulu pouvoir savourer. Interdit.
Échafauder des plans de vengeance. Autorisé. Les Détraqueurs ne s’approchaient pas d’elle. Alors elle se vengeait. Mais une vengeance sans plaisir. Elle faisait des listes. Qui faire souffrir ? Qui tuer rapidement ? Elle les visualisait. Elle voyait leur torture. Elle savait par qui elle commencerait. Fol’Oeil. L’Auror était responsable de son arrestation. La sienne, celle de Rodolphus et de Croupton. Lui était mort. Cela la laissait indifférente. Autorisé. Songer à Fol’Oeil la mettait dans une rage folle. Autorisé. Après s’être occupé de lui, elle chercherait Croupton. Lui aussi était responsable de son enfermement. Elle le tuerait lentement, elle utiliserait sa baguette. Un homme comme lui ne supporterait pas qu’on se serve de sa propre baguette contre lui. Il était trop fier pour cela. Elle lui parlerait de son fils. Il le détestait. Ils se détestaient. Et Junior avait trahi. Elle ne l’aimait pas, elle n’aimait personne d’autre que son Maître mais elle avait respecté sa dévotion, presque semblable à la sienne. Sa mort l’avait laissé de marbre, c’était mieux pour elle, mais elle songeait maintenant que tuer son géniteur lui rendrait un bel hommage. Après les avoir assassinés, elle chercherait son cousin. Sirius Black s’était évadé. Même eux le savaient. Comment ? Elle aurait payé cher pour le savoir. Elle se rappelait très bien son arrestation, si longtemps auparavant. Le lendemain de la disparition de son Maître. Son dernier vrai fou rire. Un rire possédé tellement il lui avait semblé risible qu’on pense que Sirius Black était un Mangemort. Le lèche-botte de Dumbledore, l’acolyte de James Potter. Qui pourrait croire à cela ? Tout le monde. Alors elle avait ri comme jamais. Elle s’en rappelait. Un souvenir heureux. Un Détraqueur. Folle de désespoir. Folle de colère, à nouveau. Se concentrer sur la liste de ses victimes. Autorisé. Regarder la marque, légèrement grise, à peine visible. Laisser libre cours à sa colère en la contemplant. Hurler.


On la voyait maintenant distinctement. Tout le monde la voyait. Les frémissements étaient devenus des coups d’aiguille et parfois de poignard. Elle savait. Ils savaient. Les autres s’agitaient, elle les entendait. Certains s’excitaient. Interdit. D’autres hurlaient aussi. Autorisé. Personne ne venait jamais les voir. Même les Détraqueurs semblaient moins présents. Étrange. Elle continuait ses listes. Fol’Oeil, Croupton, Sirius. Elle rajoutait des personnes sans cesse. Dumbledore, les Londubat au complet, Scrimgeour, Andromeda. Des personnes sans identité aussi. Des Moldus. La chasse, elle aimait ça. Aimer. Interdit. Mais rien ne s’était passé. Étrange. Folle de joie ? Interdit. L’émotion était trop forte. Folle de désespoir. Le Détraqueur s’éloigne. Folle de colère. Autorisé. Combien de temps s’était écoulé depuis le frémissement ? Des jours ? Des semaines ? Des mois ? Elle était certaine qu’une année de plus n’avait pas eu lieu. L’angle de la lumière au sol n’avait pas changé à ce point. Il n’était presque plus visible, on devait être en hiver. C’était son seul point de repère temporel. Il faisait toujours froid, même en été. Alors elle regardait l’angle de la lumière dans le coin. Parfois elle l’oubliait. Cela la mettait en colère. Autorisé. Cela l’avait aussi plongé dans le désespoir. Autorisé. Aujourd’hui, elle n’oubliait plus. Elle était déterminée. Toléré.


La brûlure l’avait réveillée. Jour ? Nuit ? Elle n’en avait aucune idée. Folle de douleur, elle hurlait dans sa cellule. Inconsciente du fait qu’autour d’elle d’autres hurlaient aussi. Certains parce que leur marque brûlait autant que la sienne. D’autres terrorisés de les entendre hurler de douleur, de peur ou de joie. La douleur était là mais le bonheur surgissait. Interdit. Interdit mais présent. Folle de joie, folle de douleur, folle de joie. Pour la première fois depuis des années, elle réussissait à passer au-delà du désespoir des Détraqueurs. Elle avait senti leur présence au milieu de ses cris. Ils avaient reculé. Effrayés ? Impossible. Les Détraqueurs n’ont pas peur. Elle non plus. Mais ils ne réussissent pas à contrôler les déferlements d’émotions contradictoires qu’ils ressentent. Peur, colère, joie, appréhension, émotion, attente, désir, terreur. Ses hurlements s’intensifiaient. De vrais cris de joie qui accompagnent cette douleur insupportable. Elle savait que cela allait durer encore plusieurs minutes. Tous ceux qui ne l’ont pas rejoint ressentaient l’appel de plus en plus intensément. Elle n’aspirait qu’à y répondre. Interdit. Aucun prisonnier n’a la possibilité de transplaner. Folle de joie, folle de colère. Elle hurlait sa folie dans tous ses états. Son Maître était revenu. Elle le rejoindrait un jour, c’était devenu une certitude impossible à retirer de sa tête. Folle de joie. Terminé. Folle de colère. Autorisé. Emplie de certitude. Accepté.


Bellatrix s’impatientait. Elle était folle de colère en permanence. Sa vengeance n’en serait que plus terrifiante. Elle avait vu l’angle du soleil changer de position. Elle avait compris que l’hiver était arrivé. Pourquoi était-elle encore là ? Pourquoi son Maître n’était-il pas encore venu la chercher ? Elle était sa plus fidèle Mangemort. Il le savait. Il avait besoin d’elle. Elle le savait. Elle enrageait de ne pas savoir ce qu’il se passait dehors. Elle enrageait de ne pas pouvoir sortir. Comment son idiot de cousin avait-il réussi ? Elle hurlait. Toute la journée, toute la nuit. Elle hurlait. Folle de colère. Elle entendait à peine les autres prisonniers qui hurlaient de terreur. Seuls ses cris de colère déchiraient le silence de sa cellule. Ils se réverbéraient sur les murs et lui revenaient, augmentant encore sa colère. Elle devait sortir. Elle devait rejoindre son Maître. Elle cherchait des solutions, regardait sa Marque qui n’avait plus jamais brûlé aussi intensément que la fois où la douleur lui avait semblé insurmontable, elle n’avait désormais le droit qu’à des coups de couteau dans le meilleur des cas. Elle était mise à l’écart et elle détestait cela. Certains en profiteraient pour prendre sa place. Elle ne pouvait pas le tolérer. Ivre de colère, elle frappait les murs de pierre à s’en faire saigner les jointures, oubliant qu’elle n’avait pas de baguette pour se soigner. Folle de douleur, folle de colère. Autorisé.


La brûlure était de nouveau là. Insupportable, atroce mais présente. Tout recommençait. Les Mangemorts hurlaient. Bellatrix exultait. Elle savait. Elle avait compris. C’était ce soir, elle en était certaine. Bonheur, impatience. Autorisés de nouveau. La porte s’ouvrit. Sans même réfléchir, Bellatrix se précipita dans le couloir vide. Plusieurs cellules étaient ouvertes. Celles des Mangemorts. Rodolphus l’attendait, un sourire ironique sur les lèvres, les yeux flamboyant de colère. Sans un mot, Bellatrix se précipita dans le couloir. Les Détraqueurs s’étaient éloignés. La prison semblait vide. Elle dévala les escaliers, ses acolytes derrière elle. Au rythme de sa course effrénée, son esprit cherchait comment ils allaient pouvoir quitter l’île. Comment son maudit cousin avait-il réussi ? Elle s’arrêta net. Une porte était ouverte, personne ne s’y trouvait. Hésitante, elle jeta un regard. Des baguettes étaient posées. La sienne était devant elle. En évidence. Les autres l’avaient rejointe. Aucun n’osait entrer. D’un geste de la tête, elle ordonna à Dolohov d’entrer. Elle vit la haine dans son regard mais il n’osa pas protester. Un sourire sans joie s’étira sur ses lèvres. Après tout ce temps, elle était encore respectée. Y compris dehors ? Le désespoir remonta. Les Détraqueurs étaient trop présents. Elle surmonta la détresse. Pour la première fois depuis ce qui lui semblait une éternité, elle réussissait à se concentrer sur une autre émotion que la colère et le désespoir. Elle était concentrée. Concentrée et prête à tout. Dolohov entra dans la pièce. Rien ne se passa. Il prit sa baguette. Rien ne se passa. Bellatrix sut alors qu’elle pouvait rejoindre son maître. Hurlant, elle se précipita pour prendre sa baguette. Son rire la suivit dans les dernières marches qui permettait d’atteindre l’entrée. Elle voulut attaquer sa vengeance immédiatement, tuer des prisonniers au hasard. Elle n’était pas assez forte. Mais elle le redeviendrait rapidement. En passant enfin le seuil de cette prison haïe, elle se retourna une dernière fois. Un rire nerveux, suraigu et horrifiant pour toute personne à proximité lui échappa. Elle mit dans son rire tout le désespoir et la colère qu’elle avait vécus. Elle mit dans son rire toute la folie que lui inspiraient ces dernières années et toute celle que lui inspireraient les prochaines. Ressentir. Accepté. Exprimer. Toléré. Tuer. Autorisé.


Leur arrivée ne s’était pas faite dans la discrétion. Une assemblée de Mangemorts les attendait. Chacun à sa place comme avant. Il était là. Au centre. Son regard fixé sur eux. Sur elle surtout. Bellatrix sentit qu’elle reprenait sa place. Elle se prosterna sans attendre, imitant les autres. Intérieurement, elle rêvait de hurler, de frapper, de tuer ceux qui avaient tranquillement attendu sans se battre pour son Maître. Elle ne pouvait pas. Elle sentit qu’il s’approchait d’elle. Elle ne leva pas les yeux, il ne lui demanda pas de le faire mais il se pencha quelques secondes vers elle pour lui murmurer un seul mot : « Bientôt ».

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