Prologue
Hermione Granger, 23 ans, Auror avocate fraîchement diplômée n’en croyait pas ses yeux. Là, écrit à l’encre noire sur le parchemin qu’elle tenait fébrilement, s’étalait l’autorisation du ministère qu’elle attendait depuis maintenant deux mois. Enfin elle allait pouvoir se rendre utile sur le terrain tout en se perfectionnant en psychologie. L’ordre était très clair :
Miss Hermione Jane Granger,
veuillez vous rendre à la prison d’Azkaban ce jeudi 15 septembre où votre mission vous sera clairement expliquée. Nous attendons de votre part un grand sang-froid et une confirmation de vos aptitudes à recueillir les aveux d’un condamné au baiser du Détraqueur , à lui assurer une bonne défense et à étudier son cas psychologique particulièrement troublant.
Avec tous nos encouragements.
Circée Gusty, Auror, juge au département de la justice, et Aristide Bombastus, directeur du bureau de psychologie sorcière.
Mais la joie soudaine qu’avait éprouvée la jeune fille commençait à disparaître peu à peu. Hermione Granger, comme tout jeune inexpérimenté se lançant dans le presque inconnu, eut un doute. ‘Et si je ne sais pas m’y prendre avec le prisonnier ? Si il s’enferme dans le silence ? Je n’aurais sans doute aucune autre chance, si je me montre incompétente, ils m’enverront trier et classer les archives dans un tout petit bureau sans fenêtre au ministère’, pensa-t-elle.
« Non ! Je vais leur montrer de quoi je suis capable. Si il est innocent je le défendrai jusqu’au bout ! » Lança-t-elle d’une voix forte qui résonna dans le vide de son petit salon.
Elle avait obtenu ce studio grâce au père de Ronald Weasley, son meilleur ami. Arthur s’était débrouillé pour lui trouver un logement bon marché près du ministère de la Magie. Ce n’était pas le grand luxe, mais c’était suffisant pour une jeune étudiante seule. Il y avait un salon, une petite cuisine encastrée au fond qui donnait directement sur une grande baie vitrée. Sa chambre était l’unique autre vraie pièce. Le lit double qu’Hermione avait apporté ne laissait de place qu’à une petite commode, une table de chevet minuscule et un petit espace pour aller de la porte donnant sur le salon à la salle de bain située à côté. Le bureau d’Hermione était dans la pièce principale en face d’une petite table ronde qui ne comportait que deux chaises en bois et paille simples.
Hermione se sentait bien dans ce studio, petit mais confortable. C’était son premier logement rien qu’à elle. Elle s’y était installée l’année précédente lorsqu’elle avait obtenu un poste d’Auror-apprentie au service des juges et avocats des affaires magiques du département de la justice.
Au début elle avait plus eu un rôle d’assistante, mais ses capacités avaient vite attirées l’attention de ses supérieurs et elle avait reçue une formation complète sous la direction de nul autre que Maugrey Fol œil qui avait repris du service. En effet, la bataille finale dont Harry Potter, son deuxième meilleur ami, était sorti vainqueur, avait permis au monde des sorciers de retrouver une paix récemment anéantie par Lord Voldemort. Enfin, ils pouvaient vivre sans crainte du lendemain.
Bien sur, tout les mangemorts n’étaient pas enfermés à Azkaban. Certains se cachaient et il avait fallu créer une section spéciale chez les Aurors chargée de débusquer et d’arrêter les mangemorts restants, si possible en bon état. Ils avaient droit à un procès au Magenmagot, et l’usage du Véritasserum avait été finalement autorisé dans les enquêtes et lors des jugements mais uniquement sous accord de l’accusé.
La peine de mort par baiser du Détraqueur était souvent demandée et accordée, les crimes commis par certains mangemorts dépassants l’inimaginable.
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« Es-tu sure que c’est ce que tu veux Mione ? », demanda Ginny Weasley assise sur une des deux chaises en bois devant une tasse de thé fumante.
Hermione lui avait tout de suite écrit pour lui raconter la bonne nouvelle et celle-ci avait transplané chez elle à la minute même où elle finissait de lire le parchemin.
« Bien sur que c’est ce que je veux. Enfin, Gin, tu sais très bien que j’attends ça depuis longtemps ! » Ses joues étaient rouges d’excitation et ses yeux pétillaient de bonheur.
« Mais, reprit Ginny, c’est un condamné à mort et qui plus est un mangemort, tu es sûre que tu arriveras à l’affronter ? Je veux dire, il a sûrement commis un crime atroce pour être condamné au baiser du Détraqueur, tu ne crois pas ? » Elle semblait anxieuse et fixait son amie dans l’attente d’une réponse qu’elle espérait du genre ‘Tu as raison Gin, je vais refuser cette mission’. Mais la simple expression d’Hermione lui fit comprendre qu’elle perdait son temps à essayer de la dissuader de s’embarquer dans cette folie.
« Gin, je n’ai pas vraiment le choix tu sais, je ne peux pas refuser, c’est ma seule et unique chance de faire mes preuves. Ce que je sais, c’est que ce prisonnier a déjà été condamné mais qu’on me demande de le défendre à nouveau. Il faut lui donner une chance de s’expliquer, imagine qu’il soit innocent, je ne me le pardonnerait jamais si j’échouais. » Elle semblait si sure d’elle à présent. Hermione Granger venait de prendre sa décision, elle irait à Azkaban dans deux jours et ferait consciencieusement son métier.
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Alors, qu'en pensez vous? Une tite review svp pour me le dire. Je sais que c court, ms c un prologue. Je vais poster le premier chapitre rapidemment. Bisous à tous mes lecteurs, bye.
Pinkly
Note de chapitre:
Et voilà une toute nouvelle histoire issue de mon cerveau fécond (hum...l'important c'est de le penser). Fic inspirée d'un film magnifique et très triste qui a susciter énormément d'interrogations de ma part sur le peine de mort en plus de celles que j'avais déjà. Ce film de Tim Robbins: "La dernière marche" (où Susan Sarandon et Sean Penn excèlent) est très éprouvant (j'ai pleuré les 3 fois que je l'ai vu tellement il est bouleversant). Je vais essayer de faire passer mon point de vue (très confus) sur ce sujet à travers cette fic. Je vais tenter d'esprimer tt ce que j'ai ressentie lorsque je l'ai visionné pour la première fois à savoir de la haine, de la révolte, du dégout pour ces monstres condamnés à la chaise où à la piqure, mais aussi de la compassion, de la pitié et de la tristesse parcque bcp regrettent ce qu'ils ont fait et parce que ce sont des paumés. Bref, sujet très épineux et très contreversé que je vais tenter d'introduire à travers les personnages de JKR. Bonne lecture.
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