Histoire complètement loufoque qui m'est venue en écoutant "Ain't no other man"...En espérant que ça vous plaira !
- Merci, dit-elle à l’adresse du chauffeur.
Elle entra dans le bar. Une fumée épaisse s’ échappa dehors quand elle entra. Des exclamations joyeuses témoignaient de l’ambiance du bar. Les serveuses passaient entre les tables pour donner les boissons, tout le monde riait et s’amusait. Elle alla directement au bar.
La barman se retourna.
- Hermione ! Tu as une demi-heure d’avance.
- Salut Sandy.
- Va te préparer, c’est un conseil.
- Mmm…
- Tu veux quelque chose à boire avant ?
- Non, non, ça va.
Hermione se dirigea vers l’entrée des artistes. Un homme attendait, un chapeau de feutre mou légèrement rabattu sur ses yeux. Il attrapa la jeune femme par la taille et la fit tourner avant de déposer un baiser sonore sur sa joue.
- Holà bella !
Un grand sourire apparu sur le visage de la jeune femme.
- Ron ! Ca me fait plaisir de te voir !
- Moi aussi. Ma sœur t’attend dans ta loge.
- Mmm…La reine des journalistes veut un article ?
Il éclata de rire.
- Je ne sais pas. Tu nous rejoins dans la salle après ? J’ai un ami qui revient d’Angleterre.
- Ah oui ! Tu m’en as parlé. Ne me donne pas le trac quand je serais sur scène, c’est un conseil !
- Promis. A tout à l’heure.
- A tout a l’heure.
Hermione rentra dans sa loge. A peine avait-elle fait un pas à l’intérieur qu’une tornade rousse lui bondit dessus.
- Hermione !
- Ginny !
La brune serra la rousse dans ses bras. Les deux amies ne se ressemblaient pas beaucoup. Ginny était plutôt petite, avec des cheveux roux frisés coupés courts et était plutôt timide, sauf quand il s’agissait de faire de bons articles.
Hermione, quand à elle, était assez grande, avec de longs cheveux bruns légèrement bouclés, et n’avait pas sa langue dans sa poche !
Pourtant les deux se complétaient parfaitement.
Hermione examina la tenue de son amie. Elle portait un tailleur marron et des chaussures à petits talons. De sa poche dépassait son bloc-note porte bonheur.
- Comment se fait-il qu’on t’ais laissé entrer ?
Ginny lui fit un petit sourire mystérieux. Tout en bavardant, Hermione commençait à se préparer. Elle avait enlevé son chapeau et son manteau, et choisissait sa tenue du soir.
Elle sortit une robe bleu ciel et la mis devant elle.
- Et donc je lui ais dis…Non, pas celle-là, dit Ginny. Donc je te disais.
Hermione sortit une autre robe. Celle-ci était blanche, scintillante de paillettes, avec un décolleté pigeonnant et fendu jusqu’au dessus du genoux.
Ginny applaudit.
- Elle est superbe !
- Merci. Au fait, Ginny, tu la déjà vu, l’ami de Ron qui vient d’Angleterre ?
- Non.
Elle eut un sourire amusé.
- Pourquoi, il t’intéresse ?
Hermione disparu derrière un paravent pour que son amie ne voit pas la teinte pivoine de ses joues.
- Je sais pas…Il faudrait que je le vois.
Ginny sourit et s’installa plus confortablement dans son fauteuil.
- Comment s’appelle-t-il déjà ? se demanda-t-elle à haute voix. Larry…Sami…Je ne sais plus.
Hermione sortit de derrière le paravent. Ginny eut un long sifflement admiratif.
- Tu es superbe !
La brune sourit et alla s’asseoir pour se maquiller. Elle sortit un rouge à lèvres et s’en appliqua, avant de mettre la poudre sur ses joues. Quelques minutes plus tard, elle était prête à aller chanter.
- Tu es superbe ! s’exclama Ginny.
On frappa à la porte. La tête de Swity, le patron du bar, apparu.
- On t’attend Hermione. Je vais faire ton annonce.
- D’accord.
- Je vais dans la salle, annonça Ginny. Chante bien.
Elles sortirent. Swity alla sur scène et annonça au micro.
- Et voici maintenant l’Etoile du Seymour Bar. Voici la meilleure chanteuse de New-York. Voici celle qui assassine la gente masculine dans ses chansons. Et pourtant, messieurs, vous devez l’aimer, puisque vous revenez chaque soir l’applaudir, voici celle que vous attendez tous, Hermione !
Les applaudissements retentirent. Le noir se fit sur scène, laissant le temps à la jeune femme de s’installer.
Puis on ralluma, et les premières notes de jazz se firent entendrent. Assise sur un tabouret, micro devant elle, tête légèrement baissée, Hermione se préparait. Puis sa voix douce et un peu grave s’éleva et le silence se fit. (1)
It was one rainy Sunday (C’était un dimanche pluvieux)
You with the bar and me singing (Toi au bar et moi en train de chanter)
And when my eyes crossed hold them (Et quand mes yeux ont croisés les tiens)
You bewitched me (Tu m’as ensorcelée)
Le tempo se fit plus rapide. Hermione se leva, abandonnant son micro. Elle sauta de scène.
Our history was too beautiful to last (Notre histoire était trop belle pour durer)
Now baby (Maintenant bébé)
I will be avenged (Je vais me venger)
Elle s’approcha d’un homme, s’assit sur ses genoux et le regarda droit dans les yeux en chantant.
When I you board seen with she (Quand je t’ais vu avec elle)
If you believe that I will forgive you (Si tu crois que je vais te pardonner)
Ooooh no ! (Oh non !)
It is finished (C’est terminé)
Hermione se leva, fit mine de repousser l’homme et s’approcha de Ron, mimant comme si elle parlait à l’homme de la chanson.
You believe your self irreplaceable (Tu te crois irremplaçable)
You believe your self unforgettable (Tu te crois inoubliable)
But looks at to me baby (Mais regarde-moi bébé)
I comforted myself (Je me suis consolée)
Elle se détourna pour remonter sur scène. En passant devant la porte, elle vit un homme. Son cœur fit « bam ». Il était plutôt grand, les cheveux noirs, en bataille. Hermione se détourna et remonta sur scène.
If at the beginning my heart made “bam” (Et si au début mon coeur faisait “bam”)
Maintaining it is finished (Maintenant c’est terminé)
I you forgotten board (Je t’ais oublié)
Elle se prépara. Souvent, en fin de chanson, sa voix montait. C’était cette voix qui brisait le cristal que les gens venait entendre.
Oooooooh yeah ! (Oh ouais !)
La musique se tue. Les applaudissements crépitèrent de toute part. Hermione regarda ses amis. Ils étaient tous levés pour l’applaudir.
- Bravo ! cria Ron.
La jeune femme sourit et salua. Smity la rejoint sur scène, lui fit un baise-main avant de s’adresser à la scène.
- N’est-elle pas charmante ? Elle, elle est inoubliable !
Hermione descendit de scène pour aller rejoindre ses amis.
- Alors ? demanda-t-elle.
Une jeune femme blonde se détacha du lot pour aller l’embrasser.
- Luna ! s’écria avec chaleur Hermione.
- Tu étais superbe, ma belle. Mais dis-moi, c’était moi la fille de la chanson ? Je me demande ce que Ron a bien pu te faire !
Hermione éclata de rire et Luna alla embrasser Ron, son fiancé.
Puis Ron regarda par dessus l’épaule d’Hermione.
- Harry ! Te voilà enfin !
Hermione se tourna. Son cœur manqua un battement. L’homme de la porte.
Ron se leva et alla serrer Harry dans ses bras.
- Tu m’as manqué, vieux frère. Au fait, Hermione, je te présente Harry. Harry, voici Hermione.
- Enchanté.
Harry lui fit un baisemain. Il était plutôt grand, les cheveux noirs de jais très ébouriffés, et avaient de magnifiques yeux verts qui brillaient comme deux émeraudes.
- Ron ne m’avait pas dis que vous étiez aussi belle, dit Harry avec un sourire charmeur. Comment a-t-il fait pour devenir votre ami ?
Hermione eut un sourire enjôleur. Ron ronchonna.
- Et Ron ne m’avait pas dit que vous saviez aussi bien parler aux femmes, répliqua-t-elle. Comment a-t-il fais pour devenir votre ami ?
- Quand vous aurez fini de vous moquer de moi, tous les deux, on pourra peut-être boire ? proposa Ron.
Des exclamations affirmatives lui répondirent. Ils se levèrent pour aller dans un petit salon, à part. Ginny plaça très discrètement les gens (en fait, elle dit à Ron qui allait s’asseoir à côté d’Hermione « Tu t’assis là, je te tues ») et Hermione et Harry se retrouvèrent assis l’un à côté de l’autre.
- D’où venez-vous ? demanda Hermione à Harry.
- De Londres.
- Et que faites-vous comme travail ?
- Je suis détective privé.
- Mmm…Vous repartez ensuite sur Londres ?
- Non, je vais m’installer ici. New-York va me donner du travail.
- Qui sais.
Puis Harry se tourna vers Ron.
- Et toi ? Dans quoi travailles-tu déjà ?
- Dans la radio.
- Et ta charmante fiancée ?
Luna rougit légèrement.
- Je suis secrétaire dans une banque.
- Et toi, Ginny ?
- Je suis journaliste.
- Donc, dans la bande, il y a, une chanteuse, une secrétaire, une journaliste et un…heu…animateur radio. Dis-moi, tu es plutôt bien entouré, Ron !
- Que veux-tu, elles sont toutes folles de moi !
Des exclamations féminines fusèrent de toutes part.
- C’est ça ! Rappelle-toi, quand on sortait ensemble, je t’ais boxé !
- Tu as du me supplier pour que je sorte avec toi !
- Je suis ta sœur, retire tout de suite ce que tu viens de dire !
Les deux hommes éclatèrent de rire.
- Tu vois ! dit Ron.
La soirée se termina dans la bonne humeur. Ginny observait du coin de l’œil Hermione, qui dévorait littéralement du regard Harry.
Puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin, la soirée se termina. Tout le monde se leva.
- Tu loges où, Harry ? demanda Ron.
- A l’hôtel. Sur la cinquième avenue.
- Je rentre avec Hermione, dit Ginny.
- Vous n’allez pas vous perdre, toutes les deux ? demanda Harry.
- Je suis née à New-York, je connais ces villes comme ma poche et j’ai fais des centaines de fois ce trajet, répondit Hermione.
- Très bien.
Ils enfilèrent leurs manteaux.
- Et si demain on se retrouvait au restaurant ? demanda Harry. Vous travaillez, Hermione ?
- Non, pas demain.
- Alors on se retrouve tous au restaurant ?
- J’en connais un, sur Brooklyn, dit Ron. On y va souvent.
- Alors c’est d’accord. Sept heures demain soir ?
- Mmm.
Ils se séparèrent. Ginny suivit Hermione dans sa loge. Dès qu’elle eut refermé la porte, la rousse attaqua.
- Il te plait, pas vrai ?
Les joues d’Hermione s’empourprèrent.
- Heu…
La chanteuse disparu derrière le paravent pour se changer, et aussi pour masquer sa gêne.
- Hermione ?
- Oui, bon, ça va, il me plait. A toi aussi ?
La tête de la brune sortit de derrière le paravent. Elle avait l’air inquiète.
- Mais non, idiote ! s’exclama Ginny. Ce n’est pas mon genre.
- Tu me comprends. Il est beau, drôle, intelligent, gentil…
- Hermioneuh-est-amoureuseuh !
La concernée sortit de derrière le paravent et entreprit de se démaquiller.
- Je me demande pourquoi il est toujours célibataire.
Ginny haussa les épaules.
- Allez, viens, on rentre.
Bras dessus-bras dessous, les deux amies sortirent et hélèrent un taxi.
- J’obtiens toujours ce que je veux, dit Hermione à Ginny, une fois installée dans le taxi. Et ce que je veux, c’est Harry.
- Tu ré-endosses le costume de la pin-up ?
- Non. Juste celui de la Tigresse.
- Grr !
- Je vais à la chasse !
Hermione adressa un sourire carnassier à Ginny.
- Et tu fais main basse ! compléta la rousse.
(1) Ne cherchez pas la chanson, c’est une pure invention de moi, lors d’un délire solitaire…Ne pas chercher à comprendre !