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De Equipe de modération d'HPFanfiction le 12/11/2023 21:43


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De L'équipe des Nuits d'HPF le 15/10/2023 11:38


Changement de règlement sur la place des avertissements de contenu (TW et CW)


A partir d'aujourd'hui, la place des avertissements de contenu dans une fiction sera au choix de l'auteur·ice. Trois solutions possibles :


1 - Comme ce qui est fait actuellement, vous pourrez continuer à préciser les avertissements de contenu en note du début de chapitre concerné
2 - Ecrire la liste complète des avertissements de contenu dans la note d'histoire du premier chapitre
3 - Ecrire la liste complète des avertissements de contenu dans un premier chapitre à part, à mettre au tout début de votre fic

Dans les cas 2 et 3, nous vous demanderons d'indiquer, au début de chaque chapitre concerné "Contient un avertissement de contenu", avec le lien menant à la liste complète, afin de faciliter le travail de la modération, tout en permettant aux lecteur·ices de ne pas s'y référer s'iels le souhaitent.

Merci à vous et bonne lecture sur nos sites !


De le 06/10/2023 18:34


Charmeuse de serpents par Morgane

[137 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note de chapitre:

Bon et bien... on remet ça ? mdrr

Cette fois, j'ai vraiment eu envie de faire quelque chose de totalement impossible.
Bon j'ai commencé par unir Hermione à un Sperpentard... ensuite j'ai mis Ginny avec Tom et je me suis même lancée dans un Hermione / Drago pour répondre à un défi, ce que je n'aurais jamais cru possible il y a quelques semaines.

Alors là.. je craque complétement : j'ai envie de faire un Voldy / Muggle. Si quelqu'un trouve plus idiot, qu'on me fasse signe et au besoin, qu'on m'achève ;)

Malgré tout j'espère que cette histoire plaira à certains car ça m'amuse beaucoup de l'écrire.
Ce premier chapitre n'a rien de transcendant, il ne fait que présenter la situation. Je prie pour que vous ayez le courage de le lire quand même jusqu'au bout !

- Nott mon cher, je trouve cette idée grotesque.
- Ton séjour à Azkaban t’a peut-être convenu Lucius, mais pour ma part je tiens à éviter d’y retourner, dans la mesure du possible…
Le sourire froid de Lord Voldemort, qui avait appelé à lui ses plus fiables et fidèles mangemort, n’avait d’égal que le regard dédaigneux de Malefoy pour son acolyte.
- tu nous avais habitué à mieux. Insista-t-il.

Nott garda le silence, laissant à leur maître le soin de prendre la décision finale : il avait exposé ses plans au Seigneur des Ténèbres et savait que celui-ci prenait toujours en considération ses conseils, souvent judicieux.
Les ans qui passent et les observations apportaient sans nul doute au vieux Nott une «sagesse» fort utile.

Nott avait à peu de choses près le même âge que le mage noir qu’il servait, mais les nombreuses années que Voldemort avaient passées entre la vie et la mort l’avaient éloigné du monde sorcier et des affaires qui s’y déroulaient.
Voldemort songea avec amertume que l’année 1926, qui l’avait vu naître, était une époque toute différente de celle qu’il vivait actuellement.

- cela fait cinq ans. murmura Voldemort en passant une main sur son visage, comme surpris de sentir le contact de sa peau sous ses doigts. Cinq années depuis que je suis retournée à la vie en sortant de ce chaudron.
Le Lord noir se leva lentement et tous les mangemort échangèrent des regards inquiets avant de sursauter lorsque la voix de leur maître s’éleva, plus forte et emprunte de colère.

- cinq ans ! rugit-il, et Potter n’est toujours pas mort ! Il a quitté cette école et la protection de ses murs sans qu’on ne parvienne à l’atteindre depuis trop longtemps ! en vingt-quatre mois, aucune trace de lui ! rien ! Il est pourtant bien quelque part !!
- pardonnez moi maître, intervint Macnair, mais il est fort probable qu’un Gardien du Secret ait été désigné pour le mettre hors d’atteinte.

L’assistance trembla et des regards courroucés clouèrent l’impudent au sol : bien évidemment un Gardien du Secret avait été choisi ! Et tous devinaient son identité : Albus Dumbledore.
Tous savaient également qu’il était fort mal venu d’évoquer l’existence de ce sorcier, même de façon indirecte, en présence du Seigneur des ténèbres ; d’autant plus quand son humeur était plus sombre qu’à l’accoutumée, ce qui n’était pourtant pas chose aisée.

- je voulais juste dire, bégaya Macnair en courbant l’échine, qu’il n’y a aucune raison pour que vous ne puissiez pas le trouver si l’on parvient à abattre cet obstacle.
- en effet. Confirma Voldemort en se rasseyant sous les discrets soupirs de soulagement de ses fidèles.
Malefoy seul osait garder la tête droite et fixait le mage noir, l’observant et le détaillant tout à loisir tandis que celui-ci, pensif, gardait les yeux fixés au sol, le bras appuyé sur le bord de son fauteuil, une main soutenant son menton dans une attitude de méditation coutumière.
Chacun gardait le silence : ne pas parler de Dumbledore, sauf s’il s’agit d’annoncer sa mort, et ne pas interrompre les réflexions du Maître. Deux règles simples, mais vitales.

Lucius se rappelait comment quatre ans plus tôt, surgi des eaux sombres, Lord Voldemort était apparu près de la prison d’Azkaban quelques semaines après son emprisonnement. Il s’était avancé d’un pas sûr vers les gardes à la triste réputation et avait non seulement retrouvé la compagnie de ses mangemort mais aussi le soutien des détraqueurs.
Lucius avait presque observé avec gourmandise le parcours majestueux de son maître, jalousant souvent son attitude altière, emprunte de puissance et de fierté.

Lui-même avait toujours aimé être considéré comme un sorcier dont les Dames admiraient la classe mais il admettait en son for intérieur que le Seigneur des Ténèbres était un rival à sa mesure, de ce point de vue là.
Aujourd’hui, il pouvait détailler les cheveux ébène du puissant sorcier qui, si Potter vivait encore, n’avait cependant pas perdu les dernières années en vaines lamentations.

Tom Elvis Jedusor avait retrouvé l’apparence de ses trente ans, et s’en accommodait fort bien. Seuls ses yeux demeuraient rouge braise, seulement fendus d’un trait noir, paralysant. Si son maître visait l’immortalité, jamais il n’en avait été si proche. Il s’offrait une seconde vie ; là où Nott commençait à se rapetisser, lui retrouvait sa force et sa vigueur.
Lucius songea avec effroi que Voldemort, tout comme Dumbledore, supportait parfaitement le poids des années, mais Voldemort, lui, avait à nouveau l’allure d’un homme dans la force de l’âge.

Le sourire satisfait de Malefoy n’échappa pas à Voldemort qui avait relevé la tête et profité de la seconde où son regard avait croisé celui de son serviteur pour percevoir ses quelques pensées.
Le Lord Noir sourit à son tour et apprécia l’attitude digne de Lucius qui, même surpris en train de «porter un jugement» sur son maître, ne se réfugia pas en une attitude servile et agaçante.

Malefoy assumait ses convictions et ce d’autant plus qu’il était persuadé que son maître n’ignorait pas qu’il pouvait avoir en lui toute confiance.
Lucius comprit au regard appuyé de Voldemort que celui-ci désirait son avis argumenté sur la question. Il prit donc la parole et ses propos devinrent plus ouverts. Lui aussi avait réfléchi depuis que Nott avait évoqué ses idées.
- Nott a raison lorsqu’il prétend que le ministère surveille de près et enquête sur chaque disparition ou agression. Il est donc effectivement judicieux, je pense, de ne plus tenter de soutirer des informations à un sorcier que lorsque nous serons certains que le risque vaut la peine d’être couru.

Voldemort acquiesça silencieusement. Lui-même était son propre Gardien du Secret et sa retraite était donc indétectable. De plus, seuls ses mangemort pouvaient le reconnaître sous sa nouvelle apparence, ainsi que ceux qui l’avaient connu jadis et gardaient souvenir de son visage, comme ce Dumb... mais peu importait.

Il était en effet préférable, s’il souhaitait avoir la possibilité de se déplacer à sa guise, de ne pas éveiller de soupçons inutilement : la communauté sorcière semblait persuadée qu’il se trouvait dans un pays étranger, le plus loin qui puisse exister, bien sûr, et il ne sen portait pas plus mal.
En attendant que Potter ne tombe sous ses sortilèges, marquant ainsi le début de son nouveau règne, il préférait en effet rester discret.

- malgré tout, si vous désirez toujours poursuivre vos recherches en vue d’atteindre l’immortalité, il vous faudra disposer de personnel.
Bellatrix sourit à cette évocation : les sorciers qui avaient cédés au Lord Noir les informations qu’il désirait à grand renfort de sorts douloureux dont elle avait le secret se trouvaient soumis à des sortilèges complexes que Voldemort envisageait lui-même d’utiliser.

Les recherches du Lord Noir visaient à rendre le corps invulnérable aux sorts les plus puissants. On administrait donc la potion ou le sortilège protecteur à ces sorciers rendus fous à force de torture avant de leur faire subir un «Avada Kedavra» dans les règles de l’art…
Aucun n’avait encore survécu, ce qui rendait Voldemort de fort méchante humeur à chaque tentative.

- ainsi donc, on pourrait effectivement utiliser des Moldus, reprit Malefoy en grimaçant. Mais…
- mais, intervint Voldemort, la seule idée que ces êtres puissent respirer le même air que toi, même temporairement, te répugne.
Lucius approuva d’un signe de tête.
- le ministère ne surveille pas les Moldus… personne ne se souciera d’enquêter sur la disparition d’une poignée d’entre eux, surtout si nous la masquons quelque peu.

Voldemort vrilla le regard de Lucius qui finit par admettre à contre cœur que l’idée était bonne.
- mais abjecte. Siffla-t-il encore, têtu, provoquant un rire étrangement amusé chez le Lord Noir.
Nott songea qu’en d’autres lieux, cette idée aurait également paru abjecte, mais pour une toute autre raison.

Il fut donc rapidement convenu que quelques mangemort tels que Crabbe et Rabastan se rendraient dans une petite ville d’écosse où un orphelinat à la triste réputation et pourtant presque oublié de tous s’élevait à l’abri des regards indiscrets.
L’endroit serait méticuleusement rasé après que ses résidents en aient été arrachés dans une simulation d’explosion.

Les employés responsables de la maintenance de l’alimentation en gaz de cette paisible maisonnette seraient sans doute sermonnés, mais personne ne se soucierait bien longtemps de ces pauvres hères abandonnés et sans famille ni amis, bien au contraire.
Les vieilles femmes ne tarderaient pas à remarquer que les vols dans leurs précieux jardins devenaient moins nombreux et tout le monde y trouverait son compte.

- quand donc cet endroit disparaîtra-t-il des cartes ? grommela Emma en payant le taxi qui venait de la déposer au bord d’un chemin boueux.
La jeune femme darda un regard dédaigneux vers la pancarte de bois à le peinture écaillée qui indiquait «Foyer Darovit», du nom de sa célèbrefondatrice.
- tout le monde trouverait son compte à ce que cette masure disparaisse, ragea-t-elle en arpentant le chemin vers la masure à l’aspect insalubre. Mais personne ne fait rien.

L’orphelinat où elle avait passé la majorité de son enfance sortait tant bien que mal du sol, en haut d’une colline, et semblait ne pouvoir tenir sur ses fondations que temps que le vent ne soufflerait pas trop violement. Au loin, la jeune femme distinguait les maisonnettes coquettes et soignées des villageois.

- personne. Et sûrement pas vous hein ? pesta-t-elle en direction des villageois qui ne l’entendaient guère plus qu’ils ne la voyaient.
Les dirigeants de la petite bourgade paisible avaient assez dépensé en discours et en gestes éloquents pour que ce foyer soit construit à l’écart des respectables résidents qui s’installaient dans ce respectable village.
- et gnagnagna.

L’humeur d’Emma allait en se dégradant au fur et à mesure qu’elle approchait de son point de destination. Déjà, la Manche avait marqué un passage dans son attitude : retrouver ce pays ne lui réussissait pas et elle n’avait qu’une hâte : retourner en France.
Elle songea avec amertume que beaucoup de ses condisciples français rêvaient pourtant de venir s’installer en Anlgeterre. Un comble pour elle qui avait mis tant d’ardeur à fuir ce pays et l’indifférence de ses habitants.

Elle distingua derrière les vitres crasseuses des regards inquisiteurs et des nez collés aux carreaux.
Bientôt, la porte s’ouvrit dans un grincement et se referma avec un bruit sec, laissant apparaître sur le perron abrité d’un auvent un homme âgé à la mine revêche.
- hé Wilson… toujours l’air aussi avenant. Fit Emma en plaçant sa lourde valise à l’abri de la bruine qui commençait à tomber.

L’interpellé détailla la jeune femme ans se départir de son attitude hostile. Ses longs cheveux blonds légèrement ondulés tombaient en cascade sur un fin pull noir. Pantalon noir, baskets noires… que la nouvelle arrivante s’évertuait à débarrasser des traces de boue accumulée tout au long du chemin en grimaçant.

Une simple écharpe de tissu vert clair, qui mettait en valeur l’émeraude de ses yeux, apportait une touche de couleur à l’ensemble. Du moins cette donzelle ne s’était pas affublée d’une tenue trop excentrique, jugea l’hôte, ce qui le décida finalement à ouvrir la bouche.

- c’est pour quoi ? questionna-t-il.
- C’est pour louer une chambre ! On m’a chaudement conseillé ce petit havre de paix pour les vacances. Fit ironiquement Emma avec un sourire angélique avant de poursuivre. Je viens chercher mon dossier.
- Votre dossier ? fit Wilson en se plaçant devant la porte pour empêcher la jeune femme d’entrer.
- oui, Wilson, mon dossier. Cinq minutes, juste cinq minutes : j’entre, je prends cette fichue paperasse après avoir retourné ton bureau et je disparais !

- sur un autre ton je vous prie… et vous êtes ?
- sur le ton que je veux. Et je suis Emma Darovit.
- Emma ?!
Incrédule, le vieillard se laissa bousculer sans ménagement et regarda la jeune femme s’engouffrer dans le couloir.

Wilson clopina jusqu’à la porte de son bureau où Emma ouvrait déjà quelques tiroirs.
- où dois-je chercher ? dans le compartiment «caractériels insupportable», «dangereux rebels», ou bien…. fit-elle en se relevant, «fouettés jusqu’au sang » ? A moins que ce ne soit dans celui des «enfermés à la cave» ?
- tu exagères… maugréa Wilson en refermant prudemment la porte.
- tu dois avoir la mémoire courte alors.
- Ursule était une femme autoritaire mais...
- ta femme était une mégère qui n’était jamais si heureuse qu’un ceinturon à la main ! Et ne me ressort pas le couplet du «elle vous a hébergés et nourris», elle ne nous tolérait que pour abattre sa besogne et assouvir ses pulsions maladives. Et la majorité d’entre nous auraient préféré rester dans la rue que d’être enfermés ici.

Emma laissa Wilson pester et jurer tout son saoul en cherchant autour d’elle.
- ha ! le voila ! fit-elle enfin, victorieuse. Ces petites feuilles vont me permettre de demander la nationalité Française !
La jeune femme décida de se rendre au salon, curieuse de vérifier si certains pensionnaires qu’elle avait connus se trouvaient encore là.
Dans le couloir s’étalait encore un tableau représentant Ursule Darovit, « fondatrice du foyer Darovit et bienfaitrice pour de nombreux enfants ».
- ce qu’il faut pas lire…

Au salon l’accueillirent de nombreux regards curieux et inquiets, mais aucun ne lui était familier.
Emma avait quitté cet endroit depuis trop longtemps pour pouvoir y trouver encore un visage connu. Dès sa majorité elle avait fui vers la France, et avait entamé ses études de médecine.
Elle avait toujours eu un goût prononcé et un donc pour étudier, ce qui lui avait permis de se soustraire au destin peu glorieux qui s’offrait à elle.
La majorité de ses camarades d’infortune hésitaient entre la carrière de voleur, dealer ou meurtrier. Les plus ambitieux optaient pour les trois conjointement.

Ursule avait bien fait son travail. Tous les jeunes qu’elle avait enlevés à la rue avaient été maintenus dans une servitude implacable, et en chacun d’eux avait été inculqué un principe fondamental : ils n’étaient rien.
On les avait abandonné, ce qui était bien la preuve qu’ils étaient des rebus de la société et personne ne se souciait d’eux. Du moins, on ne se souciait d’eux que pour surveiller leurs mains habiles au vol. Leur réputation avait été savamment maintenue par leur bienfaitrice, lui accordant ainsi un pouvoir bien plus grand sur ses protégés.

Heureusement, ces pratiques étaient à présent obsolètes : l’état veillait à ce que ses pupilles soient honorablement traités, mais Emma restait persuadé que ce genre de prison existait encore.
La jeune femme franchit le seuil de la porte pour se trouver à nouveau sur le perron. Elle saisit la poignée de sa valise et y fouilla à la recherche de son portable.
Appeler un taxi. Fuir cet endroit définitivement. Ne lui resterait plus ensuite que trouver un moyen de changer ce nom méprisable que la mégère avait aimablement transmis à tous ses protégés, dans son désir incommensurable de le voir se propager dans toute l’Angleterre.

- la peste soit de toi et de ton œuvre. Fit Emma en se tournant vers le foyer une dernière fois tout en arpentant le chemin en sens inverse.
Derrière la vitre du bureau, elle aperçut Wilson qui la regardait s’éloigner. Brusquement, un éclair vert illumina la pièce et le vieil homme sembla prit d’un malaise. Il s’effondra si brusquement que la jeune femme douta de ce qu’elle venait de voir.
Elle hésita un instant à faire demi-tour mais, un sourire carnassier aux lèvres, reprit sa route vers sa liberté.

- au plaisir Wilson…
Près d’elle, un bruit faible d’explosion retentit. Elle tourna à nouveau la tête mais n’eut pas le temps d’apercevoir le sorcier qui venait de transplaner à quelques pas.
- stupéfix !
- stupé quoi, voulut articuler Emma.
Mais la noirceur de la nuit l’accueillit sans qu’elle puisse ébaucher le moindre geste.

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