Je suis vraiment désolée de l'énorme retard que j'ai pris mais en fait en ce moment je suis plus dans une période maraudeur donc voilà. Merci infiniment à tous les reviewers et j'espère que ce chapitre, bien que court, vous plaira. Bisous.
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Elle se retrouva aveuglée par une lumière puissante venue de nulle part. Alors c'était dans cet endoit que l'ange l'avait amené. A ce moment elle ne fut plus sûre que cette créature quelle qu'elle soit ait été un ange. Mais elle n'eut pas plus le temps de cogiter et de tergiverser qu'une tornade rousse et une touffe de cheveux bruns se jetèrent sur elle.
"Maman, Ginny elle s'est réveillée !!!"
Hermione perçut et identifia avec soulagement la voix de son meilleur ami. Elle émit un grognement.
"Arrêtez vous allez finir par lui faire mal ! s'écria Mrs Weasley. Ecartez vous !"
Et contre toute attente elle serra Hermione si fort que celle-ci commença à suffoquer.
"Quel exemple maman !" lança Ron, toujours aussi présent pour détendre l'atmosphère.
Après que tout le monde se soit calmé, Hermione se redressa et se mit sur son séant. Sa vision brouillée d'il y a quelques minutes n'était plus, et elle contemplait désormais ses amis avec émotion. Elle avait falli y rester et elle venait de prendre conscience qu'elle les aurait laissés dans un état piteux, trop pitoyable pour qu'ils puissent affronter toutes les embûches qui se dresseraient devant eux cette année. Les différents évènements de ces jours derniers l'avaient mises à bout et tout d'un coup sans prévenir elle éclata en sanglot.
"Je suis si désolée de vous avoir causé du souci. Pardonnez-moi."
Ginny leur lança un regard qui n'acceptait aucune discussion et prit place sur le tabouret à côté du lit de sa meilleure amie pendant que Molly, Harry et Ron prenaient la porte.
"Hermione. Ce n'est pas ta faute bien au contraire. Tu ne dois te sentir coupable en rien. C'est la faute de ce foutu...
Ginny prit une grande inspiration :
-...Voldemort.
- C'était horrible Ginny, horrible. Tout ce qu'ils m'ont fait subir pendant ces deux heures... C'était affreux... Il n'y a pas de mot assez fort pour qualifier ce que j'ai vécu. C'est pour ça que je suis ici n'est-ce pas ? J'ai perdu tellement de sang...
- Chut tu n'es pas encore prête pour en parler, la douleur est trop récente. Repose-toi.
- Mes parents Ginny, c'est ma faute, si je n'avais pas été sorcière... J'ai déjà dormi trop longtemps, Gin', il faut que je me réveille. De toute façon je ne ferais que rêver de ça et c'est tout sauf ce qu'il me faut.
- Je comprends Mione, mais tu y arriveras, tu es forte, regarde-moi, tu es forte.
- Je ne sais plus, je ne sais pas Gin'.
- Moi je le sais encore et je sais que tu réussiras à tirer un trait sur le passé.
- Sur mon passé, sur mon passé... Il est pourtant si récent et je dois m'efforcer de l'oublier.
- Pense à toutes les choses qu'on a faites ensemble. Pendant les étés où tu venais à la maison et qu'on s'amusait à en pleurer.
- Je ne les vois plus, c'est trop loin, c'est trop gai...
Ses yeux se fermèrent.
- Dors bien Mione... se murmura Ginny à elle même.
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Le groupe du départ, pénétra à nouveau dans la chambre où reposait Hermione.
- Elle s'est rendormie affirma la jeune Weasley.
- Par Merlin il fallait que ça lui arrive à elle, s'exclama Mrs Weasley, au bord du gouffre.
Harry se dirigea vers Hermione et lui attrapa la main.
- Vous pouvez nous laisser s'il vous plaît ? demanda le survivant.
Tous accédèrent à sa requête. Ginny ne pouvait ressentir aucune jalousie. Elle savait que quelque chose de très fort liait Harry à Hermione tout comme Ron et Mrs Weasley. Ils avaient accompli tellement de choses ensemble. Grâce à qui Harry avait il pu retrouver son parrain ? Certes pour fort peu de temps mais grâce à qui ? Hermione. Qui lui avait apporté du soutien et de l'aide pendant le tournoi des trois sorciers ? Il n'y avait rien à dire. Elle avait toujours été là pour lui, il serait toujours là pour elle. Sa main était froide, il frissonna à son contact, mais dès qu'il la serra pour lui transmettre toute son aide et sa sollicitude une chose étrange se produisit. Sa main qui était froide, devint chaude comme de la braise, prête à s'enflammer, mais Harry ne l'enleva pas pour autant. Quelques secondes s'écoulèrent, et Hermione qui était jusque là assez tourmentée, se calma et prononça deux mots que son meilleur ami parvînt à attraper.
- Le survivant...
Puis la nuit se referma sur elle.
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- Elle pourra sortir dans trois jours je pense sauf s'il y a de nouvelles complications, expliqua le Dr. Chase aux Weasley et à Harry.
- Merci docteur répondit Mrs Weasley.
Elle attendit que celui-ci soit hors de vue pour parler à ses enfants et à Harry.
- On la prendra à la maison direct à sa sortie de l'hôpital, je pense que c'est ce qu'il y a de mieux.
- Ben tu veux qu'elle aille où sinon ? demanda Ron en regardant sa mère d'un air interrogateur.
- Je n'ai pas envie qu'elle se prenne une chambre au Chaudron Baveur et qu'elle aille toute seule là bas répondit sa mère.
- Oui c'est sûr approuva le rouquin.
Les trois jours passèrent assez rapidement. Chaque jour ils venaient voir Hermione chacun leur tour ou même tous ensemble parfois. Georges et Fred ainsi que M. Weasley vinrent la voir. Bill et Charlie, trop occupés, n'avaient pas pu se libérer. Mais elle passait beaucoup de temps avec Harry. Celui-ci était vraiment très protecteur envers elle. Dès qu'il ne se trouvait pas avec Ginny, il était à son chevet, en train de lui parler doucement, de la réconforter... Hermione avait quelques fois rigolé ce qui était pour ses amis le fruit d'une lutte acharnée et une énorme récompense.
Le jour où elle devait quitter Sainte Mangouste arriva. Encore un peu faible, elle avait néanmoins réussit à se relever et s'accrocher aux bras de Ron pour transplaner. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle découvrit le Terrier pour son plus grand bonheur. Elle huma l'air frais et sourit, d'un sourire sincère,qui donnait tout à coup à son visage l'impression d'une renaissance. C'était ça, elle vivait à nouveau.
Elle s'installa dans la chambre de Fred et Georges et passa son après midi dans un livre intitulé "Les sciences inconnues", qui la passionna dès la première page.
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Au moment où ils allaient passer à table, un hibou vînt taper son bec sur la fenêtre des Weasley. La lettre stipulait que l'enterrement de ses parents devait avoir lieu le lendemain à quinze heures.