ce texte est entièrement dédié à dreamhavre. pardon et merci.
bref, j'espère que ça vous plaira et qu'il n'y a pas trop de fautes
je soupçonne Harry de très mal supporter les sorbets citron *larme émue*... mon tout premier concours... j'espère que vous aimerez
« Mes amis, nous allons au zoo !! », dit-il en écartant les bras, comme pour tous les serrer dans une même étreinte. « Le temps est au beau fixe… Minerva, je vous ai préparé une ombrelle, vous pellez facilement. M. Malefoy, vous voyant mal avec un de ces objets principalement destinés à la gent féminine, je vous ai choisi un chapeau sous lequel vous serrez à l’abri des malices du soleil. »
Il les conduisit alors la porte du parc. Là, le magicobus les attendait.
Harry était encore sous le choc. Quelques minutes plus tôt, il dormait encore profondément.
Il dévisagea ses compagnons. Ron, qui avait oublié ses chaussettes tant le directeur avait semblé pressé ; Cho, toujours aussi belle, cherchait à lui tourner le dos ; Lavande pour qui elle tenait un miroir. Toutes deux se maquillaient.
Enfin, il regarda Drago au moment où…
Non ? Il devait avoir mal vu !
Pourtant, ses yeux écarquillés ne lui mentaient pas. Dumbledore venait de poser une casquette sur la chevelure blonde… Une casquette Mickey, les deux oreilles noires, le bout du nez luisant, un sourire jovial aux lèvres… Bref, Mickey…
-C’est quoi ce truc ? sursauta le Serpentard, alors que Harry s’étouffait de rire.
-Cet objet, communément appelé « casquette » est le couvre-chef dont je vous ai parlé. Le marchand m’a promis qu’il est d’excellente facture et vous protègera parfaitement du soleil.
Drago semblait effaré :
-Je ne mettrai jamais ça !!
-M. Malefoy, je n’ai jamais dit que vous aviez le choix. Le rouge écrevisse irait très mal avec vos cheveux, c’est pourquoi je tiens à ce que vous n’ayez pas de coup de soleil. Nous allons passer la journée au plein air, c’est très bon pour vous ; ce n’est qu’un léger payement quand on considère cela.
Son ton était proche du fanatisme. Légèrement inquiet, l’autre répliqua :
-Et dans quel lieu si merveilleux allons-nous ?
-Je vous l’ai déjà dis, au zoo ! s’écria-t-il, parfaitement exalté. J’ai gagné neuf places. Voyez-vous, dans les sorbets citron, il y a des petits bons à découper. Quand on en a assez, on…
Tous les élèves, dans un geste instinctif, s’enfoncèrent un peu plus dans leurs fauteuils, comme pour s’éloigner du fou furieux qui se tenait devant eux. Les professeurs, eux, étaient déjà au courrant, en juger par leurs regards désespérés et par leurs tenues vestimentaires. Ils avaient tenté de ressembler à des moldus mais, comme d’habitude, le résultat était peu convaincant… et pour le moins hilarant.
Le professeur Flitwick portait un short à rayures vertes et bleues et une chemise à fleurs. Il était aussi élégant qu’un chien écrasé au bord d’une autoroute.
Le professeur Mc Gonagall avait une jupe écossaise, des sandalettes de plage – ces espèces d’affreux trucs en plastique qu’on peut mettre sous l’eau – roses et un T-shirt « I love London » jaune, sans compter l’ombrelle promise, de la dentelle rose et mauve sur un manche en bois pâle.
Rogue, lui, paraissait presque avoir fait un effort de discrétion : il portait un jean et un sweat-shirt noir moulant. Ses élèves, qui le voyaient ainsi pour la première fois, en restaient bouche bée. On devinait un corps maigre mais musclé sous le tissu ; hors de la pénombre des cachots, son teint jaunâtre apparaissait comme un magnifique bronzage.
Ils sortirent du magicobus. Cho affirma que leur accoutrement allait attirer l’attention.
-Mais non, affirma Dumbledore, nous allons juste passer pour des touristes.
-Des touristes avec une barbe blanche, ironisa Ron à voix basse.
A l’entrée du zoo, il y avait foule.
-Pour qu’on ne se perde pas, Mlle Brown, vous allez tenir la main de Minerva ; Mlle Chang, celle Filius ; M. Malefoy, la mienne ; et vous, mettez-vous donc avec Severus, déclara le directeur.
-Mais monsieur…
-Heu, professeur…
-Tttt ! Pas de discussion. Sinon, on va entendre : « le petit Drago Malefoy attend son directeur à la sortie du zoo », puis vous me direz, en pleurs, dans le « beau-parleur » que vous ne savez pas où je suis et que vous avez peur, là-bas, tout seul.
-Vous êtes en train de nous démontrer que Malefoy est un bébé pleurnichard ? demanda Lavande avant d’être prise d’un gloussement irrépressible.
-Non, je suis juste en train de vous expliquer à quel point il est facile de se perdre.
-CQFD, philosopha Ron, s’attirant le regard indulgent de Flitwick et un geste extrêmement vulgaire de Drago.
-Alors allons-y, proposa le professeur à la voix flûtée, serrant entre ses doigts ceux de Cho.
Un vendeur accourut alors, leur présentant des sorbets citron.
-Ils ont une drôle de couleur, maugréa Rogue.
-Pardon? Ah, oui... S'ils sont bleus, c'est pour mieux attirer les clients, ne vous inquiètez pas.
-Oui, mais là, pourquoi sont-il plus pâles?
-C'est plus joli, affirma le glacier en dévoilant des dents qui prouvaient qu'il mangeait souvent sa marchandise.
-Vous êtes sûr? interrogea le maître de potions, suspicieux.
-Oui, bien sûr. La personne qui vous invite en a souvents mangé, et elle est toujours là, pareille à elle même.. non?
-Justement. Je n'en prendrai pas, merci.
Tout le monde, excepté Rogue, eut donc son sorbet.
-Bon, maintenant que nous avons assouvi nos désirs en matière de sorbets, partons. Il est grand temps de commencer à s'amuser, proposa Dumbledore, sautillant comme un enfant à qui on a promit un caramel.
Harry rougit au contact de la peau de Rogue, il n’aurait jamais imaginé que le maître de potions puisse être aussi attirant une fois les sombres couloirs de l’école loin de lui.
Surpris par cette différence de son physique, Harry se demanda en reprenant un sorbet, si c’était la seule chose que le collège modifiait. Après quelques minutes, il prenait chaque chose qu’il lui avait dite pour une moquerie amicale.
Puis il vit le regard noir qu’il lança à Ron et entendit la pique cinglante qui l’accompagnait :
-M. Weasley, je vous prie de considérer, bien que ça ne soit pas le cas, que nous sommes en sortie scolaire, et vous demande donc de cesser de faire le pitre. M. Potter, cette remarque vaut aussi pour vous, je serais donc ravi si vous fermiez votre bouche.
« Rogue est le professeur de Ron. Ron est mon meilleur ami.
Il ne le supporterait pas. Ca lui ferait trop mal.
Et si je lui faisais comprendre. Non ! Jamais il ne le pourrait. Il ne peut pas penser tout ce que je viens de penser… »
Il fixa la chevelure de Cho, qui marchait juste devant lui.
« Elle aussi je l’ai désirée. Mais pas autant que lui. Lui, je l’aime – car c’est bien ce que je ressens, inutile de me mentir – à un niveau bien plus élevé.
Il est plus… sex’ …
Je l’ai embrassée. C’était bof. Quand je l’embrasserai, lui, ce sera bien.
On n’est plus ensemble. Lui et moi ne nous quitterons jamais.
NON ! Je ne peux pas faire ça à Ron !! En plus, il est attaché à ce lien qui nous unis. Si je venais à tout chambouler, il resterait traumatisé à vie !! Et il m’en voudrait.
Rogue est le professeur de Ron. Ron est mon meilleur ami »
-M. Potter, si vous gardiez votre deuxième main près de vous plutôt que de me caresser le dos, je ne serai pas obligé de vous enlever des points.
-Excusez-moi, Monsieur, c'est la foule, marmonna Harry en rougissant.
Comment sa main avait atteri là, il était bien incapable de le dire.
Arrivés aux guichets, ils purent lâcher les mains de leurs anges gardiens, au grand désarroi de Harry.
Ils reçurent d'autres sorbets citron et commencèrent la promenade.
-Harry ? Ca va ? Tu as l’air bizarre, aujourd’hui, lui demanda Ron
-Mrggnhon…
-Tu es sûr que tu n’es pas malade ? Je crois que les sorbets citrons ont un drôle d’effet, moi aussi je me sens bizarre… beuark
-Laisse le. C’est cette soudaine proximité avec Cho . Plein de couples se reforment durant ce genre de sorties…n’insinua presque pas Lavande.
Enfin, ils arrivèrent devant les éléphants et Harry sorti un peu de sa torpeur. Ce n’était pas de sa faute, Cho avait poussé un cri si aigu qu’il n’avait pas pu s’empêcher d’y prêter attention :
-Waw ! Qu’est-ce qu’ils sont grands ! Ils doivent être au moins aussi fort que des géants !
-ce n’est pas la taille qui compte, assura Drago. C’est le sang. Un petit sorcier, s’il est de noble famille, d’un sang pur depuis plusieurs générations, sera plus puissant qu’un énorme sang-de-bourbe… ou qu’un traître à son sang, ajouta-t-il après un instant.
-Monsieur Malefoy, le coupa Mc Gonagall, je ne tolèrerai pas que vous ayez de tels propos en ma présence.
-Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Une souris !! Hurla alors Cho, attirant ainsi l’attention de Harry.
-Voici l'illustration même de mon exemple. Cho et l'éléphant on tous les deux sursauté. Ils sont tous deux traumatisés. Par une petite souris. Une chose minuscule.
-M. Malefoy, nous sommes tous éblouis par votre discours, mais restez discret, nous sommes dans un lieu moldu. M. Potter, pour la dernière fois, regardez ailleur, je ne le tolèrerai pas plus longtemps.
« Ron, ne voudrait pas. Il ne comprendrait pas. Il serait choqué…
Merde... Faut toujours que mes yeux aillent là où ils ne doivent pas »
Le repas de midi était succulent, même s'il ne valait pas la table de Poudlard. Dumbledore était si exité par cette magnifique journée qu'il décida de sauter le dessert.
Ils allèrent alors voir le spectacle d’otaries. Harry gloussa en trouvant une similitude plus que frappante entre elles et Pansy. La peau emblant visqueuse, toujours prête à accourir au moindre mot de Drago…
Cette pensée le poursuivit toute la journée et, peu avant la fin de la visite, il pleura encore de rire en regardant le Serpentard.
C’est alors que Flitwick dit, et nul jeune ne sut jamais s’il parlait à Harry ou si ça faisait partie de la conversation avec Mc Gonagall :
« Les fantasmes d’adolescents sont de brefs moments qui n’apportent rien et sont vite oubliés »
Harry remarqua alors qu’il avait oublié Rogue au moment où il s’était aperçu qu’il y aurait dispute au dortoir ce soir-là, quand il avait hésité entre sourire et se suicider face à la technique de drague de Lavande… elle n’avait décidément pas pu oublier Ron, elle.
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