La chanson est de tété et se nomme comme le titre de la fic, à la faveur de l'automne.
Bonne lecture!
Je guette
Les âmes esseulées
A la faveur de l'automne
Cela fait bien 4 ans. 4 ans qu’il est parti. Mon seul amour. Mon âme, ma peine, ma joie, ma fierté. Celui que j’ai vu grandir, celui que j’ai fait semblant de haïr. Mais haïr fatigue. Et mon cœur esseulé ne supportait plus d’entendre ma tête lui dicter tant de froideur, d’arrogance, de distance. Mon cœur avait compris lui, bien avant mon cerveau que nos âmes étaient complémentaires et devait s’unir si elles voulaient survivre. Si JE voulais survivre. Mais il est trop tard. Il est partit.
Posté devant la fenêtre
Je regrette
De n'y avoir songé
Maintenant que tu abandonnes
Toi tu avais compris, depuis longtemps et tu avais accepté que ton cœur choisisse un abominable bâtard graisseux. A plusieurs reprises tu a tenté de me le faire comprendre et de me faire accepter à moi aussi se sentiment étranger. Oh oui si étranger à moi et à mes manies de vieux célibataire aigri. J’étais trop habituer à cette solitude, l’abandonner me faisait peur. J’avais peur aussi que tu te lasse de moi un jour, que ce jour ai été proche ou lointain qu’importe, le résultat aurait été le même, je n’aurais pu le supporter. Je redoutais plus que tout de souffrir un peu plus. Je ne pouvais pas te laisser briser toutes ces barrières que j’avais dressées autour de moi, aussi facilement. Non je ne pouvais pas.
Après avoir subit mes railleries, mes moqueries, mon regard glacé et mon apparente indifférence, tu as fini par ne plus te battre et abandonner. Et moi je réalise mon erreur. Trop tard. Merlin comme je regrette.
A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies
C’est l’automne. Et accessoirement aussi la rentrée des classes. La période la plus triste de l’année. Celle que je hais le plus. Je ne peu m’empêcher de pensée à touts ces années ou je savais que tu franchirais le portail avec le flot habituel d’élèves, entouré de tes amis souriant et heureux de revenir dans un monde que tu aimais. Je hais l’automne. Et tu le sais. Je te l’ai dit lors d’une des rares conversations que nous avions partagées.
C’était lors d’un des nombreux bals de ta septième et dernière année. Tu t’étais éclipsé sur le balcon cherchant sans doute un peu de tranquillité parmi toute cette agitation. Je ne sais pourquoi je t’ai suivi. Je me suis accoudé prés de toi, sans rien dire. La nuit était douce et agréable une bise fraîche venait rafraîchir ton front en sueur d’avoir trop danser. Pas que tu aime spécialement cela mais la moitié au moins si ce n’est plus de l’école fille et garçon compris voulait danser avec toi.
_je n’aime pas l’été. Il fait trop chaud on est moite toute la journée et on a envie de rien faire c’est la saison que je déteste le plus.
Silence de ma part je me demande encore ce qui t’a pousser à prendre la parole je n’inspire pas en générale ce genre d’élan.
_J’aime le printemps et l’hiver. L’hiver, car j’adore regarder la neige tomber. Et le printemps car ces la saison de l’espoir, tout renaît. Je n’aime pas l’automne non plus car tout meurt. Et vous professeur quelle saison aimer vous ?
Je fus tenter de répondre l’exact inverse de lui pour l’emmerder. Mais ne dit on pas que choisir exactement l’inverse c’est aussi imiter ? Et je ne lui ressemble pas alors je ne peux l’imiter n’est ce pas ? Bon peut être ne suis-je pas tout à fait franc, en fait j’ignore ce qui m’a pousser à être honnête avec lui. Je m’entendis lui répondre que je haïssais l’automne aussi et que j’aimais l’hiver car sans doute c’était la saison qui me ressemble le plus
_comme moi l’hiver est glacial et impitoyable. Lui dis je
_et beau aussi
Nos regards se croisèrent et je sus qu’il était sincère et parfaitement conscient de ce qu’il venait de dire. Et je ne pu m’empêcher de faire ce que je fais d’habitude. J’ai remis mon masque et je lui ai enjoint durement de retourner s’amuser avec ces pitoyables amis. Ma remarque le blessa je le sais. Elle me fit mal à moi aussi. Mais je ne pouvais rien faire d’autre. Je ne savais rien faire d’autre.
Rivé devant le téléphone
J'attends
Que tu daignes m'appeler
Que tu te décides enfin
Toi, tes allures de garçonne
Rompiez un peu la monotonie
De mes journées de mes nuits
Peut être ai-je tort. Oui sans doute j’ai tord d’attendre, d’espérer que tu reviennes. Que tu essaie encore une fois, juste une. Et cette fois la, je jure de ne pas te laissé repartir. Reviens et je te donnerais les clés de mon âme. Car sans toi la vie n’a aucun sens. Mes journées s’écoulent les unes pareilles aux autres, sans relief, sans saveur. Je me lève, donne mes cours, puis m’enferme dans mes cachots ou je me saoul pour oublier a quel point j’ai pu être bête et a quel point je suis seul. Chaque soir l’alcool et la fatigue m’emportent dans un sommeil sans rêve et chaque matin je me réveille un peu plus fatigué et abattu que la veille. J’ignore encore combien de temps je pourrais tenir ainsi.
Je pourrais tenter de te contacter. Te trouver ne doit pas être bien difficile. Je sais que tu n’as pas quitté le monde magique, on voit parfois ta photo dans des magazines sorciers lors de gala de charité ou d’évènements quelconques. Mais je ne le fais pas. Et ne le ferais probablement pas. J’ai trop peur de découvrir que tu m’as oublié dans d’autres bras. Cela anéantirais tout espoir. Et sans espoir je mourrais.
A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies
Je sais qu’il n’ai pas bon de se morfondre sur les souvenirs passés car a trop regarder en arrière on fini par en oublier le présent. Mais lorsque celui ci n’apporte rien et que notre seul consolation vient d’un passé incomplet et insatisfaisant mais néanmoins plus doux, on n’a donc pas le choix.
Alors je repense à ces rares moments passés non loin de toi ou on partageait quelque chose. Comme cette foutu discussion sur les saisons. Ou encore la fois ou tu m’a inviter à danser. Sa a jeté un froid dans la grande salle mais tu ne t’en souciais pas. Tu avais l’air content, oui heureux. Je sens encore ta chaleur. Jamais encore nous n’avions été aussi prêt l’un de l’autre. Ta main dans la mienne nos yeux ne pouvant se détacher. Et mon cœur qui battait comme il n’avait encore jamais battu pour personne. Et la musique qui prend fin. Tu as alors voulu me dire quelque chose peut être merci, peut être autre chose, mais je ne t’en ai pas laissé le temps. Je me suis détourné de toi raide et je suis allé me réfugier à la table des professeurs. Je le sais, mon visage ne reflétais en rien le trouble qui m’habitais et que je cherchais à tout pris à repousser. Tu as chercher mon regard et n’y trouvant rien d’autres que la froideur habituel tu t’es détourner triste. La soirée ne te plaisait plus et tu es partit discrètement pour ne pas te faire retenir par tes amis.
A la faveur de l'automne
Tu redonnes
A ma mélancolie
Ses couleurs de super-scopitone
A la faveur de l'automne
En haut de la tour d’astronomie je regarde les arbres se dépouillés de leur feuilles, le ciel se couvrir de nuages, la température chuté. Je frissonne. Tes yeux verts me poursuivent maintenant sans répit, de jour comme de nuit. J’entends ta voix et je te voie partout. J’en deviens fou. Mon cœur saigne comme saignaient tes plaies lorsque je te soignais après la bataille finale. Tu ma délivré de son emprise pour mieux me faire tomber dans la tienne. Avant de t’en aller pour toujours, profitant d’une seconde d’inattention, tu me volas un baiser. Ton corps c’est brièvement pressé contre le mien puis tu as tourné les talons pour mieux t’enfuir loin de moi. Trop surpris d’abord puis encore une fois trop lâche je ne t’es pas retenu comme je n’es pas chercher à te rejoindre ni à te retrouver depuis. Sache que mes lèvres brûlent encore, mon corps avide ne se satisfera plus jamais d’aucun autre corps. Ce trop cour instant de pur bonheur fut en avant goût de paradis trop vite ravis et à jamais perdu.
Comment ai-je pu
Seulement être aussi bête ?
On m'avait prévenu
Voici la vérité nue
Manquerait
Plus que le mauvais temps
S'y mette,
Une goutte de pluie et
J'aurais vraiment tout perdu
Je t’ai perdu. Bêtement. Lâchement. J’espère te revoir même si je sais que cet espoir me tue. Si seulement tu pouvais m’entendre. Si seulement j’avais su te dire. On ne connaît réellement la valeur des choses que l’on qu’une fois qu’on les as perdu ; Lorsque qu’il est trop tard.