C'est ma première fic sur hp donc tout les commentaires sont les bienvenus. Et je suis désolée pour les fautes car je croit qu'il y en a. Dites le moi s'il vous plait.
Bonne lecture !
Les fleurs n’étaient pas encore en floraison car le printemps ne voulait pas se montrer. Le vent se faisait tranchant comme les coups reçus.
Les feuilles mortes volaient pour montrer leur légèreté face à sa lourde conscience. Il regardait, seul et sombre car de noir il était.
Son âme, on la disait noir ou grise mais non blanche. Pourtant elle n’était aucune de ces trois teintes.
Elle était sa couleur et non une teinte quelconque. Elle était comme ses yeux. Flamboyant de cette lueur que peu de personne, ont avec une telle intensité et le mage blanc si populaire l’avait vu, ou plutôt sentit.
On disait que la haine le portait et le berçait comme son doux enfant. Etait-ce vraiment la haine ? Non, il ne le croyait pas. Il savait mais fuyait, peut-être après tout que la haine était une bien meilleure amie que cette douce chaleur qui réchauffait son cœur pour ensuite l’émietter comme des bouts de pain sec. La haine et la tendresse de la traîtrise étaient les seuls repères. Il ne pouvait se confier sur ce sentiment qu’il le rongeait. Il pouvait seulement subir comme il l’avait fait jusque là.
Un adieu attendait, un au revoir ne pouvait attendre. Il se leva lentement pour partir. On enlève jamais les bonnes habitudes, dit-on. Il croyait aussi. Pourtant il ne luttait pas, il subissait, était manipulé disaient certains.
Il était peut-être trop fataliste mais il avait sa douce amie. Sa haine,elle était juste là, à coté. Il allait la chercher. Sur cette colline où ils étaient. Combattants du cœur ou bien illusionnistes mais aussi malveillants parfois désespérés.
Lui, il n’était par mis ceux-ci ou ceux-là. Il était seulement seul et regardait le temps d’une minute que tout ce calme. Il pourrait ensuite prendre l’objet de sa haine. Il attendait que le sang entre dans la terre. Il regardait les formes de cette scène, mouvement vif et cent vies. Une à une, elles tombaient sur la terre rouge.
Ils combattaient pour leur vie pas pour les leur. Ils combattaient avec le désespoir, d’autres espéraient pourtant.
Ils étaient seuls. Non pas au milieu mais au-dessus. Sur un nuage blanc alors que la nuit était mangée par la ronde lune.
Juste deux silhouettes. Il les regardaient. Le vent leur faisait hommage, il attendait lui aussi.
Il commença, l’homme aux yeux bleu et vieux. Les deux étaient de force égale.
Il l’avait attendu, ce moment. C’était sa seule chance. Il marcha jusque là-haut. Pas à pas, les combats semblaient ralentir pour ne plus exister. Ils le regardaient. De quel côté était-il ? Ils se le demandaient. Pourtant mal grès les voix, il passa la marée humaine et se laissa porter en haut, juste sur ce nuage.
Ils combattaient toujours sur cette douce crème blanche. Il les arrêta, par sa présence. Que faisait-il là, lui disaient leurs yeux ? Il répondit, une main se déplaça sur son cœur et l’autre sur son front. Ils ne comprenaient pas. Personne, seul peut-être, eux qui le regardaient de là-haut. Ils l’attendaient, il ne serait pas long, juste un instant.
Il prit leur main gauche. Ils se laissèrent aller en sentant son odeur, pomme et caramel. L’un deux la connaissait mieux que l’autre mais pas aussi bien que lui.
L’homme au yeux rubis le regardait, il avait compris. Il attendait, serein pour une fois, il avait confiance en lui, seulement il le devait. L’autre les regardait. Il ne savait pas, il voulait, son problème c’était ça. Il voulait vivre.
Pourtant il n’avait pas le choix. Une chanson, un poème, paroles après paroles, vers après vers. Il chantait disaient-ils. Pourtant il parlait, son cœur. Langage inconnu, venu disait-on d’un chant céleste pour la paix. Il chantait c’était vrai mais non pour la paix juste pour sa haine.
La douce étreinte de leur main s’était faite rugueuse. Les pâles rayons de la lune illuminaient ses yeux. Les deux autres silhouettes accrochées à ses mains disparaissaient dans les rayons de lune. Leur nouvelle prison.
L’être resté sur le nuage regarda le ciel encore une fois. Une dernière du haut de ce perchoir puis lui aussi disparut mais non dans les rayons de lune, il s’envola vers deux bras ouvert à une étreinte si longtemps souhaité.
Il s’envola disait-on renaître en étoile, l’Etoile de la Paix l’avait-on nommé. Pourtant son vrai nom était Harry Potter, non, juste Harry.