Je ne sais pas comment faire, qu'elle est la solution. C'est si difficile, je n'en peux plus.
Ma gorge est sèche et je m'étrangle presque. De l'eau, j'ouvre le robinet et regarde mon pauvre reflet.
Mes cheveux sont décoiffés et mes yeux cernés. Les gouttes d'eau tombent sur mon uniforme mais d'autres arrivent de mes orbes grises.
Je me remémore les images passés parce que je ne contrôle pas toujours la situation, parce que je me crois fort alors que la faiblesse me ronge.
Tu crois que c'est facile, de joue un rôle. Je te vois chaque jour rayonnant de liberté et de bonheur, je te regarde riant et parlant. Tu devrais te morfondre, tu devrais pleurer, tu dois te battre et non babiller. Tu devrais être remplis de haine et de vengeance.
Mais tu ne l'ais pas! Comment fais-tu pour n'être qu'un humain si insouciant? Je me le demande quand je te vois si vivant alors que moi, je ne suis qu'une carapace vide.
N'ais-je pas mérité un peu de bonheur? Si, il me revient de droit.
Toi, tu ne devrais pas l'avoir, ce privilège d'être si heureux alors que dehors le chaos règne.
Tu te dois de suivre ta destiné et ce pourquoi tu as été procréer. C'est ton devoir, tu n'as pas le droit de le regnier. Tu n'es qu'une arme et rien d'autre, tu te dois de suivre cette voie et non une autre.
Les victimes subivent dehors, la guerre est là. Je perds tout à cause de toi, tu n'es qu'un sale ingrat. Ils t'ont sauvé de tes moldus, tu te dois de combattre ton ennemi.
Pour notre monde, tu seras honoré comme d'habitude et je serais dans l'ombre à attendre que tu te retournes pour viser ton point faible ainsi te faire souffrir comme je souffre.
Tu crois que c'est facile de jouer un rôle alors que dehors ma mère hurle à coup de doloris alors que mon père s'abaisse comme le pauvre serviteur qu'il est à ne jurer que par ce serpent qu'ils surnomment Maître.
Moi, je suis ma voie. Je suis née pour cela, être un assassin, torturé les sang-de-bourbes et reigné en être supérieur face au larve de ton espèce.
Je t'observe parfois car tu me dégoutes par tes actions et par tes soi-disant bons sentiments. Je te méprise pour ta faiblesse d'esprit et ton si beau courage faux car je sais que son visage est couardise.
Toi aussi, tu me méprises pourtant je t'obsède et tu essaies de savoir par ta stupide curiosité ce que je fais.
Je le sais car tu n'es vraiment pas discret. Un comportement typiquement Gryffondor.
Mais peu importe car bientôt je serais de son côté et je suivrais les traces qu'on m'a laissé.
On m'offre la chance de faire mes preuves et d'avoir le pouvoir pourtant je sais que ce n'est pas vraiment mon but de courbé l'échine face à un sang-mélé.
Mais je sais une chose et elle ne changera jamais. Je te déteste et je te tuerais, toi, l'Elu.
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Un grincement de porte résonna dans les toillettes, je regarde par le mirroir fissuré au-dessus du lavabos sur lequel je suis appuyé, tu es là.
Tes traits figés de stupeur, qui aurait cru qu'un Malfoy se laisserait un jour emporter par des larmes. Je prends ma baguette. Ma douleur serra peut être apaisée car tu vas souffrir Potter.