Bonjour! Une fic normalement à chapitre. Dites-moi si vous aimez ou à l'inverse. Désolée si vous voyez quelques fautes... Mais bonne lecture!
Car oui, depuis plus de trois jours, Harry Potter, le célèbre Survivant était à l'infermerie à cause d'un terrible et inébranlable rhume qui ne voulait pas se déloger de l'organisme du grand Gryffondor.
Ses amis, Ron et Hermione mais aussi d'autres Grrffons ainsi que des Serdaigles et des Pousouffles lui rendaient visite.
Il s'ennuyait cependant quand tous étaient en cours à rigoler comme des bossus de Rusard et Miss Teigne victimes des farces de Peeves et à parler comme des pipelettes. La vie écoliaire, ça lui manquait.
La sonnerie de la fin des cours de la journée le sortit de sa rêverie. Harry entendait le pas des élèves. Il savait que Ron et Hermione ne viendraient pas parce qu'ils devaient soi-disant aller à la bibliothèque pour rendre des livres. Harry se doutait bien que c'était un mensonge, ils ne savaient vraiment pas mentir, trituration de mains moites pour Ron et rougeurs et mordage de lèvre pour Hermione mais il se doutait bien que ces deux là étaient ensemble et il en était heureux. Sauf ce rhume lui empêchait de profiter pleinement de l'épanouissement de ses amis.
Enfin depuis le début d'après-midi il essayait de faire son devoir de métamorphose mais aucun moyen d'écrire la conclusion. A bout de nerf, il envoya balader son parchemin et sa plume à l'autre bout du lit. En cet instant précis, la porte claqua.
Harry se retourna aussi sec. Mme Pomfresh n'étant pas là car ces commandes d'ingredients étaient arrivées au près du professeur Dumbledor. Harry se retrouvait seul à l'infermerie.
Tellement surpris par la personne devant lui il tomba du lit et se ramassa sur le sol froid. Le professeur Snape se tenait droit avec un léger sourire moqueur sur les lèvres et de sa voix doucereuse déclara :
« - Et bien, monsieur Potter lavez-vous le sol? Je croyais que l'infermerie servait pour les malades et non les comédiens qui se permettent le droit de ne pas d'assister au cours de potion. N'est-ce pas? Ou oserais-je me tromper?
- Non monsieur, je suis vraiment malade j'ai attrapé un rhum et si vous voulez voir madame Pomfresh et bien elle n'est pas là mais chez le directeur, argumenta Harry.
- Potter, soupira-t-il, je le sais parfaitement, je suis venu pour vous et ...
- Mais monsieur pour moi? Pourquoi ça? Je n'ai rien fait pourtant, s'interrogea le jeune garçon.
Potter laissez-moi finir! Et je suis venu car vous avez manqué le cour de potion et le professeur Dumbledor veux vous voir dans son bureau, je vous y emmène par précotion.
- Ah, bien alors allons-y mais pouvez-vous m'attendre quelques instants?
- Bien, bien, dépéchez-vous, marmona le sombre professeur. »
Snape sortit de l'espace entourant le lit de paravents et attendit patiement. Enfin Harry sortit habiller et ils se dirigèrent vers le bureau du Directeur. Pomfresh sortait du bureau quand ils entraient, elle regarda Harry d'un air réprobateur mais sortit sans bruit.
Quand la porte se referma, Harry demanda :
« - Monsieur, vous vouliez me voir?
- Oui Harry, mais prends un bonbon au citron.
- Hum, non merci.
- Prends en un s'il te plait Harry, ordonna-t-il d'une voix ferme mais douce.
- B...bien. »
Harry piocha un bonbon au citron dans la boite que le professeur Dumbledor lui tendait. Il le mit dans sa bouche.
- Monsieur vos bonbons, ils ont un goût très bizard, commenta-il.
Dumbledor regardait fixement le mouvement de machoire qui machait le précieux bonbon au citron.
Harry regarda Dumbledor avec curiosité mais petit à petit il se sentit très léger et ses yeux se refermèrent avec douceur.
Dumbledor sauta de son fauteuil très confortable de couleur rouge et or puis osculta Harry si il ne s'était pas fait mal en tombant par terre. Bien sûr Severus étant à côté aurait pu le ratraper mais Séverus étant Snape, il l'avait laissé se cogner une deuxième fois en 30 minutes sur le sol, un léger sourire au lèvre. Dumbledor se tourna vers lui.
- Séverus prenez ses affaires chez les Gryffondors mais soyez discret! chuchota le directeur.
- Bien sûr pour qui me prenez-vous, s'exclama Snape.
- Voulez-vous un bonbon au citron pour la route mon cher Séverus?
- Hum, non merci. Bon Monsieur, salua-t-il en sortant de la pièce loin de ce fou furieux.
Le professeur Dumbledor fit léviter le corps d'Harry jusqu'à la cheminée et y entra aussi. Il prit de la poudre de cheminette, il allait la jeter pour partir quand il se souvient d'une chose particulièrement importante à ses yeux car il laissa retomber le corps d'Harry pour la troixième fois de la journée. Il se précipita derrière son bureau et remit un corps sur le fauteuil rouge et or. Il le remit bien droit mais les yeux encore fermer puis reprit Potter. Il se mit dans la cheminée et repiocha une poigné de poudre. Il regarda le corps assis sur le confortable fauteuil. Il aurait peut-être du le prendre ce fauteuil, c'était sûrement pour ça que ce vieux bout de pain rabougri tenait encore debout. Mais remettant le cours de ses pensées dans le bon ordre il jeta la poudre en disant bien distinctement :
- Manoir MablancépuiMagris.
En tenant Potter dans ses bras. Ils disparaissaient alors qu'à Poudlard Albus Dumbledor se réveillait sur son fauteuil de couleur gryffondor.
- Bah, quelle affreuse migraine! Je vais aller à l'infermerie et puis m'endormir sur mon bureau non mais vraiment Albus tu vas devenir comme Séverus si tu continues, se réprimanda-t-il en faisant le chemin vers l'antre de Mme Pomfresh bientôt accueillit par un malaise d''incrédulité.