Par une erreur de manipulation (impardonnable), mon ancienne version de ma fanfiction "Plume d'Or ou d4argent", suite de la Plume Maléfique, à été supprimée... Ainsi que vos 86 reviews !!
Je suis vraiment vraiment vraiment vraiment désolée =S
Il se trouve qu'en voulant supprimer un des nombreux chapitre posté en triple, (voir même en quadriple !), TOUTE l'histoire à été supprimée... =( C'est tellement horrible que j'ai cru en mourir quand j'ai vu ça !!
Je suis vraiment vraiment désolée...
Bref ! J'ai toujours en mémoire vos nombreuses review et je ne vous remercierais jamais assez de tous vos encouragements... ='(
Pour les autres, je vous conseille d'aller lire "La Plume Maléfique" avant cette fic...
Bonne lecture =)
-Pansy, Jack, Petronella ! Cria la vieille femme d’un voix sèche et abîmée. La Sang de Bourbe est arrivée.
Hermione se trémoussa légèrement malgré elle. Pansy ne devait pas savoir que c’était elle, Hermione Granger, l’insupportable Mlle Je sais tout, qui avait été engagée comme esclave dans sa maison. Elle voyait déjà la satisfaction malsaine se peindre sur son visage grossier, l’air de dire « Tu vois, Hermione Granger, à Poudlard, c’était toi la plus forte, seulement aujourd’hui, comme tu peux le voir, tu vas devoir m’obéir jusqu’à la fin de tes jours ». Mais ce n’était qu’un petit tracas pour Hermione, par rapport à un autre, beaucoup plus grand, beaucoup plus traumatisant pour sa personne. Les Parkinson étaient de grands amis des Malefoy. Hermione ne doutait pas qu’ils devaient se voir souvent. Peut-être que dit comme ça, cela ne paraît pas si terrible, mais en réalité, si on est au courrant que Hermione avec vécu avec le plus jeune Malefoy une folle histoire d’amour qui avait tourneboulé sa vie pour toujours, et que le garçon en question faisait partie d’une grande lignée de sang pur, ça devenait plus compréhensible. Hermione se souvenait de la dernière fois, à Poudlard, qu’elle avait vu Malefoy, elle se souvenait précisément de ses mots. C’était juste avant qu’elle ne tue malencontreusement Harry Potter et qu’elle ne fasse disparaître mystérieusement Dumbledore de la planète Terre, et juste avant qu’elle ne passe quelques jours (même plus) à Azkaban. Elle était sortie de la classe de potion la première, pour éviter de se retrouver avec Rogue, et s’apprêtait à titiller Malefoy, comme d’habitude. Tous deux se détestaient. Et en même temps, c’était bizarre, car même si Hermione le trouvait horriblement agaçant, prétentieux, et imbus de sa misérable petite personne, Hermione ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Mais pas de l’aimer à la légère, comme on aime pour un petit flirt. Non, elle l’aimait comme une folle, et même si elle avait essayé bien des fois de l’aimer d’une telle façon, ça n’avait jamais réussi, et elle savait pertinemment bien qu’elle n’y arriverai jamais. Cela faisait des mois qu’elle ne l’avais plus vus, et pourtant, elle l’aimait toujours. Malgré toutes les vacheries qu’il lui avait fait subir, elle s’accrochait comme une sangsue à ce cœur de pierre. Et peut-être que si elle ne perdait pas espoir, c’était peut-être parce qu’un jour, elle avait cru voir que quelqu’un de sensible se cachait sous ses aspects glacials. Pourtant, Ron Weasley était lui aussi amoureux d’elle. Pourtant, elle n’arrivait pas à tomber amoureuse de lui. Elle le considérait plus comme un frère que autre chose. Par contre, pour Fred Weasley, c’était différent. Fred lui avait avoué qu’il appréciait un peu plus qu’il ne l’aurait du avant qu’elle ne prenne le car pour aller chez les Parkinson. Hermione ne savait plus très bien si elle l’aimait, mais elle savait en tout cas que à présent, ce qu’elle ressentait pour lui n’était pas qu’un sentiment amical ou fraternel. Mais celui dont son stupide petit cœur de moldue innocente ne savait se détacher, c’était Drago Malefoy. A la fin de ce fameux cours de potion, il l’avait soudain plaquée contre le mur et l’avait embrassé passionnément. Un baiser amoureux, mais aussi désespéré.
-Je t’aime, Hermione, et je t’aimerais toujours. Je te le jure.
Il y avait quelques temps, Hermione avait considéré ses paroles comme une promesse de bonheur, aujourd’hui, elles ressemblaient plus à une malédiction.
-Promet moi que tu ne m’oublieras jamais. Quoi qu’il arrive, sauf si je te le demande, avait-il supplié.
Elle avait posé des questions, mais il avait secoué la tête, désespéré, sans rien dire, en se mettant presque à genoux pour qu’elle promette. Alors elle promit. Même si elle savait que de toute façon, même si elle avait juré le contraire, elle aurait continué à penser à lui, et continué à l’aimer. L’aimer plus que tout au monde. Et même si Drago lui disait : « Oublies moi maintenant », elle n’aurait pas put. Elle tenait donc à moitié sa promesse. Alors sa plus grande crainte était de le revoir. Pourquoi est-ce que elle n’était pas tombée amoureuse de Fred Weasley ? Lui, il ne l’aurait pas plaqué brutalement contre le mur, il ne lui aurait pas fait promettre une chose pareille, et il aurait répondu à toutes ses questions. Et il ne l’aurait pas laissé se faire emmener lamentablement à Azkaban.
Pansy Parkinson était plantée juste sous le nez d’Hermione, qui, plongée dans ses pensées, l’avait à peine remarquée. Pansy avait laissé pousser ses cheveux, et les avait teints en blond. « Lamentable, pensa ironiquement Hermione, elle sera encore plus bête qu’avant » [NDA : Je n’ai rien contre les blondes, parce que j’en suis une !! ^^]. Pansy avait grandi. Elle avait une demi tête de plus qu’Hermione et la toisait d’un regard impérieux et méprisant, apparemment très fière de porter une magnifique robe turquoise et soie, alors qu’Hermione ne portait qu’un jeans déchiré aux genoux et une robe de sorcier qui datait de l’age de pierre.
-Je suis contente de te revoir, Granger, minauda-t-elle avec un sourire moqueur et tellement ravi que s’en était écoeurant.
-Ecarte-toi, Pansy, ordonna Mr Parkinson à sa fille. Laisse donc cette jeune femme respirer.
Mr parkinson ne ressemblait en rien à Pansy. Apparemment, celle-ci devait tout tenir de sa mère. Il dévisagea Hermione d’un regard hautain, puis, avec un sourire forcé, déclara :
-Hors de question de traîner dans la maison dans une tenue pareille, Mademoiselle. Ma femme et moi-même tenons à ce que nos serviteurs soient propres, présentables et polis.
Il pointa sa baguette sur Hermione qui n’osa pas bouger et recommanda les trous de son jeans. Il secoua également sa robe pour faire partir la poussière.
-Bon, vous resterez comme ça aujourd’hui, mais je dirais à ma femme, puisqu’elle va ce soir au chemin de traverse, de vous acheter des vêtements convenables. Vous mangerez également tous les soirs et les midis des repas complets avec nous dans la salle à manger, et parfois dans la cuisine quand il y aura des invités. La règle est très simple, ici : plus vous vous tenez bien, plus vous aurez dérogations, des faveurs, des droits en plus. Plus vous désobéissez, plus vous êtes insolente, plus vous montrez de la résistance, plus vous aurez de tâches, plus vous serez condamnés. Nous ne battons pas nos serviteurs, sauf en cas de grave erreur de leur part. Votre chambre est au 5ème étage, première porte à gauche. Je vous appelle dans une heure pour commencer votre travail.
Il disparu dans ce qui semblait être le salon. Pansy se tourna vers elle, en vérifiant bien que son père ne l’écoutait pas.
-Tu dois obéir aux ordres de toutes la famille, Granger. Même aux gosses de ma sœur qui ont 5 et 7 ans. Et même à moi.
-Je suis au courant, merci, Pansy, rétorqua d’un ton amer Hermione en se dirigeant vers les escaliers.
-Et tu ne m’appelleras plus Pansy. J’exige que tu m’appelles Mademoiselle, ou Miss. Et tu devra vouvoyer.
-Si ça peut te faire plaisir.
Elle rectifia :
-Si ça peut vous faire plaisir.
Elle s’inclina légèrement et, essayant de cacher son ton narquois, demanda :
-Puis-je monter dans ma chambre, mademoiselle ?
Pansy la regarda avec mépris et tourna les talons. En la regardant s’éloigner, Hermione se demanda un instant comme elle allait bien pouvoir faire pour survivre dans cet énorme château, avec Pansy Parkinson qui la prenait plus que jamais pour une serpillière, et Malefoy qui menaçait de réapparaître à la surface.