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Qui est Lilouze ?

Lilouze s'appelle en fait Tsilla, un prénom totalement étrange que ses parents lui ont donné à la maternité. C'était çan ou Clothilde. Je ne sais pas ce qu'il y a de pire. Tsilla a choisi de parler d'elle à la troisième personne dans sa bio, juste comme ça pour déconner ^^

Ce 10 mars naît donc une petite fille brune (ou blond foncé d'après certains coiffeurs). Le même jour que Chuck Norris ! Ses yeux ont rapidement pris une couleur hésitante : bleus-verts-gris avec des tâches dorées. Visiblement, la génétique n'avait pas du tout envie de choisir, ou alors elle avait fait appel à un neurone au sens artistique très conceptuel. Enfant rêveuse et têtue, elle coula des jours paisibles et heureux dans le 78, près de Versailles.

Tsilla grandit ...enfin presque, puisqu'elle est, à ce jour, restée petite (1m58 ou 55 d'après certains mètres de médecins). Elle devint une collégienne un brin peste, pas très scolaire, et qui travaillait seulement lorsqu'elle le désirait (pas très souvent, donc. Je remercie mes professeurs de maths de m'avoir supportée quand je lisais des mangas dans leurs cours et ma prof d'Allemand pour le nombre de fois où j'ai pris sa matière pour de l'Art Plastique.)

Elle découvrit l'univers des fanfiction en troisième, une de ces amies lui ayant obligé à lire « une fanfiction sur Harry Potteeeeeer, tu verraaaas c'est trooop bien », et encore, en lisant vous ne pouvez pas vous rendre compte du volume sonore qui ressortait de son cri. Avec l'ironie et le cynisme qu'on lui connaît (enfin, vous la connaissez peut-être pas mais on va dire que si), elle se dit « encore une trouvaille de geek », mais finalement...Ce fut une révélation ! La fic narrait les déboires du couple Fred/Hermione et elle y prit goût. Elle se prit de passion pour la famille Weasley, elle qui a toujours cru au couple Ron/Hermione. Sa copine continua pourtant de la soûler avec ses « drago/hermiooooone c'est troooop bon ». Face à ses supplications, elle commença à lire des écrits sur ce couple. Et là, ce fut le drame.

La déception.

Le passage à vide.

L'entrée dans un désert...

Mais non, je plaisante. En fait, je ne plaisante qu'à moitié. Lilouze, qui s'était surnommée toute seule à cause de ses cheveux courts en mode « pelouze fraîchement tondue » d'après ses amies (les coupes de cheveux des années 2000, seuls les vrais savent et ne veulent pas se rappeler), ne voyait pas l'intérêt de ce couple grotesque. C'était toujours la même histoire : Drago bad-boy qui embrasse Hermy pouff'. Tout le monde finissait heureux à la fin de l'histoire, ou bien, le climax narratif se terminait par la mort tragique des deux protagonistes dans une ambiance héroïque sur fond de peinture dramatique, au choix.

Seulement, dans les livres, ça ne passe pas comme cela ! Et puis, depuis quand tomber amoureuse de Malfoy ça fait de vous une créature magnifique ? Et puis, depuis quand tomber amoureuse de ce petit blondinet, ça vous fait pousser les boobs (faudrait peut-être que je l'aime en fait...) ?

L'éclair dans les yeux, la foudre dans les mains, elle tapa son premier chapitre, plus rapide qu'un Pikachu en colère. C'était bien sous la révolte que sa plume nacquit, sous le trait de son humour très...spécial, pour ne pas la vexer, de sa première fic.

A l'entrée du cauchemar.   

Une Drago/Hermione parodiée, innovante dans son genre. Nous sommes à l'aube de ses quatorze ans, elle passait le brevet en fin d'année (qu'elle n'a d'ailleurs jamais révisé. Bisous Papa et Maman, si vous me lisez). Elle posta très rapidement cette histoire qui connut un bon succès, tout de même, par rapport à « la merde que c'est » d'après ces propres termes. Oui, Lilouze passe son temps libre à s'autorabaisser et l'autre à être ironique (dans le jargon littéraire, cela s'appelle de l'autodérision).

Puis vient la seconde fic, une autre parodie. Cette fois-ci, les jumeaux Weasley furent tournés en dérision, ainsi que ses amours de toujours depuis le troisième tome : les maraudeurs. Son style avait peu évolué depuis la première, et elle ne se prenait toujours pas au sérieux (je tenais aussi à m'excuser au près de celles et ceux qui ont maintenant les yeux brûlés par les affres de ma dyslexie). La légende urbaine raconte qu'un soir de pleine lune, alors qu'un troll dansait à cloche-pied tout en portant dans ses bras une statuette enroulée dans du jambon, Lilouze rêva que les deux frères ouvrait un livre néfaste qui les ramènerait au temps des maraudeurs. Voilà comment naquit 1 code du canard laqué façon Fred et George.

A partir de ce moment-là, les fics s'enchaîneraint. Elle répondit au défi de tipoune, qui en fait était son propre défi (à l'époque on pouvait poster sans être enregistré sur le site) Cependant, elle supprima A tipoune: Le dico de l'horreur.

Elle enchaîne sur sa première histoire sérieuse, une fic de deux chapitres qui était à la base un OS : A diary. Son goût prononcé pour la parodie des romances à l'eau de rose provient d'ailleurs de cette fiction, de l'intégrale de la série Fruits Basket, ainsi qu'une exposition très précoce à la pop anglaise triste et au métal. Elle publia quelques jours plus tard A tous : Comment éviter de passer pour un boulet en trois leçons (comme quoi, j'avais vraiment rien d'autre à faire, dans ce temps-là). Mais des projets plus machiavéliques hantaient son esprit...

Peu de temps après, Lilouze commit une erreur qui transforma l'une de ses fics pour toujours. Elle édita en effet une fanfic qu'elle imaginait être une Ron/Hermione, mais se trompa dans la manip en postant. Sur le descriptif de la fiche s'afficha  Hermione/Rogue. Plutôt que de changer le couple, elle change l'histoire, et le titre.

Ainsi prit forme sa deuxième vraie fic, après A l'entrée du cauchemar.

Elle s'intitule Le dernier combat d'Hermione et Rogue.

Oui parce qu'entre temps, elle en a écrit pas mal, mais celle-ci est la première fanfiction qui lui fait découvrir un tout autre genre : la tragédie. Mais Lilouze était encore jeune et décide finalement de ne faire mourir aucun personnage, sauf les méchants. La romance noire commença à s'imprégner en elle. A la même époque, son père rentre avec un livre de poèmes illustrés. Lilouze tombe amoureuse de Sarah et des Fleurs du Mal, du grand Charles (pas De Gaulle). Elle s'inspira aussi beaucoup de la trilogie du Livre des Etoiles d'Erik L'Homme. Après une période d'absence, Lilouze se remit finalement à écrire. Elle répondit à un défi Quand le vifdor naît de Parvati Patil. Cependant, elle n'était plus vraiment intéressée par l'écriture, son entrée au lycée l'ayant définitivement dégoûtée de l'école et du système scolaire, Lilouze se complaisait à ne rien faire d'autre que de sortir avec ses copines. Elle eut d'ailleurs beaucoup de mal à lire le septième tome d'Harry Potter. Lorsqu'elle se décida à le faire, elle abandonna en pleine lecture, parce que Ron s'était barré (oui, ça craint). Il lui fallut une année entière et un spoil complet du bouquin pour s'y remettre. Il s'agit du seul tome qu'elle n'a jamais lu plusieurs fois. 

En pleine dépression, Lilouze ne rédigea plus que des poèmes noirs, et son ses petits délires de collégiennes se transformèrent en tragédies à l'humour grinçant. Durant cette période, elle se laissa emporter dans  le silence : elle laissait sa plume verser des larmes d'encre. Elle tentait d'exposer toute sa souffrance dans les blancs de ses personnages. Durant cette période, elle produisit A force de Trahir, car elle a toujours adoré les relations triangulaires. Elle continua de publier le dernier combat, en assombrissant un peu plus chaque chapitre.

Une fois les deux fics finies (A force de te Trahir et Le dernier combat), elle se sentit comme vide. Pour elle, les fanfics c'était fini. Il fallait grandir, quitter le monde magique d'Harry Potter.

Ou pas.  

Adieu, Encore, Toujours, fut éditée comme fanfiction sur le site, alors qu'il s'agissait d'une nouvelle.  Elle reprit alors sa plume pour publier Où es-tu ?, sur les jumeaux Weasley. Elle essaya de faire transparaître, dans celle-ci, les romances noires de Baudelaire. Nous sommes en septembre 2008, l'année de son bac (que je n'ai d'ailleurs que peu révisé. Bisous papa et maman). Lilouze était devenue une lycéenne révoltée et absentéiste (son professeur de Lettres l'avait d'ailleurs surnommée "Che Guevara"), partisante du Parti communiste et activiste des manifestations étudiantes. Elle s'endormait régulièrement en plein cours, quand elle ne dessinait pas. Malgré tout, elle maintenait sa moyenne grâce à un travail scolaire plus ou moins régulier. Cette année, elle tomba amoureuse de La guerre des Sambre d'Yslaire, et décida de ne plus jamais lâcher l'écriture. Le film Becoming Jane, sur la vie d'une de ces romancière favorite, Jane Austen lui glissa incidieusement cette idée en tête.

Elle se lança dans l'écriture d'un personnage qu'elle avait préalablement imaginé sur papier (et en cours de Philo), Maëlle, et publia Dad was a rock star, qu'elle avorta finalement en 2012. Pour le concours sidaction pwp 2009, Elle gribouilla une fic de sexe sur le tas, achevée en moins d'une heure. Avec cette fic, La première fois de Rogue, elle renoua avec la parodie.

Cette parodie était d'un genre nouveau, plus réaliste, plus cynique, moins délirante, plus ironique. Elle avait d'ailleurs en tête, depuis quelques temps, une affiche pour parodier Harry Potter, premier volet...Elle écrivit un premier chapitre pour étoffer son idée, et la suite lui vint naturellement. Elle publia donc Harry Potter parodié avec ironie et cynisme.

Après deux années sans revenir sur le site (honte sur elle) Lilouze décida de revenir achever son travail, mettre les fics que Sophie lui a corrigées à jour...tout en conservant les anciennes !

Après avoir lamentablement échoué en double licence Droit mention Histoire de l'Art et Archéologie à paris I (très sélective, je me suis toujours demandée comment j'avais atterri là...), elle poursuivit des études en Lettres Modernes à l'Université Versailles St-Quentin. Elle déménagea ensuite à Perpignan, et obtint sa licence de Lettres Modernes mention FLE (français langues étrangères) en 2013.

Depuis, elle a entrepris de corriger ses fics et de les poster. Elle en profita pour en ré-écrire certaines, et abandonner d'autres. Ainsi : 

L'os Adieu, encore, toujours, devient Une dernière fois.

La première fois de Severus Rogue connaît une version 2.0

Quand le vif d'or naît s'appelle à présent La naissance du vif d'or.

A force de te trahir a été rebaptisée De la poussière d'étoile dans ses larmes.

Les textes réécrits garderaient en bonus les originaux, corrigés (sauf De la poussière d'étoile dans ses larmes). Ainsi, A l'entrée du cauchemar est la seule fic dont le texte original a été intégralement conservé sans être réécrit (enfin, si, j'ai tout de même corrigé les fautes qui vous faisaient saigner du cerveau par les yeux).

Deux autres fics furent abandonnées : C'est juste un jeu, We are et Dad was a Rockstar.

Des nouvelles furent crées : Draco/Mione, mode d'emploi et La musique n'était pas prête de s'arrêter. Il y eut aussi Aux limites de la folie, qui fut rapidement supprimée.

Draco/Mione, mode d'emploi fit une synthèse cynique des Draco/Mione qu'elle a lues, aimées, détestées.

Enfin, La musique n'était pas prête de s'arrêter raconte l'instant où Rogue trouve Lily morte le soir du 31 décembre. 

Quant à La Biographie selon Rita Skeeter, elle a été inspirée par le concours de Kiwix Coffrets, boîtes, cartons.

Comme elle a beaucoup discuté avec Persis qui est adorable, elle lui fit le cadeau qu'elle n'avait pas eu pour Noël : Les cadeaux de Severus Rogue.

Ces fanfictions furent corrigées par Océane et Mag.

Entre 2014 et 2016, Lilouze a réédité et réécrit Comment éviter de passer pour un boulet, ainsi qu'Harry Potter parodié avec cynisme et ironie. Entre temps, Lilouze a ouvert son blog personnel. Elle a noué des contacts avec le vivier des auteurs des Pyrénées-Orientales. Puis, elle devint remplaçante dans des collèges comme professeur de français. Elle obtint son master Recherches en 2015, et rédigea un mémoire sur Kaamelott. Elle s'est convertie à la religion catholique en 2015. Elle écoute toujours du métal, lit beaucoup moins ces derniers temps, mais écrit toujours autant. Elle regardes davantage de films et de séries qu'avant, et ne lit que ce qui l'intéresse. Une licence de Lettres laisse des séquels et des traumatismes, que voulez-vous ?

Depuis 2014, ses écrits sont surtout scientifiques et journalistiques, pour la Gazette du Geek (qu'elle a cofondée avec Crall) ou son blog personnel. Lilouze aurait aimé vivre de sa plume, mais l'enseignement est aussi l'une de ses vocations (étrangement). Elle est aujourd'hui parfaitement heureuse et épanouie, bien qu'atteinte d'une maladie inflammatoire chronique auto-immune (un truc que tu retrouves souvent dans Dr House).

Celle qui a toujours détesté l'école et qui ne fut jamais l'élève modèle (la primaire, ça ne compte pas), est devenue officiellement enseignante de Latin-Français (Lettres Classiques) en 2016. Lilouze habite dorénavant à Epernay, jusqu'à ce qu'elle change d'avis et qu'elle n'aille ailleurs, où le vent la portera.

En janvier 2018, avec ses collaborateurs et rédacteurs, elle lance le webzine Revue de la toile, afin de conquérir le monde, comme vous pourrez le lire dans sa biographie. 

Lilouze a conscience qu'elle ne sera jamais un grand auteur dramatique (et certainement jamais un grand auteur tout court). Aussi, elle vous demande de ne pas la prendre trop au sérieux.

remerciements :

Lord_of_shadow et les modos, sans qui le site n'existerait pas.

Mes lecteurs, qu'ils aiment ou pas!

Mes bétas : Samatha Black, Sophie, Océane et Mag et IsaGryffondor !

Commandez mon livre Des cendres dans les bulles sur :

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un extrait :http://tsilla66.canalblog.com/archives/creations_litteraires/index.html

et toi qui as lu ma bio =)