« Mary-Sue, au masculin Gary Stu, est un terme péjoratif donné à un personnage de fiction représenté d'une manière idéalisée, sans défaut notable. Une Mary-sue a toujours raison et est toujours appelée à un destin grandiose finissant de manière épique. » [Wikipédia]


Si Mary-Sue savait ça, elle sauterait au plafond. Quoi ? Elle ? Un destin grandiose ? Et puis quoi encore ! Triple Poufsouffle, elle en rêvait peut-être d'être idéalisée, mais de là à lui prêter un destin grandiose, tout de même. Elle n'est que Mary-Sue. Mary-Sue Pettigrow.

Si Gary Stu savait ça, il cracherait tout son venin. Quoi ? Lui ? Un terme péjoratif ? Et puis quoi encore ! Foi de Serpentard, il en avait des défauts, mais de là à le traiter de terme péjoratif, tout de même. Il est un Stu. Gary Stu.


Mary-Sue est de retour à Pré-au-Lard, et tout le monde se demande bien pourquoi. Pourquoi la Jeanne d'Arc des blaireaux décide-t-elle de semer à nouveau le chaos dans le paisible village ? Pourquoi veut-elle s'inviter au château ? Personne ne le sait vraiment. Mais peut-être bien que Gary Stu a une idée, lui...

La musique est une amitié que l'on ne peut jamais briser. C'est une histoire d'amour, une histoire tout court. Il y a tellement de mots, tellement de sentiments sous nos doigts tremblants, dans sa voix frémissante, tellement de beauté que mes pleurs viennent se heurter aux notes de ce monde hanté par nos sentiments vacillants.
Notre musique, ça a été une rencontre. Une amitié comme jamais je n'aurais osé en rêver. Ça a toujours été ça, notre magie.
Et Twist, notre espoir.

L'histoire de quatre sorciers qui se sont trouvés au milieu d'une partition grinçante pour la transformer en mélodie d'éternité.

Nom d'un Scroutt ! Me présenter ? Moi ? Pfff. S'il le faut.

Je m'appelle Mina Fireblood. Je suis une sorcière. Wahou, vous ne vous y attendiez pas à celle là ! J'ai un scoop encore plus incroyable : je suis élève dans une école de sorcellerie. Poudlard. Ne vous emballez pas, ce n'est pas si palpitant que ça. On voit bien que vous n'avez jamais eu à faire de la Botanique ou à voler sur un balai quand on a le vertige, vous ! La moitié des profs est sénile, ils veulent tous nous tuer en nous assommant à coups de parchemins, et le concierge est un espèce de vieux croûton qui voudrait tous nous voir moisir dans un cachot. Jolie perspective.

Sinon, quoi d'autre ? Ah oui. Les envahisseurs. Ils sont là, partout, prêts à vous hurler dessus ou à vous pendre par les pieds (je vous en parle d'expérience) : les Weasley et leurs cousins. Bon, Rose je l'adore, Albus aussi même si il est un peu étrange parfois. James Potter est un malade. Lucy Weasley, elle, je l'offrirais bien à dîner au calmar géant. J'y ajouterais son cousin Louis aussi. Sans hésiter.

Comment vous convaincre de continuer à m'écouter ? Je suis folle (en tout cas, Poudlard au complet en est convaincu, je persiste à penser que je suis un génie incompris), ma curiosité est un fléau, je parle à des peluches carnivores (vous ne connaissez pas le concept ? Très effrayant), je suis une gloutonne (quatres parts de tarte à la citrouille en une minute, qui dit mieux ?), j'ai un extraterrestre et un vampire parmi mes amis, je viens d'une famille de barges et je suis experte en bafouillage-au-moment-le plus-important.

Si avec ça vous êtes toujours blasés, je n'ai plus qu'à aller voir chez les gnomes si j'y suis.

Si vous vous demandez de quoi peut bien parler cette drôle d'histoire, et que vous vous ennuyez ferme, tentez toujours de lire, personne ne vous en tiendra rigueur !

« Un jour, un matin, tu te lèves, il n'y a plus rien. »

Astoria se rappelait, cet homme aux cheveux trop blonds, au regard trop gris et aux paroles trop aigres. Elle se rappelait, et sa tête se balançait, portée par la musique. Elle se rappelait, et ses souvenirs lui revenaient, au son de cette voix imparfaite, grave et mélodieuse. Au son de leur chanson.

« Love me tender, love me sweet »